Existe-t-il des sociétés sans pères ni maris ?
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Matriarcat Moso (Chine) : sans père ni mari, mais pas sans oncles, le paradis de la déesse-mère Gemu | Le Mouvement Matricien
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Les principes de vie Moso
« C’est le seul peuple au monde, à croire que le mariage détruit les familles. » – Christine Mathieu, Adieu au Lac Mère
Le clan est constitué exclusivement par la matrilignée dont sont exclus pères et maris. Traditionnellement, le mariage et la vie conjugale n’existent pas. L’homme ne se sent aucun devoir vis-à-vis de la famille de son amante, et l’amante ne jouit d’aucun droits sur son amant.
– pas de mariage : les enfants restent vivre chez leur mère toute leur vie.
– pas de paternité : les enfants sont élevés par les oncles, pas de complexe d’Oedipe.
– tout est transmis par la mère : nom, propriété…
– la sexualité est libre : chacun est libre d’avoir (en secret) autant d’amants qu’il le désire, et de changer à volonté.
– ils vivent en communisme familial : la propriété appartient à tout le clan familial, il n’y a pas d’héritage*.
* Depuis l’instauration d’un système féodal au 17e siècle, la propriété collective a disparu, les moso ont du alors instaurer l’héritage par primogéniture féminine.