Le jeu de reconstruction spatiale : de la recherche à la classe

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  • Le jeu de reconstruction spatiale : de la recherche à la classe | aggiornamento hist-geo

    http://aggiornamento.hypotheses.org/2611#_ftn4

    signalé ce matin par Cristina @cdb_77 dans le cadre d’un projet de publication sur lequel nous travaillons en ce moment pour visionscarto.

    C’est long, mais super-intéressant. Ça soulève vraiment beaucoup de questions importantes pour tous ceux qui font ou font faire des cartes mentales.

    Le jeu de reconstruction spatiale : de la recherche à la classe
    28 février 2015

    Par aggiornamento

    Rédactrice : Bénédicte Tratnjek

    Représenter l’espace : de l’enfance et la jeunesse à la recherche

    Pour interroger les enfants, de nombreux chercheurs ont montré les limites de la carte mentale[1] : en tant qu’outil de recherche (depuis les travaux de Kevin Lynch), la carte mentale est un « exercice » proposé aux interrogés pour qu’ils rendent compte, par le dessin, de leur manière de se représenter l’espace qu’ils habitent (que ce soit à l’échelle du quartier ou de la ville comme dans les travaux de K. Lynch[2], ou à l’échelle du pays comme dans les travaux d’Amaël Cattaruzza sur les géonationalismes au Monténégro[3] concernant l’espace vécu, ou encore les travaux de Chloé Yvroux sur la représentation du conflit israélo-palestinien par les étudiants français[4] concernant l’espace représenté). Mais, pour interroger les enfants en bas âge, leur demander de dessiner leur espace proche pose de nombreux biais méthodologiques : l’enfant a une perception du dessin (et donc de l’action de dessiner) comme très ouverte à l’imaginaire. Interpréter des cartes mentales d’enfants en bas âge est donc prendre le risque de ne pas faire la part entre ce qui relève de l’espace vécu de l’enfant et ce qui relève de sa pratique du dessin où il insère des éléments inventés.

  • Le jeu de reconstruction spatiale : de la recherche à la classe. Représenter l’espace : de l’enfance et la jeunesse à la recherche

    Pour interroger les enfants, de nombreux chercheurs ont montré les limites de la #carte_mentale[1] : en tant qu’outil de recherche (depuis les travaux de Kevin Lynch), la carte mentale est un « exercice » proposé aux interrogés pour qu’ils rendent compte, par le #dessin, de leur manière de se représenter l’espace qu’ils habitent (que ce soit à l’échelle du quartier ou de la ville comme dans les travaux de K. Lynch[2], ou à l’échelle du pays comme dans les travaux d’Amaël Cattaruzza sur les géonationalismes au Monténégro[3] concernant l’#espace_vécu, ou encore les travaux de Chloé Yvroux sur la #représentation du conflit israélo-palestinien par les étudiants français[4] concernant l’#espace_représenté). Mais, pour interroger les enfants en bas âge, leur demander de dessiner leur espace proche pose de nombreux biais méthodologiques : l’enfant a une perception du dessin (et donc de l’action de dessiner) comme très ouverte à l’imaginaire. Interpréter des cartes mentales d’enfants en bas âge est donc prendre le risque de ne pas faire la part entre ce qui relève de l’espace vécu de l’enfant et ce qui relève de sa pratique du dessin où il insère des éléments inventés.


    http://aggiornamento.hypotheses.org/2611#_ftn4
    #cartographie #visualisation #enfant #enfance
    @Reka : mettre ce texte en référence du billet de Muriel ?