Hier j’ai raté l’anniversaire du Führer, pas grave, ses lois sont toujours en vigueur aujourd’hui.
Rechts-Kontinuität : Wo Adolf noch regiert - taz.de
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Happy Birthday, Führer !
C’est le résumé d’un article dans le journal Die Tageszeitung . On y trouve une petite liste des lois nazies qui nous ennuient toujours. L’auteur Henning Bleyl explique aussi que la totalité des lois de la partie socialiste de l’Allemagne ont été abolis et seulement quelques rares règlements ont été expressément intégré dans le système juridique allemand post-mural.
Avec les lois nazies c’est le contraire : Après le premier décret du gouvernement militaire allié de 1945 qui mettait hors état de nuire quelques lois particulièrement dégueulasses, peu a été fait pour débarrasser l’Allemagne de son héritage juridique indigne.
A qui profite cette situation ? D’abord bien sûr au juristes d’après guerre qui pouvaient continuer à pratiquer une application de lois à leur goût. Encore aujourd’hui les chasseurs ont le droit de chasser partout - même contre la volonté du propriétaire d’un terrain. L’industrie automobile se réjouit de l’obligation de fournir une place de parking pour chaque appartement nouvellement construit. Les maître des métiers divers ne sont pas exposés á la concurrence de compagnons indépendants qui n’ont le droit d’exercer leur métier que sous un maître approuvé.
Cette liste est trop longue pour la reproduire entièrement dans ce billet. Actuellement elle sert de prétexte pour établir des modèles d’affaires « disruptive » qui menacent des emplois et des acquis sociaux. C’est quand même charmant quand un jeune loup capitaliste peut se donner un air antifasciste alors qu’il s’attaque à ma couverture sociale et et à mes maigres revenus.