• Quand les ayants-droit s’approprient notre culture, notre histoire : Il n’est -pas possible- de voir le discours historique de Martin Luther King, car ses ayants-droit affirment leurs droits dessus et ont demandé la suppression de YouTube. Les droits expireront en 2038.

    http://www.framablog.org/index.php/post/2011/08/29/i-have-a-dream-cauchemar-copyright

    Via sebsauvage

    http://sebsauvage.net/rhaa

  • Le cauchemar des droits d’auteur du « I Have a Dream » de Martin Luther King - Framablog
    http://www.framablog.org/index.php/post/2011/08/29/i-have-a-dream-cauchemar-copyright

    Si vous n’étiez pas né pour être présent lors du discours de Martin Luther King « Je fais un rêve » au Washington Mall, il y a 48 ans cette semaine, vous pourriez tenter d’aller sur le bon vieux YouTube et de le rechercher. Mais vous ne le trouverez ni ici ni nulle part ailleurs ; les droits d’utilisation en sont réservés à King et à sa famille.

    Typiquement, un discours diffusé à un large public à la radio et à la télévision (et considéré comme ayant joué un rôle dans les changements politiques et classé comme le discours le plus important dans l’histoire américaine du XXe siècle) semblerait être un candidat de premier choix pour le domaine public. Mais le dilemme des droits d’auteurs a commencé en décembre 1963, lorsque King a attaqué en justice les sociétés Mister Maestro, Inc. et Twentieth Century Fox Records pour arrêter la vente non autorisée d’enregistrements du discours de 17 minutes.

    #Copyright #Martin_Luther_King

  • La pathétique histoire d’un glaçon qui ne voulait pas fondre - Framablog
    http://www.framablog.org/index.php/post/2011/08/22/risible-industrie-du-copyright

    Comment dire avec la plus extrême courtoisie à l’« industrie du copyright » qu’elle fait définitivement fausse route et que, quelles que soient les risibles barrières qu’elle tente de mettre en place, rien ne pourra empêcher sa nécessaire et profonde mutation ?

    En se retournant vers le passé et en allant chercher un exemple tout à fait cinglant et probant : la disparition des vendeurs de pain de glace causée par l’arrivée inopinée des réfrigérateurs[1].

    C’est l’histoire que nous narre avec brio Rick Falkvinge, fondateur du Parti pirate suédois (interviewé ici sur le Framablog).

    C’est bien sûr une histoire triste si l’on se place du côté des vendeurs de pain de glace.

    Personne ne demanda de redevance sur les réfrigérateurs

    J’habite à Stockholm, en Suède. Il y a cent ans, un des plus gros employeurs de la ville était une entreprise du nom de Stockholm Ice. Son activité était aussi simple que nécessaire : aider à conserver les denrées périssables comestibles plus longtemps en distribuant du froid dans un format portable.

    L’hiver, ses employés coupaient de gros blocs de glace sur les lacs gelés, ils les stockaient sur de la sciure dans d’énormes granges, puis coupaient les blocs en morceaux plus petits qu’ils vendaient dans la rue. Les gens achetaient la glace et la conservaient avec la nourriture dans des placards spéciaux, de telle sorte que la nourriture soit entreposée au frais.

    Lorsque les maisons furent électrifiées dans la première moitié du siècle dernier, ces distributeurs de froid devinrent obsolètes. Après tout, ce qu’ils distribuaient, c’était la possibilité de conserver la nourriture au frais alors que d’un seul coup tout le monde pouvait y arriver sans aide.

    Cette époque vit de nombreux drames humains, les hommes de la glace perdant leur gagne-pain et devant se reconvertir pour trouver des emplois dans des domaines complètement nouveaux.

    Mais voici ce qui ne s’est pas passé lors de la décrépitude de l’industrie de la distribution de glace :

    Aucun propriétaire de réfrigérateur ne fut poursuivi pour production de son propre froid et contournement des chaînes de distribution du froid existantes .
    Aucune loi ne fut proposée pour rendre les compagnies d’électricité pénalement responsables si l’électricité qu’elles fournissaient était utilisée d’une manière qui détruise les emplois des glaciers.
    Personne ne demanda de redevance mensuelle sur les réfrigérateurs aux propriétaires de réfrigérateurs, redevance perçue par le Syndicat des glaciers.
    Aucun panel d’experts grassement payés ne fut instauré pour dire dans un parfait consensus à quel point les glaciers étaient nécessaires pour l’ensemble de l’économie.

    Au lieu de cela, leur monopole de distribution devint obsolète, fut contourné, et l’économie tout entière bénéficia de la décentralisation qui en découla.

    #copyright

  • Pseudo ou vrai nom ? De l’impact des normes sociales sur les réseaux sociaux - Framablog
    http://www.framablog.org/index.php/post/2011/08/17/pseudo-vrai-nom-normes-sociales-google-plus

    Les bons concepteurs d’interface utilisateur savent qu’ils ont le pouvoir d’influencer certaines pratiques sociales par la façon dont ils conçoivent les systèmes. Et les ingénieurs oublient souvent de créditer les gens qui font l’interface pour leur important travail. Mais concevoir le logiciel lui-même n’est qu’une fraction du défi en matière de conception lorsque l’on pense à toutes les implications. Les normes sociales ne font pas partie du logiciel. Elles n’apparaissent pas en expliquant aux gens comment ils doivent se comporter. Et elles ne suivent pas forcément les logiques du marché. Les normes sociales apparaissent lorsque les gens — devrait-on dire les utilisateurs — comprennent comment une technologie a du sens et s’intègre dans leur vie. Les normes sociales se renforcent à mesure que les gens intègrent leur propres valeurs et croyances dans le système et aident à structurer comment les utilisateurs suivant le comprendront. Et de même qu’en matière d’interactions sociales, « la première impression compte », je ne peux pas sous-estimer l’importance des utilisateurs précoces. Ils façonnent la technologie sur des points critiques et jouent un rôle central dans l’édification des normes qui régissent un système.

    La façon dont est lancé un nouveau média social a une importance critique. Votre compréhension d’un système en réseau sera largement influencée par les gens qui vous y ont introduit. Lorsqu’un logiciel se répand lentement, les normes ont le temps de bien cuire, les gens peuvent travailler à ce qu’elles devraient être. Mais lorsqu’il se développe rapidement, il y a beaucoup plus de chaos en matière de normes sociales. À chaque fois qu’un nouveau système apparaît, il y a inévitablement plusieurs normes en compétition, promues par des gens déconnectés les uns des autres. (Je ne peux vous dire combien j’aimais regarder Friendster lorsque les gays, les participants au festival Burning man et les blogueurs n’étaient pas conscients de l’existence des autres). Plus les choses vont vite, plus rapidement ces collisions arrivent et plus il y a de confusion sur les normes à adopter.

    # #anonymat #google+

  • Unhosted : libre et salutaire tentative de séparer applications et données sur le Web
    http://www.framablog.org/index.php/post/2011/08/06/unhosted

    Il est désormais possible de se passer de la suite bureautique Microsoft Office et du système d’exploitation Windows en utilisant de fiables alternatives libres (GNU/Linux et Libreoffice pour ne pas les nommer).

    Mais quid du réseau social Facebook et des services Google par exemple ? Est-il possible de proposer des alternatives libres à ces applications dans les nuages du web qui demandent une énorme bande passante et nécessitent des batteries de serveurs, avec tous les coûts faramineux qui vont avec (et que ne pourra jamais se permettre le moindre projet libre qui commence avec cinq gus dans un garage) ?

    #Web #libre #Unhosted #Facebook #Google #cloud #données