• Ce qui frappe dans certaines versions, c’est le lien entre l’idée de « commun » et celle d’« #autogouvernement », voire de #démocratie radicale, loin de l’État, de la représentation et des partis. Ainsi, un groupe d’activistes occupant et gérant le Théâtre Valle, à Rome, foyer de ce mouvement, a affirmé dans ses statuts que « le bien commun n’est pas un donné », car il naît « d’en bas et de la #participation active et directe des citoyens ». La célèbre écologiste indienne Vandana Shiva parle même d’une « démocratie des biens communs ».

    • Dommage, il n’est plus possible d’accéder à la totalité de l’article, seul 15% restent accessible aux non-abonnés.

      @monolecte
      Un essayiste anglophone, David Bollier , a récemment publié un essai en licence libre qui parle de #politique des biens communs, que je n’ai pas encore lu, mais dont la traduction française sera très bientôt mise en accès libre par l’éditeur. Cet essai vaut la lecture, à mon avis.

      http://www.bastamag.net/Les-communs-nous-offrent-davantage :

      Les communs offrent aux #commoneurs davantage de liberté, de pouvoir et de responsabilité que ne le font l’État et le marché – qui, au fond, nous invitent seulement à consommer, à voter occasionnellement et, parfois, à jouer les faire-valoir dans les processus décisionnels, qui souvent ont été largement accaparés par de grandes institutions éloignées des citoyens.

      Essai de David Bollier (adaptation française+version originale) :
      http://www.framablog.org/index.php/post/2014/02/03/livre-la-renaissance-des-communs-david-bollier
      http://www.eclm.fr/ouvrage-364.html
      http://wealthofthecommons.org/contents

      Les "versions" dont tu parles - basées sur l’auto-organisation, la démocratie (directe) - renvoient certainement aux pratiques de #commoners. Mais les peuples indigènes qui résistent pour préserver leur culture et leur milieu de vie (la forêt) sont naturellement des commoners ...

      Ainsi, un groupe d’activistes occupant et gérant le Théâtre Valle, à Rome, foyer de ce mouvement, a affirmé dans ses statuts que « le bien commun n’est pas un donné », car il naît « d’en bas et de la #participation active et directe des citoyens ». La célèbre écologiste indienne Vandana Shiva parle même d’une « démocratie des biens communs ».

      Très intéressant, cette idée selon laquelle s’il n’y a pas de participation (responsabilisation) venant "d’en bas" (les utilisateurs des biens communs eux-même ?), il n’y pas de biens communs. Analogie je suppose avec la participation volontaire des citoyens à la démocratie.

      « le bien commun n’est pas un XXXX donné » ? (XXXX : mot manquant).

    • Le terme « démocratie des biens communs » utilisé par Vandana Shiva est très parlant je trouve, étant donné que biens communs implique la possibilité de participation de chacun dans la gestion de ces biens ... Vandana Shiva faisait certainement allusion aux semences traditionnelles de l’Inde et aux expériences des « banques » de semences mises en place et gérées par les paysans indiens.

    • #biens_publics #biens_communs #usagers #commoneurs #participation_directe #coopération_sociale #construction_collective_de_sens

      Vous soulignez la différence entre « communs » et « biens publics » – une confusion largement répandue.

      La notion de « bien public » est un terme technique de la science économique, utilisé pour décrire des ressources difficiles à clôturer et à transformer en propriétés privées. Les économistes affirment ainsi que les biens publics sont « non excluables », c’est-à-dire qu’il est difficile d’empêcher les autres d’utiliser ces ressources. L’exemple classique est celui d’un phare, mais les jardins publics ou les bibliothèques sont également considérés comme des biens publics. Les économistes présupposent généralement que seul l’État est capable de produire et de gérer des biens publics – conçus comme des exceptions à la norme de la propriété privée.

      Mais les économistes ont tort de penser que ces traits seraient intrinsèques à certaines ressources. Ils ne se rendent pas compte que le terme de « bien public », dans sa définition même, exclut d’emblée la possibilité que des gens puissent s’autoorganiser pour gérer ces ressources. Ils présupposent que le « marché » et le « gouvernement » sont de manière évidente les seuls moyens possibles de gérer certaines ressources. Cette conception du monde ignore le rôle potentiel de l’assistance mutuelle, de la collaboration, et des relations sociales intersubjectives. L’histoire et le monde contemporain sont pourtant remplis d’exemples où des gens se sont associés pour gérer des terres agraires, des forêts, des pêcheries, des codes source de logiciel, des archives en ligne, des espaces publics et bien d’autres choses encore. Il s’agit de choix sociaux, parfaitement viables et réalistes.

      La confusion dont vous parlez provient parfois du fait que les gens envisagent les communs comme une collection d’objets ou de ressources – un parc, une bibliothèque, une place publique. Mais en fait, un commun requiert un certain degré de gestion collective et de collaboration. Techniquement parlant, un parc ou une bibliothèque, en tant que ressources, ne sont pas un commun. Mais dès lors que les usagers ordinaires – au-delà de l’administration – commencent à disposer d’un certain degré de participation directe à la gestion, de responsabilité et de redevabilité, alors un commun commence à prendre racine . En d’autres termes, il doit y avoir une forme ou une autre de coopération sociale et de construction collective de sens [5]. Le terme de « bien public », a contrario, ne s’intéresse pas à la « vie sociale » d’une ressource. Or, du point de vue des communs, les ressources n’existent que dans leur contexte social.

      http://www.blogapares.com/david-bollier-les-communs-aident-sortir-du-carcan-leconomie-neoliberale-

  • À l’occasion de la publication de son document « Comment se protéger de l’informatique, ou l’informatique à l’ère post-Snowden » l’#AFUL organise une grande activité de dessin pour les enfants en leur demandant « Dessine-moi les menaces informatiques ! ».

    http://www.framablog.org/index.php/post/2014/02/27/aful-dessine-moi-menaces-informatiques

    #dessin #pédagogie #enseignement #sécurité

  • L’affaire Brandon Mayfield : une #surveillance terrifiante
    http://www.framablog.org/index.php/post/2014/02/12/le-cas-brandon-mayfield


    Dans l’œil du cyclone…

    Au lendemain de « la journée de la riposte », nous vous proposons une édifiante histoire qui peut arriver à chacun d’entre nous.

    L’affaire Brandon Mayfield : une #surveillance terrifiante

    Face aux excès de la #NSA, plus personne n’est à l’abri du biais de confirmation.

    The terrifying surveillance case of Brandon Mayfield

    Matthew Harwood - 8 février 2014 - #America Aljazeera
    (Traduction& […]

  • Le cas Brandon Mayfield : une #surveillance terrifiante
    http://www.framablog.org/index.php/post/2014/02/12/le-cas-brandon-mayfield

    Quand des enquêteurs ont des montagnes de données sur une cible donnée, il est facile de ne retenir que les éléments qui confirment leurs théories — en particulier dans les enquêtes de contre-terrorisme où les enjeux sont si importants — tout en ignorant ou minimisant le reste. Nul besoin d’une quelconque malveillance de la part des enquêteurs ou des analystes, même s’il ne fait aucun doute que les préjugés sont de la partie : il s’agit seulement de preuves circonstancielles et de cette dangereuse croyance en leur intuition. Les chercheurs en sciences sociales nomment ce phénomène « biais de confirmation » : lorsque des personnes sont submergées de données, il est bien plus simple de tisser ces données dans une trame narrative qui confirme les croyances auxquelles elles adhèrent déjà.

    • Le machisme des hackeurs c’est la faute aux féministes. Quel originalité !!!

      pourquoi n’y ai-je pas pensé toute seule... En tout cas je ne suis pas surprise que cette refléxions plaise beaucoup aux hackeurs...

    • Il y a un commentaire de « Damien » qui parait plutôt bien :
      http://www.framablog.org/index.php/post/2014/02/06/fille-hacker-logiciel-libre#c129353

      Il y a un bon état d’esprit, de la bonne foi, mais c’est faux tout du long.
      1/ À peu près tout est basé sur des anecdotes personnelles. Sons a visiblement eu la chance de tomber sur des gens avec moins d’a priori. Statistiquement, c’est rare.

      On ne peut pas baser (entièrement et uniquement, je précise, bien sûr qu’il faut aussi partir de soi) une réflexion, et un programme pour l’avenir, sur son unique parcours personnel.

    • @tibounise
      Excuse moi mais cet article n’est qu’une longue charge anti-féministe. A lire ce texte tout le sexisme du monde informatique émanerait des seuls « féministes ». Qui sont d’ailleurs les seuls sur terre à être machistes avec la hackeuse en la traitant de non femme puisque pas maquillé et autres trucs du genre.
      Pas de soucis du coté des hackeurs ils sont probablement encore plus adorables et égalitaires que le fils de cette hackeuse torturé à l’école par les « féministes » certainement armées de grandes cisailles. C’est pas non plus comme si c’etait la première fois que framablog publiais des textes émanant de femmes lourdement anti-féministes.
      http://www.framablog.org/index.php/post/2013/05/19/hommes-femmes-logiciel-libre

      il y a eu heureusement une réponse à l’époque
      http://www.framablog.org/index.php/post/2013/05/24/pas-de-sexisme-chez-les-libristes

      Vivement la réponse à cette nouvelle salve anti-féministe.

      @rastapopoulos tout à fait d’accord avec le commentaire de ce Damien, merci de l’avoir relevé.

    • C’est un peu crypté je reconnais @tibounise comme tu dit ailleurs ce n’est pas « clairement dit »

      Oui, j’ai bien dit « les filles ». Sachant que les hommes ont d’abord été des garçons, mais que les femmes ont jailli de la tête de Zeus, à leur taille adulte, et en se battant comme des Athéna des temps modernes, vous pouvez commencer à m’insulter maintenant pour avoir utilisé ce mot… à moins que vous ne préfériez voir l’industrie à travers les yeux d’une fille qui est devenue femme au sein d’un ensemble de communautés open source.

      Ici par exemple je pense que cette partie sur le choix du mot « fille/girl » renvoie a des discussions féministes. Les féministes cherchent à « dés-infantilisée » les femmes. Le sujet fille/femme est à mon avis assez proche de Madame/Mademoiselle, et je ne voie pas qui d’autre que des féministe se préoccuperaient de ces questions de vocabulaire.

      Avant, je me sentais à l’aise avec les hommes, et personne ne se souciait de mon apparence. Aujourd’hui, j’ai l’impression de perdre mon temps à parler de genre plutôt que de technologies… Ceci dit, il y a plusieurs visions :

      La vision « il n’y a aucune femme dans l’assemblée ». Je suis dans l’assemblée, mais on me dit que je ne compte pas puisque je porte t-shirt, jeans, bottes, et que je n’ai pas de maquillage.

      La vision « tu nies ta féminité pour rentrer dans le moule ; c’est une forme d’oppression ! ». On me dit que c’est dans ma nature de femme d’aimer absolument le maquillage et la mode. Alors que je suis simplement une geek qui se soucie peu de son apparence.

      La vision « tu ne représentes pas les femmes ; tu serais un meilleur modèle pour les filles si tu avais le bon look ». Marrant, le reste du monde semble très occupé à dire aux filles d’être à la mode (il suffit de regarder un magazine ou marcher dans le rayon fille d’un magasin de jouets). Je ne pense pas que quelqu’un d’aussi peu doué que moi dans ce domaine doive s’en occuper.

      À une exception près, j’ai entendu ces réprimandes venir uniquement de femmes, et de femmes qui ne savent pas coder. Quelquefois, j’ai envie de crier « vous n’êtes pas une programmeuse, vous faites quoi ici ?! »

      Ici les « femmes et les femmes qui ne savent pas coder » sont des femmes qui s’intéressent à l’accès des femmes au hacking ou au codage, donc des féministes.
      Si elle perd son temps à parler de genre au liue de technologie, c’est qu’elle le fait avec des personnes qui sont intéressé par le genre, donc des féministes ou peut être des militants LGBTQI mais à part ca je ne voie pas.
      Et dans cette partie elle explique bien que les hommes ne la font jamais chier (à une exception près lol) mais les femmes qui cherchent a faire venir les femmes dans le hacking, par contre toujours à la ramener sur l’apparence et le bon look et les trucs de maquillage et de mode.

      J’aurais pu dire moi même ce genre de trucs il y a quelques années. Pas sur le hacking vu que je suis pas dans le code mais sur un sujet quelconque. Je lui conseillerais bien la lecture de @beautefatale

    • ^^ c’est triste mais c’est un peu de l’autopreservation de la part de cette femme. J’ai pratiqué assez longtemps pour savoir qu’il y a des gratifications importante à se rangé du coté des mecs quant on est une des rare femmes admise dans un cercle masculin, pour avoir ce privilège il faut s’adonner activement au dénigrement des femmes et être la plus misogyne de l’assemblée. D’un coté c’est déprimant et d’un coté c’est tout à fait compréhensible. Le « jeu » consiste justement à effacé toute trace de féminin en soi pour avoir un semblant de statu dans ces groupes (d’ou le rejet et le mépris de la mode, maquillage, question de look, le rose et tous les trucs identifié comme féminin dans le patriarcat). A voire le texte de cette hackeuse on sent d’ailleurs que des féministes le lui ont déjà dit et que ca n’as pas été entendu. Le jour ou elle va ouvrir les yeux (elle a pas l’air idiote il n’y a pas de raison qu’elle ne sois pas lucide un jour) ca va être brutal pour elle de repassé le film.

    • Alors, au moins en ce qui concerne ta première citation, je me permets d’être pour l’instant en désaccord avec ton interprétation @mad_meg.

      D’après moi, il n’y pas de sens caché à cet endroit : elle parle très clairement de différence d’âge lorsqu’elle fait la distinction entre « femme » et « fille ». Et la suite du texte corrobore cela, puisqu’elle y explique comment elle-même a été éduquée techniquement, étant petite fille, avant l’âge adulte.

      Son argumentation, pour ce point-là tout du moins, et donc tout simplement de dire que c’est dès l’enfance qu’il faut éduquer les enfants (et donc les « filles » !) aux matières scientifiques, à la logique, la création, etc, et non pas une fois qu’illes sont déjà adultes, ayant déjà imprimé tel ou tel système de valeurs. Qu’une fois devenues adultes, il est trop tard, ou au moins très difficile, de faire venir des « femmes » vers la science, le codage, etc : il fallait s’y prendre plus tôt : lorsqu’elles étaient des « filles » !

      Si ça ce n’est pas estampillé théorie du djendeur, ça ma bonne dame !… :D

      Pour l’instant, mon interprétation est donc qu’elle a l’air d’une femme pas du tout calée politiquement, une « technicienne », qui se voit comme « anti-féministe » (en le disant plus ou moins explicitement), par méconnaissance ou ignorance politique, mais qui en réalité partage une grande partie des conclusions issues du féminisme (certes pas toutes, il y a aussi de la naïveté et une incompréhension de ce qu’est un « privilège »). Limite elle se contredit elle-même quoi.

    • Bon elle se voie comme une antifeministe, elle tiens des propos antifeministe mais j’ai tors de dire qu’elle est antifeministe...
      « Limite elle se contredit elle-même » et toi « limite tu me fait ton splanneur »
      Tu trouve un de mes exemple contestable et tout à coup tous les autres tu les balayent avec. C’est pas une misogyne c’est juste une technicienne qui ne sais pas ce qu’elle dit.... #fatigue

      Je persiste, dans le premier exemple quant elle dit « vous pouvez commencer à m’insulter maintenant pour avoir utilisé ce mot… »
      Je ne voie que des féministes pour critiquer le choix de dire « fille » au lieu de « femme » et si elle lance cet phrase préventive anti-insulte c’est à l’adresse des féministes. Et quant je signale que c’est une femme misogyne qui parle ça veut bien-dire « elle se contredit elle même » et même carrément, pas « limite ».

      Tu dit qu’elle veut dire qu’il faut apprendre l’info aux filles au berceau pas a l’âge adulte. Mais elle gueule aussi dans son texte sur le fait qu’on apprend aux fillettes l’info en non mixité et elle hurle que son cher petit garçon est traumatisé de pas pouvoir faire de l’info (comme si il n’en fessait pas chez lui déjà). J’en ai fait de l’info à l’école en mixité, les garçons te lasse pas touché à la machine justement parceque t’es une filllllle. Elle, a part dire aux féministes d’aller se faire foutre je ne voie pas trop ce qu’elle propose. Enseigner l’info aux petites filles il me semble pas que les féministes y soient opposées... Et pour les femmes adultes je ne voie pas pourquoi on essayerait pas de les incité à faire de l’info, j’ai qu’une vie et pas question d’attendre l’égalité pour le prochain millénaire parceque des techniciennes n’en ont rien a foutre des autre nanas qui cherchent du boulot.

  • Bye bye #Gmail !
    http://www.framablog.org/index.php/post/2014/02/05/Bye-bye-Gmail

    Nous l’avions dit lors de notre campagne de don 2013 : 2014 sera l’année du « Moins de #Google et plus de Libre » Un semblant de planning a été dévoilé dans le récent billet intitulé « Manger la pâtée de son chien ». C’est le 1er février que nous devions nous séparer de #Gmail, et nous l’avons fait ! Nous sommes maintenant complètement autonomes pour la gestion de nos mails. Comme annoncé précédemmen […]

    C’est la dernière chose qu’il me reste à auto-héberger (j’ai un compte email chez #OVH). Il y a quand même un problème important, c’est que les emails libres tombent une fois sur deux dans les #spams chez les #Google, #Microsoft et #Yahoo !… Et je pense pas qu’il faillent attendre d’eux qu’ils corrigent ça.