• transfert.net./ « Le féminisme et les logiciels libres sont tous deux opposés à une culture dominante forte » [Sara]
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    Mais, pour moi, un hacker est aussi quelqu’un qui « hacke » et déconstruit sa façon d’être dans le monde informatique, manière figurée mais aussi manière littérale […] Le monde dont je parle n’est pas seulement une affaire de techniques et de connaissances mais aussi de cultures dominantes. La culture la plus dominante, du point de vue des Gender changers , c’est une culture qui se résume à être presque exclusivement masculine, où le réseau des garçons garde le pouvoir et la connaissance à l’intérieur de ses frontières. Ce que les hackers considèrent comme une menace venant de dehors est repoussé à l’extérieur à l’aide d’instruments de pouvoirs ou est abordé de manière ironique, quand il n’est pas simplement ignoré.

    […]

    Des gens très modernes vous diront que le féminisme n’est plus nécessaire dans les nouvelles technologies et dans le cyberespace. Dans leur approche, les hommes et les femmes sont égaux devant l’utilisation, la maintenance, l’administration, la production et la création de logiciels et de matériels. J’ai rencontré ces gens et je ne sais pas de quoi ils parlent.

    […]

    Jusqu’à présent, le mouvement féministe a été plutôt anti-technologique, et assez éloigné de l’informatique libre. […] Pourtant, je crois qu’il y a un premier lien évident entre féminisme et logiciels libres car les deux sont opposés à une culture dominante forte.

    #CyberFéminisme #CyberSexisme #SexismeGeek