Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Le #climat s’affole dans les #villes europĂ©ennes | Alternatives Economiques
    ▻https://www.alternatives-economiques.fr/climat-saffole-villes-europeennes/00086214

    « La maison urbaine brĂ»le. » A Kiruna, une ville miniĂšre du nord de la SuĂšde, les tempĂ©ratures moyennes annuelles Ă©taient au XXIe siĂšcle (jusqu’au 31 dĂ©cembre 2017) supĂ©rieures de 3 °C Ă  la moyenne annuelle du XXe siĂšcle. A Grenade, Ă  Cordoue et Ă  ­Malaga, trois villes d’Andalousie, les tempĂ©ratures moyennes annuelles sont supĂ©rieures au XXIe siĂšcle d’au moins 1,5 °C Ă  celles du XXe siĂšcle. A Bucarest, capitale de la Roumanie, cette hausse est de + 1,4 °C. En France, Ă  Avignon, ville qui enregistre la plus forte hausse de l’Hexagone, elle est de + 1,2 °C.

    Dans plusieurs villes d’Europe, hĂ©bergeant plusieurs millions d’habitants, le seuil de 1,5 °C est donc d’ores et dĂ©jĂ  franchi. C’est pourtant la limite que s’étaient fixĂ©s en dĂ©cembre 2015 les 195 membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, lors de l’Accord de Paris. A savoir « limiter l’élĂ©vation des tempĂ©ratures Ă  1,5 °C par rapport aux niveaux de l’ùre prĂ©industrielle », une pĂ©riode que l’on situe gĂ©nĂ©ralement entre 1850 et 1900. Certes, l’objectif de cet accord international est global et non local, ce qui signifie qu’il intĂšgre notamment le niveau de rĂ©chauffement des ocĂ©ans et de toutes les rĂ©gions du monde, dont les pĂŽles Nord et Sud. Mais ces donnĂ©es exclusives permettent d’évaluer prĂ©cisĂ©ment les rĂ©percussions locales du rĂ©chauffement.

    De nombreuses villes en ­Europe ont dĂ©jĂ  dĂ©passĂ© l’objectif de l’accord de Paris, signĂ© en dĂ©cembre 2015, de limiter le rĂ©chauffement global Ă  deux degrĂ©s Twitter

    Sur le mĂȘme sujet
    Entretien Jean Jouzel : « Face au changement climatique, la fenĂȘtre de tir est trĂšs Ă©troite »
    +1 Article

    Ces chiffres sont issus d’une grande enquĂȘte intitulĂ©e « Europe, un degrĂ© plus chaud » (Europe One Degree Warmer), menĂ©e par le consortium de mĂ©dias European Data Journalism Network (­EDJNet), dont fait partie Alternatives Economiques et qui regroupe une vingtaine de mĂ©dias europĂ©ens. Ils ont Ă©tĂ© obtenus aprĂšs l’analyse de plus de 100 millions de donnĂ©es fournies par le Centre europĂ©en de prĂ©vision mĂ©tĂ©orologique Ă  moyen terme (CEPMMT), une organisation intergouvernementale qui procĂšde Ă  la « rĂ©analyse » des donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques issues d’une multitude de sources, comme les stations mĂ©tĂ©o, les ballons-sondes, les bouĂ©es et les satellites. C’est la premiĂšre fois que des donnĂ©es de rĂ©analyse sont rendues accessibles Ă  une telle Ă©chelle.

    Ecart entre les tempĂ©ratures moyennes enregistrĂ©es entre 2000 et 2017 et tout au long du XXe siĂšcle dans diffĂ©rentes villes europĂ©ennes, en °C

    Les flĂšches montrent l’intensitĂ© de l’augmentation des tempĂ©ratures depuis le siĂšcle dernier. Leur inclinaison varie selon l’intensitĂ©. Source : EDJnet

    Ecart entre les tempĂ©ratures moyennes enregistrĂ©es entre 2000 et 2017 et tout au long du XXe siĂšcle dans diffĂ©rentes villes françaises, en °C

    Les flĂšches montrent l’intensitĂ© de l’augmentation des tempĂ©ratures depuis le siĂšcle dernier. Leur inclinaison varie selon l’intensitĂ©. Source : EDJnet

    Ces informations permettent d’étudier les phĂ©nomĂšnes climatiques sur des pĂ©riodes supĂ©rieures Ă  un siĂšcle, en harmonisant les donnĂ©es de milliers de sources diffĂ©rentes, autorisant ainsi des comparaisons dans le temps et l’espace. Si les valeurs absolues diffĂšrent des donnĂ©es provenant directement des stations mĂ©tĂ©o (essentiellement parce que les villes sont sujettes Ă  l’effet « Ăźlot de chaleur », en raison duquel les tempĂ©ratures de l’intĂ©rieur des villes peuvent ĂȘtre supĂ©rieures de 10 °C Ă  celles des campagnes alentour), les tendances gĂ©nĂ©rales restent les mĂȘmes.
    Retrouvez le dĂ©tail de l’évolution des tempĂ©ratures entre le XXe et le XXIe siĂšcle dans 558 villes europĂ©ennes
    Ecart entre les tempĂ©ratures moyennes enregistrĂ©es entre 2000 et 2017 et au XXe siĂšcle, en °C

    En cliquant sur le nom des villes listées, vous pouvez accéder à un rapport détaillé propre à chacune de ces communes avec de nombreuses informations complémentaires.
    Source : EDJnet

    Facebook Twitter Embed

    En se penchant sur les donnĂ©es journaliĂšres, EDJNet a pu montrer que le nombre de jours chauds et froids avait Ă©galement Ă©voluĂ© au cours des 117 derniĂšres annĂ©es. A Split par exemple, deuxiĂšme ville de Croatie, le nombre de jours oĂč la tempĂ©rature moyenne atteint 27 °C a bondi de 6 par an au XXe siĂšcle Ă  14 par an au XXIe siĂšcle. Inversement, le nombre de jours froids a reculĂ© dans la plupart des villes. A Riga, capitale de la Lettonie, le nombre de jours oĂč la tempĂ©rature moyenne Ă©tait infĂ©rieure Ă  -1 °C est ainsi tombĂ© de 75 au siĂšcle dernier Ă  57 au XXIe siĂšcle.
    Zoom Une enquĂȘte data collaborative

    L’enquĂȘte « Europe, un degrĂ© plus chaud » est basĂ©e sur l’analyse de plus de 100 000 donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques recueillies auprĂšs du European Centre for Medium-Range Weather Forecasts (ECMWF). Ce centre international calcule des donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques dites « re-traitĂ©es », basĂ©es sur une variĂ©tĂ© de sources telles que des stations et des ballons mĂ©tĂ©orologiques, des bouĂ©es et des observations satellites.

    Cette mĂ©thode d’harmonisation permet d’observer des donnĂ©es sur de longues pĂ©riodes et de faire des comparaisons entre diffĂ©rents lieux. Elle permet aussi de dĂ©gager une tendance, indĂ©pendamment de l’effet d’ülot de chaleur urbaine, qui peut se traduire par un diffĂ©rentiel de tempĂ©ratures entre un centre-ville et sa pĂ©riphĂ©rie.

    Le traitement des donnĂ©es et les rĂ©ponses des collectivitĂ©s ont ensuite Ă©tĂ© effectuĂ©s de maniĂšre collaborative par les membres du European Data Jouralism Network (EDJNet) sous la coordination de l’agence de data journalisme Journalism++ Stocklholm.

    Cliquez ici pour en savoir plus.
    De lourds impacts

    MĂȘme limitĂ©e Ă  2 °C ou moins, l’élĂ©vation des tempĂ©ratures peut ĂȘtre lourde de consĂ©quences, observe Mojca Dolinar, responsable du dĂ©partement de climatologie Ă  l’Agence slovĂšne de l’environnement, un service de l’État. Une atmosphĂšre plus chaude absorbe davantage d’eau avant de la libĂ©rer sous forme de pluie, explique-t-il. RĂ©sultat : les Ă©pisodes pluvieux sont plus espacĂ©s dans le temps et les sĂ©cheresses s’aggravent. Dans le mĂȘme temps, les prĂ©cipitations, du fait de la plus forte concentration d’eau dans l’atmosphĂšre, ont tendance Ă  ĂȘtre plus intenses, entraĂźnant des inondations plus graves.

    La hausse des températures a des conséquences sur la mortalité, les infrastructures, la concentration des élÚves
 Twitter

    L’élĂ©vation des tempĂ©ratures et les vagues de chaleur en particulier ont Ă©tĂ© responsables de plusieurs milliers de dĂ©cĂšs depuis 2000. La canicule de 2003 a provoquĂ© plus de 70 000 dĂ©cĂšs supplĂ©mentaires en Europe de l’Ouest. MalgrĂ© la mise en Ɠuvre de « plans canicule » dans plusieurs pays, une analyse du lien entre chaleur et mortalitĂ© dans 9 villes europĂ©ennes a montrĂ© que, si la surmortalitĂ© a reculĂ© Ă  Paris, Rome et AthĂšnes depuis 2003, la hausse des tempĂ©ratures n’en continue pas moins d’entraĂźner une surmortalitĂ©, et pas uniquement dans les villes mĂ©ridionales. Les villes nordiques sont ainsi plus exposĂ©es au stress thermique que celles habituĂ©es aux chaleurs rĂ©guliĂšres. A Madrid, par exemple, la mortalitĂ© augmente (par rapport aux jours non-chauds) quand la tempĂ©rature journaliĂšre moyenne dĂ©passe 21 °C, contre 19 °C Ă  Stockholm.

    La surmortalitĂ© causĂ©e par la canicule de 2017 (baptisĂ©e « Lucifer »), qui a vu les tempĂ©ratures franchir la barre des 40 °C dans les Balkans, en Italie et en Espagne, et par la canicule de 2018 en Europe du Nord, n’a pas encore Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e par les autoritĂ©s sanitaires nationales et les universitaires.
    Moins bonnes performances scolaires

    Si les canicules sont les plus meurtriĂšres, l’élĂ©vation des tempĂ©ratures influe Ă©galement sur la vie des EuropĂ©ens par d’autres biais. Les chercheurs ont ainsi montrĂ© que les Ă©lĂšves Ă©taient moins performants, notamment en mathĂ©matiques, lorsque la tempĂ©rature journaliĂšre moyenne dĂ©passait 22 °C. Dans 415 des 539 villes analysĂ©es par EDJNet, le nombre annuel de jours d’école affichant une tempĂ©rature journaliĂšre moyenne supĂ©rieure Ă  22 °C avait augmentĂ© au XXIe siĂšcle par rapport au siĂšcle prĂ©cĂ©dent. A SĂ©ville, par exemple, les Ă©lĂšves ont connu au XXe siĂšcle une moyenne annuelle de 12 jours d’école Ă  plus de 22 °C, un nombre qui est passĂ© Ă  24, soit le double, au XXIe siĂšcle. Les consĂ©quences d’un environnement plus chaud sur les rĂ©sultats des Ă©lĂšves europĂ©ens n’ont pas encore Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es.

    Depuis les annĂ©es 1980, les criminologues savent que, aux Etats-Unis au moins, les faits de violence augmentent avec le mercure. En Europe, malgrĂ© la hausse des tempĂ©ratures, aucune agence de lutte contre la criminalitĂ© ni aucun chercheur universitaire n’a Ă©tudiĂ© la question.

    Les transports ferroviaire et routier sont Ă©galement concernĂ©s par la hausse des tempĂ©ratures, le bitume se ramollissant au point que certaines routes doivent ĂȘtre fermĂ©es les jours de forte chaleur. Le trafic ferroviaire urbain (les trains de surface et tramways) peut ĂȘtre perturbĂ© par un voilement des rails lorsque le mĂ©tal se dilate et devient instable. Avec Ă  la clĂ© des risques de retards et, comme cela s’est produit dans le mĂ©tro de Washington en 2012, des dĂ©raillements. La hausse des tempĂ©ratures a aussi un impact sur la pollution, et donc sur notre santĂ© : de fortes chaleurs accroissent la formation d’ozone et la concentration de particules fines (PM10).
    Politiques d’adaptation

    Face Ă  ces consĂ©quences, les scientifiques appellent Ă  la mise en place de politiques d’adaptation aux changements climatiques. Il s’agit de la « deuxiĂšme jambe » de la lutte contre les dĂ©rĂšglements climatiques, aux cĂŽtĂ©s des mesures d’attĂ©nuation qui consistent Ă  limiter les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, principales responsables du rĂ©chauffement. Dans le cadre de l’enquĂȘte menĂ©e par EDJNet, un questionnaire a Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  une dizaine de collectivitĂ©s locales 1 pour pouvoir comparer et Ă©valuer leur politique d’adaptation. Selon les villes, les rĂ©ponses sont trĂšs variables.

    Paris fait figure de prĂ©curseur en la matiĂšre en France. La ville a adoptĂ© une « stratĂ©gie d’adaptation » fin 2015, comportant 30 objectifs dĂ©clinĂ©s en 35 actions. « On a bĂąti la stratĂ©gie d’adaptation sur quatre piliers, explique CĂ©lia Blauel, adjointe Ă  la maire de Paris pour l’environnement : la gestion de crise, avec des plans canicule et en cas de crue de la Seine, mais aussi le dĂ©veloppement d’un nouvel urbanisme et la mobilisation citoyenne. Le 4e pilier concerne les risques liĂ©s au dĂ©rĂšglement climatique tel que l’approvisionnement en eau, en alimentation durable. »
    Des villes inĂ©galement prĂȘtes

    « ConcrĂštement, Paris est particuliĂšrement touchĂ© par le phĂ©nomĂšne d’ülots de chaleur urbaine, poursuit l’adjointe. La dĂ©finition et l’identification d’ülots de fraĂźcheur urbaine (IFU) sont donc une des actions de la politique d’adaptation de la ville. Une application numĂ©rique en cartographie environ 800. Parmi les IFU, la mise en place de cours d’école « Oasis » consiste Ă  remplacer le bitume des cours de rĂ©crĂ©ation par des revĂȘtements permĂ©ables Ă  l’eau de pluie et des espaces plantĂ©s. Hors pĂ©riode scolaire, ces cours d’école sont ouvertes au public pour offrir un espace de fraĂźcheur. Trois cours Oasis ont Ă©tĂ© mises en route Ă  la rentrĂ©e derniĂšre et l’objectif est d’en compter de 40 Ă  45 Ă  l’étĂ© 2019. »
    Emile LUIDER/REA Brumisateurs sur les quais de Seine à Paris, été 2017.

    « Beaucoup de collectivitĂ©s ont rĂ©alisĂ© des cartographies de leurs Ăźlots de chaleur urbaine afin d’identifier les lieux problĂ©matiques, comme Ă  Toulouse et Ă  Lyon », rappelle Elsa ­Richard, chercheuse Ă  Auxilia, un cabinet de conseil aux collectivitĂ©s. « On observe aussi beaucoup de chantiers sur la vĂ©gĂ©talisation, les fontaines et les miroirs Ă  eau comme Ă  Nantes, OrlĂ©ans, ou Angers. Mais d’autres types de rĂ©ponses doivent ĂȘtre apportĂ©s, notamment pour lutter contre l’impermĂ©abilisation des sols. La grande difficultĂ© est de faire vivre le sujet de l’adaptation au niveau local. »

    « La seule chose que nous faisons, dans les Ă©coles, sont des prĂ©aux, la mise en place de ventilateurs et de brumisateur » – La mairie d’Avignon Twitter

    Certaines villes n’ont d’ailleurs pas pris le temps de rĂ©pondre au questionnaire, ou se sont contentĂ©es de rĂ©ponses orales, comme Avignon, pourtant la ville française oĂč les tempĂ©ratures ont le plus augmentĂ© depuis 2000. « La seule chose que nous faisons, dans les Ă©coles, sont des prĂ©aux, la mise en place de ventilateurs et de brumisateur » a ainsi indiquĂ© notre interlocutrice au sein de la direction de la communication de la Ville. « Avignon est un cas assez classique, explique Elsa Richard. Les changements de pratiques liĂ©s au changement climatique ne sont pas forcĂ©ment facilitĂ©s dans les lieux oĂč la chaleur est dĂ©jĂ  une habitude. »
    L’adaptation, parent pauvre du climat

    « L’adaptation est le parent pauvre des politiques climatiques » confirme Pascale BosbƓuf, doctorante Ă  l’universitĂ© Paris-Est, qui travaille sur les politiques locales d’adaptation. « Parce que l’adaptation n’a pas d’objectifs chiffrĂ©s, contrairement aux politiques d’attĂ©nuation qui visent des objectifs de rĂ©duction d’émission de gaz Ă  effets de serre. » Seul Ă©lĂ©ment contraignant : la loi de transition Ă©nergĂ©tique impose aux intercommunalitĂ©s de plus de 20 000 habitants de rĂ©aliser un diagnostic de vulnĂ©rabilitĂ© de leur territoire et d’intĂ©grer un volet adaptation dans leur « Plan climat-air-Ă©nergie territorial » (PCAET).

    « L’adaptation revient Ă  investir pour des effets qui interviendront dans un temps difficilement prĂ©visible » – Pascale Bosboeuf, chercheure Twitter

    Cependant, selon le rĂ©cent rapport « Le dĂ©fi climatique des villes » publiĂ© par le WWF, 77 % des collectivitĂ©s concernĂ©es ne seront pas en mesure de respecter l’échĂ©ance du 31 dĂ©cembre 2018 pour avoir adoptĂ© un PCAET. « Tout dĂ©pend de la collectivitĂ©. C’est une question de volontĂ© et d’affichage, affirme Pascale BosbƓuf. L’adaptation revient Ă  investir pour des effets qui interviendront dans un temps difficilement prĂ©visible. » D’oĂč l’absence de gain Ă©lectoral direct pour les Ă©lus. Du point de vue des habitants, « face Ă  un enjeu si important, on ne se pense jamais les plus exposĂ©s, on se rassure en se disant qu’on est en France », complĂšte ­la doctorante.

    Jusqu’à rĂ©cemment, le problĂšme de la hausse des tempĂ©ratures Ă©tait peu tangible, hormis sur le littoral et les zones de montage, qui sont d’ailleurs plus avancĂ©s en matiĂšre d’adaptation. Mais l’étĂ© caniculaire 2018 a mieux rĂ©vĂ©lĂ© les problĂ©matiques de chaleur en ville. « La question Ă  laquelle cela renvoie est : quelle capacitĂ© d’anticipation peut avoir un individu et une collectivitĂ© publique ? », souligne Elsa Richard. La marche pour le climat du 8 septembre dernier, qui a mobilisĂ© plus d’une centaine de milliers de personnes en France, est peut-ĂȘtre un dĂ©but de rĂ©ponse.

    Article publié en partenariat avec la plateforme européenne de datajournalisme (EDJnet), dont Alternatives Economiques est un des membres fondateurs.