enuncombatdouteux

NI ACTUALITÉS NI COMMENTAIRES, ..... DU COPIER-COLLER ET DES LIENS... Un blog de « curation de contenu » : 82 LIVRES , 171 TEXTES et 34 DOCUMENTAIRES :

  • Vives critiques du Conseil national du numérique contre les récentes lois sécuritaires

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/12/vives-critiques-du-conseil-national-du-numerique-contre-les-recentes-lois-se

    L’organe consultatif dénonce notamment des risques pour les libertés publiques et la sécurité informatique des internautes.

    Le Conseil national du numérique (CNNum), un organisme consultatif chargé de conseiller le gouvernement sur les questions numériques, a rendu public ce 12 septembre un rapport très critique des impacts des récents projets de loi sur la sécurité sur les libertés individuelles en ligne. Sur une douzaine de pages, le texte décrit « une trajectoire sécuritaire préoccupante », une « spirale infernale » qui privilégie « un désir de sécurité au détriment des exigences de l’Etat de droit et de notre économie ».

    Dans le détail, le rapport critique plus particulièrement des mesures et déclarations récentes sur le chiffrement des communications et la tentation d’utiliser des algorithmes prédictifs dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Législation après législation, la logique du soupçon semble l’emporter, écrit le CNNum. La notion de comportement tend à se substituer à celle d’activité : au nom d’une conception prédictive de la lutte antiterroriste, des individus pourraient être contraints non parce qu’ils prépareraient des crimes ou des délits, mais bien parce qu’ils seraient susceptibles d’en commettre. »

    Dangers des algorithmes prédictifs

    Au-delà des questions de principe, le rapport note que les expériences d’algorithmes prédictifs menées jusqu’à présent se sont avérées peu efficaces. Comme l’avaient démontré des chercheurs de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique au moment de la discussion de la loi renseignement, même un système extrêmement efficace, avec une très faible marge d’erreur, aboutirait à une très grande quantité de « faux positifs » – des personnes identifiées à tort comme suspectes – une fois appliqué à l’ensemble de la population.