Malgré sa peur, Kaboul veut faire tomber ses murs de béton
L’emprise de la terreur sur la ville l’a flanquée d’oripeaux de béton. Malgré sa peur, Kaboul veut faire tomber ces murs qui protègent les VIP, pour redonner un peu d’espoir et de confiance à la population et désengorger la circulation.
Depuis le début du mois, le gouvernement a commencé à enlever ces milliers de #T-walls - des #murs_anti-explosion en forme de T renversé - qui assiègent la capitale afghane, dessinent une géographie compliquée et lui confèrent des allures de camp militaire.
« On a commencé en 2006 et jusqu’en 2012 les affaires ont vraiment bien marché », sourit Mustafa Sharify, patron de #Beeroj_Logistics_Services qui a équipé plusieurs ambassades et institutions. « On en posait jusqu’à mille par mois, tout le monde en voulait : les députés, le plus simple agent du gouvernement, tous installaient des T-Walls devant leur maison. »
Leur prix varie, selon la taille et la qualité, de 380 dollars à plus de 1.000.
▻http://www.courrierinternational.com/depeche/malgre-sa-peur-kaboul-veut-faire-tomber-ses-murs-de-beton.afp
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