« Te plains pas, c’est pas l’usine »
Cet article a été publié originellement (octobre 2020) dans le journal et webmédia Camarade ! des Jeunes FGTB. Il a été publié sur le site de la revuePolitique en janvier 2021. Nous le republions à l’occasion du débat organisé avec les autrices du livre, Lily Zalzett et Stella Fihn.
Quelle travailleuse* de l’associatif ne se l’est pas déjà dit en son for intérieur ? « Après tout, c’est moins pire que le privé », « bon, il y a des problèmes mais c’est pour la bonne cause… » ou encore « on ne va pas se plaindre, avec la chance qu’on a ! ». Celles qui travaillent dans ce secteur aux frontières assez floues (ne faut-il pas y inclure, surtout en Belgique, les syndicats, les mutuelles et les ONG ?) sont priées de croire que leur activité, parce qu’elle a une vocation sociale, n’est pas prise, comme les autres, dans un rapport de force entre un patron et ses employé·es. Par extension, elles doivent accepter des formes de sur-travail sous prétexte qu’elles s’inscrivent dans un cadre éthique.
Note sur : Lily Zalzett et Stella Fihn : Te plains pas, c’est pas l’usine. L’exploitation en milieu associatif
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