• #Thain_Parnell : Le porno a une foule de conséquences nocives – nous devons faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard.
    http://tradfem.wordpress.com/2019/04/21/le-porno-a-une-foule-de-consequences-nocives-nous-devons-faire-qu

    Le porno bénéficie aussi d’un passe-droit en termes de clichés racistes, qui seraient inacceptables dans tout autre contexte. C’est par centaines de milliers d’abonnements que fonctionne un site comme Latina Abuse — un portail de pornographie qui propose des vidéos de femmes latino-américaines avilies sexuellement devant une caméra, soumises à des actes comme la « violence faciale » (principalement des fellations imposées au pont de les étouffer et de les faire vomir), ainsi qu’à d’autres formes de violence physique, verbale et sexuelle. Des catégories comme le « porno de réfugiées » enregistrent des millions de clics sur des sites comme PornHub. Alors que le réseau Twitter bannit des féministes pour crime de pensée, il continue d’autoriser de la pornographie explicite, raciste et violente sur sa plateforme.

    La façon dont les femmes sont représentées dans la pornographie a un effet néfaste manifeste sur les idées qu’entretiennent les hommes au sujet des femmes, ainsi que sur celle des femmes envers elles-mêmes et leurs partenaires. Dans une étude intitulée Pornography’s Impact on Sexual Satisfaction (L’impact de la pornographie sur la satisfaction sexuelle), les chercheurs Dolf Zillmann et Jennings Bryant ont interrogé plus de 2000 personnes et ont constaté qu’après avoir visionné du contenu sexuel uniquement érotique léger, les hommes et les femmes étaient beaucoup moins satisfaits de leur relation. Ils ont découvert une corrélation entre la détérioration des relations intimes et le visionnage de pornographie.

    Traduction : Ana Minski pour #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2019/04/08/porn-has-wide-ranging-ramifications-on-society-we-need-to-do-someth
    #porno #intersectionalité #violences_systémiques #patriarcat #féminisme #industrie

  • groupe #Women_Stand_Up USA : DANGERS DES LOIS SUR L’« IDENTITÉ DE GENRE »
    http://tradfem.wordpress.com/2019/04/20/dangers-des-lois-sur-l%e2%80%89identite-de-genre%e2%80%89

    Partout au pays, des milliers d’entreprises, d’organismes de bienfaisance, de fournisseurs de soins de santé, d’écoles, de clubs sportifs, de services de police et d’institutions civiques ont adopté des politiques d’« autodéclaration sexuelle », sans consultation.

    L’autodéclaration sexuelle signifie que toute personne qui « se sent femme » en est une.
    L’autodéclaration sexuelle signifie : pas d’opération, pas de médecin, pas de changement, pas de contrôle.
    L’autodéclaration sexuelle signifie que « pour femmes seulement » peut également inclure des hommes.

    Toutes les personnes devraient être protégées contre le harcèlement et la discrimination, quelle que soit la façon dont elles s’identifient. Mais si les lois protégeant l’« identité de genre » semblent équitables, les torts involontaires qu’elles causent sont relativement graves.

    Les femmes se sont battues avec acharnement pour obtenir des lois spéciales afin que les femmes et les filles puissent rivaliser, se laver, se déshabiller, être touchées et dormir dans des lieux d’où les hommes sont absents. On voit aujourd’hui des organisations choisir de ne pas utiliser ces lois et choisir plutôt l’autodéclaration sexuelle.

    Traduction : Valérie Pelletier pour #Tradfem
    #identité_de_genre #féminisme #discrimination

  • Prostitution – Sous pression des féministes espagnoles, le Parti socialiste mise sur l’abolitionnisme
    http://tradfem.wordpress.com/2019/04/18/prostitution-sous-pression-des-feministes-espagnoles-le-parti-soc

    Sous l’impulsion de féministes mobilisées, le Parti socialiste espagnol vient d’intégrer des mesures abolitionnistes claires à son programme électoral, à l’approche d’une élection générale où il a besoin des votes des femmes contre la droite.
    6.16. Nous nous efforcerons d’abolir la prostitution et d’éradiquer la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle, de promouvoir la dignité des femmes, de garantir des alternatives et de mettre fin aux réseaux et aux mafias qui profitent de cet esclavage. À cette fin, nous devons protéger et aider les victimes, coopérer avec les pays d’origine et sensibiliser le public au fait qu’il s’agit d’un commerce illicite et d’une forme d’esclavage.

    Par conséquent,

    Nous poursuivrons le travail que nous avons déjà entamé ces derniers mois en vue de l’adoption de la loi globale contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle et de prostitution. La prostitution, dont nous nous sommes déclarés abolitionnistes, est l’un des visages les plus cruels de la féminisation de la pauvreté, ainsi que l’une des pires formes de violence contre les femmes.

    Cette future loi globale contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle comprendra des mécanismes adéquats de prévention et de poursuite de la traite, empêchera la publicité de services à contenu sexuel et renforcera les services et programmes de protection sociale et de rétablissement complet des personnes qui ont été exploitées, en accordant une attention particulière aux mineurs

    Nous allons approuver dans notre législation des mesures visant l’abolition de la prostitution :

    En instaurant une formule juridique permettant des sanctions pénales pour ceux qui contribuent ou tirent profit de la prostitution d’autrui, qui contribuera à démanteler le commerce du sexe.

    En sanctionnant la demande et l’achat de prostitution.

    En faisant la promotion dans les instances internationales d’une répression de la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://fillesfemmesmeres.over-blog.com/2018/06/le-nouveau-gouvernement-espagnole-est-majoritairement-f
    #prostitution #pronographie #espagne #parti_socialiste #gestation_pour_autrui #abolition

  • #Laura_Tarzia : Une ligne ténue entre plaisir et douleur ? A propos de la violence sexuelle comme choix
    http://tradfem.wordpress.com/2019/04/14/laura-tarzia-une-ligne-tenue-entre-plaisir-et-douleur-a-propos-de

    Les dernières décennies ont vu toute une industrie se développer autour de pratiques sexuelles impliquant des éléments de BDSM et d’autres formes de jeu sexuel caractérisées par des relations de pouvoir entre des partenaires dominant et soumis. Celles-ci sont généralement connues sous le terme de BDSM, bien qu’il existe une variété de sous-cultures au sein de la communauté. Dans le BDSM, le dominant peut infliger à la personne soumise une douleur physique et émotionnelle comme faisant partie du « scénario » ou du « jeu ». Les activités courantes BDSM, sans toutefois s’y limiter, incluent la fessée, la flagellation, les coups de triques, le jeu de rôle, le fétichisme et l’usage des outils de contrainte ou de bâillonnement[5]. La personne soumise peut être la destinataire des attentions du dominant ou être tenue de servir la personne dominante dans une relation de type maître/esclave. Grâce au roman érotique à succès Cinquante nuances de Grey, le BDSM – considéré jusqu’alors comme une sous-culture déviante – a atteint le grand public et fait de plus en plus l’objet d’attention et de débat[6]. Cinquante nuances de Grey et les deux titres qui ont suivi ont connu un énorme succès, complété de surcroit par un album de musique classique, une collection vestimentaire, une gamme de jouets sexuels et une adaptation cinématographique en 2015[7]. Commercialisée principalement auprès des femmes, le succès phénoménal de cette série, où Anastasia Steele, la protagoniste virginale et naïve, noue une relation BDSM avec le milliardaire Christian Gray, est en grande partie imputée au fait qu’elle exploite les soi-disant désirs érotiques secrets des femmes, en particulier leur désir d’être sexuellement soumises.[8] Bien que la communauté BDSM ait rapidement pris ses distances avec les livres, arguant que le comportement dominant, manipulateur et harceleur de Christian Grey est en contradiction avec l’éthique du BDSM, le débat entre féministes radicales et féministes libérales au sujet du rapport entre sexe et violence a été néanmoins ravivé.

    Traduction : #Tradfem
    Article tiré de l’ouvrage Freedom Fallacy : http://tradfem.wordpress.com/2018/02/25/preface-de-louvrage-freedom-fallacy
    #violences_sexuelles #BDSM #féminisme_libéral #libre_choix #liberté #violences_conjugales

  • « Les hommes ont plus besoin de savoir où est le clitoris qu’ils n’ont besoin d’allonger leur pénis. » - Entrevue des Towanda Rebels, deux vidéastes féministes espagnoles
    http://tradfem.wordpress.com/2019/04/07/les-hommes-ont-plus-besoin-de-savoir-ou-est-le-clitoris-quils-non

    En ce sens, comment incluriez-vous l’éducation sexuelle dans les écoles, comment intervenir pour atténuer le drame de ceux qui n’ont eu que la pornographie comme éducation sexuelle et de la conception que les jeunes ont du sexe ?

    Teresa : C’est incroyable. On parle peu de cela, mais une éducation sexo-affective serait ce qu’il convient de faire, et ce n’est pas seulement une question de sexe. Quand on est tout·e petit·e, il est très important qu’on nous dise que notre corps nous appartient et que personne n’a le droit de le toucher, en particulier nos parties intimes, etc. C’est cela, éduquer à la sexualité. Et c’est un moyen de prévenir les agressions sexuelles. Et aussi, avant la puberté, il faut parler d’autres choses (parce qu’alors les jeunes s’éloignent de toi, en commençant à consommer du porno, dès l’âge de 10 ans). Il faut leur dire : la pornographie existe. Et analyser la pornographie. Il ne s’agit pas d’interdire, interdire « parce que, c’est comme ça », mais de leur faire comprendre ce qu’est réellement le sexe pour que lorsque les jeunes arrivent à cette pornographie, ils la voient d’un autre œil. Surtout parce qu’ils y ont maintenant accès avant même leur premier baiser.

    Zua : Je pense qu’il est essentiel d’enseigner le sexe autrement qu’à partir d’une vision de danger. Pas seulement « Ne tombez pas enceinte, ne contractez pas de maladies sexuellement transmissibles… ». L’éducation ne peut pas en rester là. Le sexe fait partie de la communication entre les gens. Tout comme nous leur enseignons les règles de base de la coexistence, des limites, de l’empathie… nous devons parler de sexe aux jeunes. Si on demande un café avec empathie, comment ne pas baiser avec empathie ? Il y a aussi la question de l’anatomie. C’est une honte que dans nos livres de biologie, l’organe sexuel féminin n’apparaisse pas. Celui-ci n’est pas notre appareil reproducteur. Chez les femmes, le sexe et la reproduction passent par des organes différents, pas comme chez les hommes. Je parle du clitoris. Nous allons dans des lycées et les jeunes ne savent pas ce que c’est, ni où c’est. Ils et elles ne s’attendent même pas à ce qu’il existe. Notre anatomie est invisibilisée.

    Teresa : Presque toutes les filles savent parfaitement comment faire une branlette dès le premier instant, dès que nous abordons la sexualité. Parce que tout tourne autour du phallus ; c’est l’héritage de la pornographie. Mais très peu de filles savent se masturber, se donner du plaisir, en demander. Il faut savoir demander, et pour cela il faut savoir ce que l’on aime. Mais on nous dit « vous devez aimer cela ». C’est pourquoi quand des gens disent que la pornographie est une liberté, je rigole. Quelle liberté, si elle répond à une partition imposée ? On ne peut pas en sortir.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.elespanol.com/cultura/20190324/towanda-rebels-hombres-necesitan-saber-clitoris-alargarse/385212709_0.html
    #éducation_sexuelle #pornographie #prostitution #égalité #sexe #MST #féminisme

  • #Raquel_Rosario_Sanchez : INTERVIEW : Les attaques menées contre les féministes radicales atteignent l’Argentine
    http://tradfem.wordpress.com/2019/04/04/interview-les-attaques-menees-contre-les-feministes-radicales-att

    Le 15 février, lors d’une assemblée du Collectif argentin contre la violence faite aux femmes Ni Una Menos, un transactiviste a agressé physiquement une femme. Cette réunion avait été organisée pour planifier les événements du 8 mars, Journée internationale de commémoration des luttes des femmes, et des féministes avaient été invitées à s’adresser à l’assemblée avec leurs revendications à mettre en valeur ce jour-là, dans des déclarations préparées. Un groupe de femmes – membres de Feministas Radicales Independientes de Argentina (FRIA) – devait prendre la parole, mais lorsqu’une membre nommée Ana est allée prendre le micro, le public s’est mis à scander : « Virez-la ! Jetez-la dehors ! » La toxicité a atteint un point d’ébullition lorsqu’un transactiviste s’est précipité sur Ana et l’a agressée physiquement. https://twitter.com/8RosarioSanchez/status/1110616077153849345

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2019/04/02/interview-radical-feminism-and-trans-activism-clash-violently-in-ar
    #transactivisme #antiféminisme #violences #8_mars