• Voile. Clarisse Crémer se fait débarquer - Voile - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/voile/clarisse-cremer-se-fait-debarquer-02-02-2023-13271645.php


    Clarisse Crémer ne sera pas à la barre de l’Imoca « Banque Populaire » sur le prochain Vendée Globe.
    (Photo Jean-Louis Carli)

    Maman hier, débarquée aujourd’hui ! Ce jeudi, le Team Banque Populaire a remercié Clarisse Crémer qui espérait repartir sur un deuxième Vendée Globe après une pause maternité. Sous le choc, la navigatrice ne décolère pas.
    […]
    Très remontée, la jeune maman conclut : « Aujourd’hui, force est de constater que les règles choisies par le Vendée Globe interdisent à une femme d’avoir un enfant, quand bien même elle serait une sportive reconnue, déjà finisseuse de l’édition précédente. Au XXIe siècle, à qui veut-on faire croire que de telles règles seraient équitables ? On a beau jeu de déplorer, ensuite, le faible nombre de femmes sur les lignes de départ ».

    • Voile. Les dessous de l’affaire Crémer - Banque Populaire - Voile - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/voile/les-dessous-de-l-affaire-cremer-banque-populaire-06-02-2023-13274233.ph


      Clarisse Crémer va-t-elle accepter de réintégrer le Team Banque Populaire ?
      (Photo Banque Populaire)

      Débarquée par son sponsor la semaine dernière, Clarisse Crémer, soutenue par la ministre des Sports, va-t-elle réintégrer le Team Banque Populaire ? C’est la proposition que lui a faite le grand patron de la banque. La balle est dans son camp.

      Pourquoi la Banque Populaire a-t-elle décidé de rétropédaler ?
      Parce que le nouveau patron, Nicolas Namias, arrivé à la tête du Groupe Banque Populaire le 3 décembre 2022, a pris la mesure de la déflagration causée par l’éviction de la navigatrice. La décision de la débarquer après sa maternité a ruiné en une journée l’image et la réputation d’une entreprise ayant plus 30 ans de sponsoring dans son sillage. Selon nos confrères du Parisien, le président du directoire de BPCE « n’a guère apprécié le fait qu’une jeune maman soit poussée sur la touche ». Il a pris le dossier en main et a déjà proposé à Crémer de réintégrer l’écurie de course basée à Lorient.
      […]
      Que peut faire Clarisse Crémer ?
      Avant que cette affaire éclate, Banque Populaire lui a proposé plusieurs options, notamment de disputer le Vendée Globe 2028 : ce qu’elle a refusé, estimant être en mesure de se qualifier dans les temps pour l’édition 2024. Aujourd’hui, Clarisse Crémer a deux possibilités :

      1. Elle refuse de revenir et dit non définitivement à Banque Populaire. Dans ce cas, elle se retrouve à la case départ, sans sponsor, sans bateau. Bankable, elle n’aura aucun mal à trouver un autre partenaire. Mais elle sait aussi qu’elle n’a plus le temps de lancer la construction d’un Imoca neuf, qu’il ne reste plus aucun bateau compétitif sur le marché de l’occasion, que son compteur de milles qualificatifs pour le Vendée Globe 2024 est, à ce jour, à zéro et que le règlement de la course, validé par la classe Imoca, donc par l’ensemble des skippers, ne changera pas d’ ici au départ. Si elle dit non, elle peut dire adieu au Vendée Globe 2024.

      2. Elle accepte de revenir car elle a bien compris que l’ex-Apivia de Charlie Dalin, racheté par Banque Populaire pour elle après la dernière Route du Rhum, est une machine de guerre capable de remporter le tour du monde… Si elle revient, ce sera sans doute en posant ses conditions. Avec cette question : après ce qui s’est passé ces derniers jours, quelle sera l’ambiance entre la navigatrice et les 25 salariés du Team Banque Populaire à Lorient ? Après les tempêtes, il y a toujours ce qu’on appelle la mer du vent, ces remous qui persistent longtemps…

      Cette affaire aurait-elle pu être évitée ?
      Oui, si les protagonistes s’étaient évité cette énorme bourde de communication dont la banque n’a pas su mesurer l’impact. Oui encore si la SAEM Vendée et la classe Imoca n’avaient pas mis en place ce système de courses aux milles qualificatifs qui tend tous les projets Vendée Globe. A ce jour, on compte réellement 43 projets sérieux mais rien ne dit que tout le monde ira au bout. Au final, 40 solitaires seront qualifiés et une seule invitation sera donnée, à la discrétion des organisateurs. On ne comprend pas pourquoi la SAEM Vendée reste bloquée sur ce chiffre de 40 bateaux maximum, tous amarrés sur un ponton unique. Le port sablais a largement la capacité d’en accueillir plus, quitte à amarrer les derniers qualifiés au port de pêche ou sur un autre ponton à Port Olona. Voire à mettre quelques Imoca à dérives droites à couple.

      Ne l’oublions pas, le Vendée Globe se dispute en mer, pas au ponton des Sables d’Olonne…

    • Affaire Crémer : coup de théâtre, Banque Populaire renonce au Vendée Globe 2024 - Affaire Crémer : une navigatrice débarquée après un congé maternité - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/voile/affaire-cremer-banque-populaire-renonce-au-vendee-globe-2024-17-02-2023

      Conséquence de l’affaire Crémer, la Banque Populaire a annoncé, ce vendredi, qu’elle renonçait à participer au Vendée Globe 2024. « Les conditions ne sont plus réunies pour y aller sereinement ». Un coup de tonnerre. Un énorme gâchis surtout !
      […]
      Le communiqué se termine ainsi : « Banque Populaire poursuivra activement son implication dans les travaux qui permettent de faire progresser la place des femmes dans le sport et notamment dans la course au large ».

      Sauf que cette affaire a de lourdes conséquences pour les deux parties : à ce jour, Clarisse Crémer, 12e de la dernière édition du tour du monde, se retrouve donc sans sponsor et sans bateau.

      Pour elle, le Vendée Globe 2024 s’éloigne. Sauf si elle retrouve très rapidement un autre partenaire, si elle parvient à acheter ou à louer un autre bateau, si elle arrive à avaler des milles qualificatifs ou si elle décroche la fameuse invitation donnée par les organisateurs. Cela fait beaucoup de si.

      Pour la Banque Populaire, qui, indéniablement, s’est pris les pieds dans le tapis avec une communication désastreuse, cette décision de renoncer au Vendée Globe 2024 ne laisse rien présager de bon.

      En effet, la Banque Populaire c’est, depuis plus de 30 ans, LE sponsor de la voile tricolore, celui qui soutient les jeunes en Optimist, les athlètes en quête de médailles aux Jeux olympiques, sans oublier le top du top de la course au large en Imoca et en Ultime. Ce sponsor-là a remporté la Route du Rhum, le Vendée Globe, le Trophée Jules Verne, la Solitaire du Figaro, soit les plus belles épreuves de la course au large française.

      On peut légitimement se poser la question de l’après 2024 : oui, que va faire la Banque Populaire après le tour du monde en Ultime 2024 au départ de Brest, après les JO 2024 en France et surtout après le Vendée Globe 2024 où elle brillera pas son absence ?

    • Clarisse Crémer : « J’assume ma prise de parole ! » - Affaire Crémer : une navigatrice débarquée après un congé maternité - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/dossiers/affaire-cremer-une-navigatrice-debarquee-apres-un-conge-maternite/clarisse-cremer-j-assume-tout-ce-qui-s-est-passe-20-04-2023-13322585.ph


      Clarisse Crémer : « Je n’ai pas tout compris dans cette histoire ».
      (Photo PKC Media)

      Le lendemain de l’annonce officielle de son nouveau sponsor, L’Occitane en Provence, qui lui permet de remettre le cap sur le Vendée Globe 2024, Clarisse Crémer a accepté de répondre à toutes nos questions. On l’a retrouvée près de chez elle à Locmiquélic (56).

      Vous avez été débarquée début février par votre sponsor « Banque populaire » juste après votre congé maternité. On imagine que toute cette affaire vous a affectée ?
      Oui, forcément. Ce n’est pas facile de se retrouver dans une telle situation, surtout quand on vient d’avoir un bébé. C’est important d’en parler, le post-partum n’est pas un moment facile. Bien sûr que j’étais très heureuse d’avoir un enfant, que c’est une belle période même si ce n’est pas forcément une période facile, alors quand vous ajoutez un problème professionnel par-dessus, un bruit médiatique auquel je ne suis pas du tout habituée… Maintenant, j’assume complètement ce que j’ai dit, je sais pourquoi je l’ai fait. Mais je l’avoue, ce n’était pas facile à vivre.

      Vous attendiez-vous à ce que ça prenne une telle ampleur ?
      Non. À vrai dire, ce sujet me dépasse complètement. Il s’agit du sujet de la perception de la maternité, de la place des femmes dans les carrières professionnelles. Je n’ai pas caché qu’il y avait une volonté de susciter le débat et ça, je l’assume mais je n’aurais pas pu imaginer que ça allait prendre une telle ampleur. C’était très intime mais oui, c’était de notoriété publique que je voulais devenir mère.

      Est-ce uniquement une question de maternité ou y avait-il autre chose ?
      Je n’ai pas les réponses à toutes ces questions. Disons je n’ai pas tout compris dans cette histoire, c’est aussi pour cela que mon éviction a été un choc. Ils ont dit qu’il y avait un risque trop grand que je ne puisse pas me qualifier pour le Vendée Globe. Ma vision des choses n’est pas la même, sinon je ne serai pas là à remonter un autre projet avec un autre partenaire. Dans notre sport, la voile, il n’y a jamais de certitude, c’est ce qui fait le sel de nos aventures. On peut faire du bateau parce qu’il y a des entreprises qui achètent nos histoires.

      Pourquoi avez-vous refusé de participer à la Transat Jacques Vabre 2021 et ainsi ouvrir votre compteur de milles qualificatifs pour le Vendée Globe 2024 ?
      On me l’a proposé mais c’est là où il y a un vrai sujet par rapport à la perception de la maternité. Tu as quatre ans pour te préparer à un Vendée Globe et tu te dis « je veux un enfant aussi ». J’ai 32 ans à l’époque et le choix personnel de fonder une famille ou non, de suivre une carrière ou non. Quand je fais le Vendée Globe en 2020, cela fait plus de dix ans que je partage ma vie avec Tanguy (NLDR : Le Turquais, lui aussi skipper d’un Imoca), je fais le choix de faire le tour du monde et de ne pas fonder une famille. Cela te suit quand tu as un métier comme le mien.


      Clarisse Crémer : « J’ai une montagne qui se dresse devant moi ».
      (Photo PKC Media)

      Estimez-vous ne pas avoir été assez soutenue dans votre projet de maternité ?
      Si tu veux fonder une famille, tu ne peux pas te dire à chaque Vendée Globe, « je vais faire cela plus tard ». Je ne voulais pas d’abord un enfant, je voulais pouvoir avoir la possibilité de… Sur le Vendée Globe 2020, je n’ai pas eu de cycle pendant quatre mois. Cette problématique du sujet de la maternité est oubliée par plusieurs personnes : or, ce n’est pas sur commande, ce n’est pas dans un calendrier. Si tu soutiens quelqu’un et que, en même temps, tu lui dis « il faut tout faire », est-ce que c’est du soutien ? C’est là que notre société a besoin d’évoluer. Aucune femme ne devrait avoir à subir des pressions extérieures. Je sentais que je devais tomber enceinte dans un certain délai, mais je ne pouvais pas tout faire en même temps. Si tu veux faire un enfant et participer au Vendée Globe, il y a des choses à mettre en place, sinon tu ne tombes jamais enceinte.

      J’ai vécu le Vendée Globe une première fois (NDLR : 12e en 2021), c’est tellement un truc de maboul que tu ne vas pas faire ça par rapport aux autres, juste pour prouver quelque chose. J’y vais parce que j’ai ça au fond de moi. Je ne fais pas ça en réaction au bruit médiatique.

      Avez-vous senti que Banque Populaire voulait vous débarquer ?
      J’ai senti un stress, une peur… (elle s’arrête). Ce fut deux années compliquées. Jusqu’au bout, j’ai pensé qu’on allait choisir les valeurs… (elle cherche ses mots). Tout part du problème du risque que je sois au départ du Vendée Globe : je pensais que c’était possible, eux pas.

      Votre plus grande victoire serait donc de vous qualifier sur l’eau avec votre nouveau sponsor ?
      Oui mais je ne fais pas cela par rapport aux autres. Un Vendée Globe, c’est tellement exigeant, c’est un truc de dingue de se retrouver seule dans les mers du sud. Je l’ai vécu une première fois (NDLR : 12e en 2021), c’est tellement un truc de maboul que tu ne vas pas faire ça par rapport aux autres, juste pour prouver quelque chose. J’y vais parce que j’ai ça au fond de moi. Je ne fais pas ça en réaction au bruit médiatique.

      Avez-vous songé, à un moment, renoncer au Vendée Globe 2024 et rester à la maison avec votre fille ?
      Je me suis demandée si c’était un signe de la vie. Oui, je me suis posé la question, car j’étais épuisée. Et je me suis souvenue du Vendée Globe 2020, quand je passe le cap de Bonne Espérance, je me dis « merde, je vais avoir envie d’y retourner ». Je me suis rattachée à ça.

      Parlons de l’unique invitation qui sera donnée par les organisateurs : le président du Vendée Globe a déjà dit qu’il « ferait le nécessaire pour que vous soyez au départ »…
      S’arrêter pendant un an avec ton corps qui part un peu en cacahuète même si c’est une grande joie d’être enceinte, d’avoir un bébé, etc, à aucun moment, ce n’est pas un avantage sportif : ça, c’est important de le dire. J’ai dit ce que j’avais à dire sur les règlements et, ensuite, j’en ai beaucoup discuté avec les organisateurs. On est d’accord sur le fait qu’on peut faire beaucoup mieux sur ce sujet-là. La maternité n’est pas un truc nouveau, c’est la base de la vie. Merde, il faut parler de ce sujet et c’est pour cela que j’ai parlé publiquement de cette envie d’avoir un enfant après mon premier Vendée Globe. J’ai abordé ce sujet-là non pas pour avoir un passe-droit mais pour ne plus avoir à faire le choix entre faire un enfant ou monter un projet ambitieux. Il n’y a pas de solution miracle car il y a des contraintes : tu ne sais pas si tu peux avoir un enfant, tu ne sais pas quand tu vas tomber enceinte. Peut-être y a-t-il quelque chose à faire aussi sur la paternité. Alan et Boris (NDLR : Roura et Herrmann) ont eu des enfants juste avant le Vendée Globe 2020, ça ne devait pas être facile non plus.

      La maternité mais aussi les blessures ou les longues maladies doivent-elles être prévues dans les règlements selon vous ?
      Il faut distinguer la blessure de la maternité. La blessure, comme la maladie d’ailleurs, ne fait pas de discrimination de genre. Avoir un enfant, ça n’a pas les mêmes conséquences. C’est hyper important de le dire. Même les gens qui m’ont soutenue ont parfois fait cet amalgame-là.

      Ce qui m’a beaucoup plu dans nos échanges, c’est ce qu’on s’est dit : « Pour être performant, il faut avoir le sourire et avoir un équilibre de vie ».

      Débarquée en février, vous retrouvez un sponsor quelques semaines plus tard : comment avez-vous trouvé l’Occitane en Provence ?
      Au tout début, je ne pensais pas que c’était possible. Je connaissais déjà Adrien Geiger, (directeur général de l’Occitane en Provence) et on a juste échangé des textos. Puis, Alex Thomson a racheté le bateau à Banque Populaire et là, on a vu qu’il y avait un énorme défi. Il fallait un bateau, c’était la première pierre. Seule, c’était quasi impossible : trouver des investisseurs pour acheter un Imoca qui coûte presque 5 millions d’euros, comment veux-tu faire cela en 15 jours ? C’est un process très long et je n’avais pas le temps. Donc, on a commencé à discuter avec l’Occitane et on est tombé dans un très bon timing d’entreprise, ils ont été remarquables de réactivité. J’ai encore du mal à croire que cela a été possible.

      Avant ce deal, quels étaient vos rapports avec Alex Thomson ?
      Je le connaissais à peine, j’avais juste visité son bateau avant le départ du Vendée Globe : avec la covid, je crois qu’on ne s’était jamais parlé tous les deux.

      Comment allez-vous fonctionner avec l’équipe de Thomson qui est basée en Angleterre ?
      Ce qui m’a beaucoup plu dans nos échanges, c’est ce qu’on s’est dit : « Pour être performant, il faut avoir le sourire et avoir un équilibre de vie ». Je n’ai jamais caché que c’était un énorme challenge après ma grossesse, qu’il y a une qualification à faire. J’ai une montagne qui se dresse devant moi. On va mettre en place tout ce qu’il faut pour que ça devienne faisable. J’ai beaucoup besoin de naviguer et on a la chance de partir avec un super bateau, fiabilisé, qui a été bien entretenu. On va passer le moins de temps possible en chantier. Le bateau viendra me chercher ici à Lorient et on ira naviguer. Il y aura des phases de chantier qui se feront probablement en Angleterre.

      Alex Thomson sera à vos côtés sur la Transat Jacques Vabre ?
      Non, il ne sera pas mon co-skipper.

      Pour décrocher votre qualification au Vendée Globe 2024, vous devez naviguer et avaler des milles : votre compteur est à zéro… Quel est votre plan ?
      Il m’en faut assez pour être dans les 40 premiers. L’invitation, on y pensera en août 2024. Je n’ai qu’une seule envie, c’est d’être sélectionnée sportivement pour le Vendée Globe. Depuis le début, j’avais comme objectif d’aller faire quelques étapes de The Ocean Race et j’ai failli y aller mais ça ne l’a pas fait (NDLR : sur Biotherm avec Paul Meilhat). Mais je n’y renonce pas. Après, je vais faire le Défi Azimut à Lorient, les deux Transats (Jacques Vabre e double et retour à La Base en solitaire). Je vais être obligée de naviguer de manière un peu conservatrice, pour terminer les courses. J’aborde tout cela avec humilité, je n’ai jamais dit que ça allait être facile, j’ai plein de choses à apprendre.

      Mercredi, vous avez annoncé le nom de votre nouveau partenaire et votre mari, Tanguy Le Turquais, en a fait autant avec le sien : les planètes sont-elles en train de s’aligner à nouveau ?
      Cela fait un moment que le projet de Tanguy est sur de bons rails. Ce qui est drôle, c’est que l’on fait tellement pour préserver notre vie personnelle et notre couple qu’on évite de parler de tout cela. La raison pour laquelle mercredi, il y a eu ces deux annonces en même temps. Après, on sait qu’on va rentrer dans un rythme un peu fou pendant deux ans. On a choisi cela, de faire tous les deux le Vendée Globe.

      Si c’était à refaire…
      …. (elle soupire). J’essaie d’assumer tout ce qui s’est passé donc je ne suis pas sûre de changer quoi que ce soit. On me dit que j’ai du caractère, oui, il en faut pour aller 90 jours seule autour du monde. Je dois apprendre à me dire que je ne peux pas plaire à tout le monde. Après, on a tous acté que tout cela était très dommage. Forcément, je changerai quelque chose pour que ce truc dommage n’arrive pas. Maintenant, dire précisément ce qu’il aurait fallu faire différemment… J’apprends énormément de choses de cette histoire-là. La première, c’est d’oser plus m’affirmer. À un moment, il y a eu vision du projet qui n’était pas forcément la même et on aurait dû s’en rendre compte plus tôt.