• @georgia : voilà un autre exemple de ce que je te disais sur les injonctions contradictoires autour de la position d’allié, des hommes féministes, de qui doit faire le taff de pédagogie et de pourquoi, de toute façon, il ne semble pas y avoir de bonne solution à tout ça. Je signerais pas tout le texte, mais je me retrouve pas mal dans certains paragraphes (tout en étant loin d’avoir le même engagement concret que lui).

    http://www.nightlife.ca/2017/09/26/le-detesteur-cest-la-fin-bye

    • @raspa Je trouve sa position et sa description de son parcours super intéressantes. Ensuite bah... j’ai envie de dire que c’est comme dans tout milieu militant, les limites ne sont pas les mêmes pour chacun⋅e, et ça engendre des scuds pas toujours simple à encaisser.
      C’est pour moi du même registre que les remarques acerbes qu’on peut se prendre en tant que militant⋅e⋅s anti-aéroport ayant adopté⋅e⋅s une stratégie non-violente : plein de gens trouvent ça intéressant / utile / complémentaire / interrogeant sur leurs propres pratiques / « après tout pourquoi pas si c’est leur truc même si je ferai jamais ça » / s’en foutent / ça les saoulent un peu ou beaucoup mais bon ils tolèrent. Et puis t’as le micro-noyau des purs et durs qui veulent juste même pas en entendre parler, qui sont prêts à dire qu’on devrait même pas faire partie de la lutte...

      Il pose des constats intéressants sur la gestion de ce bazar :

      Le rôle ne me revient pas de désarmer les personnes nocives, même lorsqu’elles s’en prennent à moi. Ceci concerne les féministes et rien qu’elles.

      (Ce qui pose la question de comment chaque milieu militant gère ses propres anarcho-dépressifs)

      Et ça, pour la lutte contre les discri, je trouve que c’est une sacrée ligne de conduite pour les non-concerné⋅e⋅s au premier plan :

      Je quitte pour ne pas nuire.