Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Why Your Wi-Fi Router Doubles as an Apple AirTag – Krebs on Security
    ▻https://krebsonsecurity.com/2024/05/why-your-wi-fi-router-doubles-as-an-apple-airtag

    Both Apple and Google operate their own Wi-Fi-based Positioning Systems (WPS) that obtain certain hardware identifiers from all wireless access points that come within range of their mobile devices. Both record the Media Access Control (MAC) address that a Wi-FI access point uses, known as a Basic Service Set Identifier or BSSID.

    Periodically, Apple and Google mobile devices will forward their locations — by querying GPS and/or by using cellular towers as landmarks — along with any nearby BSSIDs. This combination of data allows Apple and Google devices to figure out where they are within a few feet or meters, and it’s what allows your mobile phone to continue displaying your planned route even when the device can’t get a fix on GPS.

    With Google’s WPS, a wireless device submits a list of nearby Wi-Fi access point BSSIDs and their signal strengths — via an application programming interface (API) request to Google — whose WPS responds with the device’s computed position. Google’s WPS requires at least two BSSIDs to calculate a device’s approximate position.

    Apple’s WPS also accepts a list of nearby BSSIDs, but instead of computing the device’s location based off the set of observed access points and their received signal strengths and then reporting that result to the user, Apple’s API will return the geolocations of up to 400 hundred more BSSIDs that are nearby the one requested. It then uses approximately eight of those BSSIDs to work out the user’s location based on known landmarks.

  • MANDATS D’ARRÊTS DEMANDÉS À LA CPI : SÉJOURNÉ APPELLE À « NE PAS CRÉER D’ÉQUIVALENCE ENTRE LE HAMAS ET ISRAËL » ▻https://www.bfmtv.com/international/moyen-orient/israel/mandats-d-arrets-demandes-a-la-cpi-sejourne-appelle-a-ne-pas-creer-d-equivale

    Le ministre français des Affaires Ă©trangĂšres estime comme d’autres gouvernements europĂ©ens qu’il ne faut pas crĂ©er « d’équivalence » entre le Hamas et IsraĂ«l aprĂšs les « demandes simultanĂ©es » de mandats d’arrĂȘt par le procureur de la Cour pĂ©nale internationale.

    #désespérant #génocidaires

  • « SDAT is the question »
    ▻https://expansive.info/SDAT-is-the-question-4587

    On est en plein gros backlash aprĂšs l’affaire Tarnac. Ya eu une grosse affaire avec des gros soutiens et une "victoire" aprĂšs 10 ans. Mais ensuite toutes les affaires suivantes sont maintenant durement rĂ©primĂ©s avec les outils (en gens, en arme et en droit) de l’anti-terrorisme et lĂ  ya plus forcĂ©ment autant de soutien (mĂ©diatique et matĂ©riel) que pour Tarnac. Et mĂȘme quand il y a, comme c’est pour 5, 10, 15 affaires en mĂȘme temps ça se dilue.

    Mais aprĂšs avoir longuement dĂ©libĂ©rĂ©, les 3 juges dĂ©cidĂšrent de condamner les prĂ©venus Ă  des peines allant de 7500 euros Ă  15000 euros, soit le maximum lĂ©gal encouru en terme d’amende. On saura apprĂ©cier l’exercice de multiplication qu’il leur a fallu faire pour gonfler le rĂ©quisitoire du procureur : 37,5 fois supĂ©rieur !
    AprĂšs avoir plus qu’ouvertement dĂ©criĂ© le droit au silence des prĂ©venus, au prĂ©texte de leur supposĂ©e ’contestation systĂ©matique de toute forme d’autorité’, ils appuyĂšrent leur dĂ©cision par l’implication de la SDAT dans les arrestations et la tenue des mesures de garde Ă  vue sur la commune de Levallois. EnvoĂ»tement ou raison, si la SDAT est dans le coup, ce ne doit pas ĂȘtre pour rien !

    #répression #SLT #désarmement #justice #SDAT #anti-terrorisme #backlash

  • Opinion | Scarlett Johansson’s Voice Isn’t the Only Thing A.I. Companies Want - The New York Times
    ▻https://www.nytimes.com/live/2024/05/21/opinion/thepoint#openai-scarlett-johansson

    Par Zeynep Tufekci

    When OpenAI introduced its virtual assistant, Sky, last week, many gasped. It sounded just like Scarlett Johansson, who had famously played an artificial intelligence voice assistant in the movie “Her.”

    On the surface, the choice made sense: Last year, Sam Altman, the C.E.O. of OpenAI, had named it his favorite science fiction movie, even posting the single word “her” around the assistant’s debut.

    OpenAI approached Johansson to be the voice for its virtual assistant, and she turned it down. The company approached her again two days before the debut of Sky, but this time, she said in a blistering statement, it didn’t even wait for her official “no” before releasing a voice that sounds so similar to hers that it even fooled her friends and family.

    In response to Johansson’s scathing letter, OpenAI claimed that the voice was someone else and “was never intended to resemble hers,” but it took Sky down anyway.

    The A.I. industry is built on grabbing our data — the output that humanity has collectively produced: books, art, music, blog posts, social media, videos — and using it to train their models, from which they then make money or use as they wish. For the most part, A.I. companies haven’t asked or paid the people who created the data they grab and whose actual employment and future are threatened by the models trained on it.

    Politicians haven’t stepped in to ask why humanity’s collective output should be usurped and monopolized by a handful of companies. They’ve practically let the industry do what it wants for decades.

    I am someone who believes in the true upside of technology, including A.I. But amid all the lofty talk about its transformational power, these companies are perpetuating an information grab, a money grab and a “break the rules and see what we can get away with” mentality that’s worked very well for them for the past few decades.

    Altman, it seems, liked Johansson’s voice, so the company made a simulacrum of it. Why not?

    When you’re a tech industry star, they let you do anything.

    #Zeynep_Tufekci #Intelligence_artificielle #OpenAI #Voice

  • Croyez le ou non, je suis en train de quitter Manjaro pour Debian, pour le poste de travail.

    Et plus gĂ©nĂ©ralement, il ne me reste plus qu’à rĂ©installer le portable sur Linux, et toutes mes machines physiques ne seront plus avec Windows. MĂȘme le pc de la salle de rĂ©union est passĂ© sous Linux. Ça m’a pris l’autre jour, quand pour la Ă©niĂšme fois, il a fallu attendre 15 minutes que les mises Ă  jour se terminent. Depuis il dĂ©marre plus vite et fonctionne impeccablement.

    Étant donnĂ© mon passĂ© de fin connaisseur du systĂšme de MS, ce n’était pas vraiment jouĂ© d’avance.

    Et en insistant pour retrouver mes habitudes, j’en crĂ©e de nouvelles tout aussi sympa. Il y a une sacrĂ©e maturitĂ© et diversitĂ© ds les logiciels.

    Par contre, je dois reconnaĂźtre que... MĂȘme avec mes connaissances, le coup d’installer Linux sur du matĂ©riel rĂ©cent, ce n’est pas du tout Ă©vident.

  • Tous ces connards de HEC (ou l’équivalent) — Viktor DEDAJ
    ▻https://www.legrandsoir.info/tous-ces-connards-de-hec-ou-l-equivalent.html

    La derniĂšre fois que j’ai conversĂ© avec un connard de HEC (ou l’équivalent), j’ai eu le sentiment dĂ©sagrĂ©able de regarder la tĂ©lĂ©. C’était aussi bavard, nombriliste, hystĂ©rique et d’une bĂȘtise agressive. On aurait dit qu’il avait mĂ©morisĂ© : 1) tous les « dossiers » du magazine Le Point sur le Salaire des Cadres, les Francs-Maçons et l’Islam ; 2) toutes les enquĂȘtes de l’Express sur le Salaire des Cadres, le Prix de l’Immobilier et les Musulmans ; 3) tous les numĂ©ros spĂ©ciaux du Nouvel Obs sur le Salaire des Cadres, l’HomosexualitĂ© et les Arabes.

    Chez lui, le concept de « radicalitĂ© » se limitait Ă  la lecture de Courrier International et les Guignols sur Canal+. J’ai cru un instant qu’il faisait dans l’ironie, genre pince-sans-rire. Pas du tout. J’ai mĂȘme eu droit Ă  un « tu comprends Viktor, selon la loi de l’offre et la demande... ».

    SĂ©rieusement : vous le saviez, vous, qu’il existe rĂ©ellement des individus qui prononcent rĂ©ellement ce genre de phrase avec tout le sĂ©rieux du monde ? Et moi qui pensais que c’était une de ces phrases « connues » mais que personne ne prononce rĂ©ellement dans la vraie vie. Une phrase comme « Attends, ce n’est pas ce que tu crois, je peux tout t’expliquer », vous comprenez ? Une phrase que personne ne prononce rĂ©ellement dans la vraie vie sauf Ă  ĂȘtre - et lĂ  , retenez votre souffle - totalement et irrĂ©mĂ©diablement lavĂ© du cerveau, avec une mini-salle de projection Ă  la place de la cervelle et vivant littĂ©ralement dans un film oĂč son ego tient le rĂŽle principal.

    A part ça, il y avait quelque chose qui me titillait depuis le dĂ©but, un truc sur lequel je n’arrivais pas Ă  mettre le doigt... lorsque soudain, j’ai compris. Mon Dieu, j’avais devant moi - Ă  quelques centimĂštres Ă  peine - un ĂȘtre que je pensais n’exister que dans les lĂ©gendes et les contes de fĂ©es, Ă  l’instar des licornes, des dragons et des Socialistes Français de gauche. Devant moi se tenait l’aboutissement de toute l’histoire de l’évolution, l’ĂȘtre parfait ; inĂ©branlable, infatigable, indestructible et mĂȘme indĂ©coiffable, la toute derniĂšre production du systĂšme mĂ©diatique moderne, celui dont tout le monde parle mais que personne n’a jamais croisĂ©, un ĂȘtre parfaitement adaptĂ© Ă  son milieu ambiant. Oui, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, permettez-moi de vos prĂ©senter... le Connard Parfait.

    A la fois terrifiĂ© et subjuguĂ©, j’étais Sigourney Weaver (en petite culotte) et lui l’Alien bavant (tu m’étonnes...). Lorsqu’il ouvrait la bouche pour parler d’économie, c’était du Alain Minc qui sortait. Pour parler de sociĂ©tĂ©, c’était Jacques Attali plein les oreilles. Sur les questions gĂ©opolitiques, c’était BHL qui lui sortait des narines. Et de tous les autres orifices de son corps : du Jean-Pierre Pernaud.

    Il regardait les films que faisaient les plus gros scores au box-office, écoutait la musique qui cartonne en ce moment, regardait sur Youtube les vidéos les plus populaires et ne lisait que des best-sellers.

    Ouaip : on avait beau l’essorer, il n’y avait plus une seule goutte de lui en lui.

    Pourquoi je vous parle des connards de HEC (ou l’équivalent) ? Pour rien.

  • En Antarctique, le « glacier de l’Apocalypse » fond encore plus vite que prĂ©vu
    ▻https://reporterre.net/En-Antarctique-le-glacier-de-l-Apocalypse-fond-encore-plus-vite-que-prev

    Le glacier Thwaites, l’une des plus grosses et plus instables masses de glace terrestres, situĂ©e dans la pĂ©ninsule de l’Antarctique de l’Ouest, inquiĂšte depuis de nombreuses annĂ©es les chercheurs pour sa fonte accĂ©lĂ©rĂ©e : surnommĂ© par les scientifiques le « glacier de l’Apocalypse », il est responsable Ă  lui seul de 4 % de la hausse annuelle du niveau des mers.

    (...)

    À partir des donnĂ©es d’observation satellitaire particuliĂšrement prĂ©cises du rĂ©seau Iceye, les chercheurs ont mis en Ă©vidence une intrusion d’eau de mer chaude et dense sous la surface du glacier, sur plusieurs kilomĂštres.

    (...)

    Ce mĂ©canisme provoque une « fonte vigoureuse » du glacier. À tel point que les chercheurs alertent sur le risque que nous ayons sous-estimĂ© la montĂ©e des eaux Ă  venir. Le glacier Thwaites, s’il fondait entiĂšrement, reprĂ©senterait Ă  lui seul 60 cm de montĂ©e du niveau des mers.

    Ce que je trouve drĂŽlatique, c’est que les plus riches n’ont rien trouvĂ© de mieux que de ponctionner toujours plus de richesses, alors que bientĂŽt, ces milliers de milliards ne vaudront plus rien, et qu’ils auraient Ă©tĂ© nettement plus utiles si on les avait injectĂ©s dans l’économie afin de nous prĂ©parer collectivement Ă  ce qui arrive.

    C’est ce que j’appellerais le court-termisme extrĂȘme, ou l’extrĂȘme-thĂ©saurisme.

  • Comment l’argent de l’UE permet aux pays du Maghreb d’expulser des migrants en plein dĂ©sert
    ▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/05/21/comment-l-argent-de-l-union-europeenne-permet-aux-pays-du-maghreb-de-refoule

    Comment l’argent de l’UE permet aux pays du Maghreb d’expulser des migrants en plein dĂ©sert
    Par Nissim Gasteli (Tunis, correspondance), Maud Jullien (Lighthouse Reports), Andrei Popoviciu (Lighthouse Reports) et Tomas Statius (Lighthouse Reports)
    s des droits humains et avec le renfort de moyens européens.
    A Rabat, au Maroc, Lamine (toutes les personnes citĂ©es par un prĂ©nom ont requis l’anonymat), un jeune GuinĂ©en, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© six fois par la police, en 2023, avant d’ĂȘtre renvoyĂ© sans mĂ©nagement Ă  l’autre bout du pays. En Mauritanie, Bella et Idiatou, Ă©galement guinĂ©ennes, ont Ă©tĂ© abandonnĂ©es en plein dĂ©sert aprĂšs avoir Ă©tĂ© interpellĂ©es, puis incarcĂ©rĂ©es. Leur crime ? Avoir pris la mer pour tenter de rejoindre l’Espagne. En Tunisie, François, un Camerounais, s’est orientĂ© comme il a pu aprĂšs que les forces de sĂ©curitĂ© l’ont lĂąchĂ©, au beau milieu des montagnes, prĂšs de la frontiĂšre avec l’AlgĂ©rie. C’était la troisiĂšme fois qu’il Ă©tait dĂ©portĂ© en l’espace de quelques mois.
    Ces trois rĂ©cits de personnes migrantes se ressemblent. Ils se dĂ©roulent pourtant dans trois Etats diffĂ©rents du nord de l’Afrique. Trois pays distincts qui ont en commun d’ĂȘtre les Ă©tapes ultimes des principales routes migratoires vers l’Europe : celle de la MĂ©diterranĂ©e centrale, qui relie les cĂŽtes tunisiennes Ă  l’üle italienne de Lampedusa ; celle de la MĂ©diterranĂ©e occidentale, qui part du Maghreb vers l’Espagne ou encore la route dite « Atlantique », qui quitte les rivages du SĂ©nĂ©gal et du Sahara occidental pour rejoindre les Ăźles Canaries.
    Pour cette raison, le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie ont aussi en commun de faire l’objet de nombreuses attentions de l’Union europĂ©enne (UE) dans la mise en place de sa politique de lutte contre l’immigration irrĂ©guliĂšre. Alors que la question migratoire crispe les opinions publiques et divise les Etats membres sur fond de montĂ©e de l’extrĂȘme droite dans de nombreux pays, l’Europe mobilise d’importants moyens pour Ă©viter que les Subsahariens candidats Ă  l’exil ne parviennent jusqu’à la mer. Au risque que l’aide apportĂ©e aux gouvernements du Maghreb participe Ă  des violations rĂ©pĂ©tĂ©es des droits humains.
    Depuis 2015, les trois Etats ont perçu plus de 400 millions d’euros pour la gestion de leurs frontiĂšres, rien que par l’entremise du fonds fiduciaire d’urgence (FFU), lancĂ© par l’UE lors du sommet sur la migration de La Valette, capitale de Malte. Une somme Ă  laquelle s’ajoutent des aides accordĂ©es directement par certains Etats membres ou relevant d’autres programmes. En juillet 2023, l’UE a encore signĂ© un accord avec la Tunisie, qui inclut une aide de 105 millions d’euros pour lutter contre l’immigration irrĂ©guliĂšre. Peu de temps avant, le 19 juin, le ministre de l’intĂ©rieur français, GĂ©rald Darmanin, en dĂ©placement Ă  Tunis, s’était engagĂ© Ă  verser plus de 25 millions d’euros Ă  Tunis pour renforcer le contrĂŽle migratoire. Plus rĂ©cemment, le 8 fĂ©vrier, la prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne, Ursula von der Leyen, annonçait de Nouakchott la signature d’un soutien financier pour 210 millions d’euros Ă  destination de la Mauritanie, dont une partie serait allouĂ©e Ă  la « gestion des migrations ».
    A travers quelles pratiques ? Au terme de prĂšs d’un an d’enquĂȘte, Le Monde, le mĂ©dia Ă  but non lucratif Lighthouse Reports et sept mĂ©dias internationaux partenaires ont pu documenter pour la premiĂšre fois le recours Ă  des arrestations massives et Ă  des expulsions collectives dans ces trois Etats. Au Maroc, en 2023, prĂšs de 59 000 migrants auraient Ă©tĂ© interpellĂ©s sur le territoire par les forces de sĂ©curitĂ©, d’aprĂšs un dĂ©compte officiel. Une partie d’entre eux ont Ă©tĂ© dĂ©portĂ©s vers le sud et vers l’intĂ©rieur du pays comme Ă  Agadir, Khouribga, Errachidia, BĂ©ni Mellal. En Mauritanie, plusieurs bus rejoignent chaque semaine les Ă©tendues arides de la frontiĂšre avec le Mali et y abandonnent des groupes de migrants sans ressources. En Tunisie, ce sont onze renvois collectifs vers les frontiĂšres libyenne et algĂ©rienne, organisĂ©s par les forces de sĂ©curitĂ© entre juillet 2023 et mai 2024, que nous avons pu documenter grĂące Ă  des tĂ©moignages, des enregistrements audio et vidĂ©o. Une pratique aux consĂ©quences dramatiques : au moins 29 personnes auraient pĂ©ri dans le dĂ©sert libyen, selon un rapport de la mission d’appui des Nations unies en Libye, paru en avril.
    Des migrants subsahariens abandonnĂ©s par la police tunisienne sans eau ni abri, dans le dĂ©sert, non loin de la ville frontaliĂšre libyenne d’Al-Assah, le 16 juillet 2023.
    InterrogĂ© sur le cas tunisien, en marge du discours sur l’état de l’Union devant le Parlement europĂ©en, le 15 septembre, le vice-prĂ©sident de la Commission europĂ©enne, le Grec Margaritis Schinas, assurait : « [Ces pratiques] ne se dĂ©roulent pas sous notre surveillance, et ne font pas partie de nos accords. L’argent europĂ©en ne finance pas ce genre de tactiques. » Notre enquĂȘte dĂ©montre le contraire.
    En Tunisie, des pick-up Nissan utilisĂ©s par la police pour arrĂȘter les migrants correspondent Ă  des modĂšles livrĂ©s par l’Italie et l’Allemagne entre 2017 et 2023. Au Maroc, les forces auxiliaires de sĂ©curitĂ©, Ă  l’origine de nombreuses arrestations, reçoivent une partie de l’enveloppe de 65 millions d’euros allouĂ©s par l’UE au royaume chĂ©rifien, entre 2017 et 2024, pour le contrĂŽle de la frontiĂšre. En Mauritanie, les Vingt-Sept financent, dans les deux principales villes du pays et pour une enveloppe de 500 000 euros, la reconstruction de deux centres de rĂ©tention. Ceux-lĂ  mĂȘmes oĂč des migrants sont enfermĂ©s avant d’ĂȘtre envoyĂ©s dans le dĂ©sert, acheminĂ©s dans des pick-up Toyota Hilux en tout point similaires Ă  ceux livrĂ©s par l’Espagne en 2019. Des exemples, parmi d’autres, qui dĂ©montrent que ces opĂ©rations, contraires Ă  la Convention europĂ©enne des droits de l’homme, bĂ©nĂ©ficient du soutien financier de l’UE et de ses Etats membres.
    Lamine, 25 ans, connaĂźt les rues de Rabat comme sa poche. Le jeune homme, natif de Conakry, est arrivĂ© au Maroc en 2017 « pour suivre une formation » de cuisine, relate-t-il lorsque nous le rencontrons, en octobre 2023, dans le quartier de Takaddoum, devenu le lieu de passage ou d’installation des migrants. Le jeune homme est enregistrĂ© auprĂšs du Haut-Commissariat des Nations unies pour les rĂ©fugiĂ©s (HCR) comme demandeur d’asile, ce qui est censĂ© le protĂ©ger d’une expulsion.
    Au fil des annĂ©es, Lamine s’est habituĂ© aux « rafles » quotidiennes par les forces auxiliaires de sĂ©curitĂ© marocaines visant des migrants comme lui. A Takaddoum, nombreux sont ceux qui assurent avoir Ă©tĂ© tĂ©moins de l’une de ces arrestations de ressortissants subsahariens. « Tous les Blacks savent que s’ils sortent entre 10 et 20 heures, ils risquent de se faire embarquer », ajoute Mafa Camara, prĂ©sident de l’Association d’appuis aux migrants mineurs non accompagnĂ©s. Une affirmation « sans fondement », selon le ministĂšre de l’intĂ©rieur marocain. SollicitĂ©, le HCR confirme qu’« il arrive parfois que les rĂ©fugiĂ©s et les demandeurs d’asile soient arrĂȘtĂ©s ». La suite est Ă©galement connue : les personnes sont amenĂ©es dans des bĂątiments administratifs faisant office de centres de rĂ©tention, avant d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©es dans un commissariat de la ville oĂč des bus viennent les rĂ©cupĂ©rer. Elles sont alors dĂ©portĂ©es, le plus souvent dans des zones reculĂ©es ou dĂ©sertiques. Ce harcĂšlement serait un des maillons essentiels de la stratĂ©gie du royaume pour lutter contre l’immigration irrĂ©guliĂšre. « Le but est bien sĂ»r de rendre la vie des migrants difficile, soutient un consultant requĂ©rant l’anonymat. Si l’on vous emmĂšne dans le Sahara deux fois, la troisiĂšme, vous voulez rentrer chez vous. » L’homme, qui a participĂ© au Maroc Ă  plusieurs projets de dĂ©veloppement financĂ©s par l’UE, soutient que les autoritĂ©s marocaines agissent de la sorte pour justifier les nombreux financements europĂ©ens qu’elles reçoivent, dont 234 millions d’euros uniquement du FFU. « La relocalisation des migrants vers d’autres villes est prĂ©vue par la lĂ©gislation nationale. Elle permet de les soustraire aux rĂ©seaux de trafic et aux zones dangereuses », oppose, de son cĂŽtĂ©, le ministĂšre de l’intĂ©rieur marocain.
    DĂ©but 2023, Rabat soutenait avoir empĂȘchĂ© plus de 75 000 dĂ©parts vers l’Europe, dont 59 000 sur son territoire et 16 000 en mer. En 2023, Lamine, lui, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă  six reprises avant d’ĂȘtre envoyĂ© Ă  l’autre bout du pays.
    Pendant plusieurs jours, nous avons suivi et filmĂ© les minivans des forces auxiliaires qui sillonnent les rues de Rabat. Des tĂ©moignages, des vidĂ©os et des enregistrements audio rĂ©unis par ailleurs attestent de l’ampleur du phĂ©nomĂšne de harcĂšlement des migrants de Tanger Ă  FĂšs, de Nador Ă  Laayoune. Au cours de notre enquĂȘte, nous avons pu identifier deux types de vĂ©hicules utilisĂ©s pour ces opĂ©rations, achetĂ©s grĂące Ă  des financements europĂ©ens. Comme ces utilitaires Fiat Doblo, visibles sur une vidĂ©o d’arrestation de migrants, diffusĂ©e en mai 2021 Ă  la tĂ©lĂ©vision marocaine, identiques Ă  ceux d’un lot achetĂ© Ă  partir de 2019 grĂące au FFU. Ou ces 4 × 4 Toyota Land Cruiser, utilisĂ©s lors d’arrestations dont les images ont Ă©tĂ© diffusĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux, et qui correspondent aux modĂšles achetĂ©s par l’Espagne, puis par l’Europe dans le cadre du FFU.
    Au Maroc, les forces auxiliaires de sĂ©curitĂ©, Ă  l’origine de nombreuses arrestations, filmĂ©es Ă  Rabat, le 19 octobre 2023.
    Au Maroc, les forces auxiliaires de sĂ©curitĂ©, Ă  l’origine de nombreuses arrestations, filmĂ©es Ă  Rabat, le 19 octobre 2023.
    Lors de ces arrestations collectives, le mode opĂ©ratoire est toujours identique : deux minivans blancs stationnent dans un quartier frĂ©quentĂ© par des migrants, tandis que plusieurs agents en civil se mĂȘlent Ă  la foule. Ils contrĂŽlent, puis apprĂ©hendent les migrants, avant de les faire monter dans les vĂ©hicules. Une vingtaine de personnes, que nous avons interrogĂ©es, assurent avoir Ă©tĂ© tĂ©moins ou victimes de violences policiĂšres lors de ces arrestations.
    Le 19 octobre 2023 Ă  l’occasion d’une opĂ©ration que nous avons documentĂ©e, un bus des forces auxiliaires a pris la direction de Khouribga, une bourgade Ă  200 kilomĂštres au sud de Rabat. En pleine nuit, les officiers ont dĂ©posĂ© une dizaine de jeunes hommes Ă  l’entrĂ©e de la petite ville. Ces derniers ont ensuite marchĂ© vers la gare routiĂšre, avant de rejoindre un petit groupe de migrants, eux-mĂȘmes dĂ©portĂ©s quelques jours plus tĂŽt. Parmi eux, Aliou, un GuinĂ©en de 27 ans, affirme avoir Ă©tĂ© dĂ©placĂ© de la sorte « prĂšs de 60 fois » depuis son arrivĂ©e au Maroc, en 2020.

    C’est une valse incessante qui se joue ce 25 janvier, en fin de matinĂ©e, devant le commissariat du quartier de Ksar, Ă  Nouakchott. Des vĂ©hicules vont et viennent. A l’intĂ©rieur de l’un d’eux – un minibus blanc –, une dizaine de migrants, le visage hagard. A l’arriĂšre d’un camion de chantier bleu, une cinquantaine d’exilĂ©s se cramponnent pour ne pas basculer par-dessus bord. Tous ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s par la police mauritanienne. Chaque jour, ils sont des centaines Ă  dĂ©couvrir l’intĂ©rieur dĂ©crĂ©pi de ces petits baraquements ocre. Cette Ă©tape ne dure que quelques jours au plus. « Il y a plusieurs bus par semaine qui partent vers le Mali », confirme un visiteur du commissariat faisant office de centre de rĂ©tention.
    Sur ces images filmĂ©es en Mauritanie, en camĂ©ra cachĂ©e, plus d’une dizaine de migrants sont sur le point d’ĂȘtre dĂ©posĂ©s devant le centre de rĂ©tention de Ksar, Ă  Nouakchott, avant d’ĂȘtre dĂ©portĂ©s loin de la ville, le 25 janvier 2024.
    Sur ces images filmĂ©es en Mauritanie, en camĂ©ra cachĂ©e, plus d’une dizaine de migrants sont sur le point d’ĂȘtre dĂ©posĂ©s devant le centre de rĂ©tention de Ksar, Ă  Nouakchott, avant d’ĂȘtre dĂ©portĂ©s loin de la ville, le 25 janvier 2024. Certains migrants ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s dans les rues de Nouakchott. « Le bus des policiers se promĂšne dans les quartiers oĂč vivent les migrants, comme le CinquiĂšme [un quartier Ă  l’ouest de Nouakchott], tĂ©moigne Sady, un Malien arrivĂ© en Mauritanie en 2019. Les policiers entrent dans les boutiques. Ils demandent aux gens : “Tu es Ă©tranger ?” Puis ils les emmĂšnent. A chaque fois, j’ai vu des gens se faire frapper, maltraiter. On vit avec la crainte de ces refoulements. »
    « Les Ă©ventuelles interpellations concernant les Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre se font conformĂ©ment aux conventions, lois et rĂšglements en vigueur, sans arbitraire ni ciblage de zones ou de quartiers spĂ©cifiques », assure le porte-parole du gouvernement mauritanien, Nani Ould Chrougha. Bella et Idiatou ont, quant Ă  elles, Ă©tĂ© interceptĂ©es en mer par des gardes-cĂŽtes, lors d’une tentative de traversĂ©e en direction des Ăźles Canaries, confettis d’üles espagnoles Ă  plusieurs centaines de kilomĂštres des cĂŽtes africaines. Le traitement qui leur a Ă©tĂ© rĂ©servĂ© est le mĂȘme que pour les autres migrants, alors qu’elles bĂ©nĂ©ficiaient d’un titre de sĂ©jour mauritanien : une expulsion manu militari vers les frontiĂšres sud du pays. « Des expulsions vers le SĂ©nĂ©gal et le Mali, sur des bases raciales, ont eu lieu entre 1989 et 1991, souligne Hassan Ould Moctar, spĂ©cialiste des questions migratoires. Mais les demandes rĂ©pĂ©tĂ©es de l’Union europĂ©enne en matiĂšre migratoire ont rĂ©activĂ© cette dynamique. »Pour Bella et Idiatou comme pour Sady, la destination finale est Gogui, Ă  la frontiĂšre malienne, une zone dĂ©sertique Ă  plus de 1 000 kilomĂštres de Nouakchott. « Ils nous ont jetĂ©s hors du bus, puis ils nous ont poussĂ©s vers la frontiĂšre. Ils nous ont chassĂ©s comme des animaux et ils sont partis », raconte, rĂ©voltĂ©e, Idiatou, quand nous la rencontrons au SĂ©nĂ©gal, oĂč elle a trouvĂ© refuge. Ce rĂ©cit, neuf migrants au total l’ont confiĂ© au Monde. Sady, qui vivait Ă  Nouakchott grĂące Ă  des petits boulots, a Ă©tĂ© repoussĂ© deux fois. Selon un document interne du HCR, que Le Monde a consultĂ©, plus de 300 personnes dĂ©nombrĂ©es par le Haut-Commissariat ont fait l’objet du mĂȘme traitement en 2023. La majoritĂ© d’entre elles assurent avoir Ă©tĂ© victimes de violations des droits humains. SollicitĂ©, un porte-parole du HCR confirme avoir « reçu des rapports faisant Ă©tat de cas de refoulement vers le Mali » et « plaider auprĂšs des autoritĂ©s mauritaniennes pour mettre fin Ă  de telles pratiques ». « Les migrants en situation irrĂ©guliĂšre sont reconduits aux postes-frontiĂšres officiels de leur pays de provenance », se dĂ©fend le porte-parole du gouvernement mauritanien, selon lequel le procĂ©dĂ© est conforme Ă  la loi et rĂ©alisĂ© en assurant une « prise en charge totale – nourriture, soins de santĂ©, transport ». La Mauritanie est depuis quinze ans l’un des verrous des routes migratoires qui mĂšnent en Espagne. D’aprĂšs notre dĂ©compte, sans inclure l’argent promis dĂ©but 2024, plus de 80 millions d’euros ont Ă©tĂ© investis par l’UE dans le pays depuis 2015, destinĂ©s surtout au renforcement des frontiĂšres, Ă  la formation des effectifs de police ou encore Ă  l’achat de vĂ©hicules. Les groupes d’action rapide-surveillance et intervention (GAR-SI), des unitĂ©s d’élite financĂ©es par l’UE dans plusieurs pays du Sahel Ă  travers le FFU, ont Ă©galement fait partie du dispositif. En 2019, ils ont ainsi livrĂ© Ă  la police mauritanienne 79 personnes apprĂ©hendĂ©es sur le territoire, d’aprĂšs un document interne de l’UE. Un rapport non public de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), datĂ© de fĂ©vrier 2022, mentionne qu’une bonne partie de leurs effectifs – plus de 200 hommes – a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©e Ă  Gogui pour des missions de « surveillance frontaliĂšre ».
    En outre, plusieurs vĂ©hicules utilisĂ©s pour assurer les expulsions de Nouakchott vers le sud du pays correspondent Ă  des modĂšles livrĂ©s par des Etats membres. Comme ces pick-up Toyota Hilux fournis par l’Espagne, « pour la surveillance du territoire ou la lutte contre l’immigration irrĂ©guliĂšre ». Depuis 2006 et en vertu d’un accord bilatĂ©ral de rĂ©admission de migrants entre les deux pays, une cinquantaine de policiers espagnols sont dĂ©ployĂ©s en permanence Ă  Nouakchott et Ă  Nouadhibou, les deux principales villes du pays. Des moyens techniques, dont des bateaux, sont Ă©galement mis Ă  disposition. En 2023, prĂšs de 3 700 interceptions en mer ont ainsi Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par des patrouilles conjointes, d’aprĂšs un dĂ©compte du ministĂšre de l’intĂ©rieur espagnol, consultĂ© par Le Monde. Plusieurs sources policiĂšres et un visiteur des centres de rĂ©tention mauritaniens attestent de la prĂ©sence frĂ©quente de policiers ibĂ©riques Ă  l’intĂ©rieur. Bella et Idiatou assurent avoir Ă©tĂ© prises en photo par ces derniers au commissariat de Nouakchott. InterrogĂ©e sur ce point, l’agence espagnole Fiiapp, principal opĂ©rateur de ces projets de coopĂ©ration policiĂšre, a niĂ© la prĂ©sence d’agents dans le centre de rĂ©tention. Les autoritĂ©s mauritaniennes, quant Ă  elles, ont confirmĂ© l’existence d’« Ă©change d’informations dans le domaine de la lutte contre l’immigration clandestine », mais « dans le respect de la vie privĂ©e des personnes et de la protection de leurs donnĂ©es personnelles ». Selon un autre document du HCR, datĂ© de janvier 2023, des migrants rapportent que les Espagnols ont participĂ© aux raids les visant. « Parfois, ils essayaient mĂȘme d’expulser des gens qu’on avait identifiĂ©s comme rĂ©fugiĂ©s », se souvient un salariĂ© de l’agence, que nous avons interrogĂ©. « Notre Ă©quipe de policiers sur le terrain n’est pas au courant de telles pratiques », assure la Fiiapp. Quand le ministĂšre de l’intĂ©rieur espagnol se borne Ă  rĂ©pondre que ses effectifs travaillent « dans le respect des droits de l’homme, et en accord avec la lĂ©gislation nationale et internationale ».
    Un matin de novembre 2023, dans la ville tunisienne de Sfax, Moussa, un demandeur d’asile camerounais de 39 ans, et son cousin sortent d’un bureau de poste lorsqu’ils sont interpellĂ©s par les autoritĂ©s. En quelques heures, les deux hommes se retrouvent Ă  la frontiĂšre libyenne, remis aux mains d’une milice, puis enfermĂ©s dans l’un des centres de dĂ©tention pour migrants du pays. Pendant plusieurs mois, ils subissent des violences quotidiennes.
    Selon la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul), prĂšs de 9 000 personnes ont Ă©tĂ© « interceptĂ©es » depuis l’étĂ© 2023 par les autoritĂ©s de Tripoli, Ă  la frontiĂšre tunisienne. Dans une note interne que nous avons consultĂ©e, la Manul dĂ©plore des « expulsions collectives » et des « retours forcĂ©s sans procĂ©dure », exposant les migrants Ă  de « graves violations et abus des droits humains, avec des cas confirmĂ©s d’exĂ©cution extrajudiciaire, de disparition, de traite, de torture, de mauvais traitement, d’extorsion et de travail forcĂ© ». « Ils repartent d’oĂč ils viennent, car ils causent des problĂšmes », justifie, sous le couvert de l’anonymat, un agent de la garde nationale. SollicitĂ©, le ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres tunisien rĂ©fute les accusations d’« expulsion de migrants d’origine subsaharienne vers des zones dĂ©sertiques », les qualifiant d’« allĂ©gations tendancieuses ».
    DĂšs le 7 juillet 2023, Frontex, l’agence europĂ©enne de garde-frontiĂšres, est pourtant informĂ©e – selon un rapport interne dont nous avons pris connaissance – de ces « opĂ©rations » consistant Ă  « conduire des groupes de ressortissants subsahariens jusqu’à la frontiĂšre [de la Tunisie] avec la Libye et l’AlgĂ©rie, en vue de leur refoulement ». Frontex ajoute que ces opĂ©rations sont surnommĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux « mĂ©nage de blacks ». Une source europĂ©enne anonyme, au fait du dossier, veut croire qu’« aucune ressource provenant de l’UE n’a contribuĂ© Ă  ce processus [d’expulsion] », mais reconnaĂźt toutefois qu’il est « trĂšs difficile de tracer une limite, car [l’UE soutient] les forces de sĂ©curitĂ© ».
    Utilisation de ressources européennes
    Depuis une dizaine d’annĂ©es, de fait, l’UE participe au renforcement de l’appareil sĂ©curitaire tunisien, d’abord Ă  des fins de lutte contre le terrorisme, puis contre l’immigration irrĂ©guliĂšre. Jusqu’en 2023, elle a investi plus de 144 millions d’euros dans la « gestion des frontiĂšres », auxquels s’ajoutent les aides directes des Etats membres, permettant l’achat d’équipements comme ​​des navires, des camĂ©ras thermiques, des radars de navigation
 PrĂšs de 3 400 agents de la garde nationale tunisienne ont par ailleurs reçu des formations de la part de la police fĂ©dĂ©rale allemande entre 2015 et aoĂ»t 2023 ; et deux centres d’entraĂźnement ont Ă©tĂ© financĂ©s par l’Autriche, le Danemark et les Pays-Bas, Ă  hauteur de 8,5 millions d’euros.
    L’enquĂȘte du Monde et de ses partenaires montre que certaines de ces ressources ont directement Ă©tĂ© utilisĂ©es lors d’expulsions. Ainsi, Moussa a formellement identifiĂ© l’un des vĂ©hicules dans lequel il a Ă©tĂ© dĂ©portĂ© vers la Libye : un pick-up Navara N-Connecta blanc du constructeur Nissan – modĂšle analogue aux 100 vĂ©hicules offerts Ă  la Tunisie par l’Italie, en 2022 pour « lutter contre l’immigration irrĂ©guliĂšre et la criminalitĂ© organisĂ©e ». A Sfax, en Tunisie, ces vĂ©hicules utilisĂ©s par la police lors d’une arrestation collective sont du mĂȘme modĂšle que ceux fournis par l’Italie en 2022, comme le montre un document nos Ă©quipes se sont procurĂ©.
    En 2017, le gouvernement allemand avait, lui aussi, offert Ă  la Tunisie 37 Nissan Navara, en plus d’autres Ă©quipements, dans le cadre d’une aide Ă  la « sĂ©curisation des frontiĂšres ». Deux vidĂ©os publiĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux, et que nous avons vĂ©rifiĂ©es, montrent Ă©galement l’implication des mĂȘmes vĂ©hicules dans les opĂ©rations d’arrestation et d’expulsion menĂ©es par les autoritĂ©s tunisiennes dans la ville de Sfax. ContactĂ©, le ministĂšre de l’intĂ©rieur allemand s’est dit attachĂ© « Ă  ce que les Ă©quipements remis dans le cadre de la coopĂ©ration bilatĂ©rale soient utilisĂ©s exclusivement aux fins prĂ©vues », tout en estimant que les vĂ©hicules dĂ©crits par notre enquĂȘte sont « trĂšs rĂ©pandus en Afrique ». Les autoritĂ©s italiennes n’ont pas rĂ©pondu Ă  nos sollicitations.
    En dĂ©pit de la situation, largement relayĂ©e par la presse, de centaines de migrants repoussĂ©s dans les zones frontaliĂšres du pays, l’UE a signĂ©, le 16 juillet 2023, un mĂ©morandum d’entente avec la Tunisie, devenue le premier point de dĂ©part des migrants vers le continent. Un accord Ă©rigĂ© en « modĂšle » par Mme von der Leyen. La mĂ©diatrice europĂ©enne, Emily O’Reilly, a toutefois ouvert une enquĂȘte sur ce mĂ©morandum : « Le financement de l’UE (
) ne doit pas soutenir les actions ou mesures susceptibles d’entraĂźner des violations des droits de l’homme dans les pays partenaires », a rappelĂ© Mme O’Reilly Ă  Mme von der Leyen, dans une lettre rendue publique le 13 septembre 2023.
    « Les Etats europĂ©ens ne veulent pas avoir les mains sales. Ils sous-traitent donc Ă  des Etats tiers des violations des droits de l’homme, estime, pour sa part, Marie-Laure Basilien-Gainche, professeure de droit public Ă  l’universitĂ© Jean-Moulin-Lyon-III. Mais, du point de vue du droit, ils pourraient ĂȘtre tenus pour responsables. » La Commission europĂ©enne nous informe par la voix d’un porte-parole que « l’UE attend de ses partenaires qu’ils remplissent leurs obligations internationales, y compris le droit au non-refoulement » et que « tous les contrats de l’UE contiennent des clauses relatives aux droits de l’homme permettant Ă  la Commission d’ajuster leur mise en Ɠuvre si nĂ©cessaire ». Or, des documents que nous nous sommes procurĂ©s attestent de la connaissance que les instances de l’UE ont de ces arrestations et de ces dĂ©portations collectives. Une dĂ©cision de la Commission europĂ©enne, de dĂ©cembre 2019, Ă  propos des financements de l’UE au Maroc, fait par exemple rĂ©fĂ©rence Ă  une « vaste campagne de rĂ©pression » contre des migrants subsahariens, se traduisant par des arrestations et des expulsions « illĂ©gales » dans des zones reculĂ©es. Dans un rapport finalisĂ© en 2019, la Cour des comptes europĂ©enne s’inquiĂ©tait, dĂ©jĂ , de l’opacitĂ© avec laquelle les fonds attribuĂ©s par les Vingt-Sept aux autoritĂ©s marocaines Ă©taient utilisĂ©s, ainsi que du manque de « procĂ©dures de contrĂŽle ».
    En Mauritanie, plusieurs officiels du HCR, de l’OIM ou des forces de police espagnoles confient avoir connaissance de la pratique d’expulsion en plein dĂ©sert. Des Ă©lĂ©ments repris dans un rapport et une recommandation du Parlement europĂ©en datĂ©s de novembre 2023 et janvier 2024. Alors que le dĂ©ploiement de Frontex en Mauritanie est en cours de discussion, l’agence rappelait, en 2018, dans un guide de formation Ă  l’analyse de risques, destinĂ© aux Etats africains partenaires dans la lutte contre l’immigration irrĂ©guliĂšre, que la « charte africaine des droits de l’homme et des peuples interdit les arrestations ou dĂ©tentions arbitraires ». En dĂ©pit de cette attention, Frontex a ouvert une cellule de partage de renseignement Ă  Nouakchott, dĂšs l’automne 2022, et procĂ©dĂ© Ă  la formation de plusieurs policiers. Parmi eux se trouvent plusieurs agents en poste au centre de rĂ©tention de Nouakchott. Celui-lĂ  mĂȘme par lequel transitent chaque jour des migrants victimes de dĂ©portation collective.

    #Covid-19#migrant#migrant#UE#tunie#maroc#mauritanie#espagne#frontex#oim#hcr#droit#sante#refoulement#violence#migrationirreguliere#politiquemigratoire#routemigratoire

  • Murray Bookchin : Ă  bas la hiĂ©rarchie !
    ▻https://laviedesidees.fr/Murray-Bookchin-a-bas-la-hierarchie

    Écologiste anarchiste, penseur des causes sociales de l’affrontement destructeur entre nos sociĂ©tĂ©s et la nature, et thĂ©oricien d’un municipalisme libertaire Ă  construire dĂšs aujourd’hui, Murray Bookchin est une figure essentielle de l’écologie politique.

    #Philosophie #Ă©cologie #anarchisme #Portraits
    ▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240521_bookchin.pdf

  • Goldbaum of Krakow sur X :

    « Les sionistes mettent en danger les juifs en assimilant d’office juif et đŸ‡źđŸ‡± ou en prĂ©tendant que toute critique dâ€™đŸ‡źđŸ‡± est antisĂ©mite.

    Soyez gentils les gars : DĂ©fendez votre petit État d’apartheid gĂ©nocidaire autant que vous voulez mais nous mettez pas dans la sauce

    Shabbat shalom »

    ▻https://x.com/krakow1998/status/1791477146642153916

  • Mort du prĂ©sident iranien Ebrahim RaĂŻssi : une nouvelle secousse pour un pouvoir fragile
    ▻https://www.revolutionpermanente.fr/Mort-du-president-iranien-Ebrahim-Raissi-une-nouvelle-secousse-

    Lundi matin, les mĂ©dias iraniens ont annoncĂ© la mort du prĂ©sident iranien Ebrahim RaĂŻssi lors du crash de son hĂ©licoptĂšre, aprĂšs une visite en AzerbaĂŻdjan, dans des conditions troubles. Si sa mort n’aura que peu de consĂ©quences sur la structure du pouvoir iranien, les Ă©lections Ă  venir pourraient accentuer la dĂ©lĂ©gitimation du rĂ©gime.

    AprĂšs avoir annoncĂ© que l’hĂ©licoptĂšre du prĂ©sident iranien Ebrahim RaĂŻssi avait connu un « atterrissage brutal », dimanche, les mĂ©dias iraniens ont confirmĂ©, ce matin, que l’appareil s’était crachĂ© aprĂšs des recherches que les conditions mĂ©tĂ©orologiques et gĂ©ographiques avaient rendues ardues. Aucun des passagers de l’appareil n’a survĂ©cu, le crash tuant le PrĂ©sident iranien, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Houssein Amir-Abdollahian, le gouverneur de la province de l’AzerbaĂŻdjan oriental, Malek Rahmati, et l’ayatollah Mohammad Ali Ale-Hashem. Si les causes de l’accident sont encore inconnues, ( La mort de RaĂŻssi : enjeux et consĂ©quences : ▻https://www.lorientlejour.com/article/1414340/raissi-entre-la-vie-et-la-mort-enjeux-et-consequences.html),
    la mort du prĂ©sident iranien intervient dans un contexte particuliĂšrement tendu, tant Ă  l’intĂ©rieur des frontiĂšres du rĂ©gime, qui connait une crise politique d’ampleur et une situation Ă©conomique trĂšs alarmante, qu’à l’échelle rĂ©gionale, alors que les tensions entre l’Iran et IsraĂ«l ont Ă©tĂ© gelĂ©es Ă  un niveau inĂ©dit d’intensitĂ©, aprĂšs l’attaque du 13 avril conduite par l’Iran et la contre-riposte menĂ©e par IsraĂ«l quelques jours plus tard.

    Alors que le prĂ©sident rendait visite au prĂ©sident azerbaĂŻdjanais, Ilhan Aliev, au sujet de la construction d’un barrage, les soupçons pĂšsent sur Bakou, alliĂ© historique de l’Etat israĂ©lien, qui l’approvisionne en armes en l’échange de produits gaziers et qui lui a offert, Ă  de multiples reprises, des points d’accĂšs au territoire iranien. Tandis que la situation rĂ©gionale demeure trĂšs instable, que les affrontements se multiplient Ă  la frontiĂšre libano-israĂ©lienne et que le spectre d’une invasion terrestre de Rafah se fait plus menaçant que jamais, la mort du prĂ©sident iranien menace de dĂ©stabiliser encore davantage les Ă©quilibres rĂ©gionaux. Si la thĂšse d’un accident demeure pour l’heure l’hypothĂšse la plus probable, l’implication de l’AzerbaĂŻdjan ou d’IsraĂ«l dans le crash pourrait, si elle Ă©tait avĂ©rĂ©e, dĂ©clencher une guerre rĂ©gionale sans prĂ©cĂ©dent dans la rĂ©gion et ruinerait les efforts des Etats-Unis qui tentent d’obtenir de l’Iran et des composantes de l’axe de la rĂ©sistance qui sont sous son hĂ©gĂ©monie directe en Irak et au Liban qu’ils se retirent du conflit.

    Sur le plan intĂ©rieur, la mort du prĂ©sident ne devrait cependant pas bouleverser la situation du rĂ©gime. Homme de paille, le prĂ©sident RaĂŻssi n’avait qu’un pouvoir limitĂ© et demeurait sous la tutelle implacable du Guide Khamenei dont le secrĂ©tariat a Ă©tendu son domaine de compĂ©tence Ă  la quasi-totalitĂ© des institutions politiques du pays...

  • 24 heures plus tard, Ă  ma connaissance aucun journal n’est capable de t’expliquer :
    – comment se passe le traitement de la demande de mandat d’arrĂȘt du procureur de la CPI par des juges (est-ce qu’ils se rĂ©unissent, s’ils se rĂ©unissent il faut attendre une date fixe ou juste ils peuvent se rĂ©unir d’urgence qu’il y a besoin, est-ce que c’est hyper-formel genre “grand jury” ou bien ils se mettent d’accord entre eux, ou bien comme dans les films le procureur il va au milieu de la nuit rĂ©veiller un juge pour lui faire signer un papier ?) ?
    – surtout : combien de temps c’est censĂ© prendre ? (quelques jours, quelques semaines, quelques mois ?)
    – et : est-ce que ces demandes sont systĂ©matiquement acceptĂ©es, ou bien il y a des cas oĂč ça a Ă©tĂ© refusĂ© ?

    Ces informations devraient ĂȘtre connues depuis que les rumeurs de mandat d’arrĂȘt circulaient. Que s’appelario « faire son travail ».

  • Un nouveau copier/coller dans Word qui change tout !
    ▻https://www.journaldugeek.com/2024/05/19/word-colle-differemment-le-texte-et-ca-change-tout

    « Fusionner la mise en forme » : maintient les Ă©lĂ©ments de mise en forme essentiels (gras, soulignĂ©, structure des listes et tableaux) mais adapte les polices, tailles et couleurs pour correspondre au document cible.

    Aucune mention de la notion de « style ». Apparemment, le journaliste ne doit pas savoir de quoi il s’agit, ou bien le communiquĂ© de presse a volontairement souhaitĂ© ignorer ce concept, pourtant Ă  la base de tout traitement de texte sĂ©rieux.

    Alors en fait, ça fait Ă  peu prĂšs 30 ans qu’on se demande si cette fonctionnalitĂ© est juste envisageable. Et c’est en 2024, annĂ©e de l’IA et de l’ordinateur qui te fait enfin le cafĂ© en te parlant comme Scarlett, qu’on se dĂ©cide enfin Ă  arrĂȘter de te pourrir les documents avec une fonction de collage qui importe les styles Ă©trangers Ă  la sauvage, sans aucune prĂ©occupation pour la maintenabilitĂ© du document.

  • ’Unified Reich’: Trump campaign goes full Nazi
    ▻https://www.theframelab.org/unified-reich-trump-campaign-goes-full-nazi


    VoilĂ , les gus s’auto-godwinent en toute dĂ©contraction.

    Trump is telling us exactly what he plans to do if he gets another term. He is framing his return to power as an authoritarian effort, and he is overtly using Nazi language and symbolism to drive home the point.

    This wasn’t a mistake. It isn’t a joke. American freedom and democracy are on the line in 2024. The main headline in Trump’s ad asks: “What’s Next for America?” Trump’s answer: authoritarianism and fascism.

    • Encore un truc drĂŽlatique. C’est sous Biden, le libĂ©ral, que les Ă©tudiants pacifistes se font gazer et briser les os.

      Toujours cette voie sans issue, aux US, depuis 10 ans (et disons le, chez nous aussi). La Peste ou le CholĂ©ra. Clinton ou Trump. Les pourris ou les tarĂ©s. Pas de chemin intermĂ©diaire possible. Toutes les alternatives sont systĂ©matiquement massacrĂ©es, pour cause d’incompatibilitĂ© manifeste avec le capitalisme.

  • Loi logement : « Dans les annĂ©es Ă  venir, les mĂ©nages prĂ©caires vont tout simplement trouver de moins en moins Ă  se loger » - Bondy Blog
    ▻https://www.bondyblog.fr/societe/loi-logement-dans-les-annees-a-venir-les-menages-precaires-vont-tout-simpl


    En rĂ©alitĂ©, c’est une loi POUR les marchands de sommeil.

    Dans les annĂ©es Ă  venir, les mĂ©nages prĂ©caires vont tout simplement trouver de moins en moins Ă  se loger. Alors que c’est la vocation premiĂšre du parc social de rĂ©pondre Ă  leur possibilitĂ© de logement. Ils vont ĂȘtre relĂ©guĂ©s sur d’autres solutions, que ce soit des solutions d’hĂ©bergement ou de mal-logement. Et ils vont ĂȘtre plus nombreux Ă  vivre en suroccupation, en habitat indigne.

  • Sur l’exercice illĂ©gal de la mĂ©decine.
    ▻https://threadreaderapp.com/thread/1689908968120778752.html

    Bonjour @Ordre_Pharma, le Docteur en Pharmacie RĂ©my HonorĂ© affirme que vous connaissez ses activitĂ©s, auxquelles vous n’auriez rien Ă  redire « pour l’instant ».

    Le moins qu’on puisse dire est pourtant que cela soulĂšve certains questionnements. đŸ§”1/

    En effet, cette personne prĂ©tend, Ă  l’aide de la micronutrition, soigner diffĂ©rents troubles et maladies, voire tous, y compris le covid long, l’autisme et le cancer.

    Certes il ne dit pas soigner mais « prendre en charge ». Ca se complique un peu lors des Ă©changes...
    2/ screen du site de RĂ©my honorĂ© ou il affirme prendre en charge pĂšle mĂšle Alzheimer, les troubles bipolaire, l’autisme, le TDAH, les maladies gastro intestinales, auto-imunes telles que covidlong, SEP, cancer (...), les troubles chroniques (douleurs articulaires) ou mĂ©tabolique (obĂ©sitĂ©, diabĂšte...)
    Et oui, finalement, il soigne ! C’est mĂȘme « exactement ce qu’il fait » avec ses « patients »
    3/ Ă©change twitter : - le but c’est de soigner les gens, pas leur faire croire des choses (...) rĂ©ponse RĂ©my HonorĂ© : « C’est exactement ce que je fais en utilisant la science » (...)
    Pourquoi soigne-t-il alors que ce n’est pas son mĂ©tier (coucou @ordre_medecins) ? Parce que vraisemblablement, les mĂ©decins sont des gros nazes incompĂ©tents. Les patients sont dans une dĂ©tresse morale dont on peut profiter. Ce serait dommage de s’en priver...
    4/

    screen Ă©change twitter : - Il n’y a qu’une seule mĂ©decine, celle qui marche. Qui prouve. Qui Ă©value. Le reste n’en est pas. rĂ©ponse RĂ©my HonorĂ© « exactement, la mĂ©decine traditionnelle a fait son temps, elle ne soigne pas les causes des dysfonctionnements, c’est Ă  dire les carences et micronutritionnelles crĂ©ant des dĂ©sĂ©quilibres et des symptĂŽmes »
    screen twitter propos RĂ©my honorĂ© en deux tweets « je me demande toujours comment les mĂ©decins arrivent Ă  s’endormir le soir aprĂšs avoir donnĂ© des tonnes de mĂ©dicaments sans comprendre une ligne de leur mode de fonctionnement et leurs effets indĂ©sirables Ă  long terme ! Mais je n’envie pas leur mĂ©tier : appliquer des protocoles dĂ©passĂ©s, qu’ils ne comprennent pas d’ailleurs, que mĂȘme un gosse de 7 ans serait capable d’appliquer : anxiĂ©tĂ©, anxiolitiques. DĂ©pression, antidĂ©presseurs. Infection virale, ATB... »
    Screen tweet de RĂ©my HonorĂ© a propos de ses patients : « ce sont des enfants, et ce sont des parents qui m’ont contactĂ© pour prendre enchrge leurs enfants au niveau thĂ©rapeuthique en raison de l’absence de soin de la part des pĂ©dopsy ou autres mĂ©decins de ville. J’appelle cela non assistance Ă  personne en dĂ©tresse morale. »
    Je sais pas trop si ce genre de propos est conforme au code de dĂ©ontologie des pharmaciens ?
    5/ Article R 4235-31 qui stipule que les pharmaciens doivent entretenir de bons rapports avec les membres du corps médical, les membres des autres professions de santé et les vétérinaires.
    Par ailleurs, que penser d’un pharmacien d’officine qui dĂ©clare publiquement que les mĂ©dicaments sont nĂ©fastes, et qu’il vaut mieux taper dans l’homĂ©opathie et les fleurs de Bach ? (Notre ami a plusieurs comptes, celui-ci Ă©tant destinĂ© Ă  attirer les victimes du CovidLong)
    6/ Echange tweeter : - et les pharmaciens qui vendent homĂ©opathie, complĂ©ments alimentaires fleurs de Bach rĂ©ponse RĂ©my HonorĂ© (compte CovidlongPharmaD) : « heureusement qu’ils vendent des produits qui fonctionnent comme antidote pour compenser les poisons qu’ils dĂ©livrent sur ordonnance avec l’aval des autoritĂ©s »
    On apprend en passant qu’Alzheimer et l’autisme, c’est la mĂȘme chose, et que les diagnostics ne servent Ă  rien.
    7/
    screen tweet RĂ©my HonorĂ© « passez un diplĂŽme en biochimie du cerveau, vous comprendrez alors ce qu’est rĂ©ellement l’autisme : une maladie neurologique au mĂȘme titre que l’Alzheimer, Le parkinson, la schizophrĂ©nie et tant d’autres »
    tweet compte CovidLongPharmD : « nul besoin d’avoir les Ă©tiquettes de fibromyalgie, maladie de Lyme ou Covid Long pour prendre en charge correctement les patients e, fonction de leurs plaintes ! »
    Donc, on peut tout simplement soigner l’autisme, et sans doute tout le reste, de la mĂȘme façon. C’est pratique, non ? c’est mĂȘme mieux si on est pas mĂ©decin, les toubibs, vous n’avez pas les compĂ©tences.
    8/

    Ă©change twitter : - donc pour vous ces 140€ sont justifiĂ©s (note : correspond au prix de la consultation longue d’1h30 en visio affichĂ©e sur le site de RĂ©my HonorĂ©). Ok, Par quoi ? Lorsque vous prenez en charge des autistes, sur quoi vous appuyez-vous ? rĂ©ponse RH : « encore une fois si vous ne comprenez pas que le pharmacien a des compĂ©tences particuliĂšres que les mĂ©decins n’ont pas en pharmacologie, biochimie et physiologie, vous ne pourrez jamais comprendre que l’autisme ou d’autres troubles neurologiques se soignent trĂšs bien »
    Image
    tweet RH « on peu soigner les enfants ET les adultes avec une bonne formation en biochimie »
    Et donc comment on soigne ( cf tweet 2 du fil pour la liste des affections soignĂ©es) ?
    On donne des micronutriments, « qui correspondent aux carences des patients », carences dĂ©duites uniquement des symptĂŽmes dĂ©clarĂ©s par ces patients.
    9/ Image
    et ça fonctionne tellement bien que les autistes non verbaux se mettent Ă  parler en quelques semaines. Nul besoin d’étude ni de preuve scientifique, la preuve par un avis Google.
    10/ tweets RH : « la preuve ce sont les patients qui la donnent . en quelques jours et ça s’amĂ©liore encore. Dans quelques semaines il parlera » suivi d’un screen d’avis google 5 Ă©toiles : « mĂ©decin Ă  l’écoute trĂšs sympathique et professionnel, il a su dĂ©celer les problĂšmes de mon enfant autiste souffrant de troubles du sommeil trĂšs importants (...) »
    Preuve encore que les diplĂŽmes et formations ne servent Ă  rien. SpĂ©cialistes de tout poil, allez vous rhabiller !
    11/ tweet RH « J’ai compris que vous attendez que je vous donne un diplĂŽme en autisme c’est ça ? Si les diplĂŽmes en autisme avaient un intĂ©rĂȘt pour soigner l’autisme, il n’y aurait alors plus de symptĂŽmes d’autisme tout simplement. Aucune formation sur l’autisme n’est valable. »
    PoussĂ© dans ses retranchements, il finit par dire qu’il est qualifiĂ© en autisme puisqu’il est lui-mĂȘme autiste. Reste Ă  savoir s’il a un cancer lorsqu’il prend en charge des malades du cancer, s’il est obĂšse lorsqu’il prend en charge des personnes obĂšses, etc.
    12/
    Les malades du #CovidLong, vous pouvez consulter les yeux fermĂ©s, puisqu’il a su guĂ©rir de son propre Covid Long comme nous l’explique son site.

    Et finalement le covid c’est bon pour le cerveau. SI SI.
    Atteignez le QI de Raoult en trois infections.
    13/ tweets RH : « Tout est question de prise en charge. Celui qui se contentera de son alimentation de base va voir son Ă©tat, son microbiote se dĂ©grader avec l’apparition de divers symptĂŽmes puis des maladies neurologiques. Celui qui complĂ©mentera son alimentation avec les bons micronitriments, acides aminĂ©s, vitamines, minĂ©raux etc, pourra potentiellement bĂ©nĂ©ficier des ces infections pour accroitre sa neurogĂ©nĂšse et donc son intelligence »
    Tout ça fonctionne tellement bien que finalement, la consultation Ă  140 balles, c’est franchement pas cher payĂ©.
    14/ Ă©change tweeter - quel putain de scandale. A 140€ la consult c’est vraiment honteux... rĂ©ponse RH « vrai, c’est presque donnĂ© en rĂ©alitĂ©. Je me dis tous les jours que je devrais augmenter mes tarifs vu mes rĂ©sultats sur des maladies dites incurables et sans traitement comme le covid long »
    Alors, @Ordre_Pharma @ordre_medecins, on en est oĂč ?
    15/ Art R.4235-10 "Le pharmacien doit (...) contribuer Ă  la lutte contre le charlatanisme (...)
    Pour toute information complĂ©mentaire, le site du bon docteur en passe de rĂ©soudre la moitiĂ© des problĂ©matiques santĂ© mondiale est Ă  votre disposition. J’ai bien peur que les donnĂ©es prĂ©sentĂ©es soient inexactes, mais puisqu’il n’y a besoin ni de mĂ©decin ni de diagnostic

    16/
    @La_saus qu’en pensez vous ?
    En plus il est sympa dĂšs qu’on le contredit Les plus belles conneries humaines dont vous ĂȘtes un fier reprĂ©sentant : le manque d’humilitĂ©, l’absence de connaissances scientifiques, l’égo surdimensionnĂ©, les prĂ©jugĂ©s
    Il essaye de se faire des « amis », par exemple en commentant les tweets de @C_A_Gustave

  • New Windows AI feature records everything you’ve done on your PC | Ars Technica
    ▻https://arstechnica.com/gadgets/2024/05/microsofts-new-recall-feature-will-record-everything-you-do-on-your-pc

    “Recall uses Copilot+ PC advanced processing capabilities to take images of your active screen every few seconds,” Microsoft says on its website. “The snapshots are encrypted and saved on your PC’s hard drive. You can use Recall to locate the content you have viewed on your PC using search or on a timeline bar that allows you to scroll through your snapshots.”

    Vu comme ça, c’est que ça pourrait ĂȘtre sĂ©duisant ! Retrouver oĂč et quand on a visitĂ© ce site si particulier avec des personnes dans des positions si particuliĂšres, je l’ai au bout de la langue... enfin... bref...

    • Se souvient avec nostalgie de l’époque (15 ans ?) oĂč le client te demandait d’installer une telle application, pour coincer un salariĂ© indĂ©licat, qui avait, ouf, signĂ© la charte informatique qui autorise Ă  procĂ©der Ă  cette installation. A l’époque, on te disait que c’était interdit de le faire sans prĂ©venir. Bon, donc, maintenant, c’est installĂ© par dĂ©faut. Cool.

  • Anatidaephobie : d’oĂč vient cette peur d’ĂȘtre observĂ© par un canard ? - Ça m’intĂ©resse
    ▻https://www.caminteresse.fr/insolite/anatidaephobie-d-ou-vient-cette-peur-d-etre-observe-par-un-canard-11194

    La famille des anatidae est composĂ©e des cygnes, des oies et des canards. L’anatidaephobie est la peur qu’un canard vous observe avec un air malsain. En rĂ©alitĂ©, cette crainte est une pure invention. Elle trouve son origine dans la bande dessinĂ©e The Far Side crĂ©Ă©e par Gary Larson, publiĂ©e en 1980 et achevĂ©e en 1995. Dans une des illustrations de la BD, un homme assis Ă  son bureau se sent menacĂ© par la silhouette d’un canard situĂ© Ă  la fenĂȘtre d’un immeuble derriĂšre lui. L’anatidaephobie n’est pas la seule peur fictive de Gary Larson. L’auteur amĂ©ricain connu pour ses dessins humoristiques est aussi le crĂ©ateur de la luposlipaphobie, ou la peur d’ĂȘtre poursuivi par une meute de loups autour d’une table en portant des chaussettes.

    J’alimente le clickbait. MĂȘme pas honte.

    • Genre ’ach’ment plus apocalyptique :

      â–șhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Hexakosioihexekontahexaphobie :
      L’hexakosioĂŻhexekontahexaphobie (littĂ©ralement, « peur du nombre 666 » : en grec ancien, « six cent soixante six » s’écrit « áŒ‘ΟαÎșόσÎčÎżÎč áŒ‘ÎŸÎźÎșÎżÎœÏ„Î± ጕΟ », soit « hexakosioĂŻ hexĂȘkonta hex ») est une peur qui tire son origine du verset 13:18 de l’Apocalypse, l’un des livres de la Bible. Ce verset indique que le nombre 666 est le nombre de la BĂȘte, bĂȘte associĂ©e Ă  Satan ou Ă  l’AntĂ©christ. Issue de la foi chrĂ©tienne, cette peur a Ă©tĂ© trĂšs popularisĂ©e, le nombre 666 Ă©tant utilisĂ© comme un symbole par des films d’épouvante et exploitĂ©e par diverses rumeurs. Il dĂ©trĂŽne ainsi le mot le plus long qui Ă©tait jusqu’à prĂ©sent anticonstitutionnellement.

      #procrastination

  • Affaire Matzneff : Alice Coffin et cinq fĂ©ministes, accusĂ©es par Christophe Girard de diffamation, ont Ă©tĂ© relaxĂ©es
    ▻https://www.20minutes.fr/paris/4091584-20240517-affaire-matzneff-six-feministes-accusees-christophe-girar
    ▻https://img.20mn.fr/uMomSvtPRD6Dzrz8dbqAMg/1444x920_christophe-girard

    Mais Alice Coffin, Ă©galement Ă©lue EELV, a dĂ©plorĂ© que la justice n’ait pas obligĂ© l’ancien adjoint Ă  rembourser leurs frais de justice. « C’est nous qui prenons tout en charge, on supplĂ©e aux dĂ©faillances de la sociĂ©tĂ© et aucun stop n’est mis par la justice Ă  ce genre de choses. C’est une action qui nous porend dĂ©jĂ  du temps dans nos vies et en plus on doit raquer, alors qu’on avait rien Ă  se reprocher. J’étais poursuivie pour un retweet ! Il y a vraiment un cĂŽtĂ© pleutre lĂ  dessus dans un cadre oĂč les procĂ©dures baillon se multiplient », a dĂ©clarĂ© l’élue. « La Justice aurait pu aller plus loin en condamnant Christophe Girard pour procĂ©dure abusive », dĂ©plorent aussi Les Ecologistes.

  • Les poubelles de l’histoire se remplissent Ă  vitesse grand V : Joe Biden juge « scandaleux » le mandat d’arrĂȘt requis contre Benyamin NĂ©tanyahou par le procureur de la Cour pĂ©nale internationale
    ▻https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/20/joe-biden-juge-scandaleux-le-mandat-d-arret-requis-contre-benyamin-netanyaho

    Le prĂ©sident amĂ©ricain, Joe Biden, a jugĂ© « scandaleux » le mandat d’arrĂȘt requis contre Benyamin NĂ©tanyahou par le procureur gĂ©nĂ©ral de la Cour pĂ©nale internationale (CPI), Karim Khan. Celui-ci a dĂ©clarĂ©, lundi 20 mai, avoir soumis une requĂȘte pour la dĂ©livrance d’un mandat d’arrĂȘt contre le premier ministre israĂ©lien, Benyamin NĂ©tanyahou, et son ministre de la dĂ©fense, Yoav Gallant, pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanitĂ© prĂ©sumĂ©s commis dans la bande de Gaza.

    « Je vais ĂȘtre clair : quoi qu’insinue le procureur, il n’y a pas d’équivalence entre IsraĂ«l et le Hamas, il n’y en a aucune », a affirmĂ© Joe Biden. « Nous nous tiendrons toujours aux cĂŽtĂ©s d’IsraĂ«l face aux menaces qui pĂšsent contre sa sĂ©curitĂ© », a soulignĂ© le prĂ©sident amĂ©ricain. « Nous rejetons l’équivalence Ă©tablie par le procureur entre IsraĂ«l et le Hamas. C’est une honte », a appuyĂ© son chef de la diplomatie, Antony Blinken, ajoutant par ailleurs que la CPI n’avait « pas de compĂ©tence juridique » sur IsraĂ«l.

  • LassĂ©s d’alerter sur le climat sans ĂȘtre entendus, des chercheurs sortent de leur « neutralitĂ© »
    â–șhttps://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/05/20/engagement-des-scientifiques-le-ton-monte-dans-les-labos_6234452_1650684.htm

    « Pendant toutes ces annĂ©es, on a fait une grave erreur. Au nom d’une fausse idĂ©e de science neutre, on n’a pas fait comprendre aux gens qu’on est dans une crise existentielle », regrette le scientifique de l’Institut mĂ©diterranĂ©en de biodiversitĂ© et d’écologie marine et continentale. Il veut dĂ©sormais « hausser le ton », montrer qu’il est « profondĂ©ment touchĂ© » pour que « tout le monde le soit aussi ». Et ne plus s’interdire de nommer les « causes de la crise » : l’industrie polluante, l’agriculture intensive, les SUV.
    Comme Wolfgang Cramer, de plus en plus de climatologues, d’écologues, de physiciens ou de sociologues dĂ©cident de sortir de leurs laboratoires pour investir l’agora. Tribunes, prises de parole sur les rĂ©seaux sociaux, soutiens Ă  des actions en justice, dĂ©sobĂ©issance civile : ces scientifiques ne veulent plus se contenter de chroniquer les crises Ă©cologiques en cours. FrustrĂ©s par ce qu’ils perçoivent comme une « inaction », ils souhaitent non seulement alerter le grand public, mais aussi faire pression sur les acteurs politiques.

  • Intelligence artificielle : « Notre sociĂ©tĂ© poursuit sa fuite en avant sans s’interroger sur les risques »
    ▻https://amp.la-croix.com/a-vif/intelligence-artificielle-notre-societe-poursuit-sa-fuite-en-avant-san

    L’efficacitĂ© dĂ©pend, bien sĂ»r, des domaines d’application. NĂ©anmoins, ces algorithmes ont des limites intrinsĂšques qui mĂ©riteraient un Ă©veil des consciences bien plus important. Leur fiabilitĂ© est douteuse dĂšs qu’il s’agit d’anticiper ou de prĂ©voir une action ou un comportement humain. Leur dĂ©ploiement dans les domaines affectant des personnes physiques pour l’accĂšs Ă  la santĂ©, l’emploi, l’enseignement, la justice, le crĂ©dit, etc. entraĂźne des risques importants, notamment d’erreurs et de biais discriminatoires systĂ©miques. Malheureusement, le rĂšglement europĂ©en ne prĂ©voit pas de contrĂŽle de conformitĂ© avant leur dĂ©ploiement.

  • Seniors : comment travailler plus longtemps quand personne ne vous recrute plus ?
    ▻https://theconversation.com/seniors-comment-travailler-plus-longtemps-quand-personne-ne-vous-re

    Le nombre des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans a nettement augmentĂ©, passant de 312 000 en 2008 (cat. A) Ă  809 000 fin 2022 (il a baissĂ© chez les moins de 25 ans, passant de 355 000 Ă  311 000 demandeurs). De surcroit, il s’agit beaucoup plus souvent de chĂŽmeurs de longue durĂ©e : la durĂ©e moyenne de chĂŽmage des plus de 50 ans Ă©tait de 370 jours dĂ©but 2008. Elle atteint 665 jours fin 2022 (celle des moins de 25 ans est passĂ©e de 123 jours Ă  143 jours).

    Des « testings », qui permettent de juger de la rĂ©action des recruteurs face Ă  des candidatures factices montrent une situation dĂ©sastreuse et qui ne change pas. En 2006, un candidat de 48-50 ans avait en moyenne trois fois moins de chance qu’un candidat de 28-30 ans de passer le stade du tri de CV. Un candidat au nom maghrĂ©bin avait aussi Ă  cette date environ trois fois moins de chances de recevoir une rĂ©ponse positive qu’un autre.

    En 2022, le rĂ©sultat est quasiment le mĂȘme s’agissant des candidats seniors. Une personne ayant entre 48 et 55 ans a trois fois moins de chance d’ĂȘtre rappelĂ©e pour un entretien qu’un 23-30 ans (75 % de rĂ©ponses positives de moins). La discrimination en raison du nom portĂ© (les origines nationales) a diminuĂ© (33 % de rĂ©ponses positives de moins au lieu 75 % en 2006). Ces « testings » sur l’ñge rĂ©vĂšlent lĂ  encore les mĂ©diocres rĂ©sultats de la France par rapport aux autres pays europĂ©ens et aux États-Unis.

  • Gadi Kedem interrogĂ© sous caution aprĂšs avoir Ă©tĂ© battu par un extrĂ©miste - The Times of IsraĂ«l
    ▻https://fr.timesofisrael.com/gadi-kedem-interroge-sous-caution-apres-avoir-ete-battu-par-un-ext

    IsraĂ«l en proie Ă  ses dĂ©mons... (Au passage, on notera que c’est la victime de l’agression que est interrogĂ©e par la police !)

    Gadi Kedem, qui a perdu six membres de sa famille le 7 octobre et qui a vraisemblablement Ă©tĂ© brutalisĂ© samedi par des militants de droite qui portaient une pancarte sur laquelle on pouvait lire « traĂźtres de gauche », a Ă©tĂ© interrogĂ© par la police sous caution pour suspicion d’agression lorsqu’il est allĂ© dĂ©poser une plainte, a rapportĂ© dimanche la DouziĂšme chaĂźne.

    L’incident a eu lieu la veille lors d’un rassemblement de manifestants anti-gouvernement, dont des familles en deuil et des familles d’otages.

    Reuma, l’épouse de Kedem, a dĂ©clarĂ© que des militants partisans de la ligne radicale du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu lui ont dit qu’elle Ă©tait « une dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e, une gauchiste puante, et que c’était une bonne chose que vos enfants soient morts ».

  • Notes (sigh) on a Tweet - by Adrian Daub
    ▻https://adriandaub.substack.com/p/notes-sigh-on-a-tweet

    Un post d’Adrian Daub qui critique la pratique de « journalistes » qui consiste Ă  reprendre un tweet idiot publiĂ© par quelqu’un qui n’a aucun Ă©cho et en faire une « tendance » sur les mĂ©dias sociaux. Une nouvelle forme de manipulation : on pourra toujours trouver un imbĂ©cile qui raconte n’importe quoi sur n’importe quel sujet. S’en servir comme exemple dans un article de presse est beaucoup plus dangereux : c’est la porte ouverte aux gĂ©nĂ©ralisations abusives, autrement dit Ă  l’idĂ©ologie.

    In some way, reporting or reflecting on online discourse always risks having the same Achilles heel as everything digital: the danger of narcissism. There’s the risk, in other words, that what you meet in the infinite expanse of the Internet is simply yourself, again — your obsessions, biases, petty grievances. If 10,000 accounts repost an open letter, is it newsworthy? The deeply frustrating answer is: It may be, but it may not be. Still, it does seem important that we be able to demarcate a zone of irrelevance. A zone where someone saying something cannot count, one way or the other, as evidence for anything. And reporting on that zone, even though you know how recherchĂ© the niche you’re drawing from is, I fear, everything that reporters like to accuse online debates of: it’s tendentious, myopic and dangerously close to disinformation.

    Update 05/14: This post got some traction on Bluesky among people who seemed to think that this wasn’t really a big deal. (I’d by the way agree that this isn’t a huge deal — it is a pretty perfect example of a problem we all struggle with when talking, and especially writing professionally, about the internet and social media. That’s why I wrote about it.) Still, I feel like I need to clarify something: my point isn’t that picking out a single tweet out of a large group of tweets is somehow illegitimate. You might still want to think about what it means to pick on a private individual in this way, especially if you have a huge platform — but that’s between you and your maker. My point is that the fact that the best example of a discourse you can find on Twitter has zero retweets and zero likes might indicate the discourse isn’t as widespread as you’re assuming or making it seem. That doesn’t mean you can’t talk about it, of course. But then you’re kind of talking about an online curio (“get a load of these guys who think xyz!”). When I was researching early uses of “cancel culture” on Twitter, all my evidence looked like that — someone confidently using the word and like two people reacting at all. And I pointed that out in the book.

    Anyway, after people got mad at me I decided to grab all the tweets that seem to make the Mandela-comparison as of Monday afternoon PST. Because I am ninety thousand years old, I did it the old-fashioned way and just screenshotted everything. I found about 60 tweets. You can find them all gathered in a Google folder here. I’d invite you to click through them — many of them are pretty crass, but nothing that I think would get anyone in trouble in their jurisdictions or turn their stomachs. And I’d invite you to ask yourselves: does this have the gestalt of a significant trend? The likes and retweets are reliably zero or close to zero — the most popular of the tweets had like 20 retweets. Again, you might read this data differently than I did. But I think it’s good to document what we’re talking about here. And the question I’d leave you with: what are other discourses we could probably find this kind of documentation for (60 tweets, low-follower accounts, bizarrely low engagement) — and would we judge those discourses to be significant? Worthy of our attention?

    #Adrian_Daub #Journalisme #MĂ©dias_sociaux