• Tirs : des chiffres sous protection policière https://lesjours.fr/obsessions/arme-de-service/ep15-igpn

    Contrairement à d’autres pays, la liste détaillée des tirs de la police et de la gendarmerie – même anonymisée – n’est jamais rendue publique en France. Elle permettrait pourtant aux universitaires, journalistes et associatifs de disposer de données cruciales pour étudier le travail des forces de l’ordre : quelles sont les unités qui tirent le plus ? Dans quelles régions ? Y a-t-il une saisonnalité, des cibles récurrentes ? Quelle est la proportion d’accidents, de tirs qui ratent leur cible ?

    Le commissaire de l’IGPN, comme la plupart des responsables policiers rencontrés ces dernières années, n’est « pas favorable » à une ouverture plus large du TSUA, craignant « une utilisation politique » des données et les « conclusions hâtives » qui pourraient être tirées. L’opacité actuelle est à ses yeux un moindre mal. Les ministres de l’Intérieur successifs n’ont d’ailleurs jamais fait mine de vouloir la dissiper.

    #police #gendarmerie #opendata