Une excellente synthèse historique sur l’#impureté_rituelle des femmes en Occident et notamment catholique.
▻http://www.womenpriests.org/fr/traditio/unclean.asp
Et d’ailleurs, est-on si loin de Pline l’Ancien ?
(cité sur cette page)
Le contact avec l’écoulement menstruel de la femme rend le nouveau vin aigre, fait se flétrir les récoltes, fait sécher les graines dans les jardins, fait tomber les fruits des arbres, obscurcit la surface brillante des miroirs, émousse l’acier et affaiblit l’éclat de l’ivoire, tue les abeilles, fait oxyder le fer et le bronze, et provoque une horrible odeur qui remplit l’air. Les chiens qui lapent ce sang deviennent fous, et leur morsure devient empoisonnée comme dans le cas de la rage. La Mer Morte contient beaucoup de sel ; celui-ci ne peut être extrait de l’eau sauf avec un fil imbibé du fluide empoisonné du sang menstruel. Le fil d’un vêtement infecté suffit. Le linge, touché par la femme lorsqu’il bout et qu’elle le lave dans l’eau, noircit. Le pouvoir des femmes est si magique durant leurs règles que l’on dit que les orages de grêle et les tourbillons sont éloignés si le sang menstruel est exposé aux éclair”.
Pline l’Ancien, Histoire Naturelle
livre 28, ch. 23, 78-80
livre 7, ch. 65
Avec le temps, l’énumération des désastres s’est un peu réduite et complétée : la mayonnaise…