Livres écrits par Lukas Stella - L’invention de la crise - Stratagèmes du changement

#intoxment

  • INTOXICATION MENTALE
    Représentation, confusion, aliénation et servitude

    Nous oublions trop souvent que nos points de vue varient selon les situations, notre histoire et notre culture. Si notre mode de vie influe sur nos perceptions, voir d’une certaine façon crée sa propre réalité. Nous survivons sous influence d’un système qui formate nos conditions d’existences.

    De notre éducation jusqu’au travail et son monde de fétiches, les religions, les croyances et les idéologies manipulent notre esprit. Le matraquage publicitaire nous bourre le crâne de clichés et de comportements à reproduire pour se donner l’illusion d’exister dans la mise en scène de nos apparences. Dépossédés de nos personnalités nous sommes conditionnés par nos représentations spectaculaires.

    Intoxiqués par nos prothèses numériques, programmés par des machines omniprésentes, emportés par un désastre de confusions, nous sommes aliénés dans une soumission béate, une consommation exaltée et frénétique.

    Mais cette intoxication mentale n’est que superficielle et manque de cohésion. Tout n’est qu’affaire d’apparences trompeuses se fissurant à la surface des choses marchandes en perte de crédit. Cette société en faillite dysfonctionne et se désagrège, mais renaît aussitôt par métamorphose à l’envers du décor.

    Lukas Stella
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  • LA NOUVELLE MARCHANDISE DE LA CONTESTATION SPECTACLE

    "La culture, devenue intégralement marchandise, doit aussi devenir la marchandise vedette de la société spectaculaire."
    "Le spectacle est le discourt ininterrompu que l’ordre présent tient sur lui-même, son monologue élogieux. C’est l’auto-portrait du pouvoir à l’époque de sa gestion totalitaire des conditions d’existence."
    "L’origine du spectacle est la perte d’unité du monde."
    "Le spectacle n’est que le langage commun de cette séparation. Ce qui relie les spectateurs n’est qu’un rapport irréversible au centre même qui maintient leur isolement. Le spectacle réunit le séparé, mais il le réunit en tant que séparé."
    "L’aliénation du spectateur au profit de l’objet contemplé (qui est le résultat de sa propre activité inconsciente) s’exprime ainsi : plus il contemple, moins il vit ; plus il accepte de se reconnaître dans les images dominantes du besoin, moins il comprend sa propre existence et
    son propre désir. L’extériorité du spectacle par rapport à l’homme agissant apparaît en ce que ses propres gestes ne sont plus à lui, mais à un autre qui les lui représentent.
    C’est pourquoi le spectateur ne se sent chez lui nulle part, car le spectacle est partout."
    "L’homme séparé de son produit, de plus en plus puissamment produit lui-même tous les détails de son monde, et ainsi se trouve de plus en plus séparé de son monde."

    Guy Debord, La société du spectacle,1967 (extraits)
    http://inventin.lautre.net/livres/Debord-La-societe-du-spectacle.pdf

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    "Le culte de la marchandise disséminé par une publicité toute puissante a été intégré dans la culture."
    "Parce qu’elle n’a pas évolué par elle-même, lentement et naturellement, mais par pressions médiatiques continues, et aussi culturelles et éducatives (le soft Power), la culture marchande autoreprésentée dans une mise en spectacle de tous les instants se réalise effectivement comme une non-culture qui n’est l’expression que de l’asservissement généralisé, une aliénation nécessaire à la domination du monde par un groupuscule de privilégiés. C’est une non-culture qui désocialise les rapports humains et déstructure la société en détruisant les liens qui la composent."
    "Pour pouvoir imposer de partout sa non-culture marchande, le capitalisme a dû déposséder les individus de leurs subjectivités en les mettant en représentation dans le spectacle des objets de commerce. La vie en représentation est contemplée dans l’isolement, désagrégeant la vie sociale dont l’apparente unité n’est plus qu’affaire de spectacle et de propagandes publicitaires."
    "Nous sommes immergés dans une « société du spectacle » où les représentations ont remplacé l’expérience personnelle, directement vécue avec d’autres dans une situation particulière. Ces représentations abstraites et impersonnelles sont considérées comme la seule réalité objective."
    "Il n’y aura pas de libération ni de changement radical si l’on ne parvient pas à se dégager de l’emprise de la culture marchande inconsciente."
    "De nos jours, l’individu a constamment à composer avec l’incompréhensible, car ses projections ont à la fois augmenté son espace exploitable et rétréci son univers."

    Lukas Stella, Intoxication mentale, 2018
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  • ADDICTIONS TOXIQUES

    Dans ce monde de compétition, de performance à outrance, l’individu conforme est un envieux insatisfait, un gagnant orgueilleux, un égocentrique mégalomane, un pervers narcissique qui en abusant des gens et de son autorité, réussit et n’admet jamais sa défaite. Il faut gagner à tout prix, accéder au pouvoir par n’importe quel moyen, se débarrasser de tout obstacle par un climat de peur dans une méfiance générale.

    Les gestionnaires du désastre sont des fous du pouvoir, des illuminés de la domination, des maniaques de la manipulation, régénérés par la perversion, obsédés par la prédation. Ils s’infiltrent, s’agglutinent, parasitent, bonimentent, ensorcellent, capturent, contaminent, intoxiquent...

    Cette nouvelle non-culture narcissique surdéveloppée par l’égocentrisme du profit personnel et de la concurrence la plus brutale est en train de s’imposer partout, de manière fondamentalement barbare, perverse et sadique.

    Le narcissisme consumériste de masse est une fuite permanente, un épuisement dépressif provoqué par une pression normative extrême, répandue de partout par les nouvelles technologies communicantes. Pris dans le manège harassant des apparences à sauver tout le temps, l’individu n’est plus lui-même, mais parasité en permanence, comblé par un vide assourdissant qui prend toute la place.

    Le spectateur s’identifie aux rôles des représentations qu’il consomme. Cette déréalisation le détache de lui-même, il se sent comme un observateur de son existence. Son identité est troublée et sa conscience perturbée, il a l’impression d’être irréel, il n’est plus que le spectateur de sa propre vie.

    La société ne considère pas le spectateur dépersonnalisé comme un malade, mais au contraire comme l’exemple évident d’une adaptation réussie à une normalité inévitable. Le spectateur consomme sa vie comme une marchandise de supermarché, il est le publicitaire imparfait qui tente en permanence de parfaire sa non-existence en représentation.
    Dans le monde de la séparation, l’unité de la vie ne peut se faire que de façon spectaculaire, un monde à part, contemplé comme objet inaccessible. Cette mise en scène d’un consensus imaginaire constitue un monde fictionné fractionné, où la mystification intégrée désintègre de la vie. Diviser pour régner, fragmenter, morceler, catégoriser, séparer à tous les niveaux sont les conditions nécessaires à l’unification illusoire de ce système dans sa représentation ostentatoire, sa mise en spectacle.

    La consommation frénétique de sa vie en représentation transforme tout comportement en marchandise impersonnelle négociée dans le spectacle unificateur de la servitude délibérée.
    Exilé de sa propre vie, le spectateur de son existence s’éloigne des autres dans la représentation unificatrice d’une communauté factice.

    Lukas Stella, Intoxication mentale,
    représentation, confusion, aliénation et servitude (extraits).
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  • INTOXICATION MENTALE
    Représentation, confusion, aliénation et servitude

    Nous oublions trop souvent que nos points de vue varient selon les situations, notre histoire et notre culture. Si notre mode de vie influe sur nos perceptions, voir d’une certaine façon crée sa propre réalité. Nous survivons sous influence d’un système qui formate nos conditions d’existences.

    De notre éducation jusqu’au travail et son monde de fétiches, les religions, les croyances et les idéologies manipulent notre esprit. Le matraquage publicitaire nous bourre le crâne de clichés et de comportements à reproduire pour se donner l’illusion d’exister dans la mise en scène de nos apparences. Dépossédés de nos personnalités nous sommes conditionnés par nos représentations spectaculaires.

    Intoxiqués par nos prothèses numériques, programmés par des machines omniprésentes, emportés par un désastre de confusions, nous sommes aliénés dans une soumission béate, une consommation exaltée et frénétique.

    Mais cette intoxication mentale n’est que superficielle et manque de cohésion. Tout n’est qu’affaire d’apparences trompeuses se fissurant à la surface des choses marchandes en perte de crédit. Cette société en faillite dysfonctionne et se désagrège, mais renait aussitôt par métamorphose à l’envers du décor.

    Lukas Stella
    Éditions L’harmattan
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  • INSUBORDINATION

    « Comprendre le fonctionnement des manipulations toxiques, c’est entamer un processus de libération par recadrage sur la situation, ouvrant de nouvelles possibilités. Sa critique est déjà le commencement du sevrage, une désaccoutumance progressive. Il n’y a pas de guide de désintoxication mentale, il n’y a que des pratiques multiformes, spécifiques à chacun dans une reconstruction volontaire qui n’est autre qu’une désintégration du conditionnement normatif, une déprogrammation par une réappropriation personnelle de son vécu au travers de remises en cause collective dans un changement de perspective. »

    « Ce n’est pas contre un système abstrait et impersonnel qu’il faut se soulever. Le système n’est que l’outil de la domination, l’infrastructure de rapports sociaux automatisés qui organisent l’exploitation de la population par un petit nombre d’accapareurs privilégiés, la classe bourgeoise et ses hommes de main. Dépersonnaliser la domination c’est la rendre inaccessible et intouchable en la limitant à l’apparence d’une technocratie sacralisée, un appareillage inévitable, une informatisation indispensable. L’autorité et la responsabilité des prédateurs disparaissent ainsi dans la fatalité d’un système abstrait qu’il s’agirait juste de régler et de réajuster de telle manière qu’ils paraissent acceptables, occultant définitivement l’exploitation des hommes par quelques hommes. C’est cette exploitation barbare, et l’oppression qu’elle produit qu’il faut abolir pour s’émanciper de la marchandisation et de l’aliénation. Casser l’autorité qui engendre la servitude permettra de s’approprier collectivement le pouvoir sur notre existence par un processus d’auto-organisation libre et égalitaire. »

    « Il n’y a pas d’unité ni de convergence sans uniformisation et prise de pouvoir. Nous n’avons besoin que de coordination temporaire, mais jamais d’instances centralisatrices auxquelles il faudrait se plier sous prétexte d’unité. La diversité des points de vue et des actions est notre force et la vitalité de nos libertés. »

    Lukas Stella, Intoxication mentale, Représentation, confusion, aliénation et servitude (extraits)
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  • APPARENCE ET DÉPOSSESSION

    Les images et spots publicitaires diffusent le style de vie à adopter, les rôles à jouer pour rester dans le coup et ne pas se faire rejeter de la société. L’euphorie de la publicité est devenue la norme standard du bonheur humain et le modèle intransigeant d’apparence de la liberté. [...]

    Le bourgeois est obsédé en permanence par son apparence et l’image qu’il représente. L’étiquette, les codes de « bonne conduite », ainsi que l’éloge du mérite, constituent sa nature sophistiquée. La société du spectacle est sa maison. [...]
    Le monde est mis en pièces par des photos, des instantanés séparés sans aucun lien, une série d’anecdotes, de faits divers et d’évènements sans cohérence et sans histoire. Le cadrage sépare un peu tout du tout, désagrégeant une unité en morceaux dans une discontinuité persistante. [...]

    Le temps de la représentation soumet le regardant à une posture de spectateur passif, une attitude d’infériorité et de dépendance. Peu importe la marchandise informative que lui sert le média, c’est le médium qui porte l’individu dans sa représentation, qui le transforme en consommateur du spectacle. [...]

    Le monde des apparences montées en spectacle est la représentation aliénante nécessaire au déploiement sans limites des affaires marchandes. [...]

    En plus de jouer un rôle, l’individu aurait tendance à s’en convaincre lui-même, de façon à ce que les personnes auxquelles on s’adresse croient en ce personnage. Il en est de même pour un véritable acteur qui va interpréter son rôle avec une telle sincérité que le public va se laisser tromper, et oublier qu’il s’agit là d’une mise en scène. C’est cet oubli, cette omission qui donne le sens et crée le faux-semblant, le simulacre d’une apparence. Quand le jeu de l’acteur se voit la magie disparaît, quand le stratagème devient perceptible il ne fonctionne pas. C’est toujours l’omission qui crée l’illusion. [...]

    Les acteurs de la vie quotidienne essaient de contrôler l’impression qu’ils donnent, ils offrent l’image d’eux-mêmes qu’ils veulent projeter à leurs proches, pris comme public. [...]

    Les stéréotypes spectaculaires transmis par la publicité et le cinéma dictent intimement à chaque personne particulière ce que les idéologies de la domination imposent collectivement comme normalisation sociale. [...]

    Notre être complexe qui nous habite, se défend des agressions extérieures en se forgeant une cuirasse caractérielle qui le sépare de la vie directement vécue et l’enferme comme dans une prison. [...]

    Cette cuirasse est un masque de théâtre qui protège des regards soupçonneux des autres, de la poudre aux yeux, une absence magnifiée, une illusion qui nous étouffe dans une survie surfaite. L’identification cuirassée est une mise en représentation du vécu, chosifiée en marchandise, qui rend stupide et atrophie l’intelligence. L’acteur de sa vie se réduit à sa représentation, son intelligence régresse, car son processus de vie n’est plus autonome. [...]

    Plus le rôle s’intensifie, plus la vie s’appauvrit et perd de son intérêt. Plus on s’investit dans son rôle, plus on se sépare de ses propres pulsions vitales. La possession de morceaux de paraîtres à exhiber donne un pouvoir sur les autres dans la compétition marchande des êtres spectaculaires. [...]

    Le mensonge de l’obsolescence des rôles transparaît dans la détérioration de la fascination publicitaire. La répétition des enrôlements successifs use les travestissements. Les suites de tendances, l’accumulation continue des changements de détails exacerbent le désir de changement sans pouvoir le satisfaire. [...]

    Le monde en représentation est une imposture, une mystification qui désintègre la vie. Les productions médiatiques spectaculaires conditionnent les populations dans une soumission passive à un système d’exploitation sans limites. [...]

    Les échanges préformatés entre des rôles en représentation manipulent le désir qu’a tout homme d’être reconnu et confirmé dans ce qu’il croit être, mais qu’on a imaginé pour lui, et son devenir qu’il n’aura jamais. [...]

    La normalité, le conformisme aux comportements dominants de la société, n’est qu’une mystification construite sur la peur panique d’être catégorisé comme déviant, malade, fou, et de se retrouver exclu et banni de cette même société. Tout ce qui est mis au-dehors, rejeté de cette normalité imposée, représenté dans sa mise en représentation dans le spectacle médiatique, provoque affolement, épouvante et terreur des gens bien conformes qui ne peuvent admettre ce qu’ils ne comprennent pas. [...]

    Tout comportement déviant ne respectant pas les normes qui conviennent à la soumission au spectacle des marchandises comportementales, sera aussitôt catégorisé, étiqueté et stigmatisé comme illogique, désorganisé, confus, et sera exclu comme désordre et dérèglements mentaux. [...]

    Les modèles à suivre, présentés dans la représentation du monde répandue en permanence par les médias, prescrivent les comportements acceptables qu’il faut jouer dans le spectacle de la soumission. Cette appropriation d’attitudes et d’agissements étranges détruit l’aptitude à participer à des situations nouvelles imprévues en atrophiant les réactions spontanées et les comportements inhabituels, vivifiés d’humour et de création. Lorsque des individus limitent et restreignent leurs rapports aux autres, entravant toute interaction, ce sont les possibilités des relations sociales qui sont ainsi diminuées et la cohérence de la société en partie détruite. Les individus perdent ainsi le sens de la relation, des discussions, du partage, de l’humour, du sarcasme, de l’enthousiasme, de la passion... [...]

    L’individualisme, publicité du monde du spectacle, se restreint à pouvoir choisir sa soumission dans l’uniformisation ambiante. C’est un égocentrisme antisocial, un paradoxe sans issue, qui engendre des comportements pervers, des pathologies « proches de la folie ». [...]

    C’est le jeu sans fin d’un système qui est incapable de générer de lui-même de nouvelles règles qui lui permettraient d’échapper au conditionnement de ses propres règles, car il ne peut pas sortir de ses règles à partir de ses propres règles. Le seul expédiant serait peu-être, d’éclater de rire en se jouant des règles de bonnes conduites, ne respectant plus les modèles de comportements, se jouant du système, inventant des fonctionnements temporaires qui n’appartiendraient pas à ce jeu perpétuel, mais dans un ailleurs inventé, plein d’incroyances. [...]

    Lukas Stella, Intoxication mentale (extraits)
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  • INTOXICATION MENTALE
    Représentation, confusion, aliénation et servitude

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    Nous oublions trop souvent que nos points de vue varient selon les situations, notre histoire et notre culture. Si notre mode de vie influe sur nos perceptions, voir d’une certaine façon crée sa propre réalité. Nous survivons sous influence d’un système qui formate nos conditions d’existences.

    De notre éducation jusqu’au travail et son monde de fétiches, les religions, les croyances et les idéologies manipulent notre esprit. Le matraquage publicitaire nous bourre le crâne de clichés et de comportements à reproduire pour se donner l’illusion d’exister dans la mise en scène de nos apparences. Dépossédés de nos personnalités nous sommes conditionnés par nos représentations spectaculaires.

    Intoxiqués par nos prothèses numériques, programmés par des machines omniprésentes, emportés par un désastre de confusions, nous sommes aliénés dans une soumission béate, une consommation exaltée et frénétique.

    Mais cette intoxication mentale n’est que superficielle et manque de cohésion. Tout n’est qu’affaire d’apparences trompeuses se fissurant à la surface des choses marchandes en perte de crédit. Cette société en faillite dysfonctionne et se désagrège, mais renaît aussitôt par métamorphose à l’envers du décor.

    « L’expérience du monde réel n’est pas séparée de nous, sa réalité ne nous est pas extérieure, nous l’expérimentons avec d’autres et l’incarnons en la vivant. C’est notre monde que nous construisons à partir de ce que nous en percevons, que nous formalisons avec nos interprétations et lui donnons du sens avec nos représentations. Quand nous comprenons notre expérimentation du monde, nous faisons corps avec lui, il ne nous échappe plus, et nous pouvons commencer à nous le réapproprier. C’est alors que l’on peut reprendre librement le pouvoir sur notre vie. »

    Lukas Stella
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