salim sellami

La liberté d’expression n’a jamais été la l’expression de la liberté

  • Une confrontation Israël/Hezbollah, inévitable en Syrie ? - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/preview
    http://217.218.67.233/photo/20161024/1883b96b-5abe-46c9-b8fa-f0b147e8f392.jpg

    Les soldats israéliens évacuent l’un des leurs, blessé près des frontières avec le Liban, le 28 janvier 2015 ©Al-Arabiya #Liban
    Le Hezbollah sort renforcé de la guerre en Syrie, ce qui rend « inévitable » une confrontation militaire avec ce mouvement, affirment les stratèges israéliens. 

    Amos Yadlin (Photo d’illustration)
    Ce point de vue est celui du général Amos Yadlin, ancien chef du renseignement de l’armée israélienne et qui dirige actuellement le think tank « Sécurité intérieure ». Il écrit :" Aussi bien le Hamas sur nos frontières sud que le Hezbollah sur nos frontières nord ont les qualités de vrais États. Et ce sont des États qui n’ont pas renoncé à leur hostilité envers Israël. Ils continuent à croire à la force armée pour détruire Israël", affirme Yadlin cité par le site israélien Arutz Sheva qui ajoute :" Ce sont en effet les missiles et les armements du Hezbollah qui constituent les ressorts de sa puissance et Israël fait tout pour empêcher que cet arsenal grossisse." 

    Pour Yadlin, " le front nord (Hezbollah) est « plus solide » que le front sud (Hamas) dans la mesure où « les deux ennemis jurés ont la capacité de prévoir leurs agissements mutuels et d’éviter un embrasement imprévu. » 

    « Cela dit sur le front qui nous oppose au Hamas, il existe une sorte de friction constante qui se manifeste à travers la restriction à la circulation, le blocus maritime, ou encore notre refus d’autoriser la reconstruction de Gaza. » 

    Selon Yadlin, le front sud implique de multiples acteurs, ce qui complexifie la donne. Certains de ces acteurs tirent des missiles en direction d’Israël pas vraiment pour s’opposer à Israël, mais pour ennuyer le Hamas. L’ensemble de ces caractéristiques invite donc les dirigeants militaires et politiques israéliens à se poser les questions suivantes en prévision d’une guerre qui semble inévitable : 

    1- Quels seront les objectifs stratégiques d’Israël en cas de guerre ? Le fait d’attaquer les infrastructures de l’adversaire suffira-t-il pour que ces objectifs soient atteints ? 

    2- Comment les acteurs régionaux et internationaux réagiront-ils à cette guerre et à l’engagement israélien ? En réaction, vont-ils décider de sanctionner Israël voire de le combattre ou se contenteront-ils de le menacer ? 

    3- Quel est le moment opportun pour déclencher cette offensive et quelles sont les informations dont dispose Israël sur les finalités et les intentions de son adversaire ? Faut-il se préparer à une occupation ou à une présence militaire provisoire ? 

    4- Et la société israélienne, comment devra-t-elle se préparer à la guerre et y a-t-il oui ou non le risque pour que plusieurs fronts soient ouverts dans le même temps ? 

    L’auteur reconnaît à la fin que les « guerres déjà menées contre le Hamas et le Hezbollah n’ont pas vraiment été bien préparées : » pour tout dire en un seul mot, la guerre à venir sera bien différente de tout ce que nous avons pu vivre jusqu’à présent. Cette guerre-là devra être bien préparée, c’est-à-dire avec sérieux et de manière logique et non passionnelle ". 

    Source : http://presstv.com