À Perpignan, le « Printemps de la liberté d’expression » fait dans la psychologie de masse | Mediapart | 06.05.24
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Pendant trois jours [du 3 au 5 mai], un tableau sans fin fut brossé auquel chacun apportait sa touche : la France vit sous le despotisme d’un islamo-wokisme destructeur d’identité. Le « terrorisme intellectuel » (dada de Jean Sévillia) est partout, ses ravages sont sans limites. L’édition, le journalisme et l’enseignement, qui nous ont fait tant de mal, « s’érigent en camp du bien ». Et nous serons passés de « toute licence en art à l’autocensure généralisée » (Gaël Brustier).
Mai-68 et ses folles destructions n’ont rien laissé de l’État, de la famille, ni de l’école. Concernant cette dernière, « c’est du maoïsme, on nous prend nos enfants à 3 ans, on leur farcit la tête et on nous les rend à 18 ans ! » (Lisa Kamen-Hirsig). L’Éducation nationale impose dans les manuels « une lecture criminalisante et culpabilisante qui donne à haïr la France » (Dimitri Casali).
La conférencière [Florence Bergeaud-Blackler], qui avait prétendu être « placardisée » à l’université pour oser dénoncer le frérisme suprémaciste voulant rendre la planète « chariacompatible » en vue d’instaurer « un califat mondial », répond : « C’est une guerre qu’on ne peut pas perdre, sinon on disparaît. »
Tout va bien, le FN garde le cap