Les dindons de la farce électorale

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  • France : Quelle était la nature de la campagne de Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche ?
    http://www.wsws.org/francais/News/2012/avr2012/mele-a27.shtml

    Le soir de l’élection, Mélenchon a inconditionnellement apporté son soutien à Hollande contre le président sortant Nicolas Sarkozy pour le second tour du 6 mai. Hollande a même remercié Mélenchon de n’avoir rien demandé au PS en retour ; les sondages montrent que les quelque 4 millions d’électeurs de Mélenchon vont voter de façon écrasante pour Hollande. S’étant lui-même déclaré « très dangereux » pour les banques, Mélenchon soutient à présent pleinement quelqu’un qui s’est dit « pas dangereux » dans ses discussions avec des banquiers londoniens en février dernier.

    Ces événements fournissent un cadre approprié pour tirer un premier bilan politique du Front de Gauche, coalition d’alliés de longue date du PS tel le Parti communiste français (PCF), le Parti de Gauche de Mélenchon (PG) qui avait fait scission d’avec le PS en 2008 et une faction du parti de la « gauche » petite-bourgeoise, le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) dirigé par Christian Piquet. Cela place aussi en contexte les éloges que divers part

    #politique #tw #fb

  • Les dindons de la farce électorale | Jean-Pierre Garnier (Agone)
    http://blog.agone.org/post/2012/04/26/Les-dindons-de-la-farce-electorale

    La mélenchonomania qui a saisi le « peuple de gauche », en incluant une foule de suivistes diplômés, n’est pas pour rassurer. L’illusion électorale crée une euphorie qui, durant les quelques mois qu’elle dure, fait planer sur un nuage rose – voire nappé de rouge, pour les mélalanchoniens – ceux qui y cèdent. Il n’était que de voir la multitude enthousiaste rejouer sur le mode de la farce électorale la « Prise de la bastille » à l’appel de leur grand homme du moment. Comme d’habitude, il n’y aura aucun lendemain qui chante après ces heures de liesse, sinon de nouvelles déceptions. Mais pour ceux qui y ont cru, cette illusion lyrique dérisoire aura rendu un instant palpitante cette période post-politique qui n’en finit pas de s’éterniser. (...) Source : Agone