• La déclaration Nostra Aetate (n° 4) du concile Vatican II.Contribution des Belges et des Français à son élaboration
    https://journals.openedition.org/cmc/522

    une note en quatre points spécifiant qu’ « Israël, le peuple juif » se situait « à l’intérieur du déroulement de l’Histoire de l’Église », était le « peuple racine de l’Église », était le « peuple témoin historique de la révélation biblique du Dieu vivant », et enfin, avait « partie liée avec l’Église dans le déroulement du dessein de Dieu dans l’eschatologie […]. Ce qui écarte absolument l’idée du peuple juif rejeté de Dieu »Dans celle-ci, intitulée La question juive et la conscience chrétienne, il dénonçait les signes d’antisémitisme constatés chez les chrétiens et rappelait la « doctrine trop peu connue de l’Église sur la destinée du peuple juif ». De plus, il se démarquait de l’idée encore acceptée collectivement selon laquelle le peuple juif avait une responsabilité collective dans la mort du Christ