Prendre le train de nuit risque de devenir une expérience du passé : la moitié des huit lignes devraient fermer le 1er octobre. L’occasion d’embarquer dans le Paris-Cerbère.
Après 968 kilomètres, Cerbère apparaît, enfin. Sa gare, qui domine la baie, est bien calme en semaine. Il y a quelques décennies, ce haut lieu de transbordage avec les trains espagnols réunissait des milliers de voyageurs et des tonnes d’agrumes. Mais les derniers cheminots du coin n’ont plus vu passer une orange depuis bien longtemps.
Trois autres trains de nuit à prendre avant leur disparition
La Palombe bleue
Le train quitte Paris à 21 h 52 et traverse le Sud-Ouest, jusqu’à la côte basque. Il arrive à Hendaye, près de la frontière espagnole, à 9 h 14. Tous les jours pendant l’été, trois allers-retours par semaine le reste de l’année.
La Tarentaise
Départ de Paris à 22 h 25 pour la Savoie. Le train met 9 h 15 pour atteindre son terminus, Bourg-Saint-Maurice, à 7 h 40. Trois allers-retours chaque week-end, tous les jours pendant les vacances.
L’Alsace-Riviera
Le train relie Strasbourg à Nice en 13 h 23. Il quitte la capitale alsacienne chaque vendredi, samedi et dimanche à 20 h 13. Des trains au départ de Paris et du Luxembourg font aussi la liaison de nuit avec la Côte d’Azur.