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    • Ce qui laisse pantois dans la posture assumée par plusieurs capitales européennes – Berne se maintient pour sa part neutre –, c’est l’emballement à qualifier de « non légitime » le pouvoir en place à Caracas. Alors que ces gouvernements ne cessent de signer des accords commerciaux et militaires avec des régimes qui n’ont pas une once de fonctionnement démocratique. Cela sans oublier leur silence assourdissant lors des renversements de Dilma Rousseff au Brésil, de Manuel Zelaya au Honduras ou de Fernando Lugo au Paraguay.

    • On peut ajouter que l’élection (il s’agit de sa réélection l’année dernière avec entrée en fonction le 10 janvier 2019) de Maduro est peut-être contestable, elle n’est pas illégitime. D’autant plus qu’à l’époque l’opposition s’était – encore une fois – déchirée, n’arrivant pas à organiser un boycott unanime…

      Le véritable coup d’état a eu lieu en août 2017 (cf. mon historique de la crise actuelle https://seenthis.net/messages/755401 ) et à l’époque, les gouvernements occidentaux avaient simplement appelé la Constituante, élue de façon contestable, avec cette fois un boycott total de l’opposition, mais surtout totalement illégitime à s’auto-attribuer les pouvoirs de l’Assemblée nationale, à – justement ! – respecter les accords existants…