• Le passage de la vidéo pertinent commence en 26:18, et l’opinion de Bégaudeau sur Chouard ainsi que sur cette « connotation » en 27:57. Pour ce que j’en saisis Bégaudeau apprécie la pensée de Chouard et juge « bête » de ne pas s’y intéresser parce que ce dernier a (ou aurait, peu lui importe) fréquenté/apprécié/parlé de/whatever Soral. À mon sens Bégaudeau n’apprécie pas l’ad hominem et, pour illustrer, évoque un juge d’instruction (lequel se soucie surtout de faire condamner plutôt que de comprendre), et je lui donne raison. Dans cette veine on peut refuser de lire Céline parce qu’il professait des idées abjectes.

    • F. Boulo (gilet jaune), interviewé par Thinkerview, aborde (en 01:06:40) un effet similaire : « je ne veux pas dire ce que j’ai voté ((...)) je n’ai pas étiquette, ça (me) permet justement que le discours passe sans filtre et que les gens écoutent les arguments, ce qui est le coeur de la politique, les idées, et donc après ils sont d’accord ou pas d’accord, mais au moins ils écoutent. Parce dès lors qu’on vous classe dans une case politique, ça y est vous êtes filtré, et donc si quelqu’un qui n’est pas de ce bord politique là écoute, eh bien en fait il n’écoutera pas, ne réfléchira même pas aux idées ».

      https://www.youtube.com/watch?v=tRl9_q2ytI8