• Fête de l’Humanité : l’ombre de #Mélenchon | Le Journal Lutte Ouvrière
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2017/09/20/fete-de-lhumanite-lombre-de-melenchon_96650.html

    Lorsque l’échéance se profilera, que ce soit aux prochaines élections présidentielles ou avant, en cas de crise politique, Mélenchon saura faire les alliances qu’il faut avec des morceaux de la gauche moribonde, dont le #PCF éventuellement, ou même au-delà pour accéder au pouvoir. Mais, si même il y parvient, ce sera pour renouveler la désastreuse expérience de la gauche au pouvoir, comme on l’a vu avec Hollande ; suscitant haine et dégoût parmi les travailleurs et désillusion parmi ceux qui auront milité pour lui.

    Face à cela, la perspective qu’offrent les dirigeants du PCF n’est au fond guère différente. Leur maître mot, à la fête de l’Humanité comme depuis des mois, est celui d’unité. En fait, ils proposent à leurs militants de faire le pont entre les bouts de l’ancienne gauche socialiste en perdition et le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, en espérant tirer profit de cette position de marieur. Ce serait juste la réédition des épisodes de l’Union de la gauche ou de la Gauche plurielle qui ont vu les militants du PCF servir de marchepied à Mitterrand, à Jospin, à Hollande, leur permettant de mener une politique antiouvrière et aboutissant parallèlement à l’affaiblissement continu du Parti communiste.

    Les militants du Parti communiste qui veulent vraiment servir leur classe ont intérêt à se placer dans une tout autre perspective. Il faut renouer avec la lutte de classe, avec une politique qui vise à renforcer la classe ouvrière en lui apprenant à se défier de ses faux amis de gauche et à mettre toute sa confiance dans ses propres forces, non dans les élections mais dans la lutte et dans la rue.

  • Appels syndicaux dispersés : il faut une offensive d’ensemble | Le Journal Lutte Ouvrière
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2017/09/20/appels-syndicaux-disperses-il-faut-une-offensive-densemble_9

    Le moyen de contrer réellement cette politique serait d’unir toutes les forces dans une réaction collective, une mobilisation qui englobe l’ensemble du monde du travail et ainsi exprime sa puissance autour d’objectifs correspondant aux intérêts généraux des travailleurs.

    Les appels dispersés sont le fruit des petits calculs des confédérations. Les travailleurs doivent se saisir de toutes ces occasions pour se mobiliser, pour débattre entre eux, pour se convaincre de l’identité de leurs intérêts, pour se renforcer.

    Si la bourgeoisie a trouvé en Macron un fer de lance, le monde du travail a encore besoin d’aiguiser ses forces pour construire un mouvement d’ensemble qui en impose au gouvernement et au patronat.