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  • L’histoire, ce n’est pas celle d’un type ; c’est celle des mineurs

    Dans leur belle introduction, Pierre Cours-Salies et Patrick Silberstein rappelaient, entre autres, que « Un certain avenir est lové quelque part dans les méandres du présent et dans la mémoire du passé » ou « Au soir de ce XXe siècle, la mémoire des ouvriers des ténèbres est le patrimoine commun du mouvement ouvrier d’aujourd’hui et de celui qui se construit pour le siècle qui va naître. Dans les corons et sur les carreaux s’enracine notre environnement le plus quotidien. C’est dans les ténèbres et la poussière de houille que solidarité et protection mutuelles ont vu le jour avant de s’imposer par la lutte à la société toute entière ». Une mémoire comme outil de combat, passerelle entre des formes mourantes d’organisations de travailleurs et de travailleuses et l’émergence de nouvelles formes d’auto-organisation dans les luttes quotidiennes.

    Note sur : Jean-Marie Lempereur : Mémoire des ouvriers des ténèbres

    #histoire #mineur