• La #France qui a #faim avec #Bénédicte_Bonzi et #Guillaume_Le_Blanc

    Rencontre d’une anthropologue spécialiste de la faim et d’un philosophe qui a beaucoup écrit sur la #précarité pour penser les erreurs d’un pays riche où 8 millions de Français doivent recourir à l’#aide_alimentaire tandis que 10 millions de tonnes de #nourriture sont jetées par an en France.

    Pour comprendre l’#absurdité de ce #paradoxe et la faillite de notre #agriculture_productiviste, nous recevons l’anthropologue Bénédicte Bonzi qui a mené une longue étude aux #Restos_du_coeur. Sur le terrain, elle mesure la #souffrance de #bénévoles qui constatent que leur action, loin d’aider à sortir de la #pauvreté, consiste surtout à maintenir une #paix_sociale en évitant des vols et des #émeutes_de_la_faim.

    Et si, dans une société démocratique, l’urgence consistait moins à donner de la nourriture que des #droits pleins et entiers ? Le regard du philosophe Guillaume Le Blanc nous permettra de questionner la #violence qui s’exerce contre les plus pauvres. Comment penser la #vulnérabilité au cœur de la cité ?

    https://audioblog.arteradio.com/blog/215851/podcast/219681/la-france-qui-a-faim-avec-benedicte-bonzi-et-guillaume-le-blanc

    #audio #podcast

  • « Plutôt mourir du Covid que de la faim », Clyde Marlo-Plumauzille , historienne, chargée de recherches au CNRS
    https://www.liberation.fr/debats/2020/05/27/plutot-mourir-du-covid-que-de-la-faim_1789586

    Les émeutes de la faim, qui semblaient appartenir au passé, ressurgissent avec la pandémie, et on sait toute la charge politique dont elles sont porteuses.

    « La faim nous tuera avant le coronavirus » (Angola, le Monde, 16 avril) ; « Ici, on a plus peur de mourir de faim que du coronavirus ! » (Mayotte, Charlie Hebdo, 6 avril) ; « Nous mourrons de faim » (Chili, El Mostrador, 18 mai). Des pays riches, comme des pays pauvres, de l’Amérique latine à la péninsule indo-pakistanaise en passant par l’Europe et l’Afrique, résonne la clameur des forçats de la faim dont les rangs ne cessent de s’étoffer sous l’effet de la crise du coronavirus. Partout, les associations d’aide alimentaire se retrouvent confrontées à une demande croissante. Les Restos du cœur, qui font face notamment à l’afflux des étudiants et des travailleurs pauvres, évoquent pour la France une multiplication « par deux ou par trois » du nombre de bénéficiaires.

    Selon une projection du Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU du 21 avril, le nombre de personnes au bord de la famine ne cesse d’augmenter et risque même de doubler, passant de 135 millions à 265 millions d’ici à la fin 2020 (1). Pour David Beasley, directeur du PAM, la conclusion à en tirer est sans nuance : « Nous sommes au bord d’une pandémie de la faim. »

    On pensait les « émeutes de la faim » révolues, appartenant très largement aux siècles qui nous précédaient. Elles avaient été ainsi une des formes principales du répertoire de la colère des sociétés européennes confrontées à la transformation et à la marchandisation de leur agriculture du XVIIe siècle jusqu’au milieu du XIXe siècle sous l’effet de la révolution industrielle. Elles avaient également pu éclore en Russie, à l’occasion des grandes manifestations de février 1917 à Saint-Pétersbourg et à Moscou, qui aboutiront au renversement du régime tsariste. Dans le courant des années 60-70, elles s’étaient déplacées dans les pays du Sud anciennement colonisés sous l’effet de l’explosion démographique et de la multiplication des conflits armés. En 2008, ou en 2011 à l’occasion des « printemps arabes », elles avaient encore fait l’actualité, sans pour autant qu’on s’en souvienne.

    Ces derniers mois pourtant, au Liban, au Chili ou encore au Venezuela, des mouvements de contestation éclatent dans les quartiers populaires et les banlieues des grandes villes. En Seine-Saint-Denis, le préfet les redoute (Canard enchaîné, 22 avril). Hommes et femmes se retrouvent à braver les couvre-feux et les mesures de confinement pour réclamer un simple droit, celui de manger (2).

    Passées comme présentes, ces émeutes demeurent les « formes élémentaires de la protestation » (Laurent Mucchielli) et la faim, toujours, se politise. C’est pour restituer cette part politique des contestations populaires d’Ancien Régime que l’historien britannique E. P. Thompson avait ainsi formulé l’expression d’« économie morale » (3). Dans son sillage, l’anthropologue James C. Scott avait quant à lui évoqué une « éthique de la subsistance » pour analyser les luttes et les arts de la résistance paysanne dans l’Asie du Sud-Est des années 60 (4).

    Si les formulations et les horizons d’attente de ces mobilisations sont en fonction de l’époque dans lesquelles elles se produisent, reste que, à travers le temps, elles partagent en commun d’interroger ce qui doit faire société et ce qui constitue une vie vivable. Aujourd’hui, elles s’invitent à nouveau dans le débat public, mais peinent toujours à être reconnues pour la charge politique dont elles sont porteuses, à savoir la défense d’une sécurité d’existence de toutes et tous. Les stratégies politiques et sanitaires mises en place continuent de faire largement l’impasse sur ces problématiques, préférant débloquer tout au plus quelques aides ponctuelles. Les élites économiques, quant à elles, déjà affairées à reprendre le contrôle du « monde d’après », entendent poursuivre une logique marchande néolibérale dont la volonté de croissance s’appuie sur la décimation des biens sociaux les plus élémentaires. Cette surdité est criminelle, et, pendant ce temps, de plus en plus d’hommes et de femmes se retrouvent à devoir « choisir entre mourir de faim ou mourir du coronavirus » (Belgique, la Libre, 18 mars).

    (1) https://insight.wfp.org/wfp-chief-warns-of-hunger-pandemic-as-global-food-crises-report-launche.
    (2) Revue de presse de Caroline Broué et Roxane Poulain, « la Faim plus dangereuse que le coronavirus », 1er mai, France Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/radiographies-du-coronavirus/la-faim-plus-dangereuse-que-le-coronavirus

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    (3) « The Moral Economy of the English Crowd in the Eighteenth Century », Past and Present, 1971.
    (4) The Moral Economy of the Peasant. Rebellion and Subsistence in Southeast Asia, 1976.

    #pandémie #émeutes_de_la_faim

  • La pref du 93, redoute des “émeutes de la faim”
    Confinement : le préfet de Seine-Saint-Denis s’alarme du "risque alimentaire" pour les plus précaires
    https://www.marianne.net/societe/confinement-le-prefet-de-seine-saint-denis-s-alarme-du-risque-alimentaire-

    Ce mercredi 22 avril, Le Canard enchaîné fait état d’un mail envoyé le 18 avril par Georges-François Leclerc, préfet de Seine-Saint-Denis, dans lequel le haut fonctionnaire s’inquiète du "risque alimentaire" qui menace les habitants les plus précaires du 93.

    Il redoute des “émeutes de la faim”. Selon Georges-François Leclerc, préfet de Seine-Saint-Denis, un "risque alimentaire" menace la partie la plus précaire de la population du 93. Ce mercredi 22 avril, Le Canard enchaîné fait état d’un mail envoyé le 18 avril par le haut fonctionnaire à son homologue Michel Cadot, préfet de la région Île-de-France.

    “Mon principal risque dans les quinze jours qui viennent est, si l’on excepte le risque sanitaire, le risque alimentaire”, indique Georges-François Leclerc, mentionnant également une situation tendue dans le département voisin du Val-d’Oise.

    “Nous comptons entre 15.000 et 20.000 personnes qui, entre les bidonvilles, les hébergements d’urgence et les foyers de travailleurs migrants, vont avoir du mal à se nourrir”, s’alarme-t-il.

    Deuxième département le plus peuplé d’Île-de-France et parmi les plus pauvres de l’Hexagone, la Seine-Saint-Denis subit de plein fouet les conséquences économiques du confinement : “L’économie souterraine, de rapine, ‘l’uber-économie’ et l’effondrement de l’intérim ont provoqué une baisse importante et brutale des revenus des précaires de Seine-Saint-Denis”, constate le préfet.

    Parmi les plus touchés par les difficultés alimentaires figurent selon lui “les enfants et les collégiens, qui ne vont plus à la cantine”. En mars dernier, le conseil départemental de Clichy-Sous-Bois a réquisitionné la cantine d’un collège afin qu’y soient préparés 1.500 repas par jour, relate le Canard. Aujourd’hui, le double serait requis pour couvrir les besoins quotidiens, de sorte qu’une deuxième cantine va faire chauffer ses fourneaux.

    SOUPES POPULAIRES

    Les bons alimentaires de 7 euros distribués par l’Etat aux plus précaires sont en nombre insuffisant. Les autorités n’en distribuent que 9.500 pour quinze jours, là où il en faudrait le double, selon le préfet. Devant les soupes populaires, “les files d’attente ne diminuent pas, et ce ne sont pas des habitués, ce sont des salariés”, confie un élu local au palmipède. Dans son mail, Georges-François Leclerc s’alarme : “Ce qui était jouable sur un mois de confinement ne le sera pas sur deux.”

    Les autorités semblent avoir reçu le message : la Caisse d’allocations familiales a annoncé le versement, à partir du 15 mai, d’une aide de 150 euros par foyer aux bénéficiaires de différentes prestations sociales, comme le RSA, ainsi que 100 euros par enfant à charge. De son côté, le ministère de la Ville et du Logement a promis ce lundi que le nombre de tickets alimentaires serait doublé. “L’objectif est de pouvoir venir en aide à plus de 90.000 personnes dans les prochains jours.” Le tout étant de tenir jusque-là.

    Par ailleurs, un ordre de grandeur partiel supplémentaire en contrepoint aux chiffres yolo cités, le RSA dans le 93
    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/seine-saint-denis-grace-a-cette-boutique-ecole-des-beneficiaires-du-rsa-v

    La Seine-Saint-Denis est le deuxième département de France, derrière le Nord, en pourcentage de la population au RSA.
    Ils sont plus de 100 000 bénéficiaires, répartis sur plus de 83 500 ménages. A titre de comparaison, Paris compte un peu plus de 62 200 foyers au RSA, le Val-de-Marne, plus de 43 100 et les Hauts-de-Seine, plus de 30 400.

    #précaires #bons_alimentaires_de_7_euros #émeutes_de_la_faim

  • Salut tout le monde,
    le programme de khâgne pour l’an prochain vient de sortir pour le concours de l’ENS de Lyon, je suis donc preneur de toute information, actualité, référence scientifique ou autre sur la question suivante : « #Population et #inégalités dans le monde ».
    #démographie #géographie #mobilités
    @reka @cdb_77 @odilon


    La lettre de cadrage est la suivante :

    Population et inégalités dans le monde

    La question au programme invite les candidats à rapprocher l’analyse des dynamiques #démographiques de l’étude des inégalités, des processus dont elles résultent et des dispositifs mis en oeuvre pour tenter de les réduire. La compréhension des dynamiques démographiques est au coeur de la réflexion géographique et l’analyse des inégalités est centrale pour la compréhension du monde globalisé. Les inégalités peuvent être définies comme des disparités - diversement perçues, construites et traitées socialement dans le monde – en matière d’accès aux biens, aux ressources et aux services. Elles recoupent plusieurs domaines qui relèvent plus largement du #développement humain. Plusieurs dimensions peuvent être prises en compte telles que les conditions d’existence, les #revenus, l’accès aux services de base, la #santé, l’#éducation, les #ressources, la #sécurité, la #justice, les droits fondamentaux.

    Il s’agit de se demander dans quelle mesure les inégalités persistent ou s’accroissent, dans un contexte d’évolution des situations de développement et de mondialisation qui tendent à reconfigurer les caractéristiques démographiques des populations humaines.

    La question invite à considérer les interactions entre population et inégalités. Les différents types de dynamiques démographiques génèrent des motifs et des formes de répartition des populations et des inégalités. Ces inégalités sont, à leur tour, à l’origine de nouvelles dynamiques démographiques.

    Les relations réciproques entre démographie et inégalités doivent être analysées sur un plan géographique, à différentes échelles (mondiale, régionale et intra-régionale). Des travaux menés à l’échelle locale seront mobilisables dans la mesure où ils servent à illustrer des processus et des dynamiques liées aux inégalités au sein des populations. Au-delà des grandes formes de #distribution spatiale, il s’agira aussi de considérer les #flux de population en relation avec les grands types d’inégalités dans le monde. Les inégalités d’accès à des biens fondamentaux tels que l’#eau potable et l’#alimentation génèrent, par exemple, de multiples formes de #mobilités et de #conflits. De même, les enjeux sociaux liés au #vieillissement des populations s’expriment sous différentes formes selon les régions du monde. Enfin, il conviendra d’aborder des champs traités plus récemment par la géographie telles que les études de #genre, les logiques de l’#exclusion sociale au détriment de celles de l’intégration, les formes de s#égrégation et de #discrimination, les régimes de #visibilité/invisibilité.
    La connaissance des principaux indicateurs synthétiques de mesure des inégalités (IDH, PIB, PPA…) est attendue. Leur spatialisation permet une lecture géographique des inégalités, à plusieurs échelles. En outre, la prise en compte de différentes approches des inégalités (par les capabilités, par exemple) complètera les informations données par les indicateurs synthétiques. Concernant les dynamiques démographiques, la connaissance des caractéristiques d’une population (pyramide des âges, sex ratio, stratifications sociales…), des indicateurs démographiques (taux de fécondité, taux de natalité…), des composantes, rythmes et modalités de la croissance (solde naturel, solde migratoire, transition démographique, vieillissement…) permet de poser des jalons de compréhension. L’analyse de ces différents paramètres devra être menée dans une perspective comparative, en cherchant à repérer et à expliquer les principaux contrastes géographiques et les discontinuités spatiales qui en résultent.
    Les principaux processus causant les inégalités au sein des populations devront être étudiés. La #croissance de la population mondiale est en effet à mettre en lien avec l’organisation des sociétés contemporaines et avec les processus globaux, qu’il s’agisse de la #mondialisation, des enjeux démographiques des changements environnementaux, des problématiques de santé globale, de l’émergence de nouveaux régimes #migratoires, ou des transformations sociales. L’analyse géographique doit considérer les conséquences spatiales du très fort accroissement démographique dans ses différentes dimensions régionales. Les processus tels que l’#urbanisation ou la #littoralisation devront être connus. A l’inverse, la décroissance démographique dans certaines régions ou dans certains Etats, conséquence d’un déficit naturel et/ou de l’#émigration renvoient à des formes d’organisation des territoires à ne pas négliger. La question implique enfin d’analyser les #transitions,
    la transition démographique en premier lieu mais également les transitions urbaine, alimentaire et mobilitaire. Il faudra aussi prendre en compte de nouveaux niveaux d’organisation : les inégalités peuvent être saisies au niveau des groupes humains, où les questions de #genre importent. Ces processus conduiront à analyser de manière critique les grandes catégories de lecture et de classification du monde sous l’angle de la population (opposition #Nord/Sud, ou jeunes/vieux par exemple).
    Au-delà de la connaissance des contrastes économiques et sociaux, le programme invite à s’interroger sur les réponses apportées par les acteurs géographiques et territoriaux aux situations d’inégalité. Les principales stratégies de réduction des inégalités entre individus et entre territoires, devront être abordées. D’un côté, les populations génèrent elles-mêmes des dynamiques pour s’extraire de leurs difficultés socio-territoriales (rôle croissant des #femmes dans ces dynamiques, logiques migratoires, nouvelles formes de #solidarité…). D’un autre côté, les politiques et les programmes de lutte contre les inégalités sont menés à différentes échelles et visent à garantir un meilleur accès aux ressources (éducation, emploi, NTIC) à toutes les populations, quel que soit leur lieu de naissance (région prospère ou en retard de développement, ville ou campagne) et leurs caractéristiques (âge, genre, #ethnie, orientation sexuelle). Ces politiques sont portées par des acteurs de nature très diverse (organisations internationales et régionales, Etats, organisations non gouvernementales et, de plus en plus, organismes privés). A ce sujet on pourra mettre en évidence le retrait de l’Etat de certains grands programmes de réduction des inégalités (comme l’Aide publique au développement) au profit d’autres acteurs. La connaissance de quelques grandes politiques démographiques incitatives, des évolutions des modalités de l’aide au développement pour les pays du Sud ou des mesures de protection sociale et de leurs impacts spatiaux dans les pays du Nord est attendue.

  • Transports, inégalités et justice sociale
    http://seenthis.net/messages/271812#message273349
    Je trouve que ce commentaire d’@aude_v méritait un post à part

    Être pauvre ou le devenir, ce n’est pas pareil. Quand tu es pauvre dans une société pauvre, tu as des #transports_en_commun, voire pas de nécessité de transports à plus de 5 km. Et puis 20 % a sa petite #voiture et 80 % morfle, lire Énergie et équité http://www.infokiosques.net/IMG/pdf/Ivan_Illich_Energie_et_equite.pdf. Et puis 80 % a sa petite voiture, et 20% morfle encore plus, voir par la fenêtre, comme tu dis. En #Thaïlande, tu as des taxis partagés à huit et au pire on se serre, en #Malaisie plus riche c’est des lignes de bus minables et des taxis comme chez nous. En Pologne tu as des lignes de bus rurales régulières, chez nous il y en a trois par jour et estime-toi contente d’habiter à côté.

    Une société qui s’appauvrit, c’est une société qui découvre la #misère, soit l’impossibilité de fonctionner dans le monde opulent qu’elle s’est construit. Alors elle essaie de se refaire une culture de pauvre, #hors-sol, et prière de s’extasier sur son collier de nouilles : ici le covoiturage (waw, c’est sur Internet, c’est la réinvention de la solidarité) plutôt que la débrouille à demander aux voisinEs avant de faire un trajet ou le stop, sachant qu’à la campagne plein de vieux en ont fait régulièrement. Avant.

    Là où on voit l’appauvrissement comme une plaie, je constate que c’est l’enrichissement qui a foutu en l’air les société. Et la planète. Et maintenant on a les deux avec en plus la fin du #pétrole bon marché (et des monocultures de merde bon marché, voir les #émeutes_de_la_faim, le modèle s’épuise et c’est pas uniquement la faute à la spéculation : avec @rastapopoulos et d’autres on avait fêté en 2006 le seuil des 100$ le baril entre vélorutionnaires).

    Gouverner c’est prévoir, mais là les torts sont bien partagés : tout le monde exigeait sa #voiture_individuelle, c’est le projet de société le plus consensuel du XXe siècle. Aller contre, c’est plus que du courage politique, c’est du suicide. Tant que le taux de motorisation par ménage est supérieur à 50 %. Et à Paris ou c’est le cas et ou le métro sature, on entend quoi ? Écolos, bobos. On verra, dans le 32 et le 33, quand ça va changer. Mais les slogans anti-ploutocratie, sur ce coup-là, c’est pas faux mais c’est trop simplifier.

    Le défi, c’est de réapprendre à vivre pauvrement et bien. Sur la distinction entre #richesse et #pauvreté, il y a ça, qui est super : ►http://terreaterre.ww7.be/la-puissance-des-pauvres.html.

    #ruralité #sobriété #bricole #contre-productivité #monopole_radical #inégalités #justice_sociale