C’est l’histoire d’un codeur qui ne parlait pas anglais
▻http://www.commitstrip.com/fr/2015/08/21/the-story-of-a-coder-who-doesnt-speak-english
#spip
C’est l’histoire d’un codeur qui ne parlait pas anglais
▻http://www.commitstrip.com/fr/2015/08/21/the-story-of-a-coder-who-doesnt-speak-english
#spip
En ce qui concerne SPIP, les codeurs initiaux parlaient anglais sans grosse difficulté. On n’a pas vraiment choisi de coder en français en fait ; c’est surtout qu’on n’avait pas spécialement réfléchi à cette question quand on s’est lancés, le projet n’avait d’ailleurs pas d’ambition démesurée à l’époque : on faisait les choses comme elles venaient, en mélangeant écriture “naturelle” et code.
Au final ce n’était sans doute pas l’approche la plus efficace dans la concurrence mondiale. Mais il faut aussi se rendre compte que ça a eu le mérite d’ouvrir certaines portes, comme par exemple l’arrivée de participants codeurs qui, eux, ne parlaient pas anglais.
Parfois tout de même c’est rageant de voir que sur github le moindre bout de code qui fait un truc à moitié mal torché a des zillions de stars, alors que SPIP, qui possède déjà des fonctions pour faire pareil depuis 10 ou 15 ans, n’est pas repris. Mais c’est aussi (surtout ?) dû, je pense, à la faiblesse de la modularité des fonctions internes de SPIP.
C’est marrant, @fil ou pas. J’ai jamais été investi dans le code de #SPIP, mais je l’ai utilisé pas mal de fois. Hé bin ça faisait plaisir que ce soit codé en français. Ça nous faisait des vacances. Je veux dire par là qu’à fonctionnalités « égales », c’est plus cool de taper des lignes de code dans sa langue maternelle qu’en anglais. Même si l’anglais n’est pas un problème. Donc, merci pour ça, pour ce plaisir.
Ici en Bolivie, il y a de très bons codeurs et codeuses, mais la majorité n’est pas à l’aise avec l’anglais, et du coup les variables en anglais sont écrites « yaer » au lieu de « year » ou des trucs dans le genre. De même, la documentation doit être en espagnol, sinon c’est incompréhensible.
Du coup, on a défini des normes de codage où tout est en espagnol, c’est à dire exactement ce que décrit la BD, sans l’ironie :)
▻https://gitlab.geo.gob.bo/bolivia-libre/bolivia-libre/blob/master/doc/politicas-desarrollo.md
Je précise que c’est pour des systèmes utilisés par l’État Bolivien, et qui ne seront sûrement pas utilisés ou développés par des anglophones.
Ça vous paraît une mauvaise idée ? Qu’est-ce que vous conseillez ?
En ce qui me concerne je conseille exactement ça pour les collectivités (petites et grosses) ou les PME locales, franco-françaises, avec lesquelles je travaille, @severo.
Quand le client est francophone, et que si un jour il ne veut plus de nous comme presta et que le prochain presta est à 99,9% francophone aussi, ça n’a strictement aucun sens de livrer des développements en anglais.
Le pire même, j’en connais qui mettent même tous les logs de commits en anglais dans le dépôt propre au projet (pas dans un dépôt d’un truc libre public quoi). Alors qu’ensuite c’est gardé par le client français et lu par les prochains intervenants français…
C’est vraiment pour se la péter, et ça ne fait que ralentir la compréhension des intervenants suivants.
La BD part du principe que tout est une organisation capitaliste mondialisée présente dans X pays… Out of reality (mais ces gens là voudraient bien que ce soit la réalité).
Merci @rastapopoulos, je suis d’accord avec tes arguments.
Two days ago the police came to me and wanted me to stop working on this. Today they asked me to delete all the code from GitHub. I have no choice but to obey.
I hope one day I’ll live in a country where I have freedom to write any code I like without fearing.
▻https://github.com/shadowsocks/shadowsocks-iOS/issues/124#issuecomment-133630294
Premières expérimentations sur le bicoptère
▻http://www.emersion.fr/blog/2015/premieres-experimentations-sur-le-bicoptere
#quadcopter #diy #totheinfiniteandbeyond
En #Mócheno, ’helb’ signifie « manche de hache ».
Mais vu l’avatar de l’auteur de la page, on peut présumer d’autres sources d’inspiration...
▻http://www.righto.com/2015/05/bitcoin-mining-on-55-year-old-ibm-1401.html
“Could a IBM mainframe from the 1960s mine Bitcoin? The idea seemed crazy, so I decided to find out. I implemented the Bitcoin hash algorithm in assembly code for the IBM 1401 and tested it on a working vintage mainframe. It turns out that this computer could mine, but so slowly it would take more than the lifetime of the universe to successfully mine a block.”
J’ai été fiché comme terroriste pendant 25 ans. Un calvaire que l’État doit réparer - le Plus
▻http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1365446-j-ai-ete-fiche-comme-terroriste-pendant-25-ans-un-calvaire
« J’ai découvert des piles de 70 à 80 centimètres de dossiers me concernant dans une petite salle de la préfecture de Niort, entouré de trois agents. Je n’avais le droit qu’à un stylo pour prendre des notes. Et j’ai commencé à éplucher les documents…
J’y ai d’abord trouvé toutes sortes d’informations me concernant, de mes diplômes à la lettre de rupture que j’avais envoyée à mon ex-amie. J’ai vu ma vie s’étaler, jusque dans mon intimité. »(Permalink)
Résumé : Compter 10 ans de démarches administratives et juridiques pour obtenir l’accès à son fichage.
Un jour surement, quelques historiens retrouveront en france les traces du fichage des militants lambdas soumis à la surveillance de leurs communications, de leurs amis, de leurs trajets, aux interventions policières fortuites à leur domicile ou dans la rue, au harcèlement administratif déclenché du FISC à la CAF pour leur faire perdre tout moyen de subsistance …
#surveillance #renseignements #ministère_de_l’Intérieur #parano
@touti :
> au harcèlement administratif déclenché du FISC à la CAF pour leur faire perdre tout moyen de subsistance …
Sérieux ?
@notabene, tant qu’il n’y a pas accès à l’historique de ces fichiers de surveillance et à leur motivation, on ne peut que se baser sur le partage et le recoupement des expériences utilisateurs ;)
voir aussi
▻http://seenthis.net/messages/372345
En septembre dernier, je publiais ici-même un premier témoignage sur mes démarches (longues, laborieuses et incertaines) visant à récupérer les informations me concernant dans les fichiers de police et de renseignement, grâce au droit d’accès indirect prévu par la loi.
Cette expérience s’éternise maintenant depuis plus de trois ans et demi et je peux vous dire qu’on s’éclate à attendre. Vous allez rire aussi : le projet de loi sur le renseignement, adopté la semaine dernière par l’Assemblée nationale, durcit encore les conditions de cette procédure complètement ubuesque.
Le Code Civil sur #Github - avec un commit suivant chaque modification de la #législation
▻https://github.com/steeve/france.code-civil #Code_Civil
Voici par exemple le commit qui authorise le mariage pour tous :
▻https://github.com/steeve/france.code-civil/commit/b805ecf05a86162d149d3d182e04074ecf72c066
C’est quand meme plus lisible que, par exemple (cf ▻http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta/ta0120.asp) :
À l’article 165 du même code, le mot : « devant » est remplacé par les mots : « lors d’une cérémonie républicaine par ».
Il y a vraiment une super liste d’outils ou de services numériques à se faire à partir de seenthis.
Pour les services : keybase.io, YunoHost, IndieHosters, etc
Pour les outils : « code civil », etc
Voici un petit hack, résultat d’une après-midi de code : le code civil sous Git.
Une après-midi ? J’imagine donc que le code civil est déjà versionné quelque part , et que ce dépôt est une conversion vers git. Quelle est la source ?
▻https://twitter.com/steeve/status/583024286010515456
Bon bah demain c’est Code de procedure penale, et Code penal. Publication des sources du scraper, aussi
oh alors là #merci, comme ça s’étend j’étoile en pariant que c’est au moins une monomanie ponctuelle et qu’elle donnera accès aux Codes du travail, du droit social et de la sécurité sociale. Il y a aura de quoi piocher et faire circuler auprès d’usagers actuels et potentiels.
Ma compagne, juriste, trouve l’idée excellente et m’a soufflé que ce serait très utile dans le cadre de la loi Macron, par exemple.
Bref, pour toutes les lois qui font des amendements dans une multiplicité de code différents : avoir une vision globale et synthétique des changements.
Accessoirement, elle me dit aussi que ce serait génial aussi, dans un contexte pro, dans le cadre du droit privé (contrats). Bientôt du git dans les départements juridique des grosses boites ?
Imaginez les amendements soumis par les députés sous forme de pull request !
Voilà - on clone notre univers dans un univers parallèle de test et on y colle la branche de dev des textes. Avec une grosse ferme d’univers alternatifs on pourrait tester une petite infinité de variantes de législation et évoluer ainsi des optimums automatiquement... Le travail politique se réduit à déterminer les buts de l’optimisation ! L’hébergement d’univers parallèles exécutés en accéléré - un gros marché à conquérir pour Amazon et OVH.
Steeve Morin nous explique pourquoi il a mis le Code civil dans GitHub
▻http://www.nextinpact.com/news/93698-interview-steeve-morin-nous-explique-pourquoi-il-a-mis-code-civil-
Tu ne veux pas le mettre dans le #seenthis-paywall @b_b ? #open_gov
@thibnton nope je n’ai pas d’abonnement sur le site source :\ je postais le lien ici pour me rappeler de le lire plus tard...
Attaque #dDoS de très grande ampleur, depuis plusieurs jours, contre #GitHub. Plusieurs techniques successives utilisées, au fur et à mesure que GitHub déployait des contre-mesures. Il est très rare que les attaquants soient aussi souples et évolutifs, ce qui semble indiquer une attaque par des professionnels.
GitHub hébergeant des outils anti-censure, ciblés notamment vers la Chine, les regards attributifs se tournent logiquement vers Beijing.
Description technique d’une des attaques utilisées (elle ressemble à Poivre du Sichuan ►http://seenthis.net/messages/334731 dans la mesure où elle enrôle des millions d’internautes chinois sans qu’uils s’en rendent compte, elle où elle utilise les outils de la censure chinoise ; par contre, elle se sert de HTTP+JavaScript et pas du DNS comme le faisait Poivre du Sichuan) ▻http://insight-labs.org/?p=1682
Résumé par le Monde ▻http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/03/30/la-censure-chinoise-accusee-d-une-violente-attaque-contre-le-site-github_460 par Next Inpact ▻http://www.nextinpact.com/news/93621-github-victime-la-plus-grande-attaque-ddos-son-histoire.htm et par Numérama ▻http://www.numerama.com/magazine/32634-github-victime-d-une-attaque-ddos-massive-attribuee-a-la-chine.html
Le jour où les chinois attaquent SeenThis, on sera mal :-(
La déclaration officielle de GitHub ▻https://github.com/blog/1981-large-scale-ddos-attack-on-github-com
Et une bonne explication de ce qu’est GitHub, pour ceux qui ne connaissent pas ►http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/31/quest-tous-les-techos-monde-font-github-258439
Les détails techniques sur l’arme utilisée ▻http://seenthis.net/messages/360688
#Quadcopter, épisode 3 : shopping et propeller attack !
▻http://www.emersion.fr/blog/2015/shopping-et-propeller-attack
Autour d’une rencontre sur un logiciel libre de ma connaissance, un gars présent racontait ce soir comment dans la SSII où il travaille la société de recrutement CapGemini leur a annoncé qu’ils n’avaient plus de développeurs Symfony. Sauf qu’en insistant un peu, il y avait bien encore quelqu’un mais c’était une #femme …
Mais, non, t’as pas compris. C’est qu’ils sont tellement déconstruits, qu’ils ne mélangent plus développeur et développeuse. Leur phrase est donc correcte… :)
Effectivement, quand ils ont exprimé leur étonnement, la réponse a été que l’équipe étant masculine, une femme ne pourrait évidemment pas s’y joindre …
C’est cette analogie récurrente avec une équipe de rugby, pleine de poncifs sur le genre féminin comme masculin que je dénonce.
Pour couronner le tout, le recrutement de cette femme leur était proposé bien moins cher que celui d’un homme.
#charité
Invisibilisation des femmes et plafond de verre à l’œuvre.
« Pourquoi j’ai choisi de faire de l’informatique alors que les autres filles ont choisi de ne pas en faire »
▻https://medium.com/@Sianay_/pourquoi-j-ai-choisi-de-faire-de-l-informatique-et-pas-les-autres-filles-a04
Très bel éloge des techniciens, de la technique, et du plus beau métier du monde. Zéro minauderie « mais on peut programmer en restant féminine ».
J’aime la conclusion qui ouvre et qui donne envie de l’imprimer et diffuser
Evidemment je ne dis pas non plus faites de l’informatique parce qu’il faut en faire, je dis osez faire ce qui pour vous vous semble impossible, improbable, dérangeant. N’ayez pas peur de l’inconnu, ne vous occupez pas de ce que les autres pensent car les vrais obstacles sont les barrières que l’on se met à soi même. Et c’est tout autant valable pour tous les autres métiers où le sexe opposé est en infériorité numérique. Ce n’est pas parce que les autres n’y vont pas, que vous n’êtes pas fait pour ça, que vous n’en êtes pas capable.
les vrais obstacles sont les barrières que l’on se met à soi même
La formulation est clairement trop forte : c’est UN des obstacles, mais c’est loin d’être le seul, et pas forcément le plus bloquant pour les femmes. C’est-à-dire que même quand elles n’ont pas cette barrière, elles peuvent parfaitement être bloquée ensuite.
Moi qui en ait fait, je ne conseillerais à personne de « faire de l’informatique »...
Autrement dit : J’ai trouvé une façon (plutôt valorisante et en phase avec mes capacités) de prendre place dans cette société à une époque où je me posais moins de question à son sujet. Je sais maintenant que l’activité que je mène s’inscrit dans un domaine qui présente une grande propension à produire fondamentalement de la nuisance
@RastaPopoulos : nan, clairement, ce n’est pas le seul obstacle. Si je n’ai pas fait certaines études, d’ingénieure plus précisément, c’est parce que je n’avais aucune envie de me retrouver dans un contexte non-mixte, à faire constamment face au sexisme. J’ai choisi d’autres études, sans m’empêcher de faire ce que j’avais envie de faire, dont de l’informatique, entre autres, parfois à côté, par des chemins de traverse…
Savoir ce que l’on veut, le faire, et savoir ne pas s’exposer inutilement.
Le sexisme d’un milieu ne se résume pas à « des barrières que l’on se mettrait à soi-même ». Ça me rappelle ces initiatives pseudo-féministes invitant les girls à « briser leur plafond de verre intérieur », occultant complètement que c’est avant tout un phénomène socio, qui leur est extérieur, indépendant de leur volonté… Bref, encore et toujours des injonctions aux femmes, sans questionner les mécanismes d’exclusion du groupe social. Rien ne change.
En même temps quand on lit ce qu’elle dit sur la sociologie et son expérience à la fac, pas étonnant qu’elle en arrive à un discours typiquement libéral sur le choix individuel et le « bouge toi le cul tu y arriveras ». Ceci étant, je pense qu’il y a toujours quelque chose de positif à montrer que c’est possible.
Par contre, étant développeur, je n’ai jamais ressenti cette honte dont l’auteure parle à dire ce que je faisais (parce que je suis un homme ?), je n’ai jamais pensé que mon métier pouvait être mal perçu, même s’il est clair que la plupart des gens ne comprennent absolument rien à ce que je fais.
Ça reste un témoignage très positif, à la fois parce qu’il dit d’oser faire ce qu’on a envie (ce que pointe @ben), et parce qu’il dit la passion de ce métier (ce que pointe @stephane).
Ça en fait un bon « role model », de ces (trop rares) meufs, exemplaires, qu’on met en avant (à raison) pour « attirer davantage de filles » dans ce secteur. Au risque d’en faire une femme alibi, un arbre qui cache la forêt.
Car s’arrêter à ça laisse croire qu’il suffit de… vouloir, oser, etc. et masque le problème du milieu, systémique, imperméable à la volonté individuelle. La bonne question n’est pas « pourquoi si peu de filles font ce choix ? » mais pourquoi « tant de filles sont écartées de cette voie ? »
Ce qu’elle évoque un peu :
Cette peur, je l’ai ressentie, je la ressens encore. La peur de ne jamais être à la hauteur, l’obligation de se justifier d’être là, de devoir prouver systématiquement aux autres ses compétences. Parfois, c’est l’impression de les entendre penser « la pauvre elle s’est égarée » parfois c’est « on va la ménager parce que c’est une fille ». Et l’exclusion est bien réelle même si pas intentionnelle, comme si je n’allais pas comprendre après tout. C’est simple à la fin de la première année de DUT, la moitié des filles avaient déjà abandonné et nous étions 6, 6 sur une centaine d’étudiants. Et personnellement au milieu du premier semestre mes notes étaient limites, sûrement du à gros manque de confiance en moi dans ce nouvel environnement. La responsable d’année m’avait pratiquement incité à trouver un plan de secours.
Bref : pression sociale, exclusion, discrimination (quand bien même positive), découragement de la part responsables, etc.
comme dans tant d’autres témoignages de meufs in tech. Syndrome de l’imposteure et manque de confiance en soi ne sont que des conséquences, non des causes.
Sa conclusion est intéressante, en ce qu’elle priorise bien :
Enfin, si j’avais un conseil à donner à ceux qui se demandent comment on pourrait attirer d’avantage de filles, il se résumerait en trois points :
1. Leur donner envie d’y aller
2. Leur donner envie d’y rester
3. Leur faire comprendre qu’elles peuvent y arriver
Les deux premiers points s’adressent bien au milieu : que celui-ci soit plus attractif, accueillant et inclusif.
+1000 pour les messages de @tetue
Franchement, je me dis souvent que l’info c’est pareil que le bâtiment.
@0gust1 Ah, ça dépend du secteur ? Si oui, deux questions :
1) Si l’informatique et le bâtiment sont particulièrement horribles, quel(s) secteur(s) sont au contraire accueillants et inclusifs ? L’armée ? ►http://www.liberation.fr/societe/2014/03/11/en-france-l-armee-est-plus-feminisee-que-l-informatique_986348
2) Qu’est-ce qui fait que, dans ces secteurs plus accueillants et inclusifs, les hommes « donnent du pouvoir aux femmes » (pour citer une pub récente) ?
Ben oui ça dépend du secteur, et dans les deux sens d’ailleurs (je pense aux assistants maternels ou sages-femmes hommes...). En fait il faut aussi se poser la question (qui a déjà été posée en d’autres endroits) de pourquoi le secteur l’informatique a peu à peu exclu/rebuté les femmes, puisque si je ne me trompe pas, il y en avait bien plus (au moins proportionnellement) dans les années 80, alors qu’aujourd’hui comme tu le signales @stephane on en arrive à une armée qui sait mieux intégrer les femmes que le secteur informatique...
1) au débotté, le marketing, le graphisme, etc... ?
2) La proportion, déjà. Dans un milieu exclusivement masculin, on tourne vite à l’humour graveleux, de vestiaire, de corps de garde etc... et franchement, c’est agressif pour une fille.
Je m’avance peut-être un peu de façon hasardeuse, mais faudrait voir aussi dans quelle mesure la culture « geek », souvent sexiste et puérile, a pu pourrir le milieu et faire fuir les femmes...
Ah, oui, « puéril », j’avais oublié de mettre cela sur mon profil. Fait.
C’est dans le développement libre qu’il ne reste plus que 2% de femmes, dans le secteur privé de l’informatique, elles sont encore 8%. Pour ma part, en tant que femme faisant de l’informatique, je me suis sortie du secteur privé en 2001, pour des questions de philosophie mais aussi de genre.
– Secteur de la post production numérique avec des contrats d’intermittents spectacles et culturellement, une organisation hiérarchisée issue de l’armée.
– Sans cesse faire de la veille et apprendre de nouveaux logiciels, anticiper les évolutions numériques, passionnant mais fatiguant sur du long terme, devoir prouver qu’on est toujours au top, rentable et surtout, meilleure qu’un homme, sur tous les fronts.
– Dans une société qui forme dès le berceau à l’informatique, ce sont essentiellement les garçons qui en profitent, on comprend vite que si on ne se fait pas un nom, on ne fait pas long feu car les jeunes arrivent avec des compétences plus élevées chaque fois.
– Secteur attractif oblige, avec gros turn-over, les nouveaux arrivants se bousculaient et étaient prêts à être payés cinq fois moins (voire pas du tout) pour y rentrer, la concurrence y était féroce et sans pitié, je me suis souvent fâchée pour le manque de droiture et d’humanité qui régnaient.
– On ne me proposait pas de poste plus intéressant que derrière une machine, les hommes bloquaient les postes de chefs de projet.
– D’autre part, ayant eu un enfant, je ne voulais plus travailler 14h par jour ou parfois ne dormir que 5 heures et j’ai beaucoup de copines qui ont cessé pour les mêmes raisons.
Je bosse depuis pour le web et en open source, pendant plus de 6 ans sur le réseau j’ai été anonyme ou me faisait passer pour un homme, pour me protéger. Mais je vois se profiler les mêmes choses qui m’ont fait fuir, comme si le monde du travail déteignait méchamment sur le libre, avec des égos surdimensionnés et un certain manque de bienveillance. Inutile de réécrire mon post où je parle d’une ambiance de rugbymen ou de marine marchande qui s’ignore. Une femme à bord, à part celle du capitaine (…) est forcément à côté de la plaque, et quoiqu’elle entreprenne, est déconsidérée d’office. Le seul truc qui me fait tenir, c’est que parfois, j’arrive à m’en foutre.
Donc, on peut toujours lire le texte de cette femme #self_made_ en se disant que c’est bien pour ceux qui voudraient ne voir que ça, ce n’est qu’un petit bout de réalité. Et je n’ai absolument trouvé aucune solution, si ce n’est celle de me taire.
@stephane Et pourquoi tu prends ça pour toi ? Je ne compte plus les annonces d’emploi qui demandent à être « passionné » (mot français pour geek), ce qui donne des tafs comme @touti les décrit. Et pour le côté puéril donc, c’est quand tu te retrouves avec des patrons de startup qui ont du mal à comprendre que tu puisses avoir d’autres intérêts que le code et le jeu vidéo (expérience vécue : mon (ex-)patron qui s’étonne que je n’ai pas de pseudo pour les jeux en ligne, mais ça c’est juste le côté puéril, c’est gentil, je passe sur le côté sexiste et le management dégueulasse...).
Et moi de retourner dans un monde peu en accord avec mes valeurs, celui de l’entreprise, libérale, etc. finalement plus supportable (8% c’est toujours mieux que 2%). Car on peut encore s’arranger de ne pas vivre en parfait accord avec ses valeurs, alors qu’on ne peut pas renier son identité.
Moindre mal.
Souvent perçu comme un simple comptage des femmes, ce pourcentage est en réalité un indicateur de mixité, c’est-à-dire de viabilité, d’un milieu. Dès lors qu’il diffère de la proportion naturelle de la population, disons 50%, c’est que le milieu est discriminant. Simple logique.
S’il est inférieur à 25%, ça craint. Mais 8 ou 2%, comment dire… Si en plus il baisse, comme c’est le cas des milieux scientifiques et informatiques, c’est que ceux-ci sont des milieux hostiles. Simple logique.
Que des ingénieurs, des informaticiens, et autres mecs forts en maths ne comprennent pas cela qui relève d’un exercice du niveau BEPC, me fascine. Et me fait douter de leur intelligence. Que je préfère donc aller chercher ailleurs. Simple logique.
Que les uns, les unes et les autres ne sachent pas quoi en penser et s’inquiètent (au mieux) du « manque de confiance en soi » des femmes, que l’on cherche à les encourager (les braves petiotes), à les attirer (alleeeeeez, viiiiiens…), à les rendre visibles (wah matez l’exception)… me fatigue, tant c’est à côté de la plaque. C’est se tromper de problème, croire qu’il est en elles, sans voir qu’il leur est extérieur, systémique. Et cette cécité protège le système. Dans ces questionnements bienveillants, le pire est l’interrogation, dont la récurrence est encore moins atroce que la sincérité, sur les capacités cérébrales féminines. Et je m’arrêterais là, à la seule évocation des considérations bienveillantes.
NB : Je reprends les chiffres que tu cites @touti mais 8% dans le secteur privé de l’informatique me semble peu. En tout cas, ce n’est pas la proportion que j’observe dans mon quotidien, où j’ai la chance de vivre en meilleure mixité, que j’estime entre 20 et 30% à vue de pif.
Effectivement @tetue, les chiffres varient, d’un pays à l’autre.
▻http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2013-079.pdf
Le pourcentage de femmes en france dans le secteur privé informatique est d’environ 20% (16% en Belgique, 28% en UK) et pour le libre, je trouve 1,5% dans ce rapport de 2006 de l’université de Cambridge, ça date !
►http://flosspols.org/deliverables/FLOSSPOLS-D16-Gender_Integrated_Report_of_Findings.pdf
Gender : Integrated Report of Findings
We proposed to study the role of gender in free/libre/open source software (F/LOSS) communities because an earlier EC study (Ghosh et al 2002, 2005) revealed a significant discrepancy in the proportion of men to women. It showed that just about 1.5% of F/LOSS community members were female at that time, compared with 28% in proprietary software (NSF 2004). We set out to find reasons behind this bias and make recommendations for actions that might improve the ratio of women to men.
Encourager les femmes à choisir les NTIC, sans questionner le milieu, c’est comme remplir un seau qui fuit : ▻http://seenthis.net/messages/351755
Et je ressors ce vieil article :
Focaliser sur les femmes évite de voir le problème
▻http://seenthis.net/messages/352440
A mes frères et mes sœurs handicapé-e-s,
Dans un livre récent, j’ai dit tout le mal que je pense de la proposition d’un service institutionnalisé d’accompagnement sexuel destiné aux personnes handicapées.
Dans ce pamphlet, je crie, je hurle que reconnaître un droit à l’accompagnement sexuel c’est surtout reconnaître que ces corps-là ne feront jamais envie. C’est avouer que nous ne sommes pas vraiment humains. Demander à la société de s’exprimer sur ce sujet, c’est comme graver dans le marbre et affirmer que depuis toujours, et à jamais, certains corps sont faits pour plaire et d’autres pas. On crache à la gueule de tous ceux et toutes celles qui affirment que les histoires de corps sont plus compliquées que ça. Faites passer le désir dans la moulinette du cadre administratif et institutionnel, il en ressort vide de tout son contenu.
Mais ce n’est pas tant la revendication d’un accès à l’accompagnement sexuel qui me bouleverse que les arguments employés en sa faveur qui confondent tout : le corps, le plaisir, la légitimité, la reconnaissance, le droit et l’envie. C’est cela que je dénonce : des arguments fallacieux, baignant dans la sauce charité façon judéo-chrétienne et au final très largement discriminatoires.
Certains ou certaines handis m’ont engueulé : c’était bien beau ! Moi qui affirme que, comme tout le monde, j’ai connu des joies et des peines, moi qui ne pense mon handicap, ni comme un avantage, ni comme une contrainte en séduction, alors pourquoi je ne ferme pas tout simplement ma gueule ? Je pourrais au moins laisser ceux et celles qui souffrent trouver les solutions qui leur rendront un peu de dignité !
Individuellement tout est légitime ! Chacun et chacune doit pouvoir jouir de toute liberté pour expérimenter les solutions qui lui conviennent. Toutes les tentatives mais aussi toutes les erreurs sont justes. On sait que la sexualité de chacune et de chacun est en perpétuelle évolution, alors mon propos n’est surtout pas celui d’un bisounours moralisateur.
Je refuse que la société fasse œuvre de discrimination, et d’incohérence. Mais enfin ! Un service interdit à tout le monde sauf aux handis, ça veut dire quoi ?
Je refuse aussi tous les sous-entendus grossiers qui ne manquent pas de s’exprimer et qui reproduisent les inégalités sexistes : les besoins masculins prédominent, évidemment ; certains consommateurs iront même jusqu’à se plaindre d’une offre de service cantonnée à des professionnelles jugées trop matures !
Ah oui, on peut faire signer des contrats, on peut affirmer comme une évidence que l’acte est purement technique ! Pourtant, il est clair que pour tous et pour toutes, l’enjeu sentimental sera là. Il est incontournable ! C’est lui le tabou de notre société.
Car le préjugé est bien qu’un corps handicapé ne peut pas plaire. Il n’a jamais été celui d’un corps handicapé qui ne peut pas désirer. Bien au contraire. De Priape, ce demi-dieu fils de Zeus condamné à avoir un corps difforme et un sexe monstrueusement développé jusqu’au peintre Toulouse-Lautrec, la doxa a toujours craint les handis pour leur désir sexuel.
Ainsi, la proposition d’accompagnement sexuel coule bien dans le sens commun d’un corps incapable de faire éprouver du désir en même temps qu’il éprouve un désir implacable. Il faudrait alors que la loi soit là pour l’assouvir. Cette proposition n’apporte aucune solution puisque se reconnaître dans le regard de l’autre est le seul besoin.
Notre corps physique est malade, déformé, mortel et en un mot : handicapé. Ce corps-là, il faut s’en occuper. Dans ma vie, on s’en est largement occupé, c’était prioritaire.
Alors l’adolescence a été difficile : le monde me disait que le seul corps valable est un corps valide et, de préférence beau et fort. Les médias me présentaient des corps qui n’étaient pas le mien et me disaient qu’en dehors de ces corps-là, aucun autre n’était digne d’intérêt amoureux ou sexuel...
Nous, ce n’est pas pareil, nous sommes exclus de tout. Je me rappelle de ma gêne à 13 ans, lorsque une animatrice du Planning Familial est venue nous parler de la manière d’utiliser un préservatif et de l’urgence de se protéger. J’ai baissé les yeux en me disant qu’avant de penser à se protéger, il fallait déjà avoir une sexualité avec l’autre. C’était comme si toute la société me criait qu’à cause de mon handicap je n’étais pas soumis au débat sur les discriminations sexistes, je n’étais pas soumis aux risques de transmission des IST, je n’étais finalement pas dans le même monde que celui des copines obligées de se poser la question de l’IVG à 13 ans.
On me disait pourtant bien le contraire : des amis et amies plutôt moches avaient des relations et me disaient que je ne devrais pas m’estimer fatalement moins désirable que d’autres, que l’essentiel est à l’intérieur... C’était bien joli ! Mais ces ami-e-s là, avaient des corps normaux. Mon corps différent apportait l’ultime argument pour justifier aux yeux de tous, y compris parfois aux yeux de moi-même, la conviction de ma disqualification.
Petit à petit, j’ai construit d’autres normes. J’ai rencontré des personnes qui, comme moi, pensaient le corps, autrement. Je me suis dit qu’il ne tenait qu’à nous de ne pas suivre des modèles dans lesquels nous serions forcément perdants. Personne n’a le droit d’imposer des limites au-delà desquelles une personne n’est pas séduisante : le fauteuil, la bave, la trachéotomie ou l’incontinence.
Désormais le combat contre le sexisme et l’homophobie est aussi le mien, au même titre que celui de mon accès au monde.
J’ai aussi rencontré des personnes que je qualifiais de normales et que la vie avait blessées beaucoup plus que moi et bien différemment. Celles-là aussi étaient soumises à la violence des normes et des préjugés. La sexualité n’est facile pour personne. Elle est même douloureuse pour beaucoup.
Si bizarroïde que soit mon corps, indifférencié de toute ma personne, il était quelquefois le bienvenu pour combler quelques vides et panser quelques plaies. C’est sans doute que, handicapé ou non, le corps a un autre aspect, plus discret, plus fragile peut-être que l’aspect physique et mortel. Ce corps est aussi celui que nous avons et qui nous fait accéder au statut d’humain. Il est à nous et c’est le seul que nous ayons pour vivre tout ce que nous voulons vivre. Il n’est pas moins légitime que le corps des autres.
Pour chacun, chacune de nous, il y a bien à combattre ces idées qui touchent tout le monde et tous les corps : les normes esthétiques qui contraignent, magnifient, méprisent ou excluent. Ces normes esthétiques qui imposaient à ma petite sœur de 13 ans de mettre des strings. Cette société sexiste qui me disait que celles qui portaient ce genre de sous-vêtements étaient « toutes des salopes ». Ce pays où, 220 fois par jour, une tentative de viol est commise. Ce monde là, violent, nous l’habitons tous.
Il nous faut refuser que la valeur essentielle soit la force, le corps normalisé, aseptisé, musclé, épilé jusqu’à l’excès, la beauté de magazines, la plastique valide et efficace. De l’homme-machine à la femme-objet il faut refuser de participer aux petites dominations mesquines qui nous donnent l’illusion que nous appartenons au groupe des dominants.
Nous nous épuisons à courir après l’accès à des valeurs qui privilégieront toujours des corps que nous n’avons pas.
Nous sommes nés dans une société qui découvrait des hommes et des femmes handicapé-e-s qui voulaient être des citoyens et des citoyennes à part entière. Comme beaucoup d’autres franges de la population (appelées minorités), il nous faut nous battre, défendre et parfois construire nous-mêmes les définitions des termes d’autonomie et d’inclusion. La sexualité ne peut être entendue comme un besoin spécifique hors de l’idée d’un accès à l’éducation, à la prévention, à l’intimité et à la liberté.
#handicap #sexualité #accompagnement_sexuel #conscience_de_classe #homophobie #sexisme #résistance #modèle #normes #amour #contradiction #débat #militantisme
Merci pour ce très beau texte @unvalide je l’avais raté à l’époque. J’espère qu’il avais été diffusé en 2015 mais en tout cas il me perd pas de son actualité. Merci aussi pour ta capacité à faire les liens entre les différentes oppressions et les différent·e·s opprimé·e·s.
Mon premier article de blog, qui explique rapidement mon projet de TIPE
▻http://www.emersion.fr/blog/2015/hello-world
#firstBlogPost #quadcopter
Le non-sens. Le doc de #spip en anglais. Sérieusement ?
▻http://www.spip.net/en_article5241.html
Y a-t-il vraiment des personnes saines ne parlant pas français qui voudraient utiliser SPIP ?
▻http://symfony.com/fr/doc/current/components/console/usage.html
La doc technique de Symfony en français ou italien ? Quelle personne saine ne parlant pas anglais voudrait utiliser ça ? :D
Ça date un peu, mais voici une petite démo de voice-recognition.js pilotant un robot
▻https://www.youtube.com/watch?v=OsbgwIIx4ag
Les dons sont réinjectés soit dans le paiement des trucs nécessaires (l’hébergement web par exemple), soit là :
▻https://www.bountysource.com/teams/elementary
J’ai l’impression que c’est un service similaire à #Gratipay :
▻http://seenthis.net/messages/304917
À noter que lors du téléchargement d’Ubuntu, le même modèle est utilisé.
Gitlet : une version de #git implémentée en #javascript
▻http://gitlet.maryrosecook.com
6to5 · Turn ES6+ code into readable vanilla ES5
▻https://6to5.org
ECMAScript 6 is the upcoming version of the ECMAScript standard. This standard is targeting ratification in June 2015. ES6 is a significant update to the language, and the first update to the language since ES5 was standardized in 2009. Implementation of these features in major JavaScript engines is underway now.
À regarder quelques tests je suis étonné de la qualité du code transpilé.
Self-Hosting Google Web #Fonts | Mario Ranftl
▻http://ranf.tl/2014/12/23/self-hosting-google-web-fonts
The effort to host Google web fonts on your own server is immense! (...) I decided to publish a little service called google-webfonts-helper.
The service uses Google’s font API to retrieve a list of all available web fonts and fetches links to the .eot, .woff, .ttf and .svg files by parsing their hosted CSS files (and faking the User-Agent to get them) … creates an archive which can be downloaded
►https://google-webfonts-helper.herokuapp.com/fonts
via @sonntag
Une alternative maintenue par ici ▻https://webfontloader.altmann.de
ref ▻https://github.com/majodev/google-webfonts-helper/issues/98#issuecomment-996543758
Comment Google a livré la tête d’un activiste aux Islamistes - Korben
▻http://korben.info/comment-google-livre-tete-d-une-activiste-aux-islamistes.html
YouTube a bloqué la chaine d’Al-Hayat. Le seul moyen pour le youtubeur (ou la youtubeuse ?) anonyme de la réactiver, c’était d’accepter de montrer patte blanche et de divulguer ses informations personnelles ou celles de son avocat à Google (Nom, adresse, numéro de téléphone...etc.).
Seulement, comme le veut la procédure chez Google, les données ont été transmises à FirstCrist Copyright afin que les 2 parties puissent trouver un arrangement. Manque de bol, cette société n’existait pas... Derrière, il y avait des islamistes ayant soif de vengeance qui voulaient au départ faire censurer le contenu et qui se sont retrouvés en possession des informations personnelles de la personne en charge de la chaine YouTube Al-Hayat TV.
De quel terrorisme jihadiste nous ont parlé les députés et le gouvernement ?
▻http://reflets.info/de-quel-terrorisme-jihadiste-nous-ont-parle-les-deputes-et-le-gouvernement
A la lumière du cafouillage impliquant trois djihadistes supposés à leur retour en France, la question mérite d’être posée : à quoi sert une loi dont la mesure phare consiste à retirer le passeport aux apprentis terroristes si le système qui permet de les repérer dans les aéroports ne fonctionne que de manière aléatoire ? Et pourtant… […]
Une importante faille de sécurité touchant les clés USB rendue publique
▻http://www.lemonde.fr/pixels/breve/2014/10/03/une-importante-faille-de-securite-touchant-les-cles-usb-rendue-publique_4499
L’existence d’une faille informatique majeure touchant l’ensemble des clés USB n’est pas nouvelle : elle avait été révélée fin juillet. Mais jusqu’à présent son découvreur avait gardé en grande partie secrète la manière dont fonctionne cette faille, baptisée « BadUSB ». La faille est majeure : en l’utilisant il est possible de prendre le contrôle total d’un ordinateur dans lequel elle est insérée, d’y installer des programmes espions ou de surveiller son trafic Internet à l’insu du propriétaire.
Plus problématique encore, la faille n’est, selon son découvreur, pas corrigeable – et en tout cas pas par l’utilisation d’un simple correctif. Elle se niche à un niveau fondamental dans le logiciel faisant fonctionner la totalité des clés USB sur le marché. C’est pourquoi il avait choisi de ne pas rendre publique la méthodologie de fonctionnement de la faille, expliquait-il cet été.
Mais la semaine dernière, deux autres chercheurs en sécurité informatique qui sont parvenus à reproduire en grande partie le problème ont choisi de publier leurs travaux, arguant qu’il s’agit de la seule manière de contraindre les constructeurs de clés USB à repenser le foncitonnement des logiciels qu’ils utilisent. « Si les seules personnes capables d’utiliser cette faille sont les entités disposant de budgets importants [comme la NSA, NDLR] le problème ne sera jamais corrigé », ont-ils affirmé auprès du magazine américain Wired.
Il y a un moyen efficace : remplir les ports USB de résine epoxy. En tout cas ça règle le problème. Ne rigolez pas : il existe des lieux où c’est comme ça qu’il est traité - des gens qui ont des exigences un peu plus sérieuses que la moyenne en la matière.
Moins radical serait que le pilote USB puisse être paramétré pour demander validation avant la prise en compte d’un bidule se déclarant sur le bus... Si l’utilisateur branche de la mémoire flash en UMS et que le pilote lui demande innocemment de bien vouloir valider la présence d’un bidule HID, l’utilisateur attentif sera alerté que des malversations se trament à son encontre. Evidemment, cela suppose un utilisateur sachant différencier UMS et HID...
Yify Pop - Un clone de Popcorn Time à installer sur votre serveur
►http://korben.info/yify-pop.html
Inspirée par Popcorn Time, l’application nodeJS, Yify Pop permet elle aussi de regarder des films et des séries en streaming de fichiers Torrents.
La différence avec Popcorn Time, c’est qu’une fois mis en route, le service est accessible via son navigateur (mobile ou desktop, on s’en fout, c’est responsive).
On arrête pas le progrès... !
#BitTorrent_(protocole) #Droit_d'auteur #Node.js #Open_source #Pair_à_pair #Peer-to-peer #Streaming
Mais je l’ai installé et après, j’ai encore installé d’autres trucs qui étaient conseillés par les autres, ce qui fait que j’ai installé plein de trucs et je n’arrive pas à installer geddy et l’adresse IP de mon ordi. Sur la console, ça me dit que j’écris n’importe quoi et que je devrais aller me coucher !