• La fraude publicitaire, le cauchemar des annonceurs
    http://www.latribune.fr/technos-medias/publicite/la-fraude-publicitaire-le-cauchemar-des-annonceurs-621679.html

    La fraude publicitaire, qui consiste à empêcher une publicité de diffuser le bon message, à la bonne personne et au bon endroit, ne cesse de croître et devrait coûter 7,2 milliards de dollars aux annonceurs en 2016. Qui sont les fraudeurs et comment fonctionnent-ils ? Un premier livre blanc donne quelques réponses.

    Détourner l’argent des éditeurs, fausser la performance des campagnes en gonflant artificiellement le nombre de vues d’une publicité en ligne... La fraude publicitaire, dont on parle peu et qui n’est même pas reconnue ni pénalisée dans de nombreux pays du monde (principalement en Asie et en Europe de l’Est), est pourtant devenue, en à peine un an, la crainte principale des acteurs de la publicité en ligne.

    On part de loin. Jusqu’à peu, cette pratique passait totalement sous le radar. On l’appelait « trafic invalide » (IVT) ou « trafic non-humain » (NHT). Mais les premières études sérieuses sur le sujet ont alerté les acteurs de l’industrie. Ainsi, selon l’Association of National Advertisers, la fraude publicitaire mondiale devrait coûter 7,2 milliards de dollars aux annonceurs en 2016. Ces experts américains estiment qu’entre 10% et 30% des publicités en ligne sont sujettes à des pratiques frauduleuses. Un taux très important, qui peut exploser dans certains cas, notamment auprès des acteurs qui n’utilisent aucune sorte de détection ou de prévention.
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    Le constat est sans appel. "La majorité des acteurs du secteur sait que la fraude existe, mais peu de personnes comprennent son fonctionnement", explique l’étude. Branche obscure du cybercrime, la fraude publicitaire est pourtant, d’après IAS, celle qui rapporte le plus d’argent, comme le note Yann Le Roux, le directeur général d’IAS France :

    C’est un business colossal pour trois raisons. D’abord parce que c’est plutôt facile à réaliser techniquement, pas besoin d’être un surdoué de l’informatique. Ensuite, parce que c’est peu risqué : la plupart des pays n’ont pas de législation pour lutter contre la fraude publicitaire. Ensuite, car c’est très rentable. Cela rapporte davantage que le crime organisé, le vol d’adresses IP et l’extorsion de fonds, qui sont les trois autres secteurs les plus lucratifs dans la cybercriminalité "

    En début de semaine, donc… Mais pour l’instant, la page de présentation Ad Fraud One Sheet est téléchargeable moyennant livraison de ses coordonnées.

    Il en ressort un livre blanc, le premier état des lieux complet du business de la fraude publicitaire, qui sera disponible sur le site d’IAS lundi 5 décembre.

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    Ad fraud - Integral Ad Science
    https://integralads.com/capabilities/ad-fraud

    Ad fraud costs the industry $8.2 billion a year in the U.S. alone, according to the IAB. As advertising budgets keep shifting to digital, fraudsters have found ways to game the system and earn money by serving ads in ways that have no potential to be seen by a real person. Needless to say, this has a negative effect on the entire advertising community. Whether it’s illegal bot activity, fraudulent URLs, or specific page-level fraud, we’re here to protect you.