grommeleur

Wrong’Em Boyo

    • Pour la France une étude scientifique de 2005 montre à quel point ce marché est (était) peu régulé :

      la répartition de l’activité utilisant des implants au titre de la chirurgie réparatrice [remboursé] ou au titre de la chirurgie esthétique est inconnu ; le taux de « regret » et de changement d’implant à distance est inconnu ; les statistiques concernant l’incidence et la probabilité individuelle de survenue de complications sont imprécises ; la cause et la prévention de certaines complications (contractures capsulaires, notamment) restent non renseignées ; l’indication des différentes formes d’implants (ronds, anatomiques ou asymétriques, profils hauts ou plats) dépend plus des choix personnels du chirurgien que des résultats d’une démarche scientifique ; la répartition par types d’implants utilisés lors d’une première implantation (% lisses/texturés, % sérum/gel de silicone, % position rétromusculaire/pré- musculaire) est inconnue...

      (référence : F. petit, “Le marché des prothèses mammaires en France. Évolution de la réglementation ; analyse du nombre et des modèles d’implants vendus entre 1995 et 2004”, Annales de chirurgie plastique et esthétique A. 2005, vol. 50, n° 5, pp. 685-693 [9 pages])

      A noter : l’article précise que la société #PIP est la seule à ne pas avoir répondu à son enquête (hé oui… 2005)