• Quelles nouvelles #masses pour résister à l’ordre capitaliste ?
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    Pour être valides d’un point de vue politique, les critiques du #Capitalisme doivent posséder – ou trouver – une base sociale. Du XIXe au XXe siècle, on nomma « question ouvrière » la critique […]

    #Analyses #Lutte_des_classes_en_Chine #Lutte_des_classes_en_Europe #Classes-sociales #luttes_de_classe #mouvements_sociaux

    • La classe moyenne émergente représentait l’avant-garde du développement capitaliste dans l’Euro-Amérique du XIXe siècle. Plus maintenant. Le capitalisme financier et les compagnies multinationales ont depuis longtemps usurpé ce rôle. Aujourd’hui, les classes moyennes doivent choisir leur camp dans des sociétés ultra-polarisées : soit contre les pauvres avec les oligarques, soit avec le peuple contre les oligarques. Toute critique du capitalisme au XXIe siècle, pour être viable, devra englober une grande partie de la classe moyenne, en abordant certaines de ses préoccupations essentielles tout en cherchant à l’entraîner dans une direction critique et égalitaire. (…) Il faudra dire et marteler la compatibilité de ces préoccupations avec les exigences populaires d’inclusion et d’égalité, et leur incompatibilité avec les pratiques d’élites financières irresponsables, de capitalistes magouilleurs et de régimes corrompus ou autoritaires. Les classes moyennes – en particulier leurs composantes salariées et libérales – sont potentiellement ouvertes aux critiques du capitalisme, notamment celles qui sont liées à l’environnement et à la qualité de vie. Cependant, au vu de l’inconstance politique des classes moyennes, tout virage progressiste nécessitera la mobilisation d’une force populaire majeure au sein des deux premiers courants mentionnés précédemment : les populations pré-capitalistes envahies ou laissées pour compte, et les travailleurs défendant leurs droits dans la sphère de production.