Espaces et territoires du paludisme — Géoconfluences
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Si le paludisme (ou malaria, terme utilisé en anglais) est une maladie aujourd’hui oubliée dans les pays du Nord, en dehors de quelques cas d’importation (arrivée de migrants, retour de voyageurs), elle reste une des maladies les plus répandue, près de 40% de la population mondiale y est exposée, et les plus meurtrières au monde. Les estimations font état de 216 millions d’épisodes palustres en 2010 dont 81% dans la région Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soit 174 millions de cas. Le nombre de décès dus au paludisme est estimé à 655 000 pour l’année 2010, avec une marge d’incertitude comprise entre 537 000 et 907 000, dont 91% en Afrique. À l’échelle mondiale, 86% des décès imputables au paludisme ont frappé des enfants de moins de 5 ans.
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/geoconfluences/doc/transv/sante/images/PaludismeGeoclip1.gif http://geoconfluences.ens-lyon.fr/geoconfluences/doc/transv/sante/images/PaludismeGeoclip2.gif C’est une maladie parasitaire et vectorielle. Le parasite responsable de la maladie et le vecteur qui assure sa transmission nécessitent des conditions environnementales et une inscription spatiale précises : le paludisme est une endémie limitée à l’aire tropicale, qui touche davantage les pays « du Sud », mais le risque paludéen est inégal dans sa répartition. On peut donc s’attacher à comprendre, entre facteurs environnementaux et anthropiques, l’espace géographique du paludisme représentatif de la complexité des relations entre santé, sociétés et environnement.