Bonnes nouvelles En Espagne, les citoyens font plier les banques... ACTUALITES
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Autres cas, celui de ce retraitĂ© qui a cessĂ© de payer son loyer il y a trois ans « Ă cause de problĂšmes familiaux ». Un jour, il reçoit lâavis dâexpulsion : « JâĂ©tais dĂ©sespĂ©rĂ©, je croyais que jâallais rester Ă la rue. Quelquâun mâa dit quâil y avait cette assemblĂ©e, ils mâont aidĂ©. » Sa dette a Ă©tĂ© rĂ©Ă©chelonnĂ©e, il a pu rester chez lui.
« Câest dâune utilitĂ© Ă©norme. Il y a des gens, si on les met Ă la rue, câest la mort. Ils me lâont Ă©vitĂ©e, et si je peux aider Ă Ă©viter cela Ă dâautres, chaque fois que je pourrai, je participerai aux assemblĂ©es et aux actions. » On nâaurait pas imaginĂ© ce vieil homme digne dans son costard impeccable occuper une banque Ă force de chansons, sit-in et distribution de tracts.
AprĂšs deux heures de dĂ©bat, lâassemblĂ©e est levĂ©e dans un joyeux brouhaha. On fume une clope en fermant le centre social, puis les discussions se poursuivent dans un bar voisin. « Le cas le plus extrĂȘme, câest lâexpulsion, raconte Carles, un jeune homme Ă la barbe blonde luxuriante. Câest lâun des plus anciens de lâassemblĂ©e. Dans ce cas, on convoque le maximum de personnes, on sâamasse devant la porte du logement, et on rĂ©siste pacifiquement. »