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  • Paris : en 2025, la baignade dans la Seine devrait bien être gratuite
    https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-en-2025-la-baignade-dans-la-seine-devrait-bien-etre-gratuite-08-05-

    En l’état, le projet de délibération déclare que plonger dans le fleuve sera gratuit pour le grand public au sein des trois sites censés ouvrir au public en 2025. Ceux-ci sont situés dans le XIIe arrondissement, au niveau de Bercy ; dans IVe, au niveau du bras Marie ; et dans le XVe, dans le bras de Grenelle.

    Comment ça, ils voudraient que se baigner dans la Seine soit gratuit ? Moi j’espérais plutôt qu’on me paie pour faire un truc pareil.

  • Paris : pourquoi les rues de la capitale ont été plongées dans le noir la nuit dernière - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-pourquoi-les-rues-de-la-capitale-ont-ete-plongees-dans-le-noir-la-n

    En cause : l’existence d’un 29 février cette année. « L’opérateur Cielis nous a indiqué que le problème était lié à un défaut de programmation s’agissant du 29 février des années bissextiles, précise de son côté la mairie de Paris Centre. Concrètement, l’éclairage public s’est éteint à minuit, et les agents de l’opérateur ont dû ensuite rallumer l’éclairage manuellement, ce qui a pris un peu de temps. »

    #bug_de_l_annee_bissextile

  • Paris Les bibliothèques sont aussi des refuges
    https://www.leparisien.fr/paris-75/a-paris-les-bibliotheques-sont-aussi-des-refuges-ici-les-sdf-retrouvent-u

    La précarité grandit dans les rues et s’invite dans les rayonnages de la cinquantaine de #médiathèques parisiennes. Celles-ci s’adaptent pour devenir des lieux de solidarité. Des cours de français sont, notamment, proposés dans certaines.

    Haroun a gardé son anorak noir sur le dos. Le vent froid qui fait frissonner la capitale est pourtant resté à la porte de la bibliothèque Václav-Havel, à deux pas de la bouillonnante Goutte d’or (XVIII e).

    L’après-midi file. D’ici 19 heures, lorsque la bibliothèque fermera ses portes, Haroun reprendra le maigre sac en plastique qui lui sert de valise. Puis ce Soudanais de 24 ans repartira à la recherche d’un abri pour la nuit. Depuis son arrivée à Paris il y a deux mois, ses jours et ses nuits se ressemblent. Haroun vient « tous les jours » dans cette médiathèque municipale installée dans la halle Pajol. « Je me sens bien ici », lâche-t-il timidement, par la voix d’un ami qui assure la traduction.

    Comme lui, de plus en plus de personnes #sans-abri ou en grande précarité trouvent refuge dans les 56 #bibliothèques de prêt de la Ville de Paris. Un des rares endroits chauffés où l’on peut « rester toute la journée sans consommer » , glisse une bibliothécaire.

    « La porte est ouverte à tous, sans qu’aucune question ne soit posée à l’entrée, abonde Pascal Ferry, directeur de Václav-Havel, qui compte une vingtaine d’agents et environ 100 000 visites par an. Ici, les SDF sont traités comme tout le monde. Ils retrouvent un statut qu’ils ont perdu dehors. »

    De nouveaux profils apparaissent. « Il y a un an et demi, nous avons dû faire face à l’arrivée des consommateurs de crack, poursuit Pascal Ferry. Aujourd’hui, nous voyons de plus en plus de #mineurs_isolés. Globalement, la précarité est plus visible. C’est un reflet de qui se passe dans la rue. » Depuis une dizaine d’années, ces structures s’adaptent. Certaines proposent des ateliers de conversation, des cours de français ou des initiations au numérique, des rendez-vous avec des assistants sociaux.

    « Réussir à faire cohabiter tous les publics »

    À Václav-Havel, les CSP + croisent des #familles_hébergées dans les #hôtels_sociaux, les jeunes migrants qui repartent avec des manuels de langue sous le bras, les ados qui sortent d’une session jeux vidéo dans la salle dédiée ou encore les « SDF habitués » qui viennent lire la presse.

    « Les bibliothèques ont beaucoup changé », confirme Boubacar Sy, 60 ans dont plus d’une trentaine comme bibliothécaire. Il y a quelques années, il est devenu « le premier médiateur » du réseau parisien. « Il y en a cinq autres désormais, précise-t-il. L’idée, c’était de répondre à certaines violences physiques ou verbales et de mieux prévenir les conflits. »

    « Il faut réussir à faire cohabiter tous ces publics et ces usages, insiste Pascal Ferry. C’est un équilibre fragile et compliqué. » Avec parfois des points de rupture. En 2015, deux ans après l’ouverture de la bibliothèque, un camp de migrants s’est installé sur le parvis. « Elle n’était quasiment plus accessible au reste du public », se souvient une membre de l’équipe. À quelques mètres, la « bulle » de la Chapelle se monte en 2016 pour faire face à toutes ces arrivées. Environ 60 000 migrants défilent sous ce chapiteau, jusqu’à ce que dispositif expérimental d’accueil prenne fin en 2018. Carine Rolland, adjointe (PS) de la maire de #Paris en charge de la culture, rappelle : « Ça a accéléré notre réflexion sur ce qu’est une bibliothèque : un lieu de culture, d’ouverture mais aussi de sociabilité. »

    Les bibliothécaires se forment sur le tas à l’accueil de visiteurs parfois en grande détresse. Comme il y a quelques jours, cette famille arrivée sous la pluie battante et pour laquelle « il a fallu trouver une solution d’hébergement en urgence ».

    De bonnes âmes aident, comme Jean-Claude, 79 ans, qui donne des cours de français bénévolement. Ce vendredi après-midi, ce graphiste retraité s’est installé dans un coin avec Haroun et trois autres jeunes Soudanais. Václav-Havel est devenu bien plus qu’une bibliothèque pour lui : « C’est ma deuxième maison ! »

  • Paris 2024 : le prix du ticket de métro va presque doubler durant les Jeux olympiques
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/27/paris-2024-le-prix-du-ticket-de-metro-va-presque-doubler-durant-les-jeux-oly

    Ile-de-France Mobilités (IDFM) va augmenter, du 20 juillet au 8 septembre 2024, le prix des tickets de métro et lancer un forfait spécial pour les visiteurs, a annoncé sa présidente, #Valérie_Pécresse. Cette augmentation des tarifs pour les usagers occasionnels doit permettre de financer la hausse de l’offre de #transports qui aura lieu lors des #JO, qui se dérouleront dans la capitale à l’été 2024.
    Le ticket de métro passera ainsi à 4 euros (contre 2,10 euros actuellement) et le carnet à 32 euros (contre 16,90 euros), a annoncé Mme Pécresse dans une vidéo publiée sur X. Les forfaits Navigo mensuels et annuels, les passes Imagin’R et sénior « ne seront pas concernés par ces augmentations », a-t-elle précisé.
    Un passe baptisé « #Paris 2024 permettra de se déplacer dans toute l’Ile-de-France » et son tarif sera dégressif, allant de 16 euros pour une journée à 70 euros pour la semaine, a précisé Mme Pécresse. Il permettra aux voyageurs d’accéder à la totalité du réseau francilien, aéroports et Orlyval compris, a ajouté IDFM auprès de l’Agence France-Presse (AFP).

    Cette hausse « considérable » des tarifs a été décidée en raison des investissements réalisés dans le réseau de transports franciliens, censés permettre d’assurer un service plus dense lors de cette période de forte affluence. Quinze millions de visiteurs sont attendus dans la capitale pour les Jeux olympiques.
    « C’est le juste prix », a déclaré la présidente de la région Ile-de-France, qui dit « refuser que ces surcoûts soient payés par les Franciliennes et les Franciliens ». « Pour les voyageurs occasionnels, nous leur recommandons d’acheter avant le 20 juillet leurs titres de transport, soit sur une carte Easy, soit sur Liberté +, afin de ne pas être impacté par ces hausses », a ajouté Mme Pécresse.
    Le prix du trajet vers les aéroports sera lui aussi rehaussé (16 euros, contre environ 11 euros actuellement pour Roissy et Orly) et « les autres forfaits jour et semaine seront suspendus », ajoute Le Parisien, d’après une interview avec la présidente d’IDFM. L’adoption de ces nouveaux tarifs est soumise au vote du conseil d’administration d’IDFM le 7 décembre, a précisé l’autorité organisatrice des transports franciliens à l’AFP.

    ils ont tellement abandonné l’amélioration des transports en commun qu’ils la font provisoire et payante, tout comme le 93, le plus pauvre et le plus jeune des départements métropolitains, restera grave sous doté en équipements sportifs malgré le fric balancé.

    • Euh ! cela veut-il dire qu’il va y avoir un trafic monstre au noir, en revendant les stocks acquis avant la hausse ?

      Si c’est le cas, on n’a pas fini : 1. de se voir proposer des tickets sous le manteau, 2. d’entendre le message n’achetez pas vos tickets à un revendeur à la sauvette, vous risquez etc.

    • il faut être sans papier pour devoir vivre de ça, et comme il faut que tout soit propre, qu’il y a de plus en plus de caméras et de policiers, c’est risquer l’expulsion. j’ai l’impression que la vente de tickets à la sauvette est en baisse (les clopes ça se vend dehors, c’est plus sûr). quant au message, on l’entend sans cesse, au moins pour ajouter une touche de protection à cette charmante ambiance.

    • JO Paris 2024 : une dérogation sera nécessaire pour circuler librement dans Paris pendant les Jeux
      https://www.leparisien.fr/paris-75/jo-paris-2024-une-derogation-sera-necessaire-pour-circuler-librement-dans

      Pour des raisons de #sécurité, des restrictions de #circulation visant les véhicules motorisés seront mises en place dans la capitale lors du grand rendez-vous de l’été prochain, notamment autour des sites olympiques. Seules les personnes bénéficiant d’une dérogation pourront les éviter.

    • les tickets papiers ne sont plus vendus depuis septembre.

      La fin programmée de la vente des carnets de tickets de métro en papier annonce-t-elle, à terme, la disparition totale du ticket+ à l’unité ? Pas vraiment, explique la RATP.

      Malgré l’arrêt progressif du carnet de 10 tickets, « il sera encore possible d’acheter certains titres en version carton : le ticket t+ à l’unité ou encore le billet origine destination qui permet de voyager en banlieue restent encore vendus sous format cartonné », a indiqué la régie. Le ticket à l’unité, né le 19 juillet 1900 avec la première ligne de métro, n’a pas encore tiré sa révérence…

      Reste que la tendance globale penche vers le recours aux solutions sans contact. La crise sanitaire mondiale du nouveau coronavirus a même joué l’effet d’un accélérateur de ce mouvement. Dès 2016, Bruxelles avait arrêté le ticket magnétique. Et à Londres, les voyageurs privilégient l’Oyster Card aux tickets en carton.

      Pourquoi cette décision [de cesser leur vente] ? Sur son site Internet, la Régie autonome des transports parisiens (RATP) met en avant trois raisons principales :

      le fait que, chaque année, près de 5 millions de tickets sont démagnétisés en raison de leur proximité avec des clés ou des pièces de monnaie
      le fait que sur un carnet, un ticket sur dix en moyenne n’est pas utilisé, soit parce qu’il est perdu, abîmé ou oublié
      le gain en rapidité et en sécurité sanitaire des supports sans contact, qui rendent plus facile le passage aux valideurs et permettent le respect des gestes barrières (comme en période de Covid-19)

      et en contrôle/traçabilité : peu de gens payent pour l’anonymat du titre magnétique, les usagers bénéficiaires de la gratuité des transports (au RSA socle, plus un halo de personnes à très bas revenu) ne peuvent avoir accès aux titres magnétiques anonymes.

    • beaucoup l’ont compris, et pas seulement les friqués ou des parisiens, mais aussi nombre d’habitants du 93, il ne faut pas rester à Paris et dans diverses villes des alentours lors des JO. mieux vaut fuir en sous louant. chez des fauchés, cela va représenter une part importante du revenu annuel, au risque pour certain.e.s de se voir supprimer l’APL par la CAF ou de se faire imposer une cessation de bail. pour la CAF c’est à dissimuler, en priant des risques, ou le pataquès. il faut une autorisation de sous location par le bailleur et déclarer les sommes concernées, avec des recalcules de prestations à la clé. dans le logement social, en général (ou partout), la sous-loc est interdite et vaut annulation du bail. dans le privé, c’est soit interdit soit soumis à l’accord du propriétaire.
      la seule manière d’éviter de pénibles impondérables est de ne pas percevoir d’argent. par exemple en passant par des sites tels que home exchange où l’on accumule des points qui donnent ensuite la possibilité de séjourner chez d’autres échangeurs. je le note ici car, en bonne logique, c’est ce que je devrais faire, d’autant qu’il y a aura certainement plus de poins à gagner qu’en temps ordinaire. or je m’en occupe pas...

    • Paris 2024 : la Mairie de Paris demande à Valérie Pécresse d’annuler les hausses de tarif dans les transports pour les Jeux olympiques
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/12/06/paris-2024-la-mairie-de-paris-demande-a-valerie-pecresse-d-annuler-les-hauss

      Alors que la présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) a annoncé un quasi-doublement des tarifs des billets à l’unité pendant l’été 2024, deux adjoints à la Mairie de Paris dénoncent un « coup de massue » pour les usagers.

      [...]

      « Tous ceux qui feront de ces Jeux un succès ne sont pas nécessairement détenteurs d’un passe Navigo et n’auront d’autre choix que de payer le prix fort », protestent les deux adjoints à la Mairie de Paris en évoquant « les travailleurs précaires qui viendront travailler », mais aussi les volontaires, dont la présence est « indispensable pour la bonne tenue de cet événement ». Le recrutement de ces derniers va « être mis en difficulté » par cette tarification spéciale, affirment-ils.
      Lire le décryptage : Article réservé à nos abonnés Paris 2024 : pourquoi des inquiétudes planent sur l’offre de transport pendant les JO

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      Quant aux visiteurs attendus, ils seront « très majoritairement français et surtout Franciliens », affirment les deux adjoints, s’appuyant sur une étude de l’Office de tourisme de Paris, selon laquelle les habitants de la région représenteront 43 % des quelque 14 millions de visiteurs français attendus.

    • Une panne sur le réseau de RER a paralysé Paris pendant plusieurs heures
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/12/07/les-lignes-de-rer-a-b-et-d-tres-perturbees-en-raison-d-une-panne-de-signalis

      En raison d’une panne de signalisation, la traversée de Paris a été rendue impossible sur les lignes des RER A, B et D dès la mi-journée jeudi. Le trafic a finalement repris progressivement dans la soirée.
      Une rupture de canalisation à la station Châtelet-Les Halles a endommagé, jeudi 7 décembre, un local technique de signalisation, entraînant une interruption de circulation des lignes des RER A, B et D et créant l’embolie dans les transports en commun en plein cœur de Paris. Pendant plusieurs heures, la traversée de Paris a été rendue impossible en raison de cet incident survenu à 12 h 15 pour ces trois lignes de RER.

  • Baignades en Seine : de la tragi-comédie à l’opéra bouffe Marc Laimé - Les eaux glacées su calcul égoïste

    Depuis que l’imposture a éclaté au grand jour l’impéritie des communicants rameutés à grand son de trompe donne chaque jour ou presque matière à se réjouir.

    D’abord on a eu la vanne, à moins que ce ne soit le clapet, qui serait mystérieusement tombé en panne.

    Vanne de quoi, située où, personne ne se pose la question et les medias d’avaler tout cru cette nouvelle colossale menterie de nos suspects habituels, ça doit être la force de l’habitude…

    The $1.5 Billion Plan to Clean Paris’ River
    https://www.youtube.com/watch?v=S26CHpcD2zk


    La traduction automatique de youtube est correcte

    https://www.la-croix.com/France/JO-2024-baignade-Seine-nageurs-nus-XVIIe-siecle-linterdiction-1923-2023-08

    Le bobo ce n’est pourtant pas le lecteur de base du Parisien qui, faussement naïf, fait semblant de s’interroger : « Paris : la baignade, grande absente de l’été au canal Saint-Martin »

    https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-la-baignade-grande-absente-de-lete-au-canal-saint-martin-25-08-2023

    Après c’est le “nouveau” 94, bref la droite qui a fini par faire tomber le dernier grand bastion du PCF, qui annonce benoitement qu’il va commencer à investir 48 millions d’euros pour… “pouvoir se baigner dans la Seine”. Ca fait jamais dix ans qu’on en parle, nous voilà sauvés…

    « Val-de-Marne : un chantier « complexe » pour en finir avec le mélange des eaux pluviales et des eaux usées
    https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-un-chantier-complexe-pour-en-finir-avec-le-melange-des-eaux-

    Et la série noire n’en finit décidément pas : « Sur la Seine, l’accident de péniche interroge »
    https://www.leparisien.fr/paris-75/a-paris-laccident-de-peniche-interroge-a-moins-dun-an-de-la-ceremonie-oly

    https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-collision-entre-deux-restaurants-peniches-sur-la-seine-dix-personne

    Mais le coup de bambou, ce sont de talentueux youtubeurs anglo-saxons qui assènent le coup de grâce. A regarder absolument !

    #Seine #jo #anne_hidalgo #égouts #excréments #pollution #jeux_olympiques #JO2024 #paris2024

    Source : Seenthis https://seenthis.net/messages/1015863

  • « J’avais le dos rempli de piqûres » : l’enfer de Nawal, piquée par des punaises de lit au cinéma UGC Bercy Inès Chaïeb - Le Parisien

    Il y a deux semaines, une habitante du XIIe arrondissement de Paris s’est fait piquer par des punaises de lit lors d’une séance au cinéma de Bercy Village. Si une employée nous a confirmé la présence de ces nuisibles dans l’établissement, ce dernier n’a pas fermé ses portes.

    À l’UGC de Bercy Village (Paris XIIe), Nawal Z. fait presque partie des meubles. Depuis vingt et un ans, cette habitante du quartier se rend cinq à six fois par semaine au sein de ce cinéma. Mais ça, c’était jusqu’au 17 août, où elle affirme s’être fait piquer par des punaises de lit lors d’une séance.

    Les punaises de lit, qui mesurent entre 5 et 7 mm, peuvent pondre 7 à 9 œufs par jour. (Ilustration) LP/Archives

    Ce jour-là, la « cinéphile et cinéphage » comme elle se décrit, réserve une place pour « La Voie royale », salle 17, siège i08. Pendant la projection du film, la femme de 53 ans sent qu’elle se fait piquer. « Sur le moment, je n’ai pas pensé à des punaises de lit. Le siège que j’avais réservé était très abîmé. Je me suis dit que c’était peut-être de simples puces », se rappelle-t-elle.

    En sortant, « j’avais le dos et les bras couverts de piqûres », raconte la fonctionnaire, photos à l’appui. En rentrant, elle met immédiatement ses vêtements à la machine à laver mais oublie d’en faire de même pour son sac en tissu. « Pendant les jours qui ont suivi, je me grattais au sang, je ne dormais pas de la nuit. »

    Après une première prise de contact peu fructueuse avec le service client, l’habitante du XIIe arrondissement décide de se rendre directement sur place, quelques jours après, pour en savoir plus. « Les employés m’ont tous confirmé que les salles sont infestées de punaises de lit, qu’ils ont reçus plusieurs signalements, affirme Nawal. Ça m’a mis en rage de me dire que le cinéma est au courant du problème et qu’ils ne ferment même pas les salles. »

    #Cinema Les salles impaires en bas, @UGCcinemas @ugcdistribution de #Bercy Village sont infestées de punaises de lit, ATTENTION ‼️‼️‼️#Paris12
En DM ici, on vous remercie de l’info, mais PAS un mot de regret, ni aucune excuse. RIEN. 
La direction du ciné ne traite PAS les salles. https://twitter.com/Nawal_/status/1695428567386017863/photo/1
    -- Nawal ⚡️ (@Nawal
    ) August 26, 2023 _

    Interrogée, une employée nous confirme également la présence de ces nuisibles. « Nous avons reçu plusieurs signalements et les salles concernées sont traitées », affirme-t-elle, lapidaire.

    Aucun dédommagement de la part du cinéma
    « Après cet échange avec les jeunes employés, je suis rentrée chez moi en catastrophe pour vérifier mes meubles. J’ai retrouvé plusieurs punaises sur les coussins de mon canapé, dans ma chambre… », explique-t-elle. « J’ai parsemé de la terre de diatomée partout chez moi, mon appartement ne ressemble plus à rien. » En parallèle, elle a également fait appel à un expert pour éliminer les punaises de lit. Le devis est estimé à 450 euros minimum.

    « Dans tous les contacts que j’ai eus avec le service client ou la directrice de l’UGC Bercy, on ne m’a jamais proposé de me dédommager, ni pour les frais de traitement ni mon abonnement annuel UGC. La seule chose que l’on m’a proposée, c’est de m’offrir une place », se désole Nawal Z. Depuis, l’addict au ciné a décidé à contrecœur de résilier son abonnement. « Cela peut paraître bête, mais ça a été une décision très dure à prendre pour moi. C’était une vraie passion et depuis ce qu’il s’est passé, je suis traumatisée. Je ne pense pas remettre les pieds dans une salle de cinéma pour l’instant. »

    C’est finalement par les réseaux sociaux que Nawal a exorcisé sa peine, notamment par un tweet dans lequel elle dénonce ce qui lui est arrivé. « Pour moi, c’est trop tard, mais je ne veux pas que ça arrive à d’autres personnes », conclut-elle. Contactée, la direction de l’établissement n’a pas donné suite à nos sollicitations.

    #parasites #mousses #punaises de lit #fauteuils de #cinéma #infection #nuisibles

    Source : https://www.leparisien.fr/paris-75/javais-le-dos-rempli-de-piqures-lenfer-de-nawal-piquee-par-des-punaises-d

  • Paris : les réverbères de l’esplanade des Invalides ont-ils été « détruits » en vue des Jeux olympiques ? La Tribune de l’Art - Le Parisien . . .

    Alors qu’une vidéo de candélabres couchés sur l’esplanade du VIIe arrondissement circule sur les réseaux sociaux, la mairie de Paris dément et condamne les « mystifications » de plus en plus nombreuses dès lors que des aménagements sont réalisés dans le cadre des Jeux de Paris 2024.


    Ils accompagnent les badauds depuis le pont Alexandre-III jusqu’à l’hôtel des Invalides (VIIe). Les réverbères de l’avenue du Maréchal-Gallieni font partie du patrimoine parisien, éclairant à la nuit tombée cet axe très fréquenté par les touristes de la capitale. Mais ces mâts faits d’acier ont-ils été détruits ?
    Vidéo : https://twitter.com/ReaActuelle/status/1695746092405604430
    _ ( Malgré les dénis officiels. Pourquoi les démonter ? )
    C’est ce que sous-entendent plusieurs membres du collectif Saccage Paris qui relaient sur les réseaux sociaux une vidéo tournée, comme la publication récente le laisse à penser, fin août, mais sans aucune certitude sur cette date. Sur les images, les lampadaires sont déboulonnés et couchés au sol.
    . . . . . .
    La suite : https://www.latribunedelart.com/esplanade-des-invalides-et-champ-de-mars-etude-de-cas-de-desinforma

    #vandalisme #destruction #dénaturation #saccage #ps #anne_hidalgo #hidalgo #bêtise #immobilier #béton #Paris #saccageparis #ville_de_paris #ville #dénaturations #jo #jeux_olympiques #JO2024 #paris2024

    Autre sources : https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-les-reverberes-de-lesplanade-des-invalides-ont-ils-ete-detruits-en-

  • Baignades en Seine et JO 2024, quand la fable tourne au fiasco
    https://blog.mondediplo.net/baignades-en-seine-et-jo-2024-quand-la-fable

    Fin juillet, la préfecture de la région Île-de-France, sur la base des analyses bactériologiques des deux mois précédents, autorisait « en principe » les épreuves de natation en eau libre qui devaient se tenir les samedi 5 et dimanche 6 août entre le Pont Alexandre III et le Pont de l’Alma, en plein centre de Paris.

    C’est une des épreuves de la Coupe du monde de natation en eau libre organisée sous l’égide de World Aquatics, la fédération internationale de natation, qui devait se dérouler dans la Seine, une compétition faisant figure de « test » pour les organisateurs des JO de Paris, une manière de roder l’épreuve olympique de l’année prochaine.

    Les nageuses le samedi et les nageurs le dimanche devaient crawler 10 kilomètres, en réalisant plusieurs boucles d’1,6 km entre les deux célèbres ponts, avec la Tour Eiffel en arrière-plan. Une image iconique attendue par l’armée de communicants attachés à l’affaire.

    La préfecture avait également autorisé les épreuves tests prévues entre les 17 et 20 août de trois disciplines olympiques devant se dérouler dans la Seine lors des JO de 2024 : la natation marathon, le triathlon et le para-triathlon.
    Chronique d’un désastre annoncé

    Las, le 3 août au soir la Fédération française de natation tirait la sonnette d’alarme. « Suite à de fortes pluies récentes à Paris, la qualité de l’eau de la Seine est actuellement en dessous des normes acceptables pour la sauvegarde de la santé des nageurs ».

    Des taux de présence de la bactérie Escherichia Coli dépassant les limites venaient en effet d’être constatés. World Aquatics impose pour cette bactérie un taux inférieur à 1 000 UFC (unité formant colonie) pour 100 ml pour que la compétition puisse avoir lieu. Or, le dernier relevé, remontant à 24 heures, faisait état de 1 300 UFC pour 100 ml.

    Conséquences, l’entraînement prévu le vendredi dans le fleuve était annulé, ainsi que l’épreuve de Coupe du monde de natation en eau libre prévue le week-end suivant…

    « Nous avons fait 42 mesures entre le 6 juin et le 19 juillet. Et nous avons constaté une amélioration de la qualité de l’eau » précisait la préfecture de Paris. Mais « l’épisode exceptionnel » de la fin du mois de juillet a mis à mal ces résultats. « Entre le 20 juillet et le 2 août, il est tombé 104 mm d’eau sur Paris, indiquait-elle. Ce n’était pas arrivé depuis au moins vingt ans et c’est quatre fois plus que la moyenne de ces vingt dernières années. »

    Le risque est pourtant connu de tous. Les athlètes s’étaient déjà plaints lors des jeux de Rio en 2016 et de Tokyo en 2021. Et c’est ce qui s’est à nouveau produit le dernier weekend de juillet cette année à l’occasion d’une compétition de triathlon organisée à Sunderland, au Royaume-Uni. Au moins 57 personnes ont souffert de diarrhées et vomissements après avoir nagé. Des analyses effectuées par l’Agence de l’environnement trois jours avant la compétition ont mis en évidence une présence de bactérie Escherichia coli 39 fois supérieure au taux habituel…

  • Paris : agressée en tant que cycliste, femme et élue, la maire du XIIe dénonce une « triple violence » inadmissible - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-agressee-la-maire-du-xiie-denonce-la-triple-violence-routiere-sexis
    https://www.leparisien.fr/resizer/LpYcPK4Fvxzt7nZ4NUJtF1wYT3k=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/GE7HTJ3WFVU6ETY6YAUN5G7FBA.jpg
    On attend le coup de fil de Macron pour la soutenir dans l’épreuve.

    « Il est arrivé à contresens sur la piste cyclable et m’a frôlée en me doublant », retrace-t-elle. L’édile lui signale alors qu’il est en infraction et décline son identité et sa fonction. Selon elle, cela aurait déclenché chez son agresseur « un flot d’insultes ». « Je vais te pénétrer », « je vais t’en..... », lui assène-t-il, tout en lui adressant « de multiples doigts d’honneur ».

    Après ça, le chauffard aurait « fait demi-tour sur une place de livraison et foncé » sur la maire d’arrondissement en criant « je reviens, j’aurai ta peau ». « Heureusement que des passants se sont interposés, je pense qu’ils m’ont sauvée », poursuit Emmanuelle Pierre-Marie.

    Encore sous le choc ce lundi matin, l’élue dénonce le caractère « particulièrement sexiste » des insultes dont elle a fait l’objet. « Les motards sont à 90 % des hommes, et ils se permettent de faire des démonstrations de force face aux femmes cyclistes », développe-t-elle.

    #patriarcat #misogynie #masculinisme #patriarcat #violences

  • Un petit #shameless_autopromo bien sympa : on vient de lancer une petite webapp pour l’Ircam :
    https://circus.ircam.fr

    Normalement c’est destiné à accompagner la rénovation de la Fontaine Stravinsky à côté de Beaubourg à Paris : idéalement tu te promènes à côté, tu tombes sur un panneau qui te signale la webapp avec un QRcode qui va bien, et hop tu peux écouter ces sons en regardant les œuvres de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle…

    (C’est donc franchement conçu pour une utilisation sur smartphone.)

    Côté technique, avec l’Ircam évidemment c’est du son binaural. De mon côté, évidemment c’est du #SPIP. Et j’ai fabriqué les animations de formes d’ondes qui accompagnent les sons avec DaVinci Resolve. La petite originalité ici, c’est la présentation des sons sous forme de vidéos installées sur Viméo, et l’interface (bouton play/pause, barre de progression, etc.) en javascript de mon côté, pour contrôler l’API de Viméo.

  • Paris : une promeneuse blessée par une attaque de corneille près du Trocadéro - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-une-promeneuse-blessee-par-une-attaque-de-corneille-pres-du-trocade

    Elle se promenait dans une petite ruelle près du Trocadéro à Paris (VIIe), lorsque le film d’angoisse d’Alfred Hitchcock a pris forme. Cette femme a été attaquée ce mercredi par une corneille. Le volatile a entaillé fortement le cuir chevelu de la victime, à coups de pattes ou de bec.

    Paniquée, celle-ci s’est réfugiée à l’abri, quelques centaines de mètres plus loin, et a été prise en charge par les secours qui l’ont conduite à l’hôpital européen Georges-Pompidou (XVe). Là, on lui a posé quatre points de suture. L’oiseau est, lui, toujours en liberté sur ce secteur. « Mais il n’y a aucune raison de paniquer », avance Frédéric Jiguet, du Muséum national d’Histoire naturelle.

    « Ces attaques ont toujours lieu à la même période, celle où les jeunes s’envolent du nid, indique Frédéric Malher, délégué scientifique de la LPO Île-de-France. La corneille est très territoriale et poursuit les oiseaux qui s’approcheraient trop de leur nid. Chaque année, il y a deux ou trois attaques sur des piétons mais, au regard du nombre de couples de corneilles à Paris Intra-muros, estimé à près de 600, c’est très peu. »

    « Normalement, elles maintiennent une distance prudente avec l’homme poursuit-il. La question est pourquoi certaines passent à l’acte ? De rares individus pourraient ainsi être de tempérament plus virulent que d’autres. L’autre possibilité serait que les corneilles qui attaquent soient des oiseaux qui auraient été recueillis petits en tombant de leur nid et élevés par l’homme avant d’être relâchés dans la nature. » Cette phase d’habituation et de socialisation ferait que le volatile n’aurait plus peur de l’humain. Et qui expliquerait des attaques bien localisées.

    « Détention provisoire systématique » pour les plus agressives

    Cette explication est aussi celle avancée par Frédéric Jiguet, professeur en biologie de la conservation et directeur du Centre de recherches sur la biologie des populations d’oiseaux (CRBPO) du Muséum d’Histoire naturelle de Paris. Par le passé, il a d’ailleurs placé l’un des spécimens qu’il considère comme « déviant » en prison… Et le résultat s’est avéré probant ! En mai 2017, l’expérience a ainsi été menée avec un mâle agressif dans le XIIIe arrondissement. L’oiseau, qui nichait non loin du ministère des Finances, attaquait des fonctionnaires matin, midi et soir. Alerté, le professeur Jiguet est alors intervenu.

    « Je l’ai capturé en l’attirant avec de la nourriture et en lui lançant un filet dessus, se rappelle-t-il. Il a ensuite été placé en volière au Jardin des Plantes durant cinq jours. » Le scientifique a alors identifié le volatile avec une bague numérotée, avant de lui rendre la liberté. Une mesure permettant de vérifier, en cas de nouvelle attaque, s’il s’agit du même animal.

    « Une fois relâché, l’oiseau est retourné à son nid où il a fini d’élever ses quatre petits et n’a plus attaqué personne jusqu’à l’envol des poussins. Il a réappris à avoir peur de l’homme pour ne pas se retrouver en cage. Il pourrait donc être proposé de généraliser cette approche, en capturant les individus agressifs, en les marquant pour pouvoir prouver que ce sont bien des individus particuliers, et en mettant en place une détention provisoire systématique pour calmer leurs ardeurs. »

    Un site pour suivre les corneilles baguées de la capitale

    Mais, cette fois, ni la mairie, ni les secours n’ont encore prévenu de cette attaque le muséum, qui a lancé en 2015 un programme participatif de capture et de baguage des corneilles, « pour mieux comprendre les réponses efficaces à apporter aux nuisances récurrentes causées par les nombreuses corneilles à Paris ». En trois ans, plus de 250 corneilles noires ont été capturées et baguées, générant plus de 4 500 observations par plus de 100 participants !

    Les résultats de cette étude montrent que ces oiseaux sont très mobiles et ne sont pas inféodés à un espace vert particulier. La majorité des corneilles parisiennes sont de jeunes oiseaux de moins de 1 an, qui arrivent massivement dans la ville depuis les campagnes entre juillet et octobre, période de dispersion juvénile. Ils visitent les grands jardins où la nourriture est abondante, dans les poubelles ou devant les pique-niqueurs…

    Un site Internet a même été créé pour permettre aux observateurs de transmettre les informations collectées et pour donner accès à l’histoire de chaque oiseau bagué. Le grand public peut ainsi consulter les différentes observations d’un volatile, en visualisant ses lieux d’observation sur une carte sur corneilles-paris.fr.

    Les corneilles, quant à elles, sont de plus en plus nombreuses dans la capitale et depuis toujours sujettes à polémiques : vandalisme des poubelles occasionnant des problèmes de propreté, arrachage des jeunes plants dans les espaces verts, voire intimidation des usagers des parcs et jardins, la cohabitation avec l’homme s’avère parfois difficile. « Mais pour n’avoir aucune attaque, il faudrait juste éviter de recueillir les bébés tombés du nid, affirme les spécialistes. Pour qu’ils ne s’habituent pas à l’homme. »

    Rien d’autre à faire, pour ne pas déranger les corneilles, que d’éviter de passer au pied d’un arbre où se trouve un nid. « Mais elles ne vont pas attaquer sur une centaine de mètres », rassure Frédéric Malher.

  • Macron hué, ses ministres chassés : oui, on peut espérer la victoire Frustration
    https://www.frustrationmagazine.fr/macron-hue

    Lundi soir, Macron annonçait vouloir s’en prendre aux allocataires du RSA et aux réfugiés, nous croyant suffisamment cons pour adhérer à sa pathétique tentative de diversion. Il s’est donné 100 jours pour redresser la situation, une référence au retour de Napoléon en 1815. C’est un choix cohérent : il s’agit d’un dictateur comme lui et, à l’issue de cette durée, il s’est trouvé détrôné. Peut-on encore espérer pour Macron le même destin ? 

    Mercredi 19 avril, le président est donc venu tester, en ce jour 3 du “redressement de la situation”, sa popularité en Alsace. Il n’a pas pris un risque énorme dans une région historiquement de droite. Et pourtant : à peine arrivé dans l’usine où il venait faire un petit discours, celle-ci s’est retrouvée privée de courant. Une belle action revendiquée par la CGT énergie. Une fois dans la rue, à Sélestat, le président s’est fait copieusement huer par la foule qui a entonné le tube des gilets jaunes « On est là ». Parvenus au premier rang malgré un imposant dispositif de sécurité, un manifestant a déclaré « « Vous avez un gouvernement corrompu (…) vous allez bientôt tomber vous allez voir ! ». « Vous devez retirer cette réforme monsieur » s’est écriée une responsable syndicale. « C’est pas la première fois que j’entends des gens râler contre moi » a-t-il répliqué, franchement désorienté.

    Emmanuel Macron accueilli par des huées lors de son arrivée à Sélestat en Alsace https://twitter.com/BFMTV/status/1648685030846210049/video/1

    Le mouvement social est devenu une guérilla
    Une journée de merde pour Macron, mais pas seulement : Christophe Béchu, ministre de l’écologie dont vous n’avez sûrement pas entendu parler puisqu’il ne dit ni fait rien, laissant l’agro-industrie dicter son agenda, s’est fait huer lors d’un déplacement dans la Sarthe. Il y a quelques jours, c’est le ministre de la santé qui partait sous les huées des manifestants. Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat en charge du Service National Universel (SNU), ce projet de militarisation des jeunes financé sur le budget de l’éducation nationale, a dû renoncer à son déplacement après que le « village du SNU » installé à Nantes, ait été encerclé par les manifestants, comme le racontent nos camarades de Contre-Attaque. Le Service National Universel, pour rappel, consiste en un encadrement militaire des jeunes, avec flonflon, drapeau et harcèlement sexuel : c’est ce que révèlent nos camarades de Politis dans une enquête carrément accablante, où se mêlent gestes déplacés, remarques racistes, violences physiques de la part des encadrants militaires. Une tentative de mise à pas de la jeunesse de classe laborieuse, pour qui Macron a un plan : la tutelle des militaires, via le SNU, et des patrons, par l’extension infinie de l’apprentissage, dont sa réforme des lycées pro est une modalité.

    Le mouvement social semble être passé de la guerre des tranchées des grandes journées de manifestation à la guérilla d’une multiplicité d’actions directes

    Il semble donc qu’en ce début de printemps, ni le président ni ses ministres puissent se déplacer dans le pays sans être chahutés. C’est pourquoi ils s’entourent d’un coûteux dispositif de sécurité comme Macron qui, lors d’un déplacement à la cathédrale Notre-Dame à Paris vendredi dernier, a fait évacuer l’ensemble de l’île de la Cité. https://www.leparisien.fr/paris-75/ne-rien-lacher-cest-ma-devise-en-visite-a-notre-dame-emmanuel-macron-evoq

    D’une façon générale, le mouvement social semble être passé de la guerre des tranchées des grandes journées de manifestation à la guérilla d’une multiplicité d’actions directes : en dehors des journées de mobilisation officielles, des petits groupes déterminés bloquent les gares, empêchent les livraisons de Leclerc, envahissent les hypermarchés comme le 19 avril à la Défense : « On est là toujours contre la réforme des retraites, on ne lâchera pas tant qu’elle ne sera pas retirée, c’est notre leitmotiv mais on est là aussi pour la défense du pouvoir d’achat face à l’inflation » annonce au Parisien le syndicaliste Lazare Razkallah. Pendant ce temps, la CGT Enérgie annonçait à Libération : « Partout où le gouvernement et le Président sont passés ou passeront, des agents de l’énergie couperont. » 
    NANTES MET LE SNU EN PLS
Franche rigolade ce mercredi à #Nantes. Un « village » du Service National Universel débarquait dans le centre-ville, avec drapeaux BBR, stands de recrutement et camion floqué avec les sigles du #SNU pour promouvoir le projet militariste du gouvernement. https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1648701467778248705/photo/1

    Et s’il restait justement 100 jours à Macron ? Après tout, le président n’a plus rien sous le coude. En 2019, pour calmer le mouvement des gilets jaunes, il avait déployé une grande énergie et un certain sens tactique en organisant le « grand débat national », dont le résultat pourrit désormais dans des caves de sous-préfecture. Cette opération cynique avait permis à des gens de se sentir écoutés pour la première fois de leur vie… avant de se sentir complètement bernés. 

    Désormais, tout le monde sait qu’il n’y a rien à attendre de Macron, l’un des plus grands menteurs que le pays ait connu. Plus personne ne le respecte. Plus personne ne peut voir sa tronche, qui déclenche un rejet viscéral de la part de très nombreuses personnes. Plus il parle, plus on le déteste. Et il n’a plus aucune idée nouvelle. Entre son interview TV désastreuse de la mi-mars, qui avait intensifié la mobilisation contre la réforme des retraites, et son allocution de lundi, rien de nouveau. La guerre aux pauvres et aux étrangers est toujours annoncée. La seule perspective offerte est une « nouvelle loi travail », sachant que la précédente a constitué un immense recul de nos droits sociaux. Face à notre colère il nous dit « je vais vous faire pire ».

    Il lui reste 4 ans à tenir et le despote est détesté comme jamais. Il n’a qu’une seule ressource en sa faveur, perpétuellement agitée par les grands médias et par nombre de militants, y compris à gauche : Marine Le Pen.

    Notre constitution pourrissante n’avait pas prévu un cas comme celui-ci. D’ordinaire, dans le train-train désespérant de notre vie politique, les présidents disposent d’une première année paisible, durant laquelle leur popularité reste correcte, « légitimité démocratique » oblige. Mais c’est terminé : il lui reste 4 ans à tenir et le despote est détesté comme jamais. Il n’a qu’une seule ressource en sa faveur, perpétuellement agitée par les grands médias et par nombre de militants, y compris à gauche : Marine Le Pen. « Imaginez si elle passe », osent nombre de commentateurs alors que les arrestations arbitraires se multiplient, que la police mutile voire tue, que les réfugiés sont parqués dans des centres de rétention. Ah oui merci, on imagine aisément, puisque ce qu’on l’on nous avait prédit en 2017 en cas de victoire de Le Pen se déroule sous Macron. Alors quoi, « ça pourrait être pire » ? Mais oui, tout pourrait toujours être pire. Sauf que des choses ignobles se passent en ce moment, alors pourquoi attendre le pire pour agir ?
    🔥BLOCAGE DES LIVRAISONS DU #Leclerc (CENTRE VILLE) RÉUSSIE-18/04-6H-#Brest 
En coordination avec le Collectif Landerneau pour nos retraites et Pays de Morlaix en Lutte qui ont bloqué dans leurs villes l’accès des camions de livraison à des magasins Leclerc#ReformeDesRetraites https://twitter.com/AgLuttesBrest/status/1648652045312770051/photo/1

    La guérilla joyeuse contre la peur du pire
    L’argument du pire est le dernier au secours Macron. Il ne lui reste rien d’autre. Car si vraiment la seule alternative c’est elle, alors on peut se contenter de lui, non ? Une guerre psychologique nous est donc faite, à base de sondage bidons sur une victoire de Le Pen en cas de nouveau duel avec Macron (configuration rendue impossible par la limitation constitutionnelle à deux mandats consécutifs). Cette guerre psychologique vise à nous tétaniser de peur, à nous empêcher de profiter du moment social que nous vivons, et surtout nous interdit d’espérer que les choses changent en mieux : car si le pire est toujours le plus probable, comment songer au mieux ? Derrière cette peur de Le Pen, constamment agitée alors même qu’aucun de ses sujets ne s’est imposé durant les trois mois de mobilisation contre la réforme des retraites, une vieille crainte ancestrale, si répandue chez les gens dits cultivés : celle de la foule, des masses, qui seraient toujours prompts à choisir le fascisme plutôt que la liberté.

    Cette guerre psychologique vise à nous tétaniser de peur, à nous empêcher de profiter du moment social que nous vivons, et surtout nous interdit d’espérer que les choses changent en mieux : car si le pire est toujours le plus probable, comment songer au mieux ?

    A Frustration, nous sommes davantage envahi par la joie de la guérilla qui s’annonce que paralysé par la peur du pire. Car l’histoire nous apprend que le fascisme a toujours été rendu possible par l’action délibérée des classes dominantes pour juguler les envies de révoltes populaires. Car nous voyons que tout de suite et maintenant, on a plus à craindre du déjà-là fasciste de Macron que nous observons en ce moment que du péril fasciste de Le Pen que l’on nous invite à anticiper. Il faut continuer à faire feu de tout bois et rejoindre cette guérilla qui se dessine : perturbation des hypermarchés, blocage des réseaux de transport, empêchement des évènements sportifs, concours régionaux de bordélisation de déplacements ministériels… Libérons-nous donc de la peur du pire et n’ayons pas peur d’espérer le mieux : l’extension du chaos émancipateur et la chute du despote.

    Nicolas Framont

    #bourgeoisie #capitalisme #LuttedesClasses #france #emmanuel_macron #macron #violence #en_vedette #enmarcheverslefn #gouvernement_macron #economie #police #réformes_antisociales #économie

  • Adem, le dealer de cocaïne des manifestations parisiennes, écope de deux ans ferme - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/paris-75/adem-le-dealer-de-cocaine-des-manifestations-parisiennes-ecope-de-deux-an

    Cet homme de 24 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris. Il a été surpris fin janvier avec près de 10 000 euros de cocaïne alors qu’il se mêlait aux manifestants qui protestaient contre la réforme des retraites.

    Vendre de la cocaïne dans les cortèges des manifestations contre les retraites : c’était sa méthode pour écouler rapidement sa marchandise. Ce jeune du XIIIe arrondissement de la capitale a été condamné ce lundi par le tribunal correctionnel de Paris à une peine de deux ans de prison ferme pour deux affaires de trafics de stupéfiants. « Dans les manifestations, le trafic de cocaïne pose un problème de trouble à l’ordre public, note le procureur. On sait bien que certains pensent que la contestation sociale est synonyme de fête. La prise de cette drogue désinhibe les consommateurs. Par conséquent, il y a plus de casse et avec la police cela se passe moins bien. »

    #emploi_informel

  • « Des enfants SDF dans notre école ? » : à Paris, cette décision de l’État qui fait polémique - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/paris-75/des-enfants-sdf-dans-notre-ecole-cette-decision-de-letat-qui-fait-polemiq

    Les parents d’élèves d’une petite école primaire ont aidé une mère de famille à saisir le juge des référés afin d’obtenir un hébergement d’urgence pour elle et sa fille. Le juge a ordonné l’hébergement mais, entre-temps, l’État a fait appel et fait casser la décision. La riposte judiciaire s’organise ce mardi.

    #honte #vomi #précarité #guerre_aux_pauvres

  • Quand les bailleurs sociaux bazardent des HLM à Paris et en banlieue sur SeLoger - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/paris-75/quand-les-bailleurs-sociaux-bazardent-des-hlm-a-paris-et-en-banlieue-sur-

    Paris Habitat et la RIVP, les deux principaux bailleurs de la Ville de #Paris, publient des petites annonces de location des HLM « les plus moches et les plus chers » sur SeLoger.com, hors du circuit officiel de demande de #logement_social. Une politique qui étonne et fait débat...

    • Alors, pourquoi ces HLM d’Île-de-France se retrouvent-ils sur la plate-forme ? « Beaucoup de personnes ne savent pas qu’ils sont éligibles au logement social ou intermédiaire », justifie Emmanuelle Copin, la directrice générale adjointe de Paris Habitat. Publier des offres sur SeLoger serait le moyen de le leur rappeler.

      « Les classes moyennes s’autocensurent, regrette Ian Brossat, adjoint (#PCF) à la maire de Paris chargé du logement. Ces annonces sur un site généraliste permettent aux bailleurs de cibler un public qui n’est habituellement pas le leur. »

      L’élu reconnaît cependant que ces appartements « sont ceux qu’on n’arrive pas bien à louer ». « Ils n’ont pas intéressé les demandeurs qui sont inscrits sur le fichier central », abonde de son côté Emmanuelle Copin.

      Chez Paris Habitat, une source interne résume la situation d’une formule un peu plus lapidaire : « Les logements qu’on met sur SeLoger sont les plus moches et les plus chers. »

      À la RIVP, qui a donc recours à SeLoger, tout comme d’ailleurs d’autres bailleurs franciliens du privé tels que 3F et Séqens, 45 annonces ont été publiées cette année. Dont 20 à Paris intra-muros. Ces derniers jours, la RIVP proposait quatre grands appartements, dont celui de Balard, sans toutefois mentionner s’il s’agissait de HLM, aux loyers oscillant entre 1 055 euros et 1 748 euros.

      Mais surtout, plusieurs appartements proposés sont situés à Chapelle Internationale (XVIIIe), le quartier flambant neuf de Paris où personne ne veut habiter... Et qui laisse sur les bras du bailleur nombre de logements vides. « On a du mal à y faire venir les familles avec enfants », se chagrinait l’été dernier Christine Laconde, la patronne de la RIVP.

      Avec ces offres, on est loin de « Loc’annonces », le site « officiel » de la Ville de Paris qui, chaque semaine, propose des HLM de toutes tailles, dont beaucoup font un vrai carton, avec dans le sillage, après désignation de l’heureux élu, des centaines de déçus... Ce vendredi, un petit deux-pièces de 43 m2, dans le XIIe, à Daumesnil, affiché à 394 euros de loyer mensuel, comptabilisait 1 591 postulants !

      Ces annonces sur SeLoger - 40 pour 5 000 #HLM attribués dans l’année par Paris Habitat - ne sont toutefois pas du goût de tout le monde, parce que les candidats qui vont décrocher un appartement en quelques jours sur SeLoger grillent la file d’attente à la barbe des 250 000 autres demandeurs de logement social d’Île-de-France.

      Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL (Droit au logement), s’agace ainsi : « Plutôt que de mettre des annonces sur SeLoger, avec des loyers chers, les bailleurs n’ont qu’à baisser leurs prix et les proposer sur le circuit normal aux familles plus modestes qui attendent depuis des années ! »

      #logement_social #Ville_de_Paris #demandeurs_de_logement

      merci, @ktche

    • Ajouter que les bôs logements pas chers échappent encore et toujours aux dispositifs mis en place par les SEM et la mairie, en dépît des efforts de Ian Brossat, dont le témoignage sur son grand père, espion de l’USSR en Erets Israel a enchanté mon décembre. Merci les biblis municipales.

  • Paris, c’est une idée

    Il est 23h20 - Il fait 1• à paris
    Et la police vient éteindre les feux qui permettent aux exilés de ne pas mourir de froid dans la rue.
    Seule réponse « ce sont les ordres »

    https://twitter.com/NnoMan1/status/1600983919645847552

    Ce matin, plusieurs dizaines d’individus d’extrême-droite proches de Génération Identitaire ont attaqué la salle de consommation à moindre risque de #Paris10 pour empêcher son ouverture.

    https://twitter.com/ACORDEBARD/status/1601525243679764480

    edit c’était une des actions de préparation à plus spectaculaire ?
    Argos France, les héritiers de Génération identitaire
    https://www.streetpress.com/sujet/1666106342-argos-france-heritiers-generation-identitaire-extreme-droite

    #Paris

    • À Paris, un cinéma de luxe à 18,50 euros la place ouvre ses portes
      https://www.leparisien.fr/paris-75/a-paris-un-cinema-de-luxe-a-1850-euros-la-place-ouvre-ses-portes-12-12-20

      Sièges inclinables, deux mètres entre chaque rangée, projection laser… Premier exploitant de salles obscures en France, Pathé a annoncé lundi la réouverture en mode « entièrement premium » de l’un de ses complexes parisiens, avec un plein tarif fixé au niveau record de 18,50 euros.

      Totalement rénové, l’ancien Gaumont Parnasse, rebaptisé Pathé Parnasse et situé entre le jardin du Luxembourg et la gare Montparnasse, rouvrira ses 12 salles ce mercredi et « sera le premier cinéma parisien entièrement premium », a expliqué le président de la branche cinémas du groupe, Aurélien Bosc.

      Montparnasse :
      https://www.youtube.com/watch?v=6Y8zthIDJQc

      Monique Morelli :

      https://www.youtube.com/watch?v=jQ2pmLGO3BU

    • Pas qu’à Paris, le cinoche hors de prix.

      Si je veux voir un film là tout de suite dans le Gaumont de la Comédie de Montpellier, petites salles, écrans pas immenses, avec le panneau « Sortie de secours » bien allumé en permanence juste au bord de l’écran dans ton champ de vision, c’est déjà 13,60€. À la fin de la séance, j’ai systématiquement une crampe à avoir tenu la main en l’air pour essayer de cacher le panneau lumineux.

      Si je veux me faire une toile au grand multiplexe Gaumont d’Odysseum, tout neuf, confort bien supérieur, et dont le patron garantit que c’est pas là que tu attraperas le Covid, c’est le même prix de base.

      Mais si dans ce multiplexe je veux me faire le très grand écran Imax, c’est 19,60€. À ce prix-là, je peux te dire que c’est premium. (Après, c’est une expérience à faire une fois dans sa vie : l’écran est carrément immense et l’image sublime, et tu es certain de voir un navet américain en VF avec des superhéros en moule-bite.)

      Ah mais si préfères un navet américain en VF mais en 3D (avé les lunettes actives et tout et tout) sur le même écran Imax, ça te revient à 21,60€ (youpidou !). Si tu emmènes tes enfants et qu’ils veulent du popcorn, hé ben tu regrettes un peu ta sortie du samedi soir.

      Mais peut-être que tu peux préférer le même navet Marvel en VF, mais cette fois en « 4DX ». Alors le 4DX, c’est la fête foraine (du slip), le siège te secoue dans tous les sens, il y des flash quand ça tire des coups de feu, ça te souffle un peu d’air sur la joue quand le héros évite la balle, tu as des gouttes d’eau qui te tombent dessus quand il pleut, et si le méchant allume une clope, une machine fait de la fumée devant l’écran. Et c’est aussi 21,60€ la séance. Personnellement pour Avatar 2, je vais attendre qu’il passe à la télé, et avec madame on secouera la canapé du salon et moi je crachoterai de l’eau sur les enfants et Diala s’équipera d’une vapoteuse à gros débit.

      Alors un cinéma « primioum » à 18,50€, je suis pas plus choqué que ça.

      –-----

      De toute façon, il a raison le papa de l’actrice qui s’est faite toute seule : parce que de toute façon le cinéma dans les grandes salles, clairement c’est mort, ça ne passe que des merdes pour des gens qui veulent faire une sortie où ce qu’on a le droit de bouffer de la junk food hors de prix. C’est comme une sortie à Disneyland mais moins loin et marginalement moins cher, alors tu peux bien monter le prix. (La semaine dernière ça s’étripait sur Twitter parce qu’il paraît que montrer un film de Hitchcock à des adolescents c’est élitiste…)

      Les gens qui veulent voir un film de merde à pas cher et tranquillou, ils le regardent à la télé. Sérieusement, Wakandaland ou le Concours des bodybuildés en spandex, c’est pas indispensable de le voir « dans les conditions du cinéma ». Ce que les gens paient, c’est la sortie. Le cinéma comme forme artistique, c’est à l’art et essai du coin, avec une moyenne d’âge de 65 ans, et c’est 7€50.

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      Sinon, la considération qui manque dans ces articles : ça fait des années (au moins 20 ans) que les cinémas des grands boulevards parisiens essaient de se débarrasser du public qui se tient pas bien au cinéma. (Honnêtement, des séances de merde sur les Champs, j’ai eu ma dose dans les années 90 : j’y allais plus, c’était toujours le cirque là-dedans.) C’est une des raisons documentées pour lesquelles les grands cinémas parisiens se sont mis à passer beaucoup de VO : parce que ça permettait d’opérer un tri à l’entrée sans dire que tu fais un tri.

      Je ne serais pas étonné que le papa Seydoux ait aussi un peu cette idée derrière la tête avec son prix du ticket pas donné.

    • les gens bien habitent assez grand pour avoir un vidéoproj et le mur blanc qu’il faut, avec VOD, abonnement(s) ou téléchargement. je sais pas si ça fait tant à Paris (je fréquente pas les bons milieux), mais loin des villes et des salles, oui, spécialement pour qui ne vit pas seul.e (le prix de la sortie ciné, plus la outaure, la programmation pourrie, ça calme).

      sinon, Seydoux a ouvert une fondation Pathé avec une salle dédiée au muet (avec musique live), c’est 7 euros tarif plein. toute la gamme quoi, du multiplex comme tu dis, à la salle façon « producteurs de film », en passant par une simili cinémathèque dont on m’a d’ailleurs dit du bien (5 films rares pour une carte à 20 balles). Et ce degré de segmentation/différenciation, même sous le glacis de la thune et de la police - il est partout - c’est quand même Paris :-)

    • LVMH : Paris sous emprise
      https://www.politis.fr/articles/2022/11/lvmh-paris-sous-emprise

      Boutiques, partenariats, mécénat : face à des pouvoirs publics dépendants de ses milliards, l’empire de Bernard Arnault semble sans limites dans la capitale.

      Une fois de plus, le 4 octobre dernier, la multinationale #LVMH a pris possession du Louvre. Depuis 2017, le groupe de luxe aime y organiser les défilés de mode de son joyau, Louis Vuitton. Tout un symbole. #Bernard_Arnault, PDG du groupe et troisième fortune mondiale, est à Paris un souverain à qui l’on ne refuse rien.

      De l’Arc de triomphe jusqu’à l’Hôtel de ville en passant par cette cour carrée que la firme a l’habitude de privatiser, le milliardaire est chez lui. L’homme concentre son pouvoir sur cet axe stratégique, idéal d’une capitale carte postale pour touristes privilégiés. Avec ses 170 boutiques, des distributeurs comme Sephora, Le Bon Marché, La Samaritaine ou La Grande Épicerie, mais aussi des médias tels que Radio classique, Le Parisien et Les Échos, LVMH occupe plus de 350 000 mètres carrés dans la capitale – l’équivalent de 70 terrains de foot.

      À cela il faut ajouter de nouvelles « dépendances » acquises cet été : trois immeubles dont la valeur totale dépasse les 900 millions d’euros. « LVMH a une stratégie offensive tous azimuts. Face aux intérêts privés, on est obligés de faire des concessions », admet un adjoint d’#Anne_Hidalgo [voir Christophe Girard, longtemps adjoint à la culture et directeur stratégique de LVMH, ndc] . Résignation dans l’entourage de la maire : à force de lui dérouler le tapis rouge partout où se posent ses souliers siglés Berluti, est-il devenu impossible de dire non au plus riche des Français ?

  • Test
    Plusieurs quartiers de Paris plongés dans le noir après une coupure de courant - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/paris-75/plusieurs-quartiers-de-paris-plonges-dans-le-noir-apres-une-coupure-de-co

    Plusieurs quartiers de la capitale ont été plongés dans le noir ce jeudi soir, notamment dans le centre, après des coupures de courant. Selon Enedis, peu après 23 heures, 53 rues restaient encore sans électricité, dans les 3e, 4e 5e et 14e arrondissements. Aux alentours de 23h30, 34 rues en étaient toujours privées

    #électricité #coupure_d'électricité #blackout

    • Si on commence à délester les quartiers où habitent les éditorialistes de la télévision, il va être nécessaire que notre Présipotent nous fasse une grosse colère pour « recadrer » les choses…

  • JIM.fr - Petit rappel de l’Académie de médecine aux alliés des rats des villes
    http://www.jim.fr/e-docs/petit_rappel_de_lacademie_de_medecine_aux_allies_des_rats_des_villes_193340/document_actu_pro.phtml

    A contre-courant de la Conseillère de Paris et de ses soutiens (de plus en plus nombreux et bruyants), l’Académie de médecine recommande des plans « rigoureux » et « vigoureux » de propreté urbaine et de dératisation. Elle suggère également des campagnes de captures de rats d’égouts afin de surveiller le portage d’agents pathogènes.