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  • Deaths induced by compassionate use of hydroxychloroquine during the first COVID-19 wave: an estimate - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S075333222301853X

    Highlights
    • Hydroxychloroquine was prescribed in hospitalised patients with Covid-19 despite of the low-level evidence.

    • Subsequently, HCQ use was associated with an 11% increase in the mortality rate in a meta-analysis of randomized trials.

    • The number of hydroxychloroquine related deaths in hospitalised patients is estimated at 16,990 in six countries.

    • These findings illustrate the hazard of drug repurposing with low-level evidence for the management of future pandemics.

  • Concernant la prévention de la détérioration intellectuelle, l’activité physique est considérée comme bénéfique ; ce n’est pas le cas quand elle est subie dans le cadre de l’activité professionnelle selon cette étude qui trouve qu’elle est même nocive.

    Trajectories of occupational physical activity and risk of later-life mild cognitive impairment and dementia : the HUNT4 70+ study - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666776223001400

    Summary
    Background
    High levels of occupational physical activity (PA) have been linked to an increased risk of dementia. We assessed the association of trajectories of occupational PA at ages 33–65 with risk of dementia and mild cognitive impairment (MCI) at ages 70+.

    Methods
    We included 7005 participants (49.8% were women, 3488/7005) from the HUNT4 70+ Study. Group-based trajectory modelling was used to identify four trajectories of occupational PA based on national registry data from 1960 to 2014: stable low (30.9%, 2162/7005), increasing then decreasing (8.9%, 625/7005), stable intermediate (25.1%, 1755/7005), and stable high (35.2%, 2463/7005). Dementia and MCI were clinically assessed in 2017–2019. We performed adjusted multinomial regression to estimate relative risk ratios (RRR) with 95% confidence intervals (CI) for dementia and MCI.

    Findings
    902 participants were diagnosed with dementia and 2407 were diagnosed with MCI. Absolute unadjusted risks for dementia and MCI were 8.8% (95% CI: 7.6–10.0) and 27.4% (25.5–29.3), respectively, for those with a stable low PA trajectory, 8.2% (6.0–10.4) and 33.3% (29.6–37.0) for those with increasing, then decreasing PA; while they were 16.0% (14.3–17.7) and 35% (32.8–37.2) for those with stable intermediate, and 15.4% (14.0–16.8) and 40.2% (38.3–42.1) for those with stable high PA trajectories. In the adjusted model, participants with a stable high trajectory had a higher risk of dementia (RRR 1.34, 1.04–1.73) and MCI (1.80, 1.54–2.11), whereas participants with a stable intermediate trajectory had a higher risk of MCI (1.36, 1.15–1.61) compared to the stable low trajectory. While not statistically significant, participants with increasing then decreasing occupational PA had a 24% lower risk of dementia and 18% higher risk of MCI than the stable low PA group.

    Interpretation
    Consistently working in an occupation with intermediate or high occupational PA was linked to an increased risk of cognitive impairment, indicating the importance of developing strategies for individuals in physically demanding occupations to prevent cognitive impairment.

  • Why the article that led to the widespread use of hydroxychloroquine in COVID-19 should be retracted ? - ScienceDirect
    Available online 2 June 2023
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0040595723000811

    #paywall (même pas de résumé…)

    mais le pre-proof est là :

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10236894/pdf/main.pdf

    In July 2020, a publication on the coronavirus disease 2019 (COVID-19) treatment with hydroxychloroquine (HCQ) and azithromycin (AZ) by Gautret et al. concluded that “hydroxychloroquine treatment is significantly associated with viral load reduction/disappearance in coronavirus disease 2019 (COVID-19) patients and its effect is reinforced by azithromycin”.
    The public and political impacts of this research and its conclusions were large, and began as soon as its preprint was put online in March 2020. Nevertheless, the paper from Gautret et al. suffers from several methodological flaws that we summarize and discuss below.

    reprend certains des points relevés ici à l’époque, mais aussi quelques autres croquignolets que je n’avais pas vu passer

  • En #mer, le #plastique favorise la propagation d’une #bactérie potentiellement toxique
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/mediterranee-le-plastique-favorise-la-propagation-d-une-bacterie-potenti

    (Décembre 2022)

    Les chercheurs du CNRS ont étudié 200 bactéries, dont l’une est bien connue des producteurs d’huitres ou de coquillages : la #Vibrio Parahaemolyticus. Elle vit près des côtes et sa présence conduit régulièrement à suspendre la commercialisation des mollusques et coquillages pour éviter les intoxications. Si les chercheurs avaient récemment découvert qu’elle pouvait s’accrocher au plastique, ils montrent désormais qu’elle adore ce matériau.

    Source : Vibrio spp and other potential pathogenic bacteria associated to microfibers in the North-Western Mediterranean Sea | PLOS ONE
    https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0275284

    Les #vibrions sont également retrouvés dans l’#algue #sargasse :
    “Sargasso Sea Vibrio bacteria : underexplored potential pathovars in a perturbed habitat” - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0043135423004694

    Compte-rendu en français : Orage « pathogène » parfait : Bactéries Vibrio, Sargassum et débris marins plastiques - Crumpe
    https://www.crumpe.com/2023/05/orage-pathogene-parfait-bacteries-vibrio-sargassum-et-debris-marins-plastiqu

    Une nouvelle étude révèle comment l’interaction entre Sargassum spp., les débris marins plastiques et les bactéries Vibrio crée la tempête “pathogène” parfaite qui a des implications à la fois pour la vie marine et la santé publique. Les bactéries Vibrio se trouvent dans les eaux du monde entier et sont la principale cause de décès chez l’homme dans le milieu marin.

  • Low-dose #glyphosate exposure alters gut microbiota composition and modulates gut homeostasis - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1382668923000911

    Recent studies have suggested that glyphosate may cause toxicity through modulation of the gut microbiome, but evidence for glyphosate-induced gut dysbiosis and its effect on host physiology at doses approximating the U.S. Acceptable Daily Intake (ADI = 1.75 mg/kg body weight) is limited. Here, utilizing shotgun metagenomic sequencing of fecal samples from C57BL/6 J mice, we show that glyphosate exposure at doses approximating the U.S. ADI significantly impacts gut microbiota composition. These gut microbial alterations were associated with effects on gut homeostasis characterized by increased proinflammatory CD4+IL17A+ T cells and Lipocalin-2, a known marker of intestinal inflammation.

    #microbiome #microbiote #pesticides #santé

  • Des bactéries résistantes aux #antibiotiques découvertes jusque dans les nuages
    https://www.francetvinfo.fr/sciences/des-bacteries-resistantes-aux-antibiotiques-decouvertes-jusque-dans-les

    Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs de l’Université Laval à Québec et de l’Université Clermont Auvergne ont prélevé à l’aide d’"aspirateurs" à haut débit des échantillons dans les nuages se formant au-dessus du Puy de Dôme, un volcan endormi du centre de la #France, entre septembre 2019 et octobre 2021. Depuis la station de recherche atmosphérique perchée à 1 465 mètres, les scientifiques ont analysé ces échantillons à la recherche de gènes résistants aux antibiotiques.

    […]

    Avec l’utilisation très répandue des antibiotiques dans les soins de santé mais aussi en #agriculture, ce type de souches représente un « enjeu sanitaire majeur à l’échelle mondiale », précise l’étude. […]

    L’étude n’offre toutefois aucune conclusion sur les effets potentiels sur la santé de la propagation dans l’atmosphère de bactéries porteuses de gènes de résistance aux antibiotiques, estimant que seuls 5 à 50% de ces organismes pourraient être vivants et potentiellement actifs. « L’atmosphère est très éprouvante pour les bactéries, et la plupart de celles que nous avons trouvées étaient des bactéries environnementales », moins susceptibles d’être nocives pour l’homme, soutient Florent Rossi. « Il n’y a donc aucune crainte à avoir lorsque l’on marche sous la pluie », ironise le chercheur en ajoutant qu’on « ne sait pas si ces gènes peuvent être transmis à d’autres bactéries ».

    Source : Quantification of antibiotic resistance genes (ARGs) in clouds at a mountain site (puy de Dôme, central France) - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0048969722083681

  • Le surdiagnostic des cancers : un défi à l’ère du dépistage · Cancer Rose
    https://cancer-rose.fr/2023/01/09/le-surdiagnostic-des-cancers-un-defi-a-lere-du-depistage

    Résumé
    « Le dépistage » consiste à rechercher des maladies précliniques, asymptomatiques, y compris le cancer. Le dépistage généralisé de cancers a conduit à une forte augmentation des cancers et des pré-cancers à un stade précoce. Les messages publics diffusés de manière omniprésente mettent en avant les bénéfices potentiels du dépistage de ces lésions, en se fondant sur l’hypothèse sous-jacente selon laquelle le fait de traiter le cancer à un stade précoce, avant qu’il ne se propage à d’autres organes, devrait permettre de le traiter et de le guérir plus facilement, par des interventions plus tolérables. L’intuition est si forte que parfois, des campagnes publiques sont parfois lancées sans mener d’essais probants comparant directement le dépistage aux traitements habituels.

    Un test efficace de dépistage d’un cancer ne devrait pas uniquement augmenter l’incidence de la maladie préclinique à un stade précoce, mais aussi diminuer l’incidence des cancers avancés et métastatiques, et conduire ainsi à une diminution de la mortalité par cancer.
    Autrement, les efforts de dépistage risquent de débusquer des réservoirs de lésions non progressives et à progression très lente qui n’étaient pas destinées à causer des symptômes, et des souffrances à la personne jusqu’à la fin de ses jours : un phénomène connu sous le nom de « surdiagnostic ».
    Nous présentons ici un bilan qualitatif du surdiagnostic de cancer et évoquons des exemples spécifiques dus à un dépistage généralisé dans la population, comprenant le neuroblastome, le cancer de la prostate, le cancer de la thyroïde, le cancer du poumon, le mélanome et le cancer du sein.

    Les préjudices liés aux diagnostics de cancers et aux traitements inutiles appellent à une information équilibrée des personnes qui envisagent de se faire dépister, même dans le cas d’un test considéré bénéfique, afin de leur permettre de prendre une décision éclairée.

    Nous présentons également des stratégies proposées pour atténuer les conséquences négatives du surdiagnostic.

    traduction française, l’original est ici :
    Cancer overdiagnosis : A challenge in the era of screening - ScienceDirect
    Journal of the National Cancer Center, Vol. 2, Issue 4, December 2022, Pages 235-242
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S266700542200059X

  • Time to kick the butt of the most common litter item in the world: Ban cigarette filters
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969722083607

    Cigarette filters offer no public health benefits, are single-use plastics (cellulose acetate) and are routinely littered. Filters account for a significant proportion of plastic litter worldwide, requiring considerable public funds to remove, and are a source of microplastics. Used cigarette filters can leech toxic chemicals and pose an ecological risk to both terrestrial and aquatic ecosystems. Bottom-up measures, such as focusing on consumer behaviour, are ineffective and we need to impose top-down solutions (i.e., bans) if we are to reduce the prevalence of this number one litter item. Banning filters offers numerous ecological, socioeconomic, and public health benefits.

    #cigarettes #pollution #plastique #déchets

  • “Carbon Bombs” - Mapping key fossil fuel projects - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0301421522001756

    Meeting the Paris targets requires reducing both fossil fuel demand and supply, and closing the “production gap” between climate targets and energy policy. But there is no supply-side mitigation roadmap yet. We need criteria to decide where to focus efforts.

    Here, we identify the 425 biggest fossil fuel extraction projects globally (defined as >1 gigaton potential CO2 emissions). We list these “carbon bombs” by name, show in which countries they are located and calculate their potential emissions which combined exceed the global 1.5 °C carbon budget by a factor of two. Already producing carbon bombs account for a significant percentage of global fossil fuel extraction. But 40% of carbon bombs have not yet started extraction.

    Climate change mitigation efforts cannot ignore carbon bombs. Defusing them could become an important dimension of climate change mitigation policy and activism towards meeting the Paris targets. So far, few actors, mainly from civil society, are working on defusing carbon bombs, but they are focussing on a very limited number of them. We outline a priority agenda where the key strategies are avoiding the activation of new carbon bombs and putting existing ones into “harvest mode”.

    #extractivisme #énergie #écologie #carbone

  • Recent historic increase of infant mortality in France: A time-series analysis, 2001 to 2019 - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666776222000321

    Background

    The infant mortality rate (IMR) serves as a key indicator of population health.
    Methods

    We used data from the French National Institute of Statistics and Economic Studies on births and deaths during the first year of life from 2001 to 2019 to calculate IMR aggregated by month. We ran joinpoint regressions to identify inflection points and assess the linear trend of each segment. Exploratory analyses were performed for overall IMR, as well as by age at death subgroups (early neonatal [D0-D6], late neonatal [D7-27], and post-neonatal [D28-364]), and by sex. We performed sensitivity analyses by excluding deaths at D0 and using other time-series modeling strategies.
    Results

    Over the 19-year study period, 53,077 infant deaths occurred, for an average IMR of 3·63/1000 (4·00 in male, 3·25 in female); 24·4% of these deaths occurred during the first day of life and 47·8% during the early neonatal period. Joinpoint analysis identified two inflection points in 2005 and 2012. The IMR decreased sharply from 2001 to 2005 (slope: -0·0167 deaths/1000 live births/month; 95%CI: -0·0219 to -0·0116) and then decreased slowly between 2005 and 2012 (slope: -0·0041; 95%CI: -0·0065 to -0·0016). From 2012 onwards, a significant increase in IMR was observed (slope: 0·0033; 95%CI: 0·0011 to 0·0056). Subgroup analyses indicated that these trends were driven notably by an increase in the early neonatal period. Sensitivity analyses provided consistent results.
    Interpretation

    The recent historic increase in IMR since 2012 in France should prompt urgent in-depth investigation to understand the causes and prepare corrective actions.

  • Where is the “Public” in American Public Health? Moving from individual responsibility to collective action - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2589537022000712

    Quand la #santé_publique se résume essentiellement à la responsabilité individuelle.

    American individualism continues to prove incommensurate to the public health challenge of COVID-19. Where the previous US Administration silenced public health science, neglected rising inequalities, and undermined global solidarity in the early pandemic response, the Biden Administration has sought to take action to respond to the ongoing pandemic. However, the Administration’s overwhelming focus on individual responsibility over population-level policy stands in sharp contrast to fundamental tenets of public health that emphasize “what we, as a society, do collectively to assure the conditions for people to be healthy”.1

    #états-unis #leadership

  • Le cerveau des antivaccins fonctionne-t-il différemment ? | La Presse
    https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/2021-10-13/le-cerveau-des-antivaccins-fonctionne-t-il-differemment.php

    Les personnes qui rejettent la vaccination ont plus de mal que la population générale à estimer la probabilité qu’une conséquence négative survienne – et ce, même dans des domaines qui n’ont rien à voir avec les vaccins.

    Évaluer les risques
    Recevoir un vaccin, c’est courir un risque infime de subir une réaction négative sérieuse. Sommes-nous capables de faire la distinction entre ce qui est très rare et ce qui est plus courant ? Pour le savoir, Mark LaCour, professeur adjoint de psychologie à l’Université d’État de Louisiane à Alexandria, a codirigé une étude visant à voir si les personnes qui s’opposent à la vaccination avaient une vision réaliste des risques encourus. « En tant qu’humains, nous prenons des décisions dont chacune tient compte des conséquences auxquelles nous nous attendons, et aussi de notre estimation quant à la probabilité que ces conséquences se réalisent, note M. LaCour. Notre hypothèse de départ était que les personnes antivaccins évaluaient mal les risques pour la sécurité associés à différents évènements. »

    Cancers, accidents...
    Les chercheurs ont d’abord voulu déterminer le niveau de scepticisme à l’égard des vaccins de 158 participants, dont leur perception des dangers et leur degré de confiance au sujet des autorités sanitaires. Ensuite, les participants devaient donner leur estimation du nombre de décès par année associés à différents évènements, comme être atteint d’un cancer, être mordu par un animal, accoucher, être électrocuté ou encore être impliqué dans un accident de voiture. « Ce que nous avons réalisé, c’est que plus les gens étaient sceptiques à l’égard des vaccins et des autorités sanitaires, moins ils étaient capables de classer correctement les évènements négatifs selon s’ils arrivaient fréquemment ou s’ils étaient rares. C’est comme s’ils mettaient tout sur un pied d’égalité. » Leurs résultats ont été publiés dans la revue scientifique Vaccine en 2020.

    • Le résumé de l’article en question (mars 2020)

      Vaccine skepticism reflects basic cognitive differences in mortality-related event frequency estimation | Request PDF
      https://www.researchgate.net/publication/339845197_Vaccine_skepticism_reflects_basic_cognitive_differences_in_m

      Abstract
      Vaccines have prevented and nearly eliminated several deadly diseases, yet they face skepticism from the public. One potential driver of vaccine skepticism is how people process event frequencies such as rare adverse reactions to vaccines. Misestimations may distort the perceived risks of vaccinating. The current study examined how vaccine skepticism is related to accuracy in event frequency processing. In Experiment 1, participants (n = 158) estimated the frequencies of several vital statistics (e.g., ‘How many people die per year in the U.S. from emphysema?’). Higher levels of vaccine skepticism were associated with lower accuracy in frequency estimation and over-estimation of rare events. In Experiment 2 (n = 109), we again found that vaccine skepticism was negatively associated with vital statistic estimation accuracy but not for emotionally neutral or positive events. These results suggest that vaccine skepticism may arise from basic individual differences in processing events associated with mortality or negative affect.

      on notera qu’on est sur des échantillons de petite taille…

    • dans la foulée de la recherche de l’article ci-dessus, celui-ci, dans le prochain numéro
      Vaccine, Vol. 39, Issue 45, 29 October 2021, p. 6614-6621

      Christian nationalism and COVID-19 vaccine hesitancy and uptake - ScienceDirect
      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0264410X21012895

      Highlights
      • Roughly 67% of the sample reported having received a COVID-19 vaccine.
      • Christian nationalism is negatively associated with COVID-19 vaccine confidence.

      • Christian nationalism is negatively related to the odds of COVID-19 vaccine uptake.

      Abstract
      Understanding COVID-19 vaccine hesitancy and uptake is vital for informing public health interventions. Prior U.S. research has found that religious conservatism is positively associated with anti-vaccine attitudes. One of the strongest predictors of anti-vaccine attitudes in the U.S. is Christian nationalism—a U.S. cultural ideology that wants civic life to be permeated by their particular form of nationalist Christianity. However, there are no studies examining the relationship between Christian nationalism and COVID-19 vaccine hesitancy and uptake. Using a new nationally representative sample of U.S. adults, we find that Christian nationalism is one of the strongest predictors of COVID-19 vaccine hesitancy and is negatively associated with having received or planning to receive a COVID-19 vaccine. Since Christian nationalists make up approximately 20 percent of the population, these findings could have important implications for achieving herd immunity.

    • Je propose une suite d’aussi grande valeur scientifique :
      – les opposants au tout nucléaire, civil et militaire, ont sans doute des perturbations mentales dans l’un des lobes de leur cerveau. L’expérience montre que, dans les manifs, ils courent moins vite que les CRS chargés de les tabasser pour réduire leurs troubles neuronaux.
      – les opposants au compteur Linky ont sans doute une zone du cerveau amoindrie. Des recherches en génétique ont montré que leurs ancêtres étaient opposés aux locomotives à vapeur jugées dangereuses.
      – les opposants aux OGM et aux pesticides dans l’alimentation ont eux aussi des troubles mentaux qui se manifestent généralement par diverses perversions : préférer les pommes bio, trouver les cèpes sauvages supérieurs aux champignons de Paris made in Hollande, hésiter à prendre du Mediator en dose massive...
      – les antimilitaristes aussi sont dangereux ; les études sont en cours, mais à la demande du ministère des armées, elles devraient aboutir à un résultat tangible et favorablement orienté... Une stérilisation à l’adolescence peut-être ?

      Arrêtez ce genre d’argument ! Ce n’est pas en traitant les gens ayant une opinion différente de la vôtre de débiles, de sous-évolués ou de crypto fascistes que vous les ferez changer d’avis. J’apprécie beaucoup la sélection d’article opérée par les gens auxquels je suis abonné sur Seenthis, mais, là, franchement, je trouve qu’en matière de Covid 19, ça commence à être plus que lourdingue. Vous avez choisi d’être vaccinés, tant mieux, je respecte votre choix. Perso, pour l’instant, j’ai préféré un rappel contre le tétanos.
      J’étais Instit ; je suis libertaire et complètement effaré que des copains du même bord (ailleurs que sur Seenthis) en soient réduits à défendre le Pass sanitaire, cette saloperie qui m’empêche d’aller voir Eric Frasiak en concert à 10 km de chez moi.
      Passé un temps, j’envisageais de me désabonner quelques temps. Je me suis calmé un peu, mais arrêtez d’étaler la mayonnaise scientiste : elle devient aussi glauque que celle des antivax prozemmour.

    • N’oublions pas toutes les glogoseries diffusées par les pro vaccins afin de décrédibiliser celles et ceux qui doutent.
      Les journalistes se sont même mis à inventer des fausses rumeurs histoire de paraitre plus intelligents.
      Quand à la qualité de fabrication des vaccins, le Japon a détecté pas mal de problèmes.

      Vaccin Moderna : l’agent contaminant serait une particule métallique (1,63 millions de doses à la poubelle).
      https://seenthis.net/messages/927761
      +
      Contaminants found in Pfizer vaccine in cities near Tokyo and Osaka The Japan Times - Kyodo 15/09/2021
      https://www.japantimes.co.jp/news/2021/09/15/national/contaminants-pfizer-tokyo-osaka

      Foreign matter has been found in five unused vials of Pfizer Inc.’s COVID-19 vaccine in two cities near Tokyo and one in Osaka Prefecture, local governments said Tuesday.
      https://seenthis.net/messages/930233

    • Le truc c’est que personne n’a traité personne de débile à la base, et tu inventes des trucs volontairement exagérés qui n’ont rien à voir. L’étude se borne à comparer la perception des risques par rapport aux risques réels qui sont connus. On connait la proba réelle de mourir par accident, par cancer, par électrocution, etc, et donc on peut la comparer avec ce que les gens pensent être dangereux ou pas.

      Comme d’hab ya une incompréhension sur le principe même de la statistique : dire que « une forte proportion de gens ont ceci cela » ne signifie jamais que « tous ont ceci cela » (et ça c’est comme les gens qui pleurent « oh mais le vaccin nous donne pas l’immortalité complète ? on m’a menti »).

      Ça ne veut donc pas dire que tous les gens affirmant des doutes sur les vaccins évaluent mal les risques, mais que c’est très souvent associé à ça, pour le groupe observé.

      Ce qui peut être signifiant et vouloir dire quelque chose si ce constat est reproduit ensuite par d’autres, dans plusieurs pays. Je dis n’importe quel chiffre juste pour l’exemple mais si ce constat est reproduit à 95%, et bien ça ne changerait strictement rien si ya 5% qui elleux évalueraient mieux les risques.

    • Pas besoin d’inventer des trucs délirants, une partie des intéressés y arrivent bien tout seuls et d’autres les propagent…

      Sans parler du lavement des poumons à l’eau de Javel déliré en direct par Kinoussavon, début juin ma sœur refusait de participer à une réunion de famille pour un enterrement au motif que, comme il y aurait une bonne partie des participants qui seraient vaccinés, elle allait en choper elle-même les effets secondaires (thromboses).

      J’étais tellement ahuri que j’ai été faire un tour sur Odyssée où, effectivement, arrivaient en tête à ce moment les vidéos toutes plus terrifiantes les unes que les autres sur le mode le fils de mon voisin est à l’hôpital avec une myocardite parce que son voisin de classe s’est fait toxiné

  • Several #SARS-CoV-2 #Variants Are Resistant to the Pfizer/BioNTech and Moderna Vaccines - Mass General Advances in Motion
    https://advances.massgeneral.org/research-and-innovation/journal.aspx?id=1940

    This study quantified neutralizing antibodies against pseudoviruses mimicking SARS-CoV-2 variants in 99 individuals who had received one or two doses of the Pfizer/BioNTech or Moderna COVID-19 vaccines

    Neutralization against many variants , such as B.1.1.7 (U.K.), was largely the same as with SARS-CoV-2 wild-type virus

    However, the P.2/P.1 (Brazilian/Japanese) and B.1.351 (South African) variants exhibited significant resistance even in fully vaccinated individuals, with decreases in neutralization antibodies of 3- to 7-fold and 19- to 42-fold, respectively

    Individuals who had received only a single recent vaccine dose had weaker neutralization titers overall, and most of them showed no neutralization at all against certain B.1.351 variants

    These results support the reformulation of existing vaccines to include diverse spike sequences; ultimately, development of new COVID-19 vaccines capable of eliciting broadly neutralizing antibodies may be necessary

    Source: Multiple SARS-CoV-2 variants escape neutralization by vaccine-induced humoral immunity - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0092867421002981

    #vaccins #vaccination #immunité

  • Randomized Trial of Ivabradine in Patients With Hyperadrenergic Postural Orthostatic Tachycardia Syndrome - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0735109720381316

    Correspond au « syndrome de tachycardie orthostatique posturale » ou « STOP » en français, entité qui expliquerait bon nombre de Covid long. Reste à évaluer le médicament, très cher aux États-Unis, dans ce cadre.

    #COVID_LONG : Un médicament contre le STOP | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-long-un-medicament-contre-le-stop

    « Dans notre pratique actuelle, nous voyons de nombreux patients qui ont été infectés par le COVID-19 et qui présentent, plusieurs mois plus tard les symptômes du STOP » explique l’un des auteurs, le Dr Jonathan Hsu, cardiologue à l’UC San Diego Health. « Cette étude suggère que le traitement par ivabradine pourrait aider ces patients à COVID long, ce que nous devrons valider par une prochaine étude ».

  • Du bon usage des masques - Communiqué de l’Académie nationale de médecine 7 septembre 2020http://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2020/09/20.9.7-Du-bon-usage-masques.pdf

    dans l’espace public, les masques en tissu, lavables, doivent être préférés aux masques jetables pour d’évidentes raisons économiques et écologiques :
    • ils peuvent être lavés à la main ou en machine, avec un détergent, comme le linge de corps, la température de 60°C n’étant pas plus justifiée pour le lavage des masques que pour le lavage des mains ;
    • ils doivent être changés lorsqu’ils deviennent humides et ne jamais être portés plus d’une journée ;
    • ils sont réutilisables après chaque cycle de lavage - séchage tant que leurs qualités (maillage du tissu et intégrité des brides) ne sont pas altérées.
    De plus, l’Académie de médecine recommande :
    – que l’obligation du port du masque, systématiquement associée aux mesures de distanciation, soit instaurée dans tous les lieux publics, clos et ouverts, selon des règles faciles à comprendre, à appliquer et à contrôler ;
    – qu’une information claire et simplifiée sur l’usage des masques soit largement diffusée.

    On s’en doutait : le savon suffit à détruire l’enveloppe lipidique du virus, la température de lavage importe peu. Il n’est pas nécessaire d’accélérer l’usure des #masques par des lavages à 60°. Il aura fallu des mois pour que ce soit dit. Encore un exemple de la raréfaction du raisonnement logique que la pandémie révèle (et accroit). C’est un des aspects terrorisant de cette pandémie (post-vérité partout).

    • Je ne vois pas à quel moment ni comment « on s’en doutait ». Que de manière pratique, quasiment tout le monde finissait par mettre les masques avec le reste à la machine, parce que personne n’a de quoi faire 4 machines à 60° par semaine, ça oui, mais c’est juste une conséquence matérielle. Mais au niveau scientifique, logique, à un instant T, les chercheureuses pouvaient parfaitement avoir suffisamment de preuves pour dire que la chaleur niquait bien le truc, mais sans pour autant avoir assez de preuves pour le savon/les détergents. Et c’est pas chacun dans son coin qui pourrait faire ce « raisonnement logique » dans son coin, ça dépend des virus, faut faire des tests sérieux.

      Mais tant mieux, c’est super, si désormais il y a un consensus, qu’il y a assez de preuves, pour affirmer ça, et qu’effectivement ce que faisaient les gens par pure obligation matérielle, bah ça suffit réellement au niveau santé.

    • Le savon dissout les graisses. Sans l’enveloppe lipidique qui le protège le brin d’arn du coronavirus est fichu. Pour ma part, depuis longtemps, je fais mariner dans de l’eau très savonneuse un bon moment, puis je rince. Si je lave avec d’autre tissus en machine, je surdose le savon (pour calmer l’anxiété).
      Les recommandations sur le séchage m’ont toujours paru débiles. Il faudrait que le masque sèche dans un endroit très infecté (une chambre de covidé ?) pour qu’il soit contaminé.
      Voir par exemple
      https://stop-postillons.fr/#en-vie-reelle
      Dont les données sont issues d’une étude Lancet d’avril dernier
      https://ars.els-cdn.com/content/image/1-s2.0-S2666524720300033-mmc1.pdf

      Que l’académie de médecine gauloise finisse par le dire des mois après n’est qu’un indice de plus que tout est fait pour que l’on n’y comprenne rien, pour déposséder les premiers concernés. La liberté est pour la police. La logique, pour personne.

    • Je vois aussi un autre point en contradiction avec les recommandations précédentes, celui de favoriser désormais l’usage du masque en tissu (sur les affiches en mai on voyait encore « utilisez un masque jetable »). Est-ce que d’un point de vue scientifique ça se tient ? Beaucoup de masques en tissu fait-maison m’ont l’air d’être des vraies passoires sans compter que la plupart du temps ils sont bien moins confortables que leurs homologues jetables, surtout par forte chaleur, ce qui n’incite pas à leur usage.

    • Concrètement, avec un virus qui contamine essentiellement par aérosolisation, c’est une recommandation de merde.

      Pour respecter les arrêtés stupides de port du masque dans la rue, oui, le masque en tissu fait parfaitement l’affaire  : il te protège bien du seul risque, celui de la prune à 135€.

      À la limite, pour les courses dans un magasin pas trop peuplé où tu peux éviter les autres… mais bon, sachant que beaucoup de gens continuent à faire les rebelles en sortant le pif ou en baissant le masque à tout bout de champ, dès que c’est fermé, c’est au moins le chirurgical.

      Mais pour les lieux où les gens macèrent ensembles pendant des plombes comme au boulot, dans les bureaux en open space, les réunions, les salles de classes, même le chirurgical est un peu léger. En gros, le protocole aurait dû interdire ce genre de situations. Surtout que beaucoup de gens ont des masques insuffisants et/ou mal ajustés (tissu trop fin ou à maillage trop lâche, mauvaise forme, coutures mal placées, etc.). Dès qu’il est humide, le chirurgical est à benner. Pour un orateur — qui doit un peu pousser sa voix pour se faire entendre — ça peut aller assez vite. Donc en population dense en milieu confiné (ce qui ne devrait pas être autorisé, je le répète), ce serait plutôt FFP2 ou équivalent, sachant que sur les visages fins ou maigres, les masques ne s’adaptent pas bien…

    • Aerosol Filtration Efficiency of Common Fabrics Used in Respiratory Cloth Masks
      https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acsnano.0c03252

      The emergence of a pandemic affecting the respiratory system can result in a significant demand for face masks. This includes the use of cloth masks by large sections of the public, as can be seen during the current global spread of COVID-19. However, there is limited knowledge available on the performance of various commonly available fabrics used in cloth masks. Importantly, there is a need to evaluate filtration efficiencies as a function of aerosol particulate sizes in the 10 nm to 10 μm range, which is particularly relevant for respiratory virus transmission. We have carried out these studies for several common fabrics including cotton, silk, chiffon, flannel, various synthetics, and their combinations. Although the filtration efficiencies for various fabrics when a single layer was used ranged from 5 to 80% and 5 to 95% for particle sizes of <300 nm and >300 nm, respectively, the efficiencies improved when multiple layers were used and when using a specific combination of different fabrics. Filtration efficiencies of the hybrids (such as cotton–silk, cotton–chiffon, cotton–flannel) was >80% (for particles <300 nm) and >90% (for particles >300 nm). We speculate that the enhanced performance of the hybrids is likely due to the combined effect of mechanical and electrostatic-based filtration. Cotton, the most widely used material for cloth masks performs better at higher weave densities (i.e., thread count) and can make a significant difference in filtration efficiencies. Our studies also imply that gaps (as caused by an improper fit of the mask) can result in over a 60% decrease in the filtration efficiency, implying the need for future cloth mask design studies to take into account issues of “fit” and leakage, while allowing the exhaled air to vent efficiently. Overall, we find that combinations of various commonly available fabrics used in cloth masks can potentially provide significant protection against the transmission of aerosol particles.

      Encore ne s’agit-il dans cet article que de masques deux couches. D’autres préconisent 3 couches, avec des caractéristiques complémentaires.

      Le mot masque recouvre une gamme plus qu’hétéroclite d’objets, dont de nombreux ersatzs.
      Que le gouvernement se contre foute de la santé publique en édictant aucune recommandation étayée, aucune norme, en ne contribuant pas à la création de chaines de production de masques ad hoc, de là à croire que « les » masques en tissu ne protègent pas....
      Ce qui est une fois de plus sidérant - par delà l’irresponsabilité nuisible du gvt, les profit des boites - c’est que tout se passe comme si le nombre de scientifiques, de techniciens, d’ingénieurs, de fabricants, de soignants en tous genres, de journalistes scientifiques susceptibles de compiler des données, d’expérimenter pour contribuer à la définition et à la fabrication de bons équipements de protection personnelle ne servait à rien. Pourquoi a-t-on financé la formation de ces professionnels ? Pourquoi les paye-t-on ? Qu’est-ce qui interdit que l’intelligence collective, les savoirs répondent à des besoins ? Faut il en conclure à une expansion illimitée de la sphère des bullshit jobs ? Insondables mystères de l’anti-production capitaliste.

  • Les animaux susceptibles de transmettre des maladies aux humains sont ceux qui résistent le mieux au déclin de la biodiversité
    https://www.novethic.fr/actualite/environnement/biodiversite/isr-rse/elevage-intensif-perte-de-biodiversite-et-virus-le-cercle-infernal-148881.h

    Des chercheurs viennent de découvrir que les #animaux_sauvages qui résistaient le mieux à la perte de biodiversité, sont ceux qui sont connus comme porteurs de #pathogènes, à l’instar de la chauve-souris. Une preuve de plus que la destruction de la #biodiversité est une mauvaise nouvelle pour la #santé humaine. D’autant que l’#élevage, qui contribue à son déclin, est lui aussi un facteur de #risque_nfectieux.

    Quels sont les liens entre l’émergence d’épidémies, la perte accélérée de biodiversité et l’augmentation de l’élevage intensif ? C’est la question à laquelle Serge Morand, chercheur à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier et du laboratoire Astre du Cirad a tenté de répondre dans une étude parue le 22 juillet dans la revue Biological Conservation. Le chercheur, qui a croisé des données factuelles sur une période de 1960 à 2019, a analysé les 16 994 épidémies enregistrées sur cette durée pour 245 maladies infectieuses. Il a ainsi découvert que le nombre d’épidémies répertoriées chez les humains dans chaque pays, augmente en corrélation avec la perte locale de biodiversité.

    Surtout, le chercheur affirme qu’un pic a été atteint entre 2009 et 2012 mais que depuis, le nombre d’espèces en danger, donc la faune sauvage, contribue de moins en moins aux nouvelles épidémies humaines. « La biodiversité commence à être tellement en danger et à disparaître qu’elle va finalement être de moins en moins à l’origine des épidémies », explique Serge Morand dans Techniques de l’ingénieur. Cela ne signifie pas pour autant que les épidémies vont disparaître. Au contraire.

    Emerging diseases, livestock expansion and biodiversity loss are positively related at global scale
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0006320720307655

  • The physician as a neoliberal subject – A qualitative study within a private-public mix setting - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0277953620303713

    Highlights

    Neoliberalization influences how physicians perceive their role, practice & patients.


    Perceived roles go from serving the common good to an entrepreneur of oneself.


    The Physician-Entrepreneur chooses healthier patients to avert risk.


    Physicians’ professional ethos is in tension with neo-liberal subjectivity.


    Researchers should examine how subjectification relates with institutional context.

    #Médecine #médecins #néolibéralisme