• 🚹 RÉFORME DU RSA : LA NOTE SUR LE DANGER DE LA RÉFORME QUE LE GOUVERNEMENT VOULAIT CACHER. đŸ§¶, Arthur Delaporte, dĂ©putĂ© de la 2Ăšme circonscription du Calvados ‱ Porte-parole du groupe PS Ă  l’A.N.

    ▻https://threadreaderapp.com/thread/1706736451625370073.html

    Comment la rĂ©forme du RSA va mettre les Français dans la galĂšre plutĂŽt qu’au travail.

    Depuis lundi, l’AssemblĂ©e nationale Ă©tudie le texte « pour le plein emploi ». Au menu : 15h d’activitĂ© obligatoire par semaine pour les allocataires du RSA et des sanctions Ă  la pelle.
    C’est lĂ  que ça se corse. On a beau demander au ministre @olivierdussopt d’avoir des donnĂ©es sur les sanctions : combien ? sur quels territoires ? pour quelle efficacitĂ© ?

    Aucune rĂ©ponse. Le parlement lĂ©gifĂšre Ă  l’aveugle.

    ce Monsieur publie en 1Úre page cette note, réputée publique, mais ne la publie pas. je ne la trouve nulle part...

    #RSA #France_travail #loi_plein_emploi #sanctions

    • Ration non plus ne publie pas la note CNAF France Travail : des dĂ©putĂ©s socialistes dĂ©noncent une rĂ©forme « Ă  l’aveugle » des sanctions du RSA
      ▻https://www.liberation.fr/economie/social/france-travail-des-deputes-socialistes-denoncent-une-reforme-a-laveugle-d

      Arthur Delaporte et JĂ©rĂŽme Guedj ont obtenu de la CNAF une Ă©tude partielle sur les sanctions imposĂ©es aux allocataires de ce revenu minimal de subsistance. Et y trouvent la preuve que « la sanction a pour consĂ©quence d’exclure du RSA ».

      En rĂ©formant le systĂšme de sanction des allocataires du RSA avec son projet de loi « France Travail » (ou « plein emploi »), le gouvernement a-t-il une idĂ©e de ce qu’il fait ? C’est la question que veulent poser deux dĂ©putĂ©s socialistes, Arthur Delaporte (Calvados) et JĂ©rĂŽme Guedj (Essonne), alors que l’AssemblĂ©e nationale examine cette semaine le texte dans l’hĂ©micycle. Au cƓur de leur offensive, lancĂ©e ce mardi aprĂšs-midi en sĂ©ance, figure un document obtenu lundi soir par JĂ©rĂŽme Guedj auprĂšs de la Caisse nationale d’allocation familiale (CNAF), en sa qualitĂ© de coprĂ©sident de la Mission d’évaluation et de contrĂŽle des lois de financement de la sĂ©curitĂ© sociale (Mecss). « Depuis mai dernier, je demande des Ă©lĂ©ments sur les sanctions actuellement appliquĂ©es, mais le gouvernement ne rĂ©pond pas », explique Arthur Delaporte. « Jeudi, JĂ©rĂŽme [Guedj] a envoyĂ© un courrier en tant que coprĂ©sident de la Mecss au prĂ©sident de la CNAF, qui lui a rĂ©pondu hier soir tard en disant que ces Ă©lĂ©ments ne lui ont jamais Ă©tĂ© demandĂ©s par quiconque. Donc le gouvernement ne les a jamais demandĂ©s, ce qui est un peu surprenant. »

      InterpellĂ© par Arthur Delaporte dans l’hĂ©micycle ce mardi, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a rĂ©pondu qu’il « n’existe pas de relevĂ© statistique du nombre de radiĂ©s (
) au niveau national, et donc nous n’avons pas ce fichier-lĂ  ». Pour autant, la CNAF – qui confirme au passage n’avoir pas de suivi statistique sur le sujet des sanctions – est bien parvenue, dans un temps trĂšs court et Ă  la demande des dĂ©putĂ©s socialistes, Ă  fournir une Ă©tude portant sur un seul mois, celui de juin 2022. Seulement, prĂ©cise le rĂ©dacteur de cette note que LibĂ©ration a pu consulter, ces donnĂ©es sont « fragiles » et « doivent donc ĂȘtre considĂ©rĂ©es avec grande prudence, comme des ordres de grandeurs ».

      Que disent-elles ? Qu’au mois de juin 2022, les CAF ont sanctionnĂ© 31 500 personnes, rĂ©parties dans 31 000 foyers bĂ©nĂ©ficiaires du RSA « pour non-respect des obligations du contrat d’engagement rĂ©ciproque (“droits et devoirs”) » (1). Ces sanctions, justifiĂ©es par une absence de dĂ©claration des ressources ou Ă  la suite d’un contrĂŽle, pouvaient prendre la forme soit d’une suspension du RSA (dans 40 % des cas) ou d’une rĂ©duction de l’allocation d’un certain taux ou d’un certain montant (257 euros en moyenne, une somme importante rapportĂ©e aux 504 euros qui constituaient le droit moyen au RSA Ă  verser pour l’ensemble des foyers allocataires en juin 2022). Il s’agissait bien, prĂ©cise la CNAF, d’un « stock » et non d’un flux, ce qui signifie que ces 31 000 foyers, soit 2 % du total des foyers bĂ©nĂ©ficiaires, constituaient l’intĂ©gralitĂ© de ceux visĂ©s par des sanctions ce mois-lĂ . Et que, relĂšve la note, « la sanction semble avoir un impact sur le droit au RSA Ă  moyen terme », en entraĂźnant « frĂ©quemment une sortie du droit ». Ainsi, alors que prĂšs de la moitiĂ© des personnes sanctionnĂ©es en juin 2022 avaient droit au RSA, elles n’étaient plus que 35 % en octobre, quatre mois plus tard.

      L’étude de la CNAF n’avance aucune explication Ă  ce phĂ©nomĂšne. Pour Arthur Delaporte, c’est la preuve que « la sanction a pour consĂ©quence d’exclure du RSA, ce que pointent d’ailleurs les associations », et que « la loi va avoir des consĂ©quences extrĂȘmement graves sur l’exclusion, la pauvretĂ© ». « On lĂ©gifĂšre Ă  l’aveugle », accuse-t-il encore en dĂ©nonçant la pauvretĂ© de l’étude d’impact accompagnant le projet de loi. Des arguments que les socialistes ne manqueront pas de faire valoir lors de l’examen de l’article 3 du texte, qui introduit justement une nouvelle sanction dans le systĂšme en permettant une suspension quasi immĂ©diate de l’allocation, laquelle peut ensuite ĂȘtre remboursĂ©e Ă  l’allocataire (dans une limite de trois mois) s’il est rentrĂ© dans le droit chemin.

      (1) Il faut y ajouter, prĂ©cise la note, 13 000 foyers dont le RSA a Ă©tĂ© suspendu sur dĂ©cision du Conseil dĂ©partemental [instance en charge du pilotage local et de l’"insertion", ndc], mais l’étude ne s’attarde pas sur eux.

      #CNAF #CAF #déclaration_de_ressources #contrÎle #allocataire #suspension #droit_au_RSA #Conseil_départemental

    • Les salariĂ©s de PĂŽle emploi Ă©taient en grĂšve, ce mardi 26 septembre, pour dĂ©noncer le texte de loi examinĂ© en ce moment Ă  l’AssemblĂ©e nationale. MalgrĂ© la contestation, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, croit dur comme fer Ă  son adoption par le vote.
      ▻https://www.humanite.fr/social-et-economie/emploi/france-travail-un-projet-purement-coercitif

      Face Ă  la mobilisation des agents, le ministre met en avant les 4 000 crĂ©ations de postes Ă  #PĂŽle_emploi durant le premier quinquennat et confirme un prochain relĂšvement du plafond des effectifs de 300 personnes. Le ministre du Travail n’en dĂ©mord pas. « PĂŽle emploi, devenu France Travail, aura les moyens de faire face Ă  ses nouveaux engagements tant en termes de services mutualisĂ©s que d’accueil et d’accompagnement renforcĂ© des demandeurs d’emploi et allocataires du RSA. »

      Pourtant, l’équation est par essence insoluble : « On va demander aux 54 000 agents de suivre et contrĂŽler 2 millions de personnes au RSA qui devront s’inscrire Ă  France Travail. Seule une partie d’entre elles l’étaient jusqu’ici, met en parallĂšle LoĂŻc Kerdraon. Beaucoup de collĂšgues sont dĂ©jĂ  en souffrance. Quand je visite une agence, je vois les salariĂ©s en larmes et d’autres qui me confient prendre des cachets. »

      à ma prochaine visite chez pÎpol, je leur proposerai une goulée de mon kil de rouge pour faire descendre les cachetons.

    • "La loi sur le plein emploi terrorise les bĂ©nĂ©ficiaires du RSA" dĂ©nonce Sandrine Rousseau
      ▻https://www.sudradio.fr/sud-radio/la-loi-sur-le-plein-emploi-terrorise-les-beneficiaires-du-rsa-denonce-sandr

      Parmi les nouvelles mesures, les conjoints des bĂ©nĂ©ficiaires de RSA seront inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi. "Au nom de quoi ? C’est trĂšs grave !" s’indigne Sandrine Rousseau, qui indique qu’elle ne votera pas le texte. La dĂ©putĂ©e dĂ©nonce par ailleurs le contrat d’engagement de 15 Ă  20h d’activitĂ© pour les bĂ©nĂ©ficiaires du RSA. "Le but de la loi est de pouvoir avoir la main sur les #radiations des personnes qui bĂ©nĂ©ficient du RSA" affirme la dĂ©putĂ©e.
      "Il y a des choses scĂ©lĂ©rates dans cette loi, comme la nĂ©cessitĂ© de participation active. Mais qu’est-ce qu’une participation active ? J’ai posĂ© cette question dans la commission". Pour Sandrine Rousseau, "cette loi ouvre une forme d’arbitraire. On aide les bĂ©nĂ©ficiaires du RSA en les respectant et pas en les menaçant. Cette loi les terrorise ! Elle est faite pour qu’ils aient peur de perdre le RSA, c’est scandaleux !" "Il faut un accompagnement mais pas un #accompagnement de #terreur" estime la dĂ©putĂ©e trĂšs en colĂšre, car "on n’embĂȘte pas les personnes les plus riches".

      #menace (et Rectorat de Versailles)

      Loi “plein-emploi ” : les seuls #parasites sont les #patrons
      ▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/09/21/loi-plein-emploi-les-seuls-parasites-sont-les-patrons_726648

      il s’agit aussi et surtout d’avaliser l’idĂ©e que les allocataires du RSA, les #chĂŽmeurs et, de façon gĂ©nĂ©rale, tous ceux qui se dĂ©battent avec les malheureuses aumĂŽnes distribuĂ©es par l’État seraient au fond des parasites. Ainsi, les chĂŽmeurs fabriquĂ©s par la course au profit, la jeunesse des bourgs ravagĂ©s par les fermetures d’usine, les travailleurs broyĂ©s par l’exploitation, les mĂšres qui se battent pour Ă©lever leurs enfants dans leurs quartiers dĂ©gradĂ©s seraient responsables des dĂ©ficits publics. Le gouvernement et, derriĂšre lui, la classe dominante voudraient opposer tous ceux-lĂ  aux salariĂ©s qui ont un emploi plus ou moins rĂ©gulier, dĂ©sormais rebaptisĂ©s classe moyenne.

    • FACE À LA CASSE DU RSA, NOUS OPPOSONS LA NÉCESSAIRE MISE EN PLACE D’UN REVENU MINIMUM D’EXISTENCE, 14/09/2023
      ▻https://www.jean-jaures.org/publication/face-a-la-casse-du-rsa-nous-opposons-la-necessaire-mise-en-place-dun-re

      À l’approche de l’examen Ă  l’AssemblĂ©e nationale de la rĂ©forme du RSA que le gouvernement souhaiterait conditionner, Arthur Delaporte, Simon Rumel-Sixdenier et Johanna Buchter, avec la contribution de Guillaume Mathelier, proposent avec le groupe socialiste Ă  l’AssemblĂ©e nationale la mise en place d’un #revenu_minimum_d’existence inconditionnel, revalorisĂ©, ouvert aux plus de 18 ans, qui serait assorti d’un droit opposable Ă  l’accompagnement pour l’insertion sociale. Plus largement, ils donnent des pistes pour repenser le modĂšle des prestations sociales.

      #PS #protection_sociale #accompagnement #handicap_social