Prof. Dr. Thomas Borsch | BGBM

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  • Alle Techniker sollen bleiben ! – ver.di-Betriebsgruppe
    https://www.verdi-fu.de/wordpress/2018/10/31/alle-techniker-sollen-bleiben

    Les managers de l’Université Libre de Berlin (FU-Berlin) poursuivent la privatisation des services techniques du jardin botanique de Berlin sur le dos des techniciens en violant les accords conclus avec les employés et leur syndicat Ver.di. Les techniciens ont obtenu par un combat de plusieurs années que l’université revienne sur la création d’une sous-entreprise pour les services techniques du jardin botanique. Tout son personnel est désormais employé directement par l’université ce qui signifie un tarif plus élevé de ca. € 500 par mois pour les jardiniers les moin bien payés.

    Le gouvernement de Berlin soutient les ouvriers et met à disposition les fonds nécessaires pour leur payer un salaire contractuel suivant le tarif officiel du Land Berlin.

    Pourtant la direction de l’université continue les privatisations. Les managers ne se considèrent pas comme des représentants de l’intérêt général mais comme des managers d’entités capitalistes indépendantes .

    Dans la course à la rentabilité l’université essaie maintenant de diluer la puissance syndicale de l’équipe en plaçant les collègues dans d’autres services de l’université sous prétexte qu’il y a des tâches plus urgentes. Parallèlement les managers continuent à remplacer le travail des techniciens par des commandes à des entreprises privées. Ces privatisations au compte-gouttes rendent possible les mutations qui réduisent le nombre d’employés qualifiés au jardin botanique. Après la direction du jardin botanique n’aura aucun mal à justifier d’autres mesures de privatisation avec le manque de personnel qui est la conséquence prévisible des mutations.

    Ce développement nous enseigne que ce n’est pas à travers le changement du gouvernement qu’on change la politique mais qu’il faut au moins une génération de luttes pour imposer une vison plus juste de la politique et des affaires.

    Cultivons notre jardin botanique.

    Écrivez à la direction du jardin botanique et soutenez le maintien de l’équipe technique entière !

    Prof. Dr. Thomas Borsch (directeur)
    Telefon : +49 30 838 50133
    Fax : +49 30 838-4 50133
    E-Mail : direktor@bgbm.org
    https://www.bgbm.org/de/personal/prof-dr-thomas-borsch

    Karsten Schomaker (responsable ressources humaines)
    Abteilungsleiter Gartenbetrieb
    Telefon : +49 30 838 50238
    Fax : +49 30 838-4 50238
    E-Mail : k.schomaker@bgbm.org
    https://www.bgbm.org/de/personal/karsten-schomaker

    Freie Universität Berlin verstößt mal wieder gegen Vereinbarungen!

    Am Botanischen Garten fanden sich in einer Mittagspause spontan knapp 50 Beschäftigte für eine Solidaritätsaktion unter dem Motto „Alle Techniker sollen bleiben!“ zusammen. Schon wenige Monate nach dem Betriebsübergang verstößt die Freie Universität Berlin gegen die Vereinbarungen im Interessenausgleich und gegen den Kuratoriumsbeschluss, der besagt, dass alle Techniker auch weiterhin überwiegend am Botanischen Garten eingesetzt werden müssen.

    Die Techniker wurden beim Betriebsübergang nicht wie die Beschäftigten der Bereiche des Besucher- und Gartenservices in die Zentraleinrichtung Botanischer Gartens / Botanisches Museums (ZE BGBM) eingegliedert, sondern flossen der Technischen Abteilung der Freien Universität zu. Damit verbunden war für die ehemaligen Techniker der Betriebsgesellschaft von Anfang an die Befürchtung aus dem Betriebsbereich des Botanischen Gartens abgezogen zu werden. Bei den Technikern handelt es sich um langjährig – teils über 12 Jahre – am Botanischen Garten tätige Heizungsmonteure, Gas-Wasser-Installateure und Elektriker.

    2 der 8 Techniker sollen jetzt entgegen der Vereinbarungen dauerhaft aus dem Betriebsbereich Botanischer Garten abgezogen werden und andere Aufgaben an der FU wahrnehmen. Die FU begründet das mit der Abschaffung der 12-Stunden-Schichten und einem daraus resultierenden Personalüberschuss. Im krassen Widerspruch stehen nicht nur die Vereinbarungen im Interessenausgleich und im Kuratorium sondern auch, dass die FU umfangreiche Arbeiten wie die Reparatur der Rasensprenger an eine externe Firma vergeben hat. Andere bisherige Tätigkeiten wurden über Monate nicht mehr an die Techniker weitergegeben, wie zum Beispiel die Herstellung von aktuell 15 000 Pflanzenschildern, die dringend benötigt werden. Die Behauptung die Techniker hätten zu wenig zu tun ist gerade vor diesem Hintergrund grotesk.

    L’article suivant décrit la commercialisation des jardins botaniques. Ses auteurs y voient un développement inexorable qu’il faut gérer. Pas étonnant, ce sont des chercheurs qui vivent avec la nécessité constante de trouver des fond pour leurs projets. Ils ne sont donc pas en position de livrer une analyse critique approfondie des menacent qui pèsent sur les jardins botaniques du monte entier. Pourtant leur critique modérée de ce qu’ils appellent commercialisation confirme notre crainte profonde :

    Les jardins botaniques publiques risquent l’extermination par la privatisation. Ce sont les ouvriers des jardins qui par leur lutte sont les vrais défenseurs de notre patrimoine botanique.

    Les jardins botaniques : entre science et commercialisation | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-natures-sciences-societes-2012-3-page-334.htm

    Il faut cependant considérer l’aspect négatif de la commercialisation. Ce « changement de paradigme » peut réduire l’intérêt au sein des jardins botaniques pour des éléments moins porteurs, tels que la systématique ou le maintien de collections intéressantes du point de vue botanique, mais dont les taxa demeurent d’un engouement limité pour un public qui cherche la plante vedette. Les jardins font face au défi qu’engendre cette double nécessité de l’ouverture au public et de l’exigence scientifique, tout en comptant avec les contraintes économiques (Lieutaghi et Musset, 2008). Ils doivent donc rester ouverts et créatifs face aux nouveaux enjeux sans toutefois oublier leurs missions premières. Cela constitue leur défi : multiplier les expositions et les événements novateurs afin d’attirer une clientèle toujours plus importante et, à la fois, maintenir les anciens objectifs et remplir les nouveaux objectifs que la problématique environnementale a soulevés, notamment le rôle que les jardins botaniques doivent ou peuvent jouer quant aux changements climatiques (Donaldson, 2009 ; Heywood, 2011 ; Schulman et Lehvävirta, 2011).

    #Allemagne #Berlin #jardin_botanique #Botanischer_Garten #privatisation #syndicalisme