• « Il n’y a pas de couple police-justice. La police est subordonnée à l’autorité judiciaire. Sauf à changer la constitution #Etat »

    https://video.twimg.com/amplify_video/1686089552752996352/vid/650x364/EHSZekbkp301x5MU.mp4?tag=14

    Dire cela c’est omettre que les missions de la Police ne se limitent pas aux seules missions de police judiciaire, d’une part.

    D’autre part, préférer la verticalité de la relation hiérarchique, par définition plus autoritaire, à l’horizontalité de la relation partenariale, par nature plus constructive, c’est assez regrettable et c’est ce qui nous conduit aux errements actuels.

    La question n’est pas tant qui doit se soumettre à qui et dans quel domaine mais plutôt comment travailler efficacement ensemble dans l’intérêt général. Le rapprochement du couple Police-Justice est l’unique voie de sortie par le haut de cette crise ancienne sauf à se satisfaire des divisions par calcul clientéliste mais c’est là un autre débat. Guillaume FARDE

    « Dans les missions de police administrative, ils sont subordonnés à l’exécutif. Toujours subordonnés. Ce que vous remettez en question, c’est le respect de la constitution. Ériger la police en quatrième pouvoir, c’est instaurer une dictature. Est ce votre souhait ? » Arié Alimi

    https://twitter.com/AA_Avocats/status/1686345407603920897

    Voilà. Quand tu ignores que le judiciaire est, avec l’exécutif et le législatif, l’un des trois pouvoirs fondamentaux, dont l’indépendance est garantie par la Constitution, et que tu t’inventes un statut équivalent pour la Police.

    [Sans surprise, il enseigne à SciencesPo] Stefano Palombarini

  • « Le contrôle d’identité au faciès est un problème systémique, structurel, institutionnel »

    Dans un entretien au « Monde », l’avocat Slim Ben Achour estime que les contrôles d’identité constituent la « porte d’entrée » des violences policières. Alors qu’il a obtenu plusieurs décisions sur le sujet, en particulier devant la Cour de cassation, il explique pourquoi le droit, et singulièrement la procédure civile, est la clé du succès.

    Près de 14 millions de contrôles d’identité ont lieu chaque année, a indiqué l’Assemblée nationale, le 29 juin 2016, et un jeune Noir ou Arabe a vingt fois plus de risques d’être contrôlé par la police, selon une étude du Défenseur des droits datant de 2017. Les émeutes urbaines sont toutes nées après un contrôle d’identité, et la loi laisse une très grande latitude aux policiers. L’avocat Slim Ben Achour a fait condamner l’Etat à plusieurs reprises pour « faute lourde » et explique au Monde comment il lutte contre ces « contrôles au faciès ».

    Comment en êtes-vous arrivé à batailler contre les contrôles d’identité ?

    En 2005, quand des gamins se révoltaient après la mort de Zyed et Bouna, électrocutés alors qu’ils cherchaient à échapper à un contrôle de police, je me suis dit que j’allais y consacrer une partie de mon temps. C’était un peu un choc pour moi, j’avais fait des études aux Etats-Unis et j’avais touché du doigt l’énorme faiblesse de la compréhension des textes de non-discrimination en France.

    Or, les protocoles utilisés aux Etats-Unis contre les discriminations faites aux Afro-Américains ont été utilisés à Paris par le CNRS : deux sociologues, bons connaisseurs de la police, Fabien Jobard et René Lévy, ont publié une enquête, en 2009, qui portait sur 37 833 personnes. Et il s’est avéré que gare du Nord, par exemple, les Noirs ont 5,6 fois plus de risques d’être contrôlés que les Blancs ; les Maghrébins 5,5 fois. Pour la première fois, le contrôle au faciès était objectivé scientifiquement.

    Des associations de quartier et l’Open Society Justice Initiative sont alors venus me voir, moi qui fais surtout du droit du travail, et, avec Félix de Belloy, un remarquable pénaliste, nous avons monté les premiers dossiers, après un tour de France des quartiers où s’étaient multipliés les contrôles. Le contrôle d’identité est souvent l’interaction qui engendre la violence, les contrôles d’identité ne sont pas perçus comme des violences policières, mais c’en est au moins la porte d’entrée. C’est un rituel d’humiliation, de soumission.

    Pourquoi avoir choisi des procédures civiles ?

    Le pénal est très compliqué, il faut des preuves absolues, difficiles à réunir. A supposer que vous gagniez contre des policiers – ce qui semble impossible en l’état de notre procédure –, le ministre de l’intérieur, quelle que soit sa couleur, dit : « Merci, vous avez identifié les pommes pourries », mais le système n’est en rien remis en cause. Nous sommes donc partis sur des procédures civiles, seules susceptibles d’engager la responsabilité de l’Etat.

    La suite est réservée aux abonnés.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/01/police-le-controle-d-identite-au-facies-est-un-probleme-systemique-structure

    • Le pénal est très compliqué, il faut des preuves absolues, difficiles à réunir. A supposer que vous gagniez contre des policiers – ce qui semble impossible en l’état de notre procédure –, le ministre de l’intérieur, quelle que soit sa couleur, dit : « Merci, vous avez identifié les pommes pourries », mais le système n’est en rien remis en cause. Nous sommes donc partis sur des procédures civiles, seules susceptibles d’engager la responsabilité de l’Etat. Nous sommes donc partis sur des procédures civiles, seules susceptibles d’engager la responsabilité de l’Etat. (...)

      Que dit la loi ?

      La loi du 27 mai 2008 dit deux choses. Elle admet un « aménagement de la charge de la preuve » : il s’agit d’établir une présomption, pas une preuve, de discrimination. C’est le but des attestations de témoin. On joint au dossier les statistiques de sociologues, il y en a eu vraiment beaucoup : outre l’étude de Jobard et Lévy, l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne en a produit une en 2010, Human Rights Watch en 2012, l’institut de sondage OpinionWay en 2014, et surtout le Défenseur des droits en 2017.

      C’est ensuite à l’Etat d’apporter la preuve qu’il ne s’agit pas de discrimination, qu’il y a une raison réelle à ces contrôles. Or, l’Etat ne cherche même pas à se justifier, les trois quarts du temps, la hiérarchie ne sait même pas qui sont les policiers ayant fait le contrôle. (...)

      Il s’agit d’imposer une réforme dont les policiers ne veulent pas, c’est-à-dire des #récépissés après chaque contrôle, une traçabilité de ces contrôles sous la surveillance d’une autorité indépendante, une réforme de l’#IGPN, la formation des policiers…

      https://justpaste.it/4qhck

      edit idem pour diverses violences policières, il peut y avoir avantage à saisir le TA car le pénal de donne rien (cf. diverses victoires partielles, indemnisation et non pas condamnation de flics suite à des éborgnements par LBD) poke @ant1

      #police #État
      #contrôles_d'identité :
      – Jobard : https://seenthis.net/messages/1008999#message1009082
      – Blanchard : https://justpaste.it/cj369

      #violences_policières #violences_d'État #racisme #présomption_de_discrimination #droit_civil #droit_pénal #défense_militante

  • Affaire Hedi : l’un des policiers déjà inquiété dans une enquête sur le tabassage d’une jeune fille | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/310723/affaire-hedi-l-un-des-policiers-deja-inquiete-dans-une-enquete-sur-le-taba

    L’un des quatre policiers mis en examen à Marseille pour des violences à l’encontre de Hedi est déjà apparu dans une information judiciaire relative au tabassage d’Angelina, en 2018. Cet agent, qui avait nié toute implication, n’a pas été poursuivi à l’issue d’investigations plombées par l’absence de vidéos exploitables et le mutisme de la hiérarchie. Mais l’enquête vient d’être rouverte.

    Leur anonymat a jusqu’ici été préservé et toute une profession le protège, plus que jamais. Mais l’identité de l’un des quatre policiers mis en examen dans l’affaire Hedi, jeune homme de 22 ans touché par un tir de LBD à Marseille, puis tabassé et « laissé pour mort »(selon ses termes), mérite pourtant d’être examinée.
    D’après nos informations, David B. est l’une des figures centrales d’une précédente information judiciaire ouverte pour des faits de violences assez similaires, commis en décembre 2018 à Marseille. Une jeune fille de 19 ans, Angelina (plus connue sous le pseudonyme de Maria), avait été gravement blessée par un tir de LBD en marge des manifestations des « gilets jaunes », puis passée à tabac par plusieurs policiers, à ce jour non identifiés par la justice.
    Dans l’affaire Hedi, David B. a pu être identifié, comme ses collègues de la BAC, grâce à l’exploitation d’enregistrements de caméras de #vidéosurveillance de la ville, de celles d’un commerce et d’un lieu de culte, et de #vidéos d’un témoin, d’après les informations recueillies par Mediapart.

    #police #Marseille #anonymat_policier #omerta #revendication_mafieuse #faux_en_écriture_publique #BAC (#Paris)

    • Par ailleurs, des comptes rendus d’opération du 8 décembre 2018 montrent que David B. était présent dans le périmètre où Maria [Angelina] s’est fait agresser, à la même heure. Sur la base de ces éléments, l’Inspection générale de la police nationale (#IGPN) recherche David B. pour l’auditionner. Mais ce dernier s’est envolé pour le Togo, pour une opportune mission militaire d’un an, au bénéfice d’une entreprise privée…

      Particulièrement ciblé, mais non identifié
      Ce n’est que deux ans après les faits, en février 2021, que l’IGPN l’entend enfin. Si David B. confirme avoir été « vêtu de sombre pour ne pas attirer l’attention » le 8 décembre 2018, et s’il confirme n’avoir porté aucun brassard apparent (contrairement à la réglementation), il déclare n’avoir pas du tout souvenir de ce qu’il a fait ce jour-là.
      En même temps, il se dit certain « à 2 500 % » de ne pas avoir porté de casque non réglementaire et nie toute participation aux violences commises contre Angelina. Des déclarations dont se contentera l’IGPN, d’autant que les perquisitions du casier et du domicile de David B., menées en juin 2021, soit deux ans et demi après les faits, demeurent infructueuses.
      Parmi tous les policiers auditionnés dans l’affaire d’Angelina, aucun n’a identifié les auteurs des violences. Les responsables des différentes unités de police présentes ce jour-là ont déclaré ne pas reconnaître les fonctionnaires sur les vidéos. Certains ont même expliqué être dans l’incapacité de localiser leurs propres agents au moment des faits. Et l’IGPN a recueilli leurs déclarations sans interroger ces commissaires, commandants ou majors sur de telles incohérences.
      En définitive, si le nom de David B. apparaît dans la synthèse des investigations menées par l’IGPN, au côté de trois collègues, comme ayant été particulièrement ciblés par les investigations, la « police des polices » ne conclut à aucune identification.
      Et faute de pouvoir formellement identifier les auteurs, le juge d’instruction saisi du dossier ordonne un premier non-lieu en décembre 2020, en concluant malgré tout que les individus qui ont roué de coups Angelina « avaient tous la qualité de fonctionnaires de police ».

      refroidir l’affaire. technique de base utilisable par tout mis en cause, et qui fait partie des raisons de ne pas passer en comparution immédiate, de demander des actes, des expertises, bref, d’allonger par tous moyens la durée qui sépare les faits incriminés d’un jugement éventuel.
      ça marche bien. c’est ainsi que de nombreux voyous, militants, quidams, obtiennent des relaxes ou des peines bien plus légères là où ils auraient été lourdement condamnés.
      sauf impondérable, ça fonctionne d’autant mieux qu’on est du côté du manche.
      par exemple, un flic pourtant mis en cause par ses propres collègues (!) pour avoir étranglé sans raison et sans la tuer une femme enceinte est jugé deux ans après les faits : quatre mois de prison avec sursis https://www.streetpress.com/sujet/1675691675-policier-condamne-etrangle-femme-enceinte-violence-ile-franc

      dans l’affaire Zineb Redouane, 4 ans après, la justice est encore à pied d’oeuvre, rassurez-vous ! elle enquête sur... les services de santé car c’est à l’hosto qu’elle est morte... (à La Timone ou Zineb Redouane est morte, ils ont pris soin de fournir des explications publiques détaillées sur les blessures et les soins prodigués au « miraculé » Hedi)

      grâce à ses collègues dont ceux de l’IGPN, le baqueux parisien de Marseille qui a tabassé Angelina a eu le loisir de prendre une dispo d’un an. lorsqu’il a fini par être « inquiété », il a pu sans peine dire qu’il ne se souvenait de rien.
      au taf, on échange des conseils, on bricole collectivement les PV de façon à ne pas être mis en cause (et éventuellement à gratter des dommages et intérêts).
      les lyncheurs d’Hedi ont tenté bien trop tôt d’appliquer la recette utilisé par leur collègue lyncheur d’Angelina : « on se souvient pas ». car contrairement à ce qui s’était passé pour Angelina, empêchée de porter plainte jusqu’à ce que la vidéosurveillance soit légalement effacée, ainsi que, moins légalement, d’autres éléments, il y a des images de vidéosurveillance à l’appui des dire de la victime et du témoin principal. là ils sont passés au registre « je suis un prisonnier politique, je refuse de collaborer à l’enquête car je ne reconnais pas la légitimité d’une mise en cause de la police ». Mais, d’avoir mixer le scénario, qui contenait déjà des déclarations au moyen desquelles ils comptaient s’en sortir, celui-ci se voit ruiné. Et, malchance encore, ils ne disposent pas de LE avocat spécialisé de leur corporation. Laurent-Fr@nck Lien@rd, qui taffe pour des flics marseillais à l’occasion, doit être assez occupé par la défense de l’assassin de Nahel, Florian Menesplier ...
      Deux flics au trou, ok, c’est inédit, ça les énerve.
      Pas de nouvelles du complice de Florian Menesplier (Nahel). Et dans le cas de Hedi, seul le policier utilisateur du LBD est détenu. Ses collègues, lyncheurs d’un blessé grave, leurs complices sur place (il y a 4 impliqués, et 4 autres présents) contribuent probablement très activement à la mobilisation policière en cours.

      #polar

  • Il explique pourquoi il a tiré 69 fois lors d’une émeute au Bourget : « La seule solution à cet instant »
    https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/il-explique-pourquoi-il-a-tire-69-fois-lors-dune-emeute-au-bourget-la-seu

    Le directeur de la sécurité et de la prévention du Bourget (Seine-Saint-Denis) s’exprime pour la première fois, après l’épisode des 69 coups de feu tirés en l’air fin juin, pour protéger le bureau de #police_municipale assailli par des émeutiers. « J’ai tiré des dizaines de fois pour créer un effet de sidération », se justifie-t-il, en invoquant « l’état de nécessité et de légitime défense ».

    « un effet de sidération », en effet, sur le lecteur.

    #paywall #police #suicidez-vous

  • « Pour mémoire : le statut spécial revendiqué par les policiers existe déjà de facto. Ils demandent "seulement" de le légaliser pour que la présomption d’impunité soit officialisée. » Henri Maler

    Où l’on apprend que les cinq CRS présents sur les lieux ont refusé de désigner le tireur. Et que le directeur de la police nationale n’a pas suivi la préconisation de l’IGPN. Une honte et une insulte pour la famille de la victime.

    https://twitter.com/mbompard/status/1454775621809319938

    • ça existe mais ça demande du taf, beaucoup. il faut éviter que des éléments à charge soient exploités, et il y a trop d’impondérables (la demande d’anonymisation des flics vise à les limiter, on pourra peut-être s’en prendre à ceux qui filment en contournant l’avis négatifs du CC).

      Le Canard Enchaîné révèle que le capitaine des #CRS suspectés de la mort de Zineb Redouane a refusé de fournir les 5 lanceurs Cougar dont l’analyse balistique aurait permis d’identifier le tireur. L’#IGPN n’a pas insisté... https://seenthis.net/messages/1010932#message1011487

      l’article cité ci-dessus par Bompard est de 2021. depuis l’enquête a progressée puisque c’est à la « responsabilité médicale » de La Timone dans la mort de Zineb Redouane qu’elle cherche noise https://seenthis.net/messages/1010932

      #police

  • 🔴 Les JO 2024, médaille d’or de la surveillance de masse...

    Les Jeux olympiques de 2024 consacreront des centaines de millions d’euros aux caméras, drones et policiers pour surveiller Paris. Des mesures d’exception qui risquent de perdurer longtemps après la compétition(...)

    #JO2024 #surveillancecamera #police #flicage #drône...

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://reporterre.net/Les-JO-2024-medaille-d-or-de-la-surveillance-de-masse

  • Scientists vacuumed animal DNA from the air in a forest and had amazing results • Earth.com
    https://www.earth.com/news/scientists-vacuumed-animal-dna-from-a-forest-and-the-results-are-amazing

    Applications for DNA air sampling

    The use of DNA air sampling extends to various domains. In ecology, it provides a non-invasive tool to study species distribution and diversity. It enables scientists to monitor the presence or absence of specific species, including endangered, invasive, or disease-causing organisms.

    In public health, the technique has enormous potential in disease surveillance. By detecting airborne pathogens or allergens, scientists can monitor the prevalence of diseases, thereby aiding in early warning systems.

    In forensics, DNA air sampling might prove instrumental in crime scene investigations. It could potentially detect the presence of a suspect through skin cells or other biological traces left in the air.

  • Frères, un film au cœur de la lutte des familles de victimes de la police
    https://manifesto-21.com/freres-ugo-simon-documentaire-les-familles-de-victimes-de-meurtres-pol

    Le meurtre de Nahel s’est récemment ajouté à la longue liste des mort·es de violences policières. Le réalisateur Ugo Simon a suivi 3 frères dans leur combat pour la vérité et la #justice, une lutte portée par de trop nombreuses familles en France. Nous diffusons aujourd’hui son film pour donner un autre éclairage sur l’actualité, une nécessité tant la parole des proches de victimes est peu audible dans le débat public. Le documentaire de 45 minutes est disponible sur Manifesto XXI jusqu’au 4 septembre.

    Mahamadou Camara, Diané Bah et Farid El Yamni ont tous les trois perdu un frère lors d’une intervention policière au cours des quinze dernières années. Ce sont eux qui portent le combat pour que justice soit faite à la mémoire de leur frère disparu et à leur famille endeuillée. Pour son film de fin d’études à la Feimis, le réalisateur Ugo Simon est allé à leur rencontre. Le mouvement Black Lives Matter et l’indignation mondiale suscitée par la mort de George Floyd en 2020 ont convaincu le cinéaste de l’urgence de parler des victimes de la #police en France. 

    A la base de sa démarche cinématographique, il y a une réflexion sur l’usage des images de #violences_policières dans les médias. Quelle alternative proposer aux images chocs pour susciter l’empathie ? Comment restituer de manière complète la violence systémique de ces meurtres ? Les réponses se trouvent dans les mots des frères, dans les images des lieux filmés et dans le non accès aux images de #video-surveillance, quand il en existe. On y comprend le poids de l’absence, la torture de l’attente, et le désespoir causé par l’injustice. Construit en forme de triptyque, le documentaire raconte les détails de chaque meurtre, une narration qui laisse la place à chacun de se livrer, de dire ce que l’assassinat d’un frère leur a fait dans leur chair, tout en faisant ressortir les points communs de ces récits. Aucun n’était préparé pour mener cette lutte et pourtant, tous morts-vivants à jamais en deuil, la mène.

  • Gérald Darmanin face à la fronde des policiers, les syndicats satisfaits de « l’engagement très fort » du ministre
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/gerald-darmanin-face-a-la-fronde-des-policiers-les-syndicats-satisfai

    Le ministre de l’Intérieur, resté silencieux jusqu’alors sur le mouvement des policiers qui s’en tiennent au service minimum via le « code 562 », leur a apporté leur « soutien ». Les syndicats du secteur se sont dits « satisfaits » de cet échange.

    « Je comprends cette émotion, cette colère, cette tristesse » des policiers, a déclaré jeudi Gérald Darmanin au sortir d’un commissariat du XIXe arrondissement de Paris, devant le préfet de police de Paris Laurent Nuñez et le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux, auquel il a apporté son « soutien total ». Frédéric Veaux avait provoqué un tollé en affirmant qu’« avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison ».

    On ne va pas s’étonner : c’est le gars qui était tout content de dire qu’il « s’étouffait » quand il entend parler de violences policières. Ça fait longtemps que le mec est au niveau des jeux de mot à la « Durafour » de Le Pen.

  • Virgil a perdu l’oeil gauche à la suite d’un tir injustifié de LBD d’un policier, Konbini
    https://www.youtube.com/watch?v=J0dexnkRC7c

    Virgil, 24 ans, a perdu l’oeil gauche à la suite d’un tir injustifié de LBD d’un policier. Il marchait seul dans les rues de Nanterre après la marche blanche en hommage à Nahel. L’ancien militaire témoigne : “J’ai eu la chance de ne pas avoir perdu la vie ce jour-là”

    Virgil R., autre victime de la police à Nanterre
    https://www.humanite.fr/societe/violences-policieres/virgil-r-autre-victime-de-la-police-nanterre-802994

    Visé par un tir de LBD sans aucune justification, à Nanterre, le 29 juin, le jeune homme a perdu son œil gauche. Alors qu’une enquête est ouverte, il revient sur la soirée du drame et lance un appel à témoins.

    La rue Craiova, à Nanterre est déserte ce 29 juin, en fin de soirée, quand Virgil s’y engage. Il vient de quitter des amis pour aller à la recherche d’une boutique encore ouverte où acheter à manger pour tout le monde. Après avoir marché quelques mètres le jeune normand aperçoit au bout de la rue une patrouille de trois ou quatre policiers, armés et casqués qui s’avance. « Je ne les regarde pas spécialement, je continue mon chemin tranquillement. Je m’apprête à les saluer quand on va se croiser », explique-t-il.

    Le jeune homme n’est pas spécialement inquiet même s’il sait par expérience que sa couleur de peau joue en sa défaveur aux yeux des forces de l’ordre : « Quand je circule en voiture en région parisienne, je me fais systématiquement arrêter. Si je me promène en jogging, il est rare que j’échappe à un contrôle d’identité... Mais comme je ne commets pas d’infraction, que je fais profil bas quels que soient les propos ou les provocations que j’entends, je ne leur donne pas l’occasion de faire dégénérer la situation.

    #paywall

    #police #Nanterre #LBD

  • Zineb Redouane… les policiers seraient irresponsables ? Un certain écœurement, Messieurs Darmanin et Veaux…

    Zineb Redouane est morte à Marseille, le 2 décembre 2018, après avoir été blessée la veille à son domicile situé au quatrième étage par une grenade lacrymogène tirée par les forces de l’ordre lors de l’« acte III » du mouvement des Gilets jaunes [1]

    Monsieur Veaux, vous avez pris vos fonctions de directeur général de la Police nationale en février 2020, après plusieurs postes dans le corps préfectoral, la police judiciaire et le renseignement intérieur. Vous venez de la clique choisie par Nicolas Sarkozy pour être, en 2010, directeur du nouveau service de renseignement intérieur. Valls n’avait pas voulu vous garder à cette place…Monsieur Darmanin, vous êtes ministre de l’Intérieur depuis le 6 juillet 2020…

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/07/28/zineb-redouane-les-policiers-seraient-irrespon

    #politique #police

  • De la république policière à la république fasciste ? | Frédéric Lordon
    https://blog.mondediplo.net/de-la-republique-policiere-a-la-republique

    On savait déjà très exactement où en est le signifiant « républicain » après un communiqué ouvertement raciste et factieux de syndicats policiers d’extrême droite, invoquant comme il se doit « l’ordre républicain » pour lancer la chasse à l’homme, plus précisément à ceux des hommes considérés comme des « nuisibles ». Tout à son habitude de confondre modération et aveuglement, le journal Le Monde avait jugé le communiqué « révélateur de l’exaspération des troupes », là où il aurait plutôt fallu y voir la fascisation caractérisée de l’appareil de force — et en concevoir un chouïa plus d’inquiétude. Source : La pompe à phynances

  • Nathaniel D., éborgné à Montreuil : « J’aimerais que le policier qui a fait ça soit condamné » – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/nathaniel-d-eborgne-a-montreuil-jaimerais-que-le-policier-qui-a-fait-ca-s
    https://www.liberation.fr/resizer/H9O7f_UafK-cTlnEjHrF2bCc8g4=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2109x2421:2119x2431)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/5KPGNFSK2FE3HJORFU2WFXWHJM.JPG

    Cette nuit du 28 au 29 juin, l’Ile-de-France bout. La veille, la vidéo du meurtre par un policier de l’adolescent d’origine maghrébine au volant d’une voiture a enflammé Nanterre (Hauts-de-Seine). Des manifestations spontanées de révolte éclosent dans de nombreuses villes. Ce soir-là, Nathaniel D. fête un anniversaire chez une amie et quitte la soirée avec Adam S., avec qui il passe du temps près de la cité aux tours identiques, où il vit avec sa mère, son frère et sa sœur.

    « Aux alentours de 2 h 30, Adam est fatigué, donc je décide de le raccompagner », raconte Nathaniel D. Les deux amis de lycée descendent vers la mairie de Montreuil toute proche, par la rue Gaston-Lauriau. « En haut de la rue il y avait un feu, mais en descendant il n’y avait pas grand-chose. Quelques personnes en noir, mais aussi des jeunes lambdas comme nous », se remémore le jeune homme aux cheveux en bataille. Cet axe résidentiel débouche sur la rue de Rosny, où seraient positionnés des policiers. « Ils n’étaient pas agressifs mais plutôt menaçants », décrit Nathaniel D., cherchant ses mots. Assez pour intimider les deux garçons, qui rebroussent chemin. « Mais des grenades lacrymogènes ont été envoyées vers le haut de la rue. » Nouveau demi-tour pour le binôme, qui cherche à éviter le nuage de gaz.

    Rupture du globe oculaire et multiples fractures

    C’est quand ils arrivent au numéro 7 de la rue Gaston-Lariau que Nathaniel D. reçoit « un énorme impact au niveau du visage ». Joint par téléphone, Adam S., 17 ans, complète : « Je pense avoir vu les policiers charger, et au même moment j’ai entendu une détonation et Nathaniel crier. » Ce dernier porte la main à son visage, poursuit Adam S., qui se souvient d’un « mouvement de foule » : « Comme il n’arrivait pas à courir, je l’ai attrapé pour l’aider à traverser le nuage de gaz lacrymogène et là on a vu qu’il était blessé à l’œil et au nez. » Nathaniel D. pense avoir été touché par une grenade de désencerclement, une arme qui propulse des galets en caoutchouc dur et qui a déjà gravement blessé plusieurs personnes.

    [...]

    Après la blessure, Nathaniel D. et Adam S. se fraient un chemin jusqu’à la place de la mairie de Montreuil. Un autre ami puis Agnès C. les rejoignent. Nathaniel D. est dans un premier temps conduit aux urgences de l’hôpital André-Grégoire, situé dans la commune. Un scanner révèle la gravité de la blessure : rupture du globe oculaire, multiples fractures d’os entourant l’œil et du nez. Ensuite, le jeune homme est déplacé entre plusieurs hôpitaux parisiens, faute de chirurgiens disponibles. Il est finalement opéré le 30 juin à l’hôpital des Quinze-Vingts, spécialisé dans la prise en charge des traumatismes des yeux.

    La plaie de son globe oculaire est suturée mais les blessures sont trop importantes. « Je comprenais pas trop la gravité, j’espérais ne pas avoir perdu la vue, mais deux jours après cette première opération, le médecin m’a dit que je ne verrai plus de cet œil. » L’hospitalisation se poursuit, et Nathaniel D. est opéré une seconde fois le 7 juillet. Le chirurgien pose une plaque pour consolider les os du visage fracturés et éviter que son œil s’affaisse avec le temps. Les médecins découvrent également au cours de son hospitalisation qu’une infection risque de toucher son cerveau car l’impact a également provoqué une « brèche » dans l’os qui le protège. Plusieurs examens et nouvelles opérations attendent le jeune homme.

    #police #énucléation #Montreuil

    • Le gazier doit pouvoir obtenir une pension d’invalidité, à vie, servie par l’État, non ? C’est que ça coûte, un œil ; en plus, il a p’tet pas encore fini avec les séquelles.

      C’est Alimi son avocat je crois, autant il sait prouver que c’est effectivement un tir policier qui a causé les blessures, donc responsabilité de l’État.

    • Non @olaf, énucléé par la police, on obtient au mieux une indemnité pour les préjudices et de celle-ci est retranché un pourcentage en fonction de la part de responsabilité imputée à la cible de la police par la justice (une « imprudence fautive » à tout le moins), ici un cas favorable, qui a demandé 14 ans de procédure : il y a un préjudice professionnel ( l’oeil détruit servait à un travail de réalisateur de film...), et la responsabilité de la victime n’est « que » de 30%. quant au pénal, le seen qui suit détaille également l’improbabilité très forte de toute condamnation sur ce plan
      https://seenthis.net/messages/991024

  • Police et justice, quand les piliers du macronisme se bouffent le nez Régis de Castelnau - Vu du droit

    L’opération concoctée par la haute fonction publique d’État, approuvée et financée par l’oligarchie pour être finalisée par la magistrature a installé à la tête de l’État en 2017, un inconnu sans réelles compétences politiques. Sorti de nulle part émmanuel macron affichait un cursus désespérément vide. Il a démontré dans sa pratique non seulement son absence de sens de l’État, mais également un rapport à la France réellement inexistant. L’intérêt national lui est étranger, en bon néolibéral, gouverner pour lui consiste mettre en place les conditions permettant aux grands intérêts nationaux et internationaux dont il est le mandataire, de poursuivre leur accumulation. Son système présente deux caractéristiques : tout d’abord il repose sur une corruption massive au sein du bloc élitaire qui le soutient, ensuite il provoque une opposition rageuse dans le pays. Celle-ci ne trouvant pas de débouchés politiques s’exprime par une agitation quasi permanente.


    Dans ces conditions, émmanuel macron doit pouvoir compter sur le soutien des forces de répression que sont la police et la justice. Elles lui sont indispensables. La police pour réprimer l’opposition comme les gilets jaunes et les autres mouvements sociaux en ont fait l’expérience. La justice pour couvrir les violences policières et mettre le président et ses amis à l’abri des procédures judiciaires que justifieraient le niveau de corruption. Ces deux piliers sont indispensables au fonctionnement du système. Le problème réside dans la difficulté pratique du fameux « en même temps » cher à émmanuel macron. Taper ensemble sur les couches populaires rassemble magistrats et policiers. La contradiction idéologique et politique se révèle en revanche concernant le lumpen prolétariat des cités.

    Les uns lisent Libération et écoutent France Info, les autres Valeurs actuelles et Cnews La crise des rapports police justice à l’occasion de l’incarcération de policiers auteurs présumés de violences en est la manifestation.

    Festival d’hypocrisie

    jolie festival d’hypocrisie autour des déclarations intempestives et juridiquement stupides du DGPN Frédéric Veaux, approuvées par le préfet de police de Paris, déclarant à propos de l’incarcération d’un policier à Marseille « Je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail » . Dans chaque camp, la main sur le cœur, l’indignation en bandoulière, on prend la pose, brandit les grands principes, et traite les autres d’apprentis fascistes. Mention spéciale, à Jean-Luc Mélenchon qui n’a pas pu se retenir et nous a gratifié sans surprise d’une de ses incantations vitupérante, sommant « les policiers entrés en sécession factieuse de respecter les institutions républicaines » . Le tout dans la confusion juridique et judiciaire, hélas habituelle dans notre pays. Alors avant de formuler quelques observations sur la pantomime et le jeu de rôles déclenché par cette affaire il faut revenir sur la dimension juridique du problème et sur les principes qui le gouvernent.

    Retour aux principes

    Premier principe : la présomption d’innocence. L’État dispose de la violence légitime et peut punir ceux qui ont transgressé la règle sociale après une procédure ou un juge indépendant et impartial prend la décision. Celle-ci doit être définitive, toutes les voies de recours étant épuisées. Jusqu’à ce moment-là, la personne poursuivie dispose de toutes les prérogatives d’un citoyen de plein exercice.

    Deuxième principe : si la liberté est la règle et l’incarcération l’exception, l’intérêt de la procédure destinée à établir une « vérité judiciaire » utilisable par le juge peut justifier des mesures de restriction de la liberté. Mesures qui peuvent aller jusqu’à la privation de cette liberté et l’incarcération. C’est l’article 144 du code de procédure pénale https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000021332920 prévoit qui définit les critères d’une telle décision provisoire et ne peut être ordonnée que si elle constitue l’unique moyen :

    1° Conserver les preuves ou les indices matériels qui sont nécessaires à la manifestation de la vérité ;

    2° Empêcher une pression sur les témoins ou les victimes ainsi que sur leur famille ;

    3° Empêcher une concertation frauduleuse entre la personne mise en examen et ses coauteurs ou complices ;

    4° Protéger la personne mise en examen ;

    5° Garantir le maintien de la personne mise en examen à la disposition de la justice ;

    6° Mettre fin à l’infraction ou prévenir son renouvellement ;

    7° Mettre fin au trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public provoqué par la gravité de l’infraction, les circonstances de sa commission ou l’importance du préjudice qu’elle a causé. Ce trouble ne peut résulter du seul retentissement médiatique de l’affaire. Toutefois, le présent alinéa n’est pas applicable en matière correctionnelle.

    La décision d’incarcération est donc fonction de critères objectifs et pas de la qualité de la personne poursuivie, qu’il soit policier ou simple citoyen. Cependant, s’agissant des 6 premiers alinéas de l’article 144, on voit bien que la qualité de policier permet de prendre les mesures de contrôle judiciaire qui mettront instruction à l’abri. À cet égard, la déclaration du DGPN aurait pu être recevable, à condition de ne pas revendiquer l’application d’une règle générale. Toute décision de privation de liberté doit être prise en fonction de l’analyse des circonstances par le Juge des libertés.

    Psychodrame politique, comme d’habitude

    Ces précisions étant apportées, que nous raconte ce nouveau psychodrame. Avec le rappel préalable que l’auteur de ces lignes ne connaît pas le fond des dossiers en cause, mais que son analyse repose sur la connaissance qu’il a du fonctionnement de la machine.

    Comme d’habitude, les magistrats sont montés au créneau par l’intermédiaire de leurs organisations syndicales dont chacun sait qu’elles n’agissent que comme des officines politiques. Alors comme à l’habitude toujours on entend les mêmes glapissements, les mêmes accusations sur les atteintes à leur indépendance. En oubliant encore une fois que celle-ci n’est pas mise en cause, mais que c’est leur partialité qui est questionnée. Partialité politique dont souvent ils ne se gardent même plus. En restant discret également sur le précédent déshonorant de la répression judiciaire massive du mouvement des gilets jaunes. Répression directe avec des milliers de peines de prison ferme à des primo-délinquants mais également indirects avec la couverture d’une violence policière débridée. Malgré les éborgnés et les amputés guère de poursuites, et bien sûr aucun mandat de dépôt.

    La décision d’incarcération du policier auteur du tir mortel sur Nael était judiciairement injustifiée au regard des 6 premiers alinéas de l’article 144, mais reposait probablement sur le 7e. Il s’agissait de prendre une décision spectaculaire destinée à tenter de désamorcer la colère. Il est donc difficile de contester l’utilisation du critère du « trouble à l’ordre public ». Et ce d’autant que la mise en examen pour la qualification criminelle « d’homicide volontaire » le permettait. Mais cela établit une chose difficilement contestable : nous sommes en présence d’une décision politique. Réclamée par le parquet et donc voulue par le pouvoir. L’incarcération dans l’affaire de Marseille, obéit aux mêmes considérations. L’infraction a été qualifiée en application de l’article 222-8 du Code pénal https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006070719/LEGISCTA000006181751 qui considère comme criminels « les coups et blessures volontaires en réunion » commis par des agents publics. Juridiquement possible, le mandat de dépôt d’un des protagonistes poursuit elle aussi des objectifs politiques. Mais qui ne sont pas les mêmes, cette affaire n’ayant pas eu les mêmes conséquences que celle de Nanterre en matière de trouble à l’ordre public. Il s’agit probablement d’envoyer un message à la police en forme de rappel à l’ordre après la « licence » dont elle aurait bénéficié pour juguler émeutes et pillages après Nanterre. Policiers à qui on confirme que frapper les couches populaires avec des gilets jaunes, ça passe.

    Mais le lumpenprolétariat, présentée par les belles âmes comme une belle jeunesse en révolte, pas touche. C’est pourtant condamnable dans les deux cas.

    Et tout le poulailler politique de s’offusquer et de caqueter en prenant la pose pour affirmer ses exigences républicaines et son saint respect des grands principes.

    émmanuel macron est bien embêté, car adepte proverbial de son « en même temps », il sait l’importance décisive de la complaisance judiciaire apportée à son système mais également le nécessaire soutien policier à son régime vermoulu. Alors il a quand même fini par prendre la parole en ménageant une fois encore la chèvre et le chou, c’est-à-dire les deux institutions qui lui sont indispensables pour tenir. Pour finir par conclure par cette solennelle sentence : « Nul en République n’est au-dessus de la loi ».

    Eh bien si Monsieur le président il y a plein de gens dans votre système qui sont au-dessus de la loi. À commencer par vous-même, ce qui est fort normal en raison de votre immunité constitutionnelle. Mais également par l’indulgence judiciaire dont vous bénéficiez pour vos activités antérieures à votre entrée à l’Élysée, indulgence étendue à vos amis. Jusqu’à présent François Bayrou, Richard Ferrand, Alexis Kholer, Thierry Solère, Olivier Dussopt, François de Rugy, Jean-Paul Delevoye, Muriel Pénicaud, Agnes Buzyn, Bruno Lemaire, les dirigeants de McKinsey France, les protagonistes de l’affaire Alstom, ceux de l’affaire du fonds Marianne, de l’affaire BPI France, etc. etc. tout ceux-là et bien d’autres encore sont au-dessus de la loi.

    Il paraît qu’émmanuel macron lors d’un dîner du 18 juillet dernier aurait félicité ses ministres avec ces mots : « on peut collectivement être très fier de ce qui a été fait ces derniers mois ». Au vu de l’année qui a suivi sa réélection, à croire que l’effondrement de l’État français est bien la réalité son projet. Il est probable qu’il sache très bien ce qu’il fait.

    Alors finalement, le spectacle de cet affrontement police-justice ne raconte rien d’autre que la crise d’un régime corrompu, qui ne maîtrise plus rien et s’en remet à une aggravation de sa dérive autoritaire. Mais pour cela, il faut qu’il puisse toujours compter sur le soutien conjoint de ses outils de répression. Le fait qu’ils soient en train de se bouffer le nez est une mauvaise nouvelle pour Macron.

    Régis de Castelnau

    #judiciaire #police #justice #oligarchie #magistrats #répression de l’ #opposition #Nael #émmanuel_macron #macron #macronisme

    Source : https://www.vududroit.com/2023/07/police-et-justice-quand-les-piliers-du-macronisme-se-bouffent-le-nez

    • Panique en Macronie. La révolte des policiers gagne toute la France.

      François Asselineau réagit à chaud, le 24 juillet 2023 à 16h, aux déclarations anti-républicaines du Directeur général de la Police nationale et du Préfet de Police de Paris, ainsi qu’au début de révolte des policiers à travers toute la France.

      La situation est très grave et Macron en est l’un des principaux responsables.

      https://www.youtube.com/watch?v=-AZkomJj-eE

  • Le chef de la police attaque la Constitution, sa femme siège au Conseil Constitutionnel - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/07/25/le-chef-de-la-police-attaque-la-constitution-sa-femme-siege-au-conse

    À gauche, Frédéric Veaux. Un policier, passé par l’anti-terrorisme, la BRI et le renseignement. Il a notamment travaillé avec Bernard Squarcini, chef de la police politique sous Sarkozy, aujourd’hui consultant privé au service de milliardaires et mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires. En 2020, Frédéric Veaux est nommé Directeur Général de la Police National, c’est-à-dire patron de tous les policiers de France, à la tête de 150.000 hommes. En juillet 2023, Frédéric Veaux sort de son devoir de réserve et prend la défense d’un agent de la BAC ayant fracassé la tête d’un jeune homme à Marseille, avant de le laisser pour mort. Il déclare que savoir le policer en prison « l’empêche de dormir » et « qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison ». Le numéro 1 de la police française dénonce donc une décision de justice, viole ouvertement la Constitution et piétine le principe de séparation des pouvoirs. C’est-à-dire, en principe, la garantie minimale pour ne pas être en dictature.
    Véronique Malbec est une femme de loi. Elle a été procureure à Rennes et à Versailles, puis secrétaire générale du ministère de la Justice et directrice de cabinet du ministère, sous les ordres de Dupont Moretti. En février 2022, elle est nommée par le clan Macron pour siéger au Conseil Constitutionnel, l’instance chargée de veiller au respect de la Constitution et du principe de séparation des pouvoirs. C’est le Conseil Constitutionnel qui a notamment validé la réforme des retraites en avril 2023, alors que la loi avait été imposée par 49-3 en violant tous les principes démocratiques.
    S’il fallait respecter la Constitution, le chef de la police aurait dû être mis à pied immédiatement après ses propos. Et l’on aurait dû lui rappeler que commettre une infraction en étant policier est en principe une circonstance aggravante, et pas atténuante. Mais Véronique ne va pas sanctionner son mari Frédéric. Le macronisme est un petit clan qui s’est emparé de tous les postes clés de la République et qui a donc supprimé tous les contre-pouvoirs institutionnels. Méthodiquement.

    #police #Conseil_Constitutionnel

  • ENTRETIEN « Les violences policières doivent être reconnues, jugées et condamnées »
    https://www.alternatives-economiques.fr/violences-policieres-doivent-etre-reconnues-jugees-condamnees/00107615
    _______
    Il est des attaques auxquelles on ne doit jamais s’habituer
    Hier soir, Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale, relayé par le préfet de police de Paris, est monté d’un cran dans l’échelle des attaques à l’autorité judiciaire. Voulons-nous d’une justice qui agit sous l’influence de telle autorité ou tel groupe de pression ? Nous attendons du Président de la République qu’il dénonce fermement cette attaque inédite à la séparation des pouvoirs. Il en va de la sauvegarde de l’État de droit.
    https://blogs.mediapart.fr/syndicat-de-la-magistrature/blog/240723/il-est-des-attaques-auxquelles-ne-doit-jamais-s-habituer?userid=1f7a

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/22/pour-lonu-notre-maintien-de-lordre-fait-desordre/#comment-57970

    #france #violence #police

  • La protestation des policiers s’étend au-delà de Marseille, le risque de « la crise de trop » pour Gérald Darmanin


    AUREL

    Les déclarations du directeur de la police nationale, qui a dénoncé l’incarcération d’un membre de la BAC de Marseille mis en cause pour des violences sur un jeune homme, n’ont pas calmé (sic, en chapô une reprise pure et simple de l’"argument" du secrétaire général du syndicat Unité SGP-Police FO) le mouvement, qui s’étend à Toulon, Avignon et Nice et gagne Paris.
    Par Antoine Albertini (qui écrit plus bas "des allégations d’éborgnement" ou "une crise sécuritaire sans précédent et gérée au millimètre, sans bavure ni mort", et son contraire.)

    En quelques heures, le groupe WhatsApp intitulé « Solidarité Collègue », créé en soutien au policier marseillais placé en détention le 21 juillet, a rassemblé près de 4 000 fonctionnaires. « Du jamais-vu, le signe que l’on atteint un point de rupture totale », selon Rudy Manna, porte-parole national du syndicat Alliance. L’incarcération de ce fonctionnaire d’une brigade anticriminalité, mis en cause avec trois de ses collègues pour des violences sur un jeune homme de 21 ans dans la nuit du 1er au 2 juillet, est à l’origine d’un nouvel accès de colère dans la police.

    D’abord circonscrit à Marseille, le mouvement de protestation s’étend désormais à Toulon, Avignon et Nice, où pas moins de 274 policiers étaient hors service lundi 24 juillet. Et il gagne Paris et sa région. Services de jour, de nuit, brigades territoriales de contact ou anticriminalité, les unités spécifiquement affectées à la lutte de terrain contre la délinquance comptent parfois 100 % d’absents en raison de dizaines de dépôts d’arrêt-maladie pour surmenage ou « chocs post-traumatiques » à la suite des émeutes, ou de placements en « code 562 », c’est-à-dire en service minimum « d’attente-pause » dans les commissariats. Dans ce cas, seuls les appels d’urgence au 17, le numéro de police-secours, sont pris en compte. Combien de policiers concernés au total ? Les services de communication du ministère se réfugient dans le silence.

    A Marseille, l’ensemble des fonctionnaires des brigades anti-criminalité nord, centre et sud – les policiers mis en cause sont issus de ces deux dernières brigades – sont indisponibles, tandis que dans certains arrondissements comme le 3e, dans les quartiers nord de la ville, l’intégralité des effectifs de police-secours ont également débrayé. Fait plutôt rare, les enquêteurs de la police judiciaire commencent à rejoindre le mouvement, ainsi que les CRS à Versailles (Yvelines), Cenon (Gironde) ou Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), dont les images dos tournés, casques au pied, tournent en boucle sur les réseaux sociaux. (...)

    Les policiers sont d’autant plus remontés que leur collègue marseillais est le deuxième fonctionnaire de police à se retrouver derrière les barreaux en moins d’un mois.

    [...]

    Dans la boucle Whatsapp « Solidarité Collègue », les communiqués de presse des organisations professionnelles ont même été promptement effacés sitôt postés. « C’est bien qu’ils soient à nos côtés, mais notre exaspération dépasse le cadre social », estime un fonctionnaire de police en poste dans le sud de la France. Cette fois, les syndicats ne mènent pas la contestation et le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin se retrouve privé de sa courroie de transmission habituelle avec la base, encartée à plus de 90 %.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/25/policiers-la-protestation-s-etend-au-dela-de-marseille-le-risque-de-la-crise
    https://justpaste.it/bbt6g

    #police #Bac #Marseille

    • Signe de fatigue après des jours et des nuits de tensions, le ministre [de l’Intérieur...], qui veille d’ordinaire à ne jamais froisser les policiers, a provoqué une fameuse bronca après une sortie de route devant la commission des lois du Sénat le 5 juillet : « Je suis à la tête d’un ministère, avait-il alors expliqué, où à part les commissaires de police, ceux que nous recrutons ce sont souvent des enfants de 18, 19, de 20 ans, qui n’ont pas fait de très grandes études. »

      #fatigue #sortie_de_route #grandes_études

      « il y a parfois des questions qu’on peut se poser. »

      https://www.youtube.com/watch?v=lBDv8rL_wiM

      (EDIT : pour comprendre)

      https://invidious.fdn.fr/watch?v=lBDv8rL_wiM

    • Droit au tabassage : de quoi la grève policière contre l’incarcération du policier qui a mutilé Hédi est elle le nom ? - Le Poing
      https://lepoing.net/droit-au-tabassage-de-quoi-la-greve-policiere-contre-lincarceration-du-poli

      Droit au tabassage : de quoi la grève policière contre l’incarcération du policier qui a mutilé Hédi est elle le nom ?
      Crédit photo : Samuel Clauzier

      Depuis l’incarcération d’un des policiers de la Bac Sud de Marseille par un juge d’instruction, une vague d’indignation se répand : des policiers se mettent en arrêt maladie à Marseille, Paris, Avignon… Et le mouvement semble s’étendre – Le Directeur de la Police Nationale, Frédéric Veaux (qui décidément porte bien son nom) et Laurent Nunez, Préfet de Police de Paris s’indignent : un policier, quelque soit le forfait dont il est accusé, ne devrait jamais aller en prison !

      Difficile de ne pas s’indigner devant une revendication aussi radicale : ni plus ni moins que la revendication policière d’un droit au crime raciste et à la ratonnade ! Une grande partie des politiques l’a souligné, et même Emmanuel Macron a rappelé de manière très polie et embarrassée que la loi était censée s’appliquer à tout le monde, y compris aux policiers (ceux-ci étant la seule catégorie sociale que Macron n’écrase pas de son mépris – à se demander pourquoi…)

    • AFFAIRE HEDI À MARSEILLE : CE QUE LES POLICIERS MIS EN CAUSE ONT DIT AUX ENQUÊTEURS DE L’IGPN
      https://www.bfmtv.com/police-justice/affaire-hedi-a-marseille-ce-que-les-policiers-mis-en-cause-ont-dit-aux-enquet

      Avant ce déferrement [devant le proc], ils se sont expliqués devant les enquêteurs de la police des polices. Selon les informations de BFMTV, deux des quatre fonctionnaires ont fini, lors de leur garde à vue, par reconnaître des violences et ont permis d’en savoir un peu plus sur les faits qui se sont déroulés cette nuit-là.

      Mais à l’exception de cette version apportée par les deux agents, « aucun policier ne souhaite collaborer à l’enquête, allant même jusqu’à avoir du mal à s’identifier sur les #vidéos », écrivent les enquêteurs de l’#IGPN.

      Aucun souvenir des faits

      Le policier placé en détention provisoire est le seul porteur de LBD sur les images de #vidéosurveillance. Il a été notamment identifié grâce à son tee-shirt, mais en garde à vue, il a affirmé ne se souvenir de rien, n’avoir rien vu et ne pas se reconnaître sur les images.

      Un autre, identifié lui-aussi grâce à sa tenue vestimentaire, a nié tout fait de violences lors de sa garde à vue, et dit ne pas savoir pourquoi Hedi est tombé au sol. Il dit d’ailleurs n’avoir aucun souvenir des faits. Un troisième assure lui aussi ne pas se souvenir de la scène, et ne pas avoir participé à cette action à ce moment-là. Il refusera même, selon nos informations, d’être pris en photo pour présentation à la victime. Question de sécurité, argue-t-il.

      [...]

      Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Marseille pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique », confiée à l’IGPN. Si ces policiers sont identifiés grâce à leur tenue vestimentaire sur les images de vidéosurveillance de la ville, la cheffe de la BAC n’a signalé dans son rapport à sa hiérarchie aucun incident cette nuit-là, ni aucun usage d’un #LBD. L’enquête se poursuit sous l’égide d’un juge d’instruction.

      tentative d’homicide, en bande, la nuit, mais pas de garde-vue de 96h comme la loi le permet

  • Mort de Zineb Redouane : l’enquête judiciaire s’interroge sur une « responsabilité médicale » des pompiers et de l’hôpital de la Conception, à Marseille


    Lors d’une #manifestation en hommage à Zineb Redouane, à Marseille, le 5 décembre 2020. NICOLAS TUCAT/AFP

    Depuis les faits, aucun policier n’a été mis en cause par la justice. Pourtant, dans son rapport détaillé d’avril 2021 que Le Monde a pu consulter, l’inspection générale de la police nationale (IGPN) avait « mis en lumière un manquement professionnel et un comportement contraire à la déontologie policière » concernant le CRS qui a tiré et son superviseur. Et l’IGPN de conclure que tous deux avaient « manqué à l’obligation de discernement » – le premier « par une action manifestement inadaptée », le second « par une décision manifestement inadaptée » – demandant « le renvoi en conseil de discipline de ces deux policiers ».

    Dans ce rapport, « la police des polices » avait reconstitué la soirée du 1er décembre 2018 et décrit un climat « insurrectionnel » autour du domicile de Zineb Redouane, dans une atmosphère saturée de gaz lacrymogènes (200 grenades lancées lors de la manifestation). Et avait noté, concernant le tir mis en cause, que la « fatigue, [le] manque de visibilité, [la] tension et [la] nécessité légalement établie à riposter ont probablement pesé dans la décision du superviseur de l’autoriser, et celle du tireur, de l’effectuer ». Pour autant, l’Inspection avait pointé qu’« en effectuant un tir au Cougar, d’une munition ayant une portée de 100 mètres, alors qu’il se trouvait à 33 mètres de la façade d’un immeuble d’habitation (…), et qu’avec ou sans visibilité, il ne pouvait imaginer disposer d’un espace suffisant pour tirer une telle munition sans prendre le risque d’un dommage non souhaité et/ou que ce tir soit inefficace ». D’autant que le tireur « disposait d’un temps de réflexion » avant de lancer sa grenade.

    Malgré ces remarques et conclusions, Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale, avait décidé, en octobre 2021, de ne pas suivre l’avis de l’IGPN. Sollicité pour expliciter son choix, M. Veaux n’a pas, pour le moment, répondu à la demande du Monde.
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/24/mort-de-zineb-redouane-l-enquete-judiciaire-s-interroge-sur-une-responsabili

    https://justpaste.it/272ci

    #Zineb_Redouane #police

    • Frédéric Veaux
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_Veaux

      Par arrêté du 24 décembre 2009, Frédéric Veaux est nommé directeur central adjoint opérationnel du renseignement intérieur11 et devient de fait l’adjoint de Bernard Squarcini, directeur central du Renseignement intérieur (DCRI)3. À ce poste, il est cité dans l’« affaire des fadettes », où la DCRI est accusée d’avoir cherché à identifier les sources du Monde pour l’affaire Woerth-Bettencourt12,13,14,15. Aucune poursuite n’est retenue contre lui2.

      Après l’élection de François Hollande à la présidence de la République en 2012, il est limogé de la DCRI par le nouveau ministre de l’Intérieur Manuel Valls, en même temps que Bernard Squarcini16,3,17. Il retourne dans son service d’origine, la police judiciaire, dont il devient directeur central adjoint à partir du 3 juin 2013.

    • Le Canard Enchaîné révèle que le capitaine des #CRS suspectés de la mort de Zineb Redouane a refusé de fournir les 5 lanceurs Cougar dont l’analyse balistique aurait permis d’identifier le tireur. L’#IGPN n’a pas insisté...

      on préfère orienter l’enquête vers le système de soins et les soignants, tout comme il ya aujourd’hui des fafs bien racinés qui soulignent que ce n’est pas la police mais les chirurgiens qui ont ôté une partie de la boite crânienne d’Hedi (ça rame : le bobino Konbini a atteint 25 millions de vues).
      rappel : dans l’affaire Zekler, tabassé, les policiers ont affirmé que celui-ci avait cherché à se saisir de leur armes, avant qu’une vidéo vienne démentir leur intox (des pv qui doivent avoir valeur de preuve, ont-ils dit, comme si leurs mensonges ne pesaient pas déjà assez lourd)
      #criminels_en_bande_organisée #killing_an_arab

    • 2020 : IL DÉNONCE LA PROMOTION DU CRS IMPLIQUÉ DANS LA MORT DE ZINEB REDOUANE (@LeMediaTV)
      https://twitter.com/LeMediaTV/status/1301603370462052352

      La personne qui a pris le commandement de notre compagnie, c’est le capitaine Bruno Félix. Et c’est le capitaine qui dirigeait la compagnie à Marseille lors du décés de Zineb Redouane.

      comme dit ce flic (@LabasOfficiel

      https://twitter.com/LabasOfficiel/status/1685198515226722304

      « il a glissé, il est tombé la tête sur le carrelage, en fait il s’est fait tabasser au commissariat (...) on protège les plus violents parce que les plus violents c’est ceux qui rapporte le plus de chiffre » [arrestations, « affaires »]

      un superbe mix virilisme armé, productivisme, bureaucratie, omerta

  • Lettre ouverte de Patrick Baudouin, président de la LDH, à l’attention de Sacha Houlié, président de la commissions des lois

    Lettre ouverte portant la demande d’un organisme d’inspection de la police et de la gendarmerie indépendant et impartial, et une transparence accrue sur l’usage des armes de la police

    Paris, le 21 juillet 2023
    Monsieur le Président de la commission des lois,

    Votre commission a souhaité auditionner les chefs de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et de l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN), aux fins de contrôle de leur mission d’inspection de la police et de la gendarmerie et de leur rôle en matière de déontologie.

    Je me dois de vous signaler que, contrairement aux affirmations de M. Pidoux, la LDH ne disposait d’aucun drone à Sainte-Soline ; les équipes d’observation n’ont donc évidemment pu en faire usage. Sauf à supposer une confusion bien légère en la circonstance, qu’un haut responsable administratif affirme avec aplomb une contre-vérité devant la représentation nationale doit tous nous alarmer en tant que citoyens.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/07/24/lettre-ouverte-de-patrick-baudouin-president-d

    #police #france

  • Gewalt gegen Arme in Kenia
    https://www.jungewelt.de/artikel/455210.nicht-genug-zum-leben-gewalt-gegen-arme-in-kenia.html

    Violence policière au Kenia - 27 morts pendant les manifestation depuis le début de l’année. La règle générale confirmée : plus les manifestations ont des chances de changer quelque chose, plus les réactions du pouvoirs sont violents.

    (20.7.2023) von Ina Sembdner - Nachdem Kenias Präsident William Ruto kürzlich ein Finanzgesetz verabschiedet hatte, das neue Steuern vorsieht, kommt es in dem ostafrikanischen Land regelmäßig zu Protesten und Gewalt. Viele Kenianer hatten Ruto im vergangenen Jahr gewählt, weil er versprochen hatte, die Lebenshaltungskosten zu senken – und sie sind bei anhaltend hoher Inflation und ausufernder Erwerbslosigkeit bitter enttäuscht worden. Der Internationale Währungsfonds (IWF) wiederum zeigte sich diese Woche erfreut über die Verabschiedung des Gesetzes: Es sei ein »entscheidender« Schritt zur Verringerung der kenianischen Schuldenlast. Ungeachtet der Proteste traf Ruto am Mittwoch denn auch mit der US-Handelsbeauftragen Katherine Tai zusammen, um Washington von den wirtschaftlichen Potentialen Kenias zu überzeugen, wie die US-Agentur AP berichtete.

    Am selben Tag kamen nach Angaben der Organisation »Independent Medico-Legal Unit« sechs Demonstranten durch Polizeischüsse ums Leben. Insgesamt seien in diesem Jahr bei drei Demonstrationen, zu denen die Opposition aufgerufen hatte, 27 Menschen von der Polizei erschossen worden. Der kenianische Ärzteverband hatte bereits vor den Protesten am Mittwoch erklärt, dass seine Mitglieder in den vergangenen Monaten »Hunderte von verletzten Kenianern« versorgt hätten und es »Dutzende von Todesopfern« gegeben habe. Vom Innenministerium hieß es, mehr als 300 Personen seien festgenommen worden – sie sollen unter anderem wegen Plünderungen, Zerstörung von Eigentum und Angriffen auf die Polizei angeklagt werden. Weniger gründlich geht die Behörde bei der Meldung von Todesfällen vor. So klagte der Beauftragte der Unabhängigen Polizeiaufsichtsbehörde, John Waiganjo, am Donnerstag gegenüber dem lokalen Sender NTV, dass die Organisation »keine Meldungen erhalten hat, wie wir sollten, und ich denke, es ist wichtig, darauf hinzuweisen«.

    Der langjährige Oppositionsführer Raila Odinga hatte zu den Protesten an drei aufeinanderfolgenden Tagen gegen die Politik der Regierung aufgerufen. Am Mittwoch abend forderte seine Partei Azimio die Kenianer auf, »morgen in noch größerer Zahl« auf die Straße zu gehen, wie AFP meldete. Präsident Ruto peitschte dagegen der Polizei ein, »standhaft gegenüber Kriminellen, Banden, Anarchisten und allen Leuten, die Chaos verursachen wollen«, zu sein.

    #Kenia #police #violence_policière

    • @biggrizzly C’est sans doute vrai quand on pense à l’infâme film documentaire Africa Addio sorti en 1966 qui nous montre une Afrique en décomposition violente après le départ des colons.
      https://en.wikipedia.org/wiki/Africa_Addio

      In the White Highlands area, many white farmers, unwilling to remain without the protection of their governments, sell their farms at a loss and prepare to leave the continent forever. The lawns and gardens of their homes are then bulldozed by the new owners to make way for more farmland. The coffins of dead homeowners are exhumed and are taken by their families to be buried again on another continent.

      Armies of poachers descend on the savanna, now no longer protected as wildlife preserves. Hundreds of animals, including many elephants, are killed for their pelts and ivory. The British still do their best to protect the wildlife, by moving wildlife preserves and giving medical care to injured baby animals who were orphaned by poachers. A poaching operation is stopped by authorities, and they discover that the poachers had used grenades to kill 300 baby elephants. Hundreds of rotting animals, mainly zebras and gazelles, that had been killed and left by poachers must be burned by authorities for health reasons.

      Ce discours de la part d’italiens était le bienvenu chez les britanniques, états-unis et francais à la recherche d’une justification pour maintenir leur présence sur le continent africain.

      J’ai grandi avec le récit d’une colonisation allemande qui n’a apporté que du bien aux peuples colonisés contrairement aux autres puissances européennes qui auraient causé les conflits après leur départ par leur régime brutal.

      C’est l’esprit de l’auteur populaire Karl May qui décrit dans ses livres le bon sauvage qui est au fond un bon chrétien et ne peut que s’associer avec le le très chrétien héro d’origine allemande contre les méchants Arabes et blancs des États Unis.

      On rencontre toujours cette attitude mensongère et raciste chez des allemands ordinaires qui ne se rendent pas compte de la véritable signification des récits traditionnels.

      Karl May a écrit ses livres pendant que le père de Hermann Göring occupait entre 1885 et 1890 la fonction de de Reichskommissar, une sorte de préfèt du Reich, de la colonie Deutsch-Südwest-Afrika. Lors ce que le jeune Hermann fêtait ses 11 ans les successeurs de son père commettaient le génocide des Héréros et des Namas, une source d’inspiration pour le deuxième homme après le Führer quand il donnait ordre à Heydrich d’organiser la Gesamtlösung der Judenfrage , littéralement la « solution entière de la question juive ».
      https://de.wikipedia.org/wiki/Wannseekonferenz#Die_Entscheidung_zum_Holocaust

      Oui, il y a les gens qu’on peut tuer et les gens qu’on ne peut pas.

  • Marseille : détention provisoire requise pour quatre policiers soupçonnés de « violences en réunion » - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/detention-provisoire-requise-pour-quatre-policiers-marseillais-soupconnes

    Devant le tribunal de Marseille jeudi, une dizaine de policiers, en tenue ou en civil, ainsi que des proches des fonctionnaires interpellés attendaient depuis le matin la décision du juge des libertés et de la détention. Mardi soir, alors que les fonctionnaires gardés à vue quittaient les locaux de l’IGPN (la police des polices) situés dans les locaux de la préfecture, pour être transportés dans des commissariats de la ville en vue d’être interrogés, ils avaient été applaudis par ceux venus les soutenir. Un soutien qui pourrait se transformer en grève du zèle.

    « On a déjà plusieurs centaines d’arrêts maladie déposés par des collègues marseillais », menaçait un policier en attendant la décision de la justice. « C’est chaud pour les mandats de dépôt. S’ils vont en prison, il y aura encore beaucoup plus d’arrêts maladie et ça fera de gros dégâts. » D’ores et déjà, une cagnotte a été ouverte sur le site GoFundMe afin de réunir des fonds pour les soutenir.

    https://seenthis.net/messages/1009514

    #mafia #police #assassins #BAC #Marseille

  • Mort de #Nahel  : IL EST URGENT DE MENER UNE VÉRITABLE #RÉFORME DU #MAINTIEN_DE_L’ORDRE

    Nahel est mort. Il a été tué à bout portant par un policier. Il avait 17 ans. Nous publions une analyse du contexte dans lequel sa mort s’inscrit. Nous appelons à la justice, mais aussi à une révision des règles d’utilisation des armes à feu par la police et à la fin du racisme systémique dans l’application des lois.

    Mardi 27 juin 2023, à 8h 15. Un policier tue par balle Nahel, un mineur de 17 ans, lors d’un contrôle routier à Nanterre, en banlieue parisienne. Dans la voiture se trouvent deux autres garçons âgés de 17 et 14 ans. Deux jours plus tard, le policier auteur du tir mortel est mis en examen pour «  homicide volontaire par une personne dépositaire de l’autorité publique  ». Maintenu en détention provisoire, il fait actuellement l’objet d’une enquête officielle de l’Inspection générale de la police (IGPN).

    D’après la vidéo rendue publique et que nous avons analysée, le tir semble constituer un recours illégal à la force meurtrière.

    Depuis ce nouveau drame, des mobilisations nationales sont organisées partout en France. La colère de la population doit être entendue.

    Il est urgent de mener une véritable réforme du maintien de l’ordre et de reconnaître enfin le racisme systémique dans l’application de la loi.
    Ce que nous dénonçons  :

    les règles actuelles du maintien de l’ordre en France ne sont pas conformes aux normes internationales  ;

    l’incapacité de longue date à mettre fin au profilage racial  ;

    l’incapacité à garantir la responsabilité des agents qui font un usage excessif de la force.
    Ce que nous demandons :

    une réforme complète des règles régissant l’utilisation des armes à feu et de la force meurtrière par les responsables de l’application des lois  ;

    la fin du dangereux déni des autorités concernant les effets du racisme systémique dans le maintien de l’ordre  ;

    la création d’un organisme indépendant chargé d’enquêter sur les plaintes déposées contre des agents des forces de l’ordre.

    Combien de Nahel n’ont pas été filmés  ?

    Combien de policiers n’ont pas été jugés  ?

    Combien de familles de victimes attendent encore justice  ?

    Les autorités françaises ne peuvent plus délibérément refuser d’admettre la réalité et laisser couver ces injustices.Il est urgent que le gouvernement agisse. Pour ne pas condamner la France à voir les mêmes drames se reproduire.

    Contrôles routiers   : un problème de longue date

    Les tirs mortels, lors de contrôles routiers par la police, sont un problème de longue date. Il s’est aggravé ces dernières années.

    Le tir mortel d’un policier sur Nahel - le plus récent d’une longue série d’homicides illégaux commis par la police lors de contrôles routiers - souligne l’urgence d’une refonte totale des règles françaises régissant l’utilisation des armes à feu par les responsables de l’application des lois, qui sont dangereusement imprécises et permissives.

    Nils Muižnieks, directeur régional Europe d’Amnesty International

    En 2017, un article ajouté au Code de la sécurité intérieure a élargi les motifs d’utilisation des armes à feu. Si le recours à la force doit répondre à une «  absolue nécessité  » et à «  une stricte proportionnalité  », l’usage des armes à feu et de la force meurtrière n’est plus strictement limité aux seuls cas de «  menace imminente de mort  » ou «  de blessure grave  ». Il est autorisé dès lors qu’il existe un risque "présumé" ou "anticipé" de blesser d’autres personnes.

    Cette formulation, trop vague, laisse une trop grande part d’arbitraire et de liberté d’appréciation aux policiers et est contraire au droit international relatif aux droits humains. L’homicide de Nahel est un exemple tragique des failles de ce cadre juridique. La vidéo montre clairement que l’avancée du véhicule ne constituait pas une menace pour les policiers.

    Le jour de la mort de Nahel, la député Caroline Abadie, vice-présidente de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, a déclaré dans une interview  : «  C’est quand même la police qui détient le droit de faire usage de la force. […] On est dans un état de droit, il faut […] rappeler les fondamentaux, quand il y a un barrage de police, on s’arrête, point barre […] Il faut aussi rappeler ces principes basiques17.  » Ce raisonnement, largement répandu, est erroné.

    Selon le droit international, le simple fait qu’une personne refuse d’obtempérer ou tente de s’enfuir, sans mettre en danger la vie de quiconque, n’est pas une raison suffisante pour utiliser une arme à feu. Un refus d’obtempérer à un ordre d’arrêter une voiture ne constitue pas en soi un motif légitime de recours à la force.  L’usage d’une arme à feu dans une telle situation ne peut être justifié que par des considérations autres que le simple fait qu’un véhicule a forcé un poste de contrôle  : il doit y avoir une menace imminente de mort ou de blessure grave pour des tiers.

    👉 Ce que nous dénonçons.

    Le cadre juridique français sur les règles d’utilisation des armes à feu n’est pas conforme au droit international relatif aux droits humains ni aux normes internationales en la matière. 
    👉 Ce que nous demandons.

    Les responsables de l’application des lois ne doivent être autorisés à utiliser leurs armes à feu qu’en dernier recours, en situation de légitime défense ou pour défendre des tiers contre une menace imminente de mort ou de blessure grave. 

    Le poids du racisme systémique

    Si les autorités doivent revoir la politique générale de la police en matière d’utilisation des armes à feu, elles doivent aussi prendre des mesures significatives pour lutter contre le racisme systémique dans le maintien de l’ordre.

    En France, l’utilisation illégale des armes à feu dans le contexte de contrôles routiers semble en effet être associée à un préjugé raciste, puisque beaucoup des victimes d’homicides illégaux survenus dans ce contexte sont des personnes racisées. Selon l’agence de presse Reuters, la majorité des personnes tuées par la police dans un véhicule étaient racisées. Nahel était lui-même français d’origine algérienne. 

    En 2021, avec une coalition d’organisations (la Maison communautaire pour un développement solidaire, Pazapas, le Réseau Égalité, Antidiscrimination, Justice interdisciplinaire, Human Rights Watch et Open Society Justice Initiative) nous avons engagé une action de groupe contre l’État français pour son inaction depuis des années. Nous avons saisi la plus haute juridiction administrative française, reprochant aux autorités de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour empêcher et sanctionner les contrôles d’identité au faciès menés par la police, malgré des preuves accablantes faisant état de discrimination systémique. 

    Les pratiques de contrôle au faciès ne naissent pas de rien.

    Le profilage racial est à la fois une cause et une conséquence du racisme systémique. De telles pratiques n’existent pas dans un contexte vierge et leur prévalence en France peut être considérée comme un reflet de la persistance d’un racisme sociétal systémique.

    TendayiAchiume,Ex-rapporteuse spéciale sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance
    👉 Ce que nous dénonçons.

    L’incapacité de longue date à mettre fin au profilage racial.
    👉 Ce que nous demandons.

    La fin du dangereux déni des autorités concernant les effets du racisme systémique dans le maintien de l’ordre.

    Le grand déni des autorités

    «  Nous sommes préoccupés par le meurtre d’un jeune homme de 17 ans d’ascendance nord-africaine par la police en France mardi dernier. Nous notons qu’une enquête a été ouverte concernant des allégations d’homicide volontaire. Le moment est venu pour le pays de s’attaquer sérieusement aux problèmes profonds liés au racisme et à la discrimination dans le contexte du maintien de l’ordre. Nous tenons également à insister sur l’importance du respect du droit de réunion pacifique. Nous demandons aux autorités de veiller à ce que le recours à la force par la police afin de lutter contre les éléments violents durant les manifestations respecte toujours les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité. Toute allégation de recours disproportionné à la force doit rapidement faire l’objet d’une enquête.  » 

    Cette brève déclaration d’une porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a immédiatement suscité de vives réactions.

    Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré en retour  : «  Toute accusation de racisme ou de discrimination systémiques par les forces de l’ordre en France est totalement infondée. […] L’usage de la force par la police et la gendarmerie nationales est régi par les principes d’absolue nécessité et de proportionnalité, strictement encadré et contrôlé  ».

    Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, a répondu sur BFMTV : «  Non, certainement pas, il n’y a pas de racisme dans la police.  »

    Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, lors d’une interview au journal britannique The Telegraph : «  Je leur répète avec vigueur qu’il est inacceptable de dire que la police française est raciste, c’est totalement inacceptable  ». Selon ce même article, le ministre a écarté les accusations concernant le tir mortel, le qualifiant d’«  incident isolé  » dans un maintien de l’ordre qui «  respecte l’état de droit et fait son travail dans des conditions difficiles  ». 

    Six jours après la mort de Nahel, la présidente du Parlement français, Yaël Braun-Pivet, a même affirmé haut et fort  : «  La police exerce sa mission de façon merveilleuse  !  ».

    Ces déclarations de haut·es responsables du gouvernement français sont symptomatiques d’un refus de reconnaître l’existence d’un recours excessif à la force dans le cadre du maintien de l’ordre et d’un racisme systémique dans l’application des lois.

    Les affres de l’impunité

    Le déni des autorités renforce le sentiment d’impunité des forces de l’ordre et alimente une violence pourtant maintes fois dénoncée.

    En 2005, dans notre rapport sur les graves violations commises par des responsables de l’application des lois en France
    En 2009 , dans notre rapport «  France : des policiers au-dessus des lois  »
    En 2018, quand la France a été épinglée dans l’affaire Naguib Toubache
    👉 Ce que nous dénonçons.

    Ces dernières années, plusieurs de nos recherches montrent que, dans les affaires où des responsables de l’application des lois sont mis en cause, l’enquête – lorsqu’enquête il y a – n’est pas conforme aux critères de rapidité, d’indépendance, d’impartialité et d’efficacité établis par les normes internationales relatives aux droits humains.
    👉 Ce que nous demandons.

    La reconnaissance du caractère systémique du racisme dans le maintien de l’ordre et la création d’un organisme indépendant disposant de ressources suffisantes pour enquêter sur toutes les allégations de graves violations des droits humains imputées à des agents de la force publique.

    L’homicide de Nahel ne saurait être séparé de ce contexte. Il est impossible de ne pas y voir le manque d’action concrète de l’État français pour garantir l’obligation de rendre des comptes et mettre en œuvre une réforme systémique garantissant la non-répétition des pratiques abusives récurrentes. Il est urgent de mener une véritable réforme du maintien de l’ordre et de reconnaître enfin le racisme systémique dans l’application des lois.

    https://www.amnesty.fr/actualites/mort-de-nahel-reformer-utilisation-des-armes-a-feu-et-mettre-fin-au-racisme-

    #Amnesty #racisme_systémique #armes_à_feu #armes #police #normes_internationales #responsabilité #contrôles_routiers #refus_d'obtempérer #déni #impunité

    ping @karine4