• Cette technique du Moyen Age pour stocker le blé est la plus moderne : ni énergie, ni pesticides
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    Tout ce que l’on sait, c’est qu’ils creusent un trou, y mettent les céréales, et le bouchent hermétiquement. Cela à l’air très simple sur le principe, mais, en fait, c’est très compliqué. » « On avait beau fouiller, on ne comprenait pas. Donc on s’est dit qu’il fallait mettre la main à la pâte » , reprend Eric Yebdri.

    Les mains dans la terre, donc, les médiévistes s’affairent.

    • Merci @rastapopoulos, j’ajoute #stockage : cet article rappelle aussi que c’est une problématique millénaire parce que vitale.
      Aujourd’hui, quand on réfléchit aux problèmes de stockage, on pense aux données, aux déchets, mais rarement à l’alimentation : dans ce domaine, la question du stockage est éclipsée par celle du transport (avec la promotion des circuits courts par exemple).

    • La limite de cette technique « la plus moderne », c’est qu’on parle d’expériences avec des puits de 600 litres, c’est-à-dire 0,6m3. Si je ne me trompe pas, ça fait environ 0,5 tonne de blé. (Chaque trou contiendrait pour moins de 80 euros de blé ?)

      Pour un agriculteur, j’ai l’impression que ça ne fait pas lourd (je vois sur Wikipédia que les silos de stockage à la ferme font entre 100 et 500 tonnes de capacité, par exemple ; et en coopérative c’est beaucoup plus).

      Ça serait intéressant que l’article nous dise quelles sont les plus grosses capacités de stockage qu’on a trouvé avec cette technique.

    • Apparemment ils ne sont pas au point de toute façon, même sur des puits de 600 litres. Le titre qui vante une technique « moderne » est un peu trompeur... Mais à la fin de l’article les chercheurs parlent de s’en inspirer pour ensuite réussir à l’industrialiser (donc avec des capacités de stockage ++ je suppose) :

      Si on comprend comment ça fonctionne, on pourrait le reproduire, non pas en silos enterrés, mais avec des technologies modernes