La guerre à la #drogue et les comportements qu’elle fait naître tuent plus que la consommation de drogue elle-même. Pour cette raison se développent, peu à peu, des politiques centrées sur la réduction des risques, la prévention et l’accompagnement des usagers.
Nous clôturons cette série consacrée aux marchés de la drogue. Après avoir retracé l’histoire des guerres de l’opium lundi, suivi le quotidien des dealers mardi et pénétré le marché du cannabis légal hier, on s’intéresse aujourd’hui aux consommateurs et aux politiques menées à leur égard.
Si le discours du tout-répressif demeure aujourd’hui encore au fondement de la loi en France, les mentalités semblent évoluer vers la nécessité d’un plus grand accompagnement des usagers de drogues. Il faut dire que depuis 50 ans, la consommation de psychotropes n’a cessé d’augmenter dans les pays occidentaux malgré la guerre menée aux trafiquants et aux toxicomanes.
Alors, peut-on civiliser les drogues ? C’est la question que posait l’une de nos invités du jour dans un ouvrage et c’est le débat qui va nous occuper dans l’heure qui vient.
C’est l’heure d’entendre l’écho des paradis artificiels…
Tribune à Anne Coppel, sociologue et soignante dans deux centres Méthadone à Paris et présidente de l’Association française de réduction des risques (AFR). Son analyse progressiste en matière de substitution et RDR bouscule quelques idées reçues tant du point de vue des prescripteurs que des usagers.
▻http://www.asud.org/1999/10/10/substitution-prescription
▻http://www.asud.org/substitution
▻http://technoplus.org/une-association-de-sante-communautaire
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