A lâencontre » France. « Les ouvertures tardives des magasins, un leurre »
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Cette stagnation de la demande primaire a conduit la grande distribution Ă mettre en place un nouveau modĂšle commercial. Ce dernier privilĂ©gie les volumes au dĂ©triment du prix et de la qualitĂ© dâoĂč une course effrĂ©nĂ©e au discount avec, en parallĂšle, la mise en place dâhoraires dâouverture extensibles pour permettre aux enseignes de rester concurrentielles sur un marchĂ© dĂ©jĂ saturĂ©. Mais cette recette ne fait pas de miracles comme le montre lâexemple dâIKEA dont certains magasins ouvrent les dimanches et proposent des nocturnes les jeudis et vendredis soirs mais qui enregistre pourtant un recul de 4,3% de son chiffre dâaffaires sur son exercice clos au 30 septembre 2013 ainsi quâune baisse de frĂ©quentation de ses magasins qui est passĂ©e de 52 millions Ă 50 millions de visiteurs sur le mĂȘme exercice. Pour la plupart des grandes enseignes, la situation nâest guĂšre meilleure et les expertises que nous menons rĂ©guliĂšrement dans le secteur du commerce attestent dâune situation prĂ©occupante marquĂ©e par : 1° lâĂ©rosion de la frĂ©quentation des magasins ; 2° le recul des tickets moyens de passage en caisse ; 3° une baisse du chiffre dâaffaires par magasin ? ; 4° la course frĂ©nĂ©tique Ă la baisse des prix pour conserver ses parts de marchĂ©.? La question des ouvertures tardives nâest donc quâun leurre qui masque le vrai problĂšme, celui du pouvoir dâachat des mĂ©nages.