• #Productivisme et destruction de l’#environnement : #FNSEA et #gouvernement marchent sur la tête

    Répondre à la #détresse des #agriculteurs et agricultrices est compatible avec le respect de l’environnement et de la #santé_publique, expliquent, dans cette tribune à « l’Obs », les Scientifiques en rébellion, à condition de rejeter les mesures productivistes et rétrogrades du duo FNSEA-gouvernement.

    La #crise de l’agriculture brasse croyances, savoirs, opinions, émotions. Elle ne peut laisser quiconque insensible tant elle renvoie à l’un de nos #besoins_fondamentaux – se nourrir – et témoigne du #désarroi profond d’une partie de nos concitoyen·nes qui travaillent pour satisfaire ce besoin. Reconnaître la #souffrance et le désarroi du #monde_agricole n’empêche pas d’examiner les faits et de tenter de démêler les #responsabilités dans la situation actuelle. Une partie de son #traitement_médiatique tend à faire croire que les agriculteurs et agricultrices parleraient d’une seule voix, celle du président agro-businessman de la FNSEA #Arnaud_Rousseau. Ce directeur de multinationale, administrateur de holding, partage-t-il vraiment la vie de celles et ceux qui ne parviennent plus à gagner la leur par le travail de la terre ? Est-ce que les agriculteur·ices formeraient un corps uniforme, qui valoriserait le productivisme au mépris des #enjeux_environnementaux qu’ils et elles ne comprendraient soi-disant pas ? Tout cela est difficile à croire.

    Ce que la science documente et analyse invariablement, en complément des savoirs et des observations de nombre d’agriculteur·ices, c’est que le #modèle_agricole industriel et productiviste conduit à une #catastrophe sociale et environnementale. Que ce modèle concurrence dangereusement les #alternatives écologiquement et socialement viables. Que cette agriculture ne s’adaptera pas indéfiniment à un environnement profondément dégradé. Qu’elle ne s’adaptera pas à un #réchauffement_climatique de +4 °C pour la France et une ressource en #eau fortement diminuée, pas plus qu’à une disparition des #insectes_pollinisateurs.

    Actuellement, comme le rappelle le Haut Conseil pour le Climat (HCC), l’agriculture représente le deuxième secteur d’émissions de #gaz_à_effet_de_serre, avec 18 % du total français, derrière les transports. La moitié de ces émissions agricoles (en équivalent CO2) provient de l’#élevage_bovin à cause du #méthane produit par leur digestion, 14 % des #engrais_minéraux qui libèrent du #protoxyde_d’azote et 13 % de l’ensemble des #moteurs, #engins et #chaudières_agricoles. Le HCC rappelle aussi que la France s’est engagée lors de la COP26 à baisser de 30 % ses émissions de méthane d’ici à 2030, pour limiter le réchauffement climatique. L’agriculture, bien que répondant à un besoin fondamental, doit aussi revoir son modèle dominant pour répondre aux enjeux climatiques. De ce point de vue, ce qu’indique la science, c’est que, si l’on souhaite faire notre part dans le respect de l’accord de Paris, la consommation de #viande et de #produits_laitiers doit diminuer en France. Mais la solidarité avec nos agriculteur.ices ainsi que l’objectif légitime de souveraineté et #résilience_alimentaire nous indiquent que ce sont les importations et les élevages intensifs de ruminants qui devraient diminuer en premier.

    Côté #biodiversité, la littérature scientifique montre que l’usage des #pesticides est la deuxième cause de l’effondrement des populations d’#insectes, qui atteint 80 % dans certaines régions françaises. Les #oiseaux sont en déclin global de 25 % en quarante ans, mais ce chiffre bondit à 60 % en milieux agricoles intensifs : le printemps est devenu particulièrement silencieux dans certains champs…

    D’autres voies sont possibles

    Le paradoxe est que ces bouleversements environnementaux menacent particulièrement les agriculteur·ices, pour au moins trois raisons bien identifiées. Tout d’abord environnementale, à cause du manque d’eau, de la dégradation des sols, des événements météorologiques extrêmes (incendies ou grêles), ou du déclin des insectes pollinisateurs, qui se traduisent par une baisse de production. Sanitaires, ensuite : par leur exposition aux #produits_phytosanitaires, ils et elles ont plus de risque de développer des #cancers (myélome multiple, lymphome) et des #maladies_dégénératives. Financière enfin, avec l’interminable fuite en avant du #surendettement, provoqué par la nécessité d’actualiser un équipement toujours plus performant et d’acheter des #intrants pour pallier les baisses de production engendrées par la dégradation environnementale.

    Depuis des décennies, les #traités_de_libre-échange et la compétition intra-européenne ont privé la grande majorité des agriculteur·ices de leur #autonomie, dans un cercle vicieux aux répercussions sociales tragiques pouvant mener au #suicide. Si la FNSEA, les #JA, ou la #Coordination_rurale réclament une forme de #protectionnisme_agricole, d’autres de leurs revendications portent en revanche sur une baisse des #contraintes_environnementales et sanitaires qui font porter le risque de la poursuite d’un modèle délétère sur le long terme. Ce sont justement ces revendications que le gouvernement a satisfaites avec, en particulier, la « suspension » du #plan_Ecophyto, accueilli par un satisfecit de ces trois organisations syndicales rappelant immédiatement « leurs » agriculteurs à la ferme. Seule la #Confédération_paysanne refuse ce compromis construit au détriment de l’#écologie.

    Pourtant, des pratiques et des modèles alternatifs existent, réduisant significativement les émissions de gaz à effet de serre et préservant la biodiversité ; ils sont déjà mis en œuvre par des agriculteur·ices qui prouvent chaque jour que d’autres voies sont possibles. Mais ces alternatives ont besoin d’une réorientation des #politiques_publiques (qui contribuent aujourd’hui pour 80 % au #revenu_agricole). Des propositions cohérentes de politiques publiques répondant à des enjeux clés (#rémunération digne des agriculteur·ices non soumis aux trusts’de la grande distribution, souveraineté alimentaire, considérations climatiques et protection de la biodiversité) existent, comme les propositions relevant de l’#agroécologie, qu’elles émanent du Haut Conseil pour le Climat, de la fédération associative Pour une autre PAC, de l’IDDRI, ou encore de la prospective INRAE de 2023 : baisse de l’#élevage_industriel et du cheptel notamment bovin avec soutien à l’#élevage_extensif à l’herbe, généralisation des pratiques agro-écologiques et biologiques basées sur la valorisation de la biodiversité (cultures associées, #agro-foresterie, restauration des #haies favorisant la maîtrise des bio-agresseurs) et arrêt des #pesticides_chimiques_de_synthèse. Ces changements de pratiques doivent être accompagnés de mesures économiques et politiques permettant d’assurer le #revenu des agriculteur·ices, leur #accès_à_la_terre et leur #formation, en cohérence avec ce que proposent des syndicats, des associations ou des réseaux (Confédération paysanne, Atelier paysan, Terre de liens, Fédérations nationale et régionales d’Agriculture biologique, Réseau salariat, …).

    Nous savons donc que les politiques qui maintiennent le #modèle_agro-industriel sous perfusion ne font qu’empirer les choses et qu’une réorientation complète est nécessaire et possible pour la #survie, la #dignité, la #santé et l’#emploi des agriculteur·ices. Nombre d’enquêtes sociologiques indiquent qu’une bonne partie d’entre elles et eux le savent très bien, et que leur détresse témoigne aussi de ce #conflit_interne entre le modèle productiviste qui les emprisonne et la nécessité de préserver l’environnement.

    Une #convention_citoyenne

    Si le gouvernement convient que « les premières victimes du dérèglement climatique sont les agriculteurs », les mesures prises démontrent que la priorité gouvernementale est de sanctuariser le modèle agro-industriel. La remise en cause du plan Ecophyto, et la reprise en main de l’#Anses notamment, sont en totale contradiction avec l’urgence de s’attaquer à la dégradation environnementale couplée à celle des #conditions_de_vie et de travail des agriculteur·ices. Nous appelons les citoyen·nes et les agriculteur·rices à soutenir les changements de politique qui iraient réellement dans l’intérêt général, du climat, de la biodiversité. Nous rappelons que le sujet de l’agriculture et de l’#alimentation est d’une redoutable complexité, et qu’identifier les mesures les plus pertinentes devrait être réalisé collectivement et démocratiquement. Ces mesures devraient privilégier l’intérêt général et à long-terme, par exemple dans le cadre de conventions citoyennes dont les conclusions seraient réellement traduites dans la législation, a contrario a contrario de la précédente convention citoyenne pour le climat.

    https://www.nouvelobs.com/opinions/20240203.OBS84041/tribune-productivisme-et-destruction-de-l-environnement-fnsea-et-gouverne
    #tribune #scientifiques_en_rébellion #agriculture #souveraineté_alimentaire #industrie_agro-alimentaire

    • Thread sur twitter :
      https://twitter.com/Disclose_ngo/status/1279049745659559938

      Une enquête de @TBIJ, avec @Disclose_ngo et le @guardian révèle que 2,3 milliards d’euros ont été versés à l’industrie de la viande et du lait par la #BERD et #IFC, deux des principales banques d’aide au développement de @Banquemondiale.

      Principal bénéficiaire des financements de l’IFC et de la BERD : la filière laitière, avec plus de 890 millions d’euros investis en 10 ans. Les filières de la #volaille et du #porc ont obtenu 445 millions d’euros chacune.

      et ses partenaires ont découvert que ces #fonds_publics ont été largement mis au service de l’expansion de #multinationales. Des géants de l’#agrobusiness qui les ont utilisés pour construire des #abattoirs et des « #méga-fermes » industrielles à travers le monde.

      Parmi les bénéficiaires se trouve des poids lourds de l’agroalimentaire français. En 2010, la BERD a pris une participation dans les filiales d’Europe de l’Est et d’Asie centrale du groupe @DanoneFR – 25,3 milliards d’euros de CA en 2019.
      En 2016, c’est le @groupe_lactalis, n°1 mondial du lait, qui obtient un prêt de 15 millions d’euros de la part de la BERD. Les fonds ont bénéficié à #Foodmaster, la filiale de Lactalis au Kazakhstan.

      A l’époque, la #BERD annonce que « ce programme permettra à #Foodmaster d’augmenter la production et la qualité des produits laitiers » locaux. Ces dernières années, #Lactalis a été impliqué dans plusieurs scandales, dont la contamination de lait infantile à la salmonelle en 2017.
      Récemment, l’IFC a validé un prêt de 48M d’euros à la société indienne Suguna, le plus gros fournisseur de volaille du pays et l’un des dix plus gros producteurs mondiaux. En 2016, une ferme de Suguna a été accusée d’utiliser un antibiotique pointé du doigt par l’OMS.

      Autant d’investissements en contradiction avec les engagements de la BERD et de l’IFC en faveur de la lutte contre le changement climatique. Incohérence d’autant plus criante que l’élevage industriel est responsable de près de 15% des émissions de gaz à effets de serre.

      #Danone #France #Lactalis #Kazakhstan #produits_laitiers #lait_infantile #Suguna #antibiotiques

    • Le groupe #Carrefour complice de la #déforestation de l’#Amazonie

      Au #Brésil, les supermarchés Carrefour se fournissent en viande de #bœuf auprès d’un géant de l’agroalimentaire baptisé #Minerva. Une multinationale accusée de participer à la déforestation de l’Amazonie, et qui bénéficie du financement de la Banque mondiale.

      Chaque année, le Brésil exporte près de deux millions de tonnes de viande de boeuf. Pour assurer un tel niveau de production, l’élevage intensif est devenu la norme : partout à travers le pays, des méga-fermes dévorent la forêt amazonienne pour étendre les zones de pâturages.

      L’organisation internationale Trase, spécialisée dans l’analyse des liens entre les chaînes d’approvisionnement et la déforestation, a publié en 2019 une étude indiquant que l’industrie de la viande bovine au Brésil est responsable du massacre de 5 800 km2 de terres chaque année. Cette déforestation massive met en danger la faune et la flore, accélère les dérèglements climatiques et favorise les incendies, souvent localisés dans les zones d’élevage.

      Parmi les géants du bœuf brésilien qui sont aujourd’hui dans le viseur de plusieurs ONG : Minerva. Cette société inconnue en France est l’un des leaders de l’exportation de viande transformée, réfrigérée et congelée vers les marchés du Moyen-Orient, d’Asie ou d’Europe. Selon nos informations, l’un de ses principaux clients n’est autre que le groupe français Carrefour, qui a fait du Brésil son deuxième marché après la France.

      Fin 2019, après les incendies qui ont dévasté l’Amazonie, Noël Prioux, le directeur général de Carrefour au Brésil, s’est fendu d’une lettre à ses fournisseurs brésiliens, dont Minerva. Il souhaitait s’assurer que la viande de bœuf fournie par Minerva, mais aussi JBS et Marfrig, ne provenait pas d’élevages installés dans des zones déboisées. Quelques mois plus tôt, en juin, Carrefour s’était engagé à ce que « 100% de sa viande fraîche brésilienne » soit issue d’élevages non liés à la déforestation.

      Contacté par Disclose, Carrefour qualifie Minerva de fournisseur « occasionnel » au Brésil. Selon un responsable de la communication du groupe, Carrefour Brasil » a demandé à l’ensemble de ses fournisseurs de la filière bœuf un plan d’action pour répondre à l’engagement de lutte contre la déforestation. Dès que le groupe a connaissance de preuves de pratiques de déforestation, il cesse immédiatement d’acheter les produits dudit fournisseur. »

      https://www.youtube.com/watch?v=6ACsayFkw_Y&feature=emb_logo

      Le groupe continue pourtant à se fournir en viande bovine auprès de Minerva, mis en cause dans un rapport de Greenpeace Brésil au début du mois de juin. Selon l’ONG, l’entreprise aurait acheté des milliers de bovins à une exploitation appelée « Barra Mansa ». Laquelle est soupçonnée de se fournir auprès d’éleveurs accusés de déforestation. À l’image de la ferme de Paredão, installée dans le Parc national Serra Ricardo, dont la moitié des 4000 hectares de terrain auraient été déboisés illégalement. Barra Mansa, située à quelques kilomètres à peine, y a acheté 2 000 bovins, qui ont été achetés à leur tour par Minerva, le fournisseur de Carrefour au Brésil. Les analyses de données effectuées par Trase indiquent, elles aussi, qu’il existerait un lien direct entre les chaînes d’approvisionnement de Minerva et la déforestation de plus de 100 km2 de terres chaque année ; Minerva conteste ces conclusions.

      Minerva bénéficie du soutien de la Banque mondiale

      En décembre 2019, notre partenaire, The Bureau of Investigative Journalism (TBIJ), et le quotidien britannique The Guardian ont révélé que la Banque mondiale et son bras financier, la Société internationale financière (IFC), soutiennent directement l’activité de Minerva. Une participation financière initiée en 2013, date de la signature d’un prêt de 85 millions de dollars entre Minerva et l’IFC. Objectif affiché à l’époque : « Soutenir [le] développement [de Minerva] au Brésil, au Paraguay, en Uruguay et probablement en Colombie ». En clair, une institution d’aide au développement finance un géant mondial du bœuf soupçonné de participer à la déforestation de l’Amazonie. Le tout, avec de l’argent public.

      Selon des experts de l’ONU interrogés par le BIJ, la Banque mondiale doit absolument reconsidérer ses investissements au sein de Minerva. « Compte tenu de la crise climatique mondiale, la Banque mondiale devrait veiller à ce que tous ses investissements soient respectueux du climat et des droits de l’Homme et doit se retirer des industries qui ne respectent pas ces critères », a déclaré David Boyd, le rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme et l’environnement. Une position également défendue par son prédécesseur, le professeur de droit international John Knox : « Le financement international de projets contribuant à la déforestation et la détérioration du climat est totalement inexcusable ».

      Contactée, l’IFC explique avoir « investi dans Minerva afin de promouvoir une croissance pérenne (…) dans le but de créer une industrie bovine plus durable ». L’organisation assure que sa participation dans l’entreprise a permis à Minerva de prendre « des mesures pour améliorer la traçabilité de son approvisionnement auprès de ses fournisseurs directs », précisant qu’aujourd’hui « 100 % de ses achats directs proviennent de zones qui n’ont pas été déforestées. » Quid, dès lors, des fournisseurs indirects ? Ceux qui font naître et élèvent les bovins, avant qu’ils n’arrivent aux ranchs qui les enverront à l’abattoir ? Ils constituent de fait le premier maillon de la chaîne d’approvisionnement.

      Taciano Custódio, responsable du développement durable de Minerva, reconnaît lui-même qu’ « à ce jour, aucun des acteurs de l’industrie n’est en mesure de localiser les fournisseurs indirects ». Il en rejette la faute sur l’administration brésilienne et l’absence de réglementation en la matière, tout en justifiant la déforestation : « Les pays d’Amérique du Sud possèdent encore un grand pourcentage de forêts et de terres non défrichées qui peuvent être exploitées légalement et de manière durable. Certains pays invoquent notamment la nécessité d’agrandir leur territoire de production afin de pouvoir développer la santé et l’éducation publiques et investir dans des infrastructures. ».

      Depuis le début de l’année 2020, plus de 12 000km2 de forêt ont disparu. Soit une augmentation de 55% par rapport à l’année dernière sur la même période.

      https://disclose.ngo/fr/news/au-bresil-le-groupe-carrefour-lie-a-la-deforestation-de-lamazonie

  • L’Afrique de l’Ouest consomme de plus en plus de « faux lait » européen
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030619/l-afrique-de-l-ouest-consomme-de-plus-en-plus-de-faux-lait-europeen

    L’Europe exporte en #Afrique de l’Ouest de plus en plus de poudre de lait ré-engraissée avec des matières grasses végétales. Vendu à bas prix, ce produit concurrence le lait local. Les consommateurs l’utilisent sans savoir qu’il ne s’agit pas d’un produit laitier à proprement parler.

    #produits_laitiers,_Afrique_de_l’Ouest

  • FAO - Nouvelles : Les échanges agricoles doivent s’inscrire dans un cadre prévisible pour relever le défi de la sécurité alimentaire mondiale
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/1143866/icode

    La production mondiale de la plupart des #produits_agricoles croît sans discontinuer. Elle a atteint des sommets en 2017 pour la majeure partie des #céréales, des #viandes, des #produits_laitiers et des #produits_halieutiques et aquacoles, tandis que les #stocks de céréales battaient tous les records, selon un rapport annuel de l’OCDE et de l’Organisation des Nations Unies pour l’#alimentation et l’#agriculture.

    Mais on meurt de #faim #agrocarburants #maïs

  • « Cash Investigation ». Produits laitiers : où va l’argent du beurre ? - France 2 - 16 janvier 2018 - En replay
    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/cash-investigation-du-mardi-16-janvier-2018_2553523.html

    Impossible de rater le rayon #produits_laitiers dans les supermarchés : lait, beurre, fromages, yaourts… il compte près de 4 000 références ! Un marché gigantesque évalué à 27 milliards d’euros par an en France. Et alors que les profits des géants du lait battent des records inégalés, le nombre d’éleveurs français sur la paille n’a jamais été aussi important. En 2016, 10 000 producteurs de #lait auraient mis la clé sous la porte quand beaucoup d’autres croulent sous les dettes.

    Pour ce premier numéro 2018 du magazine « #Cash_Investigation » (Facebook, Twitter, #cashinvestigati), Jean-Baptiste Renaud a enquêté sur Lactalis, le numéro un mondial du secteur aux méthodes très contestées. Un empire familial opaque dirigé par le très secret Emmanuel Besnier, 116e fortune mondiale et 8e fortune de France. Et « Cash » a découvert que l’herbe n’est pas beaucoup plus verte chez Sodiaal, numéro deux du secteur…

    #lactalis #grande_distribution #agroalimentaire

    • Article 263 - Lactalis - l’organigramme du groupe Besnier et (suite) un ministre incompétent Benoit Boussemart - La richesse des Mulliez et les grandes fortunes - 15 Janvier 2018
      http://richessem.eklablog.com/article-263-lactalis-l-organigramme-du-groupe-besnier-et-suite-u

      _ Dans cet article, l’organigramme du groupe Besnier, les comptes sociaux et consolidés publiés en Belgique pour BSA International + une remarque à Monsieur le ministre.

      Bonjour

      De nombreux lecteurs du blog m’ont demandé de mettre l’organigramme Besnier de manière plus visible (voir article 261). Ce qui est fait ci-dessous. Avec en complément les pourcentages de détention du groupe Lactalis par la famille Besnier.

      Télécharger « Organigramme Besnier.pdf »

      Bonne lecture.

      B. Boussemart

      PS - J’ai entendu hier l’interview du Ministre (sic) de l’agriculture qui avouait ne pas pouvoir obtenir les comptes de Besnier. Incroyable. Ce gars là est totalement incompétent ou menteur ... Lorsqu’on demande en y mettant les moyens les comptes d’une société à un Président du Tribunal de Commerce - en liaison avec le Procureur du la République du coin - on les obtient. J’en ai fait l’expérience très concrète avec la famille Mulliez, qui a été obligée de publier les comptes de "l’AFM". Il n’y a pas à dire ... les équipes de Macron sont de vrais professionnels ... en faveur des riches !!! Et il ne faudrait surtout pas que les agriculteurs puissent voir comment ils se font rouler dans la farine avec Lactalis. Les comptes français et la consolidation globale sont les seuls indisponibles ... Bizarre ! Non ?

      Voir ci-dessous les comptes sociaux et consolidés publiés en Belgique pour BSA International. Les comptes de Parmalat sont disponibles sur le site du groupe.

      Télécharger « BSAInternational2016ConsoBelg.pdf »

      Télécharger « BSAInternational2016SocBelg.pdf »

    • Lactalis est le nom de l’économie financiarisé.
      Un autre scandale alimentaire : "L’obésité, cette épidémie que les Etats-Unis propagent"

      Kenneth Rogoff, professeur d’économie et de sciences politiques à Harvard (Cambridge, Massachusetts), dénonce dans Les Echos la diffusion de la culture alimentaire américaine dans le monde.

      Aujourd’hui, 40 % de la population américaine est considérée comme obèse. En diffusant leur culture alimentaire au Mexique ou au Canada, via leurs accords commerciaux, les Etats-Unis ont une responsabilité considérable dans la progression de cette épidémie dans le monde. Il faut agir pour renverser la tendance.

      #santé_publique

  • #Pollution de la Seiche en Ille-et-Vilaine : « Les rejets continuent, on a plusieurs milliers de poissons morts »
    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/pollution-de-la-seiche-en-ille-et-vilaine-les-rejets-continuent-on-a-pl

    L’entreprise spécialisée dans les #produits_laitiers, #Lactalis à Retiers, en Ille-et-Vilaine, a reconnu, samedi 26 août, qu’un incident technique était à l’origine d’une pollution organique de la rivière Seiche. Cette dernière a provoqué la mort de très importantes quantités de poissons. Un procès-verbal pour infraction délictuelle au Code de l’environnement va être établi à l’encontre de Lactalis, a indiqué la préfecture d’Ille-et-Vilaine dans un communiqué, samedi.

    Jérémy Grandière, président de la Fédération des pêcheurs et de la protection des milieux aquatiques d’Ille-et-Vilaine, assure, samedi sur franceinfo, que « les rejets continuent », des « milliers de poissons sont morts » et que ceux qui sont encore en vie sont « condamnés ».

    franceinfo : Quelle est l’ampleur de cette pollution ?

    Jérémy Grandière : C’est désastreux. Depuis la pollution de vendredi dernier, on veut nous rassurer. On nous dit que les rejets ont diminué, mais c’est faux. J’ai un agent de développement qui est toujours sur place. Je l’ai eu au téléphone, aujourd’hui, il y a un kilomètre supplémentaire impacté. Depuis trois jours, il y a des ’queues de mouton’. Cela signifie qu’il y a toujours ce fort #rejet en matière organique qui pompe toute l’oxygène. On a plusieurs milliers de poissons morts et ceux qui sont encore en vie sont condamnés. Il n’y a rien de mis en œuvre.

  • Flying Cows to Qatar Is One Man’s Way to Beat the Saudis - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-06-12/flying-cows-to-qatar-is-one-man-s-way-to-beat-the-saudis

    The showdown between Qatar and its neighbors has disrupted trade, split families and threatened to alter long-standing geopolitical alliances. It’s also prompted one Qatari businessman to fly 4,000 cows to the Gulf desert in an act of resistance and opportunity to fill the void left by a collapse in the supply of fresh milk.

    It will take as many as 60 flights for Qatar Airways to deliver the 590-kilogram beasts that Moutaz Al Khayyat, chairman of Power International Holding, bought in Australia and the U.S. “This is the time to work for Qatar,” he said.

    #Qatar #importation #vaches #lait #produits_laitiers #transport

  • Petits pots de créme à la vanille
    http://www.cuisine-libre.fr/petits-pots-de-creme-a-la-vanille-1682

    Faites bouillir le lait et la crème avec les gousses de vanille fendues en deux dans le sens de la longueur, puis laissez refroidir. Mélangez dans une jatte les jaunes d’œufs et le sucre au fouet jusqu’à ce que la préparation soit mousseuse. Versez le lait et la crème en remuant avec le fouet. Rangez les pots en terre cuite ou en faïence sur une plaque allant au four. Versez la préparation dans les pots et mettez à cuire à four chaud au bain-marie (180°C, th.6) pendant 25 minutes. Vérifiez la (...)

    #Produits_laitiers, #Crèmes,_flans_et_mousses / Dessert, goûter, sucrerie, tisane..., #Sans_viande, #Sans_gluten

    #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane...

  • Crème glacée au Matcha
    http://www.cuisine-libre.fr/creme-glacee-au-matcha

    Cassez les jaunes dans un bol, ajouter le #Sucre et fouetter jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Faites chauffer le lait dans une casserole. Versez progressivement la quasi-totalité du lait sur le mélange, bien remuer. Versez cette préparation dans une casserole propre et faites cuire à feu doux, en remuant continuellement jusqu’à ce que la crème épaississe. Faîtes refroidir cette crème anglaise au bain marie, dans un large récipient avec de l’eau froide. Continuez de remuer l’ensemble jusqu’à ce que (...)

    #Produits_laitiers, Sucre, #Glaces_et_sorbets / #Japon, #Asie, #Dessert, #Familial, Dessert, goûter, sucrerie, tisane..., #Congélation, Sans (...)

    #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane... #Sans_viande

  • Pourra-t-on encore consommer des produits laitiers ?
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/04/08/pourra-t-on-encore-consommer-des-produits-laitiers_4612062_3232.html

    Pour continuer à manger des bons #produits_laitiers en quantité modérée, pour épargner aux éleveurs la conduite infernale des futures usines à #lait, pour maintenir sur tout le territoire des élevages écologiques de vache laitière, il est temps de changer de paradigme, d’écrire la charte d’une production laitière écologique et durable, de la mettre en application et de stopper la course au rendement laitier. C’est en maîtrisant le volume de ses productions que la viticulture a réussi à maintenir ses revenus. C’est en consommant moins de produits laitiers dont on connaîtra la qualité et l’origine que la #santé humaine sera mieux gérée et l’avenir de l’#élevage mieux assuré. Mais que font nos politiques, n’ont-ils qu’une compréhension à court terme des conséquences de leur décision, nos éleveurs auraient-ils perdu leurs liens avec la nature et les consommateurs tout sens critique ? Les industriels nous auraient-ils transformés en veaux ?