• #Europacity : la municipalité de Gonesse passe outre l’avis du commissaire enquêteur
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/europacity-municipalite-passe-outre-avis-commissaire-enqueteur-2

    ’est dans une ambiance houleuse que s’est déroulé le vote modifiant le Plan local d’urbanisme (PLU) à la mairie de Gonesse (Val-d’Oise) hier soir. Les élus se sont dits très opposés au commissaire enquêteur qui, dans une décision argumentée en août dernier, s’est déclaré défavorable au projet Europacity. La salle était comble, mais, malgré le chahut, aucune suspension de séance n’a donné la parole aux opposants au projet, qui plaident pour la conservation des terres cultivables du Triangle de Gonesse et pour l’implantation d’un réseau de fermes en agroforesterie sur le site.

    #espace_public #dfs

  • GM&S : Lech Kowalski, le cinéaste indépendant placé en garde à vue pour avoir dit « non »

    http://www.liberation.fr/futurs/2017/09/22/gms-lech-kowalski-le-cineaste-independant-place-en-garde-a-vue-pour-avoir

    Connu pour avoir filmé les Sex Pistols et Iggy Pop, Lech Kowalski a été arrêté en Creuse, mercredi, pour « rébellion » alors qu’il couvrait une manifestation des ouvriers de GM&S. Il donne sa version des faits à « Libération ».

    Il y a 7 ans, j’ai filmé un groupe d’ouvriers qui menaçait de faire sauter son usine à Crépy-en-Valois, dans l’Oise. Mon idée cette année était d’y retourner pour voir ce qu’il s’est passé depuis. C’est là que deux ouvriers m’ont proposé d’aller visiter GM&S à La Souterraine : même chose, les ouvriers menaçaient alors de faire sauter leur usine. Je me suis dit que j’allais faire un film avec ces deux histoires. On s’est installés à La Souterraine et depuis avril on filme, parfois à partir de 6 h et toute la journée. L’objectif est d’être au plus près des ouvriers, de montrer pourquoi ils se battent. L’histoire du film, au-delà des travailleurs qui perdent leur job à La Souterraine, c’est la mondialisation et l’éradication de la classe moyenne.

    A un moment, on a constaté qu’on était encerclés par les gendarmes ; ils ont laissé sortir quelques ouvriers. Les forces de l’ordre ont dit : « les médias sortent ». J’ai dit : « Pourquoi ? ». Les médias partent tout le temps ! Depuis six mois que je travaille ici, tout se passe dans le secret. Les négociations, c’est ce qu’il y a de plus essentiel et on ne peut jamais tourner ! Il faut toujours qu’un négociateur prenne du temps pour tout raconter aux autres. C’est pourquoi j’ai décidé cette fois de dire non. En France, face aux CRS, on se laisse faire. J’ai décidé de dire stop. Les autres médias ont décidé de rester aussi. Alors deux gendarmes m’ont attrapé et m’ont tiré. Ils ont tapé sur ma caméra et ont cassé mon micro. Mais je filmais quand même.

  • Oyez, braves gens ! "Libération" vient de découvrir l’eau chaude ...

    Les voitures électriques sont-elles vraiment « propres » ? - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/09/16/les-voitures-electriques-sont-elles-vraiment-propres_1596551

    Constructeurs et politiques œuvrent de plus en plus au développement des véhicules électriques, qu’ils appellent « véhicules propres ». Terme qui peut porter à confusion et qui occulte la pollution qu’engendrent ces bolides.

    Les voitures électriques sont-elles vraiment « propres » ?

    « Véhicules propres », sous-entendu n’émettant pas de CO2, donc non-polluants. L’expression est aujourd’hui utilisée pour faire référence aux voitures électriques. Mais à y regarder de plus près, ces véhicules ne sont pas si écologiques.

    Après Tesla, constructeur californien qui s’est positionné sur le créneau des voitures électriques il y a dix ans, les autres fabricants (BMW, Volkswagen, General Motors, entre autres, et plus récemment Volvo) se « mettent au vert ». Les taxes dissuasives sur les émissions de CO2 et les incitations financières (bonus, subventions) en faveur de l’électrique mises en place par de nombreux Etats ont aidé à cette reconversion.

    La France et le Royaume-Uni ont même récemment pris la décision d’interdire la vente de véhicules essence et diesel à partir de 2040. Et histoire de concurrencer les acteurs occidentaux, la Chine, premier marché automobile mondial, envisage de suivre le mouvement. En France, les collectivités locales investissent aussi dans ce sens. Jeudi, Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, s’est targué d’avoir lancé une prime régionale « véhicule propre ».

    Nous avons mis en place 1 prime régionale « véhicule propre » pour toute acquisition de véhicules propres (élec/GNV /hydrogène) pic.twitter.com/SLeQE5fhQ1
    — Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 14 septembre 2017

    En juin 2014, le jury de déontologie publicitaire JDP, instance de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), a pourtant conclu que la voiture électrique ne pouvait pas être considérée comme « écologique » ou « propre ». L’Observatoire du nucléaire, association antinucléaire, avait notamment dénoncé les publicités trompeuses de véhicules en libre-service du groupe Bolloré. Le JDP avait déjà épinglé les publicités Citroën, Opel ou encore Nissan pour des raisons similaires. Cette instance émet seulement des avis, pas des sanctions, mais les marques rectifient souvent le tir pour épargner leur image.

    Le directeur général de l’ARPP, Stéphane Martin, déclarait alors au Monde : « Tout véhicule a un impact sur l’environnement, lors de sa construction comme de son cycle de vie. On ne peut pas qualifier la voiture électrique de propre mais on peut avancer qu’elle contribue au développement durable ou qu’elle est plus propre que les voitures thermiques, à condition d’en apporter la preuve. » Comment éviter les raccourcis ?
    Une réduction de la consommation d’énergie discutable

    Dans son rapport datant d’avril 2016, l’ADEME souligne que « le développement du véhicule électrique permet de réduire la dépendance au pétrole importé ». Grâce à un « excellent rendement énergétique », il consomme aussi moins d’énergie qu’un véhicule thermique pour se déplacer. Mais il y a un hic : « Sur l’ensemble de son cycle de vie, la consommation énergétique d’un VE [vehicule électrique] est globalement proche de celle d’un véhicule diesel ». Cela s’explique par le fait qu’une voiture électrique nécessite deux fois plus d’énergie pour sa fabrication qu’une voiture thermique. Un des pôles les plus énergivores est l’assemblage des batteries.

    « Aujourd’hui, les matériaux sont préparés dans des fours à 400°C, ce qui engendre une consommation d’énergie relativement importante. Mais cela devrait s’améliorer dans les années qui viennent : les chercheurs essayent de développer des méthodes de synthèse qui ont lieu à 150°C, ce qui demande moins d’énergie », explique Jean-Marie Tarascon, professeur au Collège de France et chercheur en stockage électrochimique de l’énergie.

    « A la différence des véhicules thermiques, la majorité des impacts environnementaux d’un VE interviennent lors de la phase de fabrication. Les gains environnementaux d’un véhicule électrique se retrouvent donc à l’usage », conclut l’Ademe.
    Pas d’essence ne veut pas dire pas de pollution

    « Voiture électrique, zéro émission » est devenu un argument de promotion de ces véhicules. Or quand elles roulent, les voitures électriques émettent bien du CO2, même si les rejets sont beaucoup moins importants que pour le diesel ou l’essence (environ 9 tonnes de CO2-eq contre 22 tonnes de CO2-eq en France sur l’ensemble du cycle de vie selon l’Ademe). Comment une voiture sans carburant fossile peut-elle émettre du CO2 ? La pollution est en fait indirecte. Elle est causée par la production de l’électricité utilisée pour recharger les véhicules. En Chine, où l’électricité provient de centrales à charbon, l’impact écologique est par exemple beaucoup plus important.

    « L’électricité utilisée en France émet peu de CO2 grâce au nucléaire. Mais ce n’est pas une énergie propre, puisque cela produit des déchets radioactifs. Et nous importons aussi de l’électricité d’Allemagne, essentiellement produite grâce aux centrales à charbon », relativise Stéphane Lhomme, président de l’Observatoire du nucléaire, association antinucléaire. « Si l’énergie utilisée est renouvelable, qu’elle provient d’éoliennes ou du photovoltaïque, cela a un avantage énorme et la pollution est vraiment diminuée », indique Jean-Marie Tarascon.

    Contrairement aux diesels et essence, les véhicules électriques ne dégagent pas de polluants (COV et NOx) favorisant la formation d’ozone, qui est responsable de la dégradation de la qualité de l’air. Mais ils émettent quand même des particules fines. Et pour ça, pas besoin de pot d’échappement. Une étude de l’Observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France a démontré que 41% des particules fines en suspension émises en 2012 par le trafic routier dans la région parisienne étaient issues de l’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins.
    L’enjeu des batteries

    Toujours selon l’Ademe, le potentiel d’épuisement des ressources fossiles pour la fabrication d’un véhicule électrique et plus important que pour les véhicules thermiques. En cause, l’extraction des matériaux rares (cobalt, lithium, graphite…) qui composent les batteries lithium-ion utilisées sur le marché. « La filière nécessaire à la fabrication des batteries a des effets dramatiques, ce qui a été démontré de manière édifiante par deux documentaires. Celui de France 5 en Amérique du Sud sur les réserves de lithium. Il y a aussi celui d’Envoyé spécial sur le graphite de Chine », ajoute Stéphane Lhomme.

    Lire aussiBolivie : sur un baril de lithium

    « Le cobalt provient de RDC, là-bas les exploitations sont d’un point de vue éthique totalement anormales, c’est pourquoi nous essayons de nous en affranchir. Aujourd’hui beaucoup de compagnies essaient de recycler ces matériaux à partir de batteries usagées pour les réutiliser dans les nouvelles. Cela a aussi un coût moins important que d’aller extraire du nouveau cobalt », explique le chercheur Jean-Marie Tarascon. Il est aujourd’hui possible de recycler une batterie en intégralité, mais là aussi, cela a un coût que les constructeurs ne veulent pas forcément assumer. L’Union européenne oblige depuis 2011 à recycler au moins 50% du poids des batteries. Et comme le lithium est un produit léger, il n’est pas recyclé en priorité.

    Dans un futur plus ou moins proche, les voitures électriques pourraient devenir plus « propres ». « Les chercheurs ont bien pris conscience de ces problèmes environnementaux et tentent de les minimiser. Pour réduire le coût énergétique, nous travaillons au niveau des batteries. Des recherches tentent de développer des technologies qui utilisent du sodium, plus abondant que le lithium. Il ne fait aucun doute que dans le futur les voitures électriques seront fabriquées avec peu d’enjeu environnemental », prévoit le chercheur Jean-Marie Tarascon.
    Margaux Lacroux

    #qu'est-ce_qu'on_rigole

    • Quand en plus, on t’annonce que les transporteurs vont avoir une fiscalité adaptée pour leur carburant ( traduction : les camionneurs paieront leur gasoil moins cher que les prolos qui ont besoin d’une caisse pour aller bosser), y a des claques qui se perdent ...

    • Donc... Je ne sais pas si la voiture électrique est plus ou moins propre, mais voici un retour d’expérience : nous en avons une depuis quatre ans avec laquelle nous roulons en moyenne 20 000 km par an, en Norvège, dans des conditions climatiques compliquées. Pas de carburant, pas d’huile (sauf pour les rouages), entretien divisé par Économies annuelles par rapport à une voiture classique dont le prix d’achat est le même : environ 4000 euros on fait 30 km en voiture électrique pour le prix d’un km en voiture à essence (en Norvège l’électricité est d’origine hydraulique), que nous consacrons à l’éducation, culture et musique en partie, et en remboursement beaucoup plus rapide des prêts bancaires pour la maison ou le matériel informatique...

      C’est pas plus propre, mais c’est au moins une « réattribution » qui allège le budget familial de manière très sensible. Le monde est un système, tout est lié.

    • Pour la voiture que j’utilise, l’électrique reste plus cher. En juillet, où je devais décider, c’était 30% plus cher. La suivante sera sans doute électrique... le marché semble vouloir devenir mature. Par contre, en effet, quel massacre que les batteries actuelles. Mais l’exploitation des champs de pétrole n’a jamais été un rêve pour les populations locales.

    • @monolecte oui enfin quand je dis « camionneur », je pensais surtout aux entreprises de transport routier. Quant à les favoriser parce qu’ils ont le plus grand pouvoir de nuisance, je pense qu’ils s’agit de catégories qui font preuve du plus intense lobbying.

      @biggrizzly

      le marché semble vouloir devenir mature. Par contre, en effet, quel massacre que les batteries actuelles. Mais l’exploitation des champs de pétrole n’a jamais été un rêve pour les populations locales.

      Mais de toute façon, il faudra amplifier l’extraction de minéraux. Alors un marché mature, c’est quoi au juste ? Un marché qui édicterait des règles de bonne conduite quant à l’environnement et la main d’œuvre ?

      On parle de la production de l’électricité et de ses nuisances environnementales ?

      On aborde le sujet d’une bonne gestion des transports ferrovières (fret et passagers) ?

      Allez zou ! On se lâche !...

  • première apparition publique de Chelsea Manning

    http://www.liberation.fr/futurs/2017/09/13/on-etait-a-la-premiere-apparition-publique-de-chelsea-manning_1595996

    La lanceuse d’alerte, source de WikiLeaks, a fait une visite surprise mardi à Noisebridge, le hackerspace de San Francisco et appelé les codeurs à s’interroger sur les conséquences sociales des systèmes qu’ils construisent.

    Au fil de l’échange, puis des questions du public, Manning s’alarme de la militarisation de la police américaine – « de plus en plus de tactiques policières sont des copiés-collés de tactiques militaires » –, revient sur son combat de « seule personne ouvertement trans » dans la prison où elle était incarcérée, et appelle à l’engagement : « Les techniques de protestation sont efficaces, les gens ont réellement du pouvoir. Le mieux que nous puissions faire, c’est de nous manifester en nombre. »

    Lorsque l’assistance lui demande si elle referait le choix de faire « fuiter » des documents confidentiels, elle dit que c’est une question sans réponse, et qu’elle n’aime pas regarder en arrière. Elle confesse s’être beaucoup nourrie, ces derniers temps, de pizzas et de tex-mex. Et lance : « Je suis juste une gosse de la rue et une codeuse, je n’ai pas signé pour être un modèle. »

    Il y a, tout de même, un documentaire sur elle en cours de finalisation. Et ce jeudi, l’Electronic Frontier Foundation, l’association américaine de défense des libertés en ligne, lui remettra un de ses « Pioneer Awards », qui récompensent chaque année ceux qui « étendent la liberté et l’innovation » dans le monde numérique.

  • Xavier de La Porte sur Nova - Radio Nova renforce sa case d’avant-soirée - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/09/10/radio-nova-renforce-sa-case-d-avant-soiree_1594816

    La grande nouveauté de la rentrée de Nova s’écoutera du lundi au vendredi entre 18 heures et 19h30. En créant l’Heure de pointe – une « émission d’actualité avec du retard », rigole le directeur Bernard Zekri – la radio musicale veut muscler son début de soirée. C’est le journaliste Xavier de La Porte, venu de France Culture, où il traitait des questions numériques, qui l’animera à partir de ce lundi.

    Ce talk est construit en deux parties. La première, explique Xavier de La Porte, s’articule autour de « thématiques hebdomadaires bizarroïdes » : « grand air » le lundi (sport, écologie…), « tracasseries » le mardi (maladie, enfants, mort…), « factory » le mercredi (numérique, design…), « les sujets qui nous fatiguent d’avance » le jeudi (politique, économie…) et « nos vies bestiales » le vendredi (sexe, animaux…). Chaque soir, le présentateur sera entouré de trois intervenants récurrents, parmi lesquels la réalisatrice Ovidie ou les journalistes Pascal Riché et Sébastien Fontenelle. « Je veux des petites discussions plutôt que des chroniques », précise la nouvelle tête d’affiche de Nova.

    Quant à la seconde partie, plus classique, elle consistera en une interview d’un ou deux invités. « Il s’agira de comprendre le bordel dans lequel on est, avec des gens ayant des idées plutôt qu’étant dans l’actualité », poursuit le Normalien et agrégé de lettres, âgé de 43 ans.

    #Xavier_de_La_Porte