7 raisons pour ne pas utiliser les tablettes dans l’éducation

Outre le prix, l’argument massue me semble être que la tablette est un terminal de consommation. En entreprise, je vois autour de moi des usages légitimes - mais ce sont bien des usages de consommation de données par des acteurs de terrain ergonomiquement contraints par la mobilité et dont les saisies se limitent à des validations ou des entrées extrêmement courtes. Bref - rien à voir avec le genre d’interactions que l’école est censée promouvoir.

pas tout à fait d’accord, la tablette peut avoir sa place à l’école, mais plutôt comme remplaçant d’ouvrages souvent lourds et rarement à jour et bien sur comme « cahier » électronique. Bon maintenant l’Ipad n’est certainement pas la machine vers laquelle je me tournerais...

Un argument de poids en effet - je suis toujours halluciné par le sac à dos de mes ainées en comparaison de leur propre masse. Le support électronique est également un atout pour briser le modèle pourri de l’édition d’ouvrages scolaires. Mais tout ça ne nécessite pas de tablettes - le format laptop (durci pour usage scolaire) serait mieux adapté en vertu de son clavier.

En même temps, pour la majorité des écoles françaises nous sommes là en pleine science-fiction. Sur notre département, une infime minorité d’école possède un tableau numérique à titre expérimental. Quant aux ordinateurs, j’en ai 2 dans ma classe sur le réseau de la Mairie avec des procédures de gestion telles que pour installer un nouveau logiciel , il faut 3 commissions et 6 mois. Et pour que mes élèves de CP accèdent à Internet, ils doivent entrer 2 fois des login/password différents, pour être sûr qu’ils ont droit, que c’est bien eux, et qu’ils ne vont pas sur des sites qui, que.