• [A Question Of Listening] # 036 - Thèse, hypothèses et esthétique
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/036-these-hypotheses-et-esthetique

    Tous les humains ont des préférences en matière de #musique et connaissent, lors d’activités musicales, des expériences, agréables, gratifiantes et souvent esthétiques, associant beauté, harmonie ou élégance à une émotion, plus ou moins positive ou négative – le constat que la musique déclenche des expériences affectives est flagrant, même si on n’en comprend pas encore très bien les raisons. Une chose est d’appréhender les mécanismes neuronaux et cognitifs qui entraînent des réactions (émotionnelles ou autres) à partir de stimuli auditifs (musicaux en l’occurrence), sans que celles-ci soient en rapport direct avec les propriétés physiques de ceux-là ; une autre est de savoir comment (et pourquoi) ces mécanismes neurocognitifs sont apparus au cours de l’évolution biologique.

    A QUESTION OF LISTENING # 036 - playlist (...)

    #psychologie_cognitive #évolution #adaptation #musique,psychologie_cognitive,évolution,adaptation
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/036-these-hypotheses-et-esthetique_17467__1.mp3

  • Conseils en séduction et pensée magique : les ressorts obscurs de la « dark feminine energy »
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2024/03/11/conseils-en-seduction-et-pensee-magique-les-ressorts-obscurs-de-la-dark-femi

    Sur les réseaux, on constate un emballement des jeunes femmes pour l’ésotérisme amoureux. Des coachs en vie affective réactivent le cliché de la femme fatale.

    Par Romane Lizée

    Pour y parvenir, la recette, selon les adeptes de cette méthode d’avant-garde qui regarde vers le passé, est assez simple : toujours faire croire à un homme qu’il a raison, ne jamais payer l’addition, se refuser sexuellement à lui les trois premiers mois et « éveiller son instinct de chasseur ». La plupart de ces vidéos ne sont pas concoctées par Baptiste Marchais, Papacito ou autres figures du masculinisme français, mais par de jeunes influenceuses qui s’autoproclament expertes en relations hommes-femmes. Figures ambivalentes qui réactivent les pires stéréotypes pour arriver à leurs fins, elles incarnent un syncrétisme de l’âge numérique qui marie les contraires. Les techniques de drague manipulatoire y côtoient des revendications féministes aux relents de sorcellerie 2.0.

    #Pratiques_numériques #Médias_sociaux #Stéréotypes #Masculinisme

  • Les #outils de #gestion de #projet #opensource offrent plusieurs avantages, notamment la #flexibilité, l’#adaptabilité et la #transparence. Je sais de quoi je parle car j’utilise actuellement #ProjeQtOr chez mon #employeur pour gérer mes projets. Quelques bonnes raisons d’utiliser ces outils : la possibilité de #personnaliser et de modifier le #code #source pour répondre à des besoins spécifiques, ce qui les rend plus flexibles que les #solutions #propriétaire.
    https://michelcampillo.com/blog/3176.html

  • How do we reframe health #Performance_management within complex #adaptive_systems?
    https://redasadki.me/2023/10/16/how-do-we-reframe-health-performance-management-within-complex-adaptive-sy

    We need a conceptual framework that situates health performance management within complex adaptive systems. This is a summary of an important paper by #Tom_Newton-Lewis et al. It describes such a conceptual framework that identifies the factors that determine the appropriate balance between directive and enabling approaches to performance management in a given context. Existing performance management approaches in many low- and middle-income country health systems are largely directive, aiming to control behaviour using targets, performance monitoring, incentives, and answerability to hierarchies. Health systems are complex and adaptive: performance outcomes arise from interactions between many interconnected system actors and their ability to adapt to pressures for change. In my view, (...)

    #Global_health #Learning #Research #complexity #global_health #HRH #Human_resources_for_health #LMICs #systems_theory

  • Un Montpelliérain veut peindre son toit en blanc pour faire diminuer la chaleur dans sa maison, la Ville refuse sa demande - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2023/09/06/un-montpellierain-veut-peindre-son-toit-en-blanc-pour-faire-diminuer-la-ch


    Va falloir que l’#urbanisme évolue très très vite. Même souci dans ma résidence avec les autres qui veulent un classement aux Monuments historiques. Problème, j’ai discuté avec une meuf des MH, ils sont totalement aveugles à la question de l’adaptation. Quand je lui ai demandé ce qu’ils ont prévu pour adapter des bâtiments qui étaient initialement conçus pour un climat tempéré, j’ai vu une très belle interprétation du vide intergalactique au fond de son regard.

    Mais voilà, sa demande, envoyée début août, a finalement été refusée par le service d’urbanisme de la ville. « La raison est que ça va dénaturer le caractère du quartier, car nos maisons sont de style provençal, avec des tuiles en terre cuite naturelle », explique, déçu, le riverain. D’autant qu’il avait déjà trouvé une entreprise, basée dans les Bouches-du-Rhône, et avait réuni le budget nécessaire, soit entre « 1 000 et 1 500 euros pour recouvrir les 100 m² de ma toiture », précise-t-il.

  • Sur la #végétalisation des #villes et les #limites/#difficultés

    On parle beaucoup végétalisation, et notamment plantation d’#arbres 🌳pour augmenter la #résilience des villes au #changement_climatique. À raison, bien sûr, mais on omet souvent un point : cette végétalisation est de plus en difficile.


    On sait que les arbres en ville se comportent différemment d’à la campagne. Dans cette étude à Boston, on a constaté qu’ils poussent plus vite, et meurent plus tôt. Ils y meurent à tous les âges, avec in fine, une perte nette de stockage carbone !

    https://www.researchgate.net/publication/332952719_Live_fast_die_young_Accelerated_growth_mortality_and_turnove

    La vie en ville comporte plus de contraintes : effet « d’ilôt de chaleur », espace trop petit pour les #racines, #sécheresse ou mauvais #drainage, #pollution, #piétinement et #tassement du sol...et mauvais traitements

    Avec le changement climatique, les arbres récemment plantés sont particulièrement sensibles : périodes de sécheresse prolongées, #température intense et augmentation de l’évaporation...les #taux_de_mortalité peuvent vite grimper, jusqu’à 60-70 % dans certaines villes

    Cela pose 3 gros #problèmes :
    1) une perte d’#argent (souvent public)
    2) une perte de #bénéfices_écosystémiques à long terme (un arbre planté, c’est de l’ombrage dans 20-30 ans)
    3) une perte de #stockage_carbone, surtout si cet arbre vient en remplacement d’un arbre ancien

    Il existe bien des solutions pour tenter de réduire cette mortalité :
    – un meilleur choix d’espèces 🌳
    – de bonnes pratiques de plantation (fosses à cavité par ex)
    – un meilleur suivi : arrosage (outils connectés, sacs à réserve d’eau)
    – une implication des citoyens...

    Partout, les villes multiplient les annonces : « nous allons planter xx arbres ! ». Moi je préférerais qu’un élu me dise : « sur les 5 dernières années, nous avons réussi à faire survivre xx arbres »... les chiffres seraient peut-être moins impressionnants

    De gros changements sont nécessaires dans les #pratiques des communes : amélioration de la place de l’arbre dans les décisions urbanistiques (peut-on réaliser des fosses plus grandes ?), choix des espèces plus adapté, formation des employés ou sous-traitants...

    Mais cela amène surtout à se poser la question : ne doit-on pas tout faire pour préserver les arbres anciens, au rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique ? 🌳 Évaluer TOUS les projets pour tendre vers un évitement des #abattages (hors raisons de sécurité)

    Cela paraît d’autant plus important quand on connaît leur rôle dans le stockage carbone, en dehors de tous les services qu’ils procurent en ville (ombrage, refroidissement, biodiversité, santé...)


    https://besjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/2688-8319.12197

    Je finirai par un point souvent ignoré à mon sens, car l’arbre est vu comme une fin en soi : le pied d’arbre est tout aussi important et, si la végétalisation n’est pas possible partout, elle devrait être bien envisagée partout où c’est possible👇

    https://twitter.com/morethanweeds/status/1234451720417271813

    https://twitter.com/sleguilFR/status/1694958141560029204

    • Se fixer sur la #végétalisation_urbaine uniquement des arbres en ville permet aussi de zapper les toitures végétalisées qui devraient juste être obligatoires.
      Les #sedums qui y poussent facilement résistent à la sécheresse, absorbent les pluies, forment une isolation thermique et en plus c’est beau. A Toulouse c’est toujours plus d’autorisation de bétonner avec à la clef trois misérables arbres de 2mètres plantés en guise d’"#espace_vert" et des #arbres qu’il y avait auparavant.
      #adaptation_climatique

    • Oh que je suis d’accord, @touti !
      Dans ce sens, j’ai notamment demandé à ajouter à l’ordre du jour de l’AG de mon immeuble, si il était possible d’avoir un devis pour végétaliser l’horrible toit de l’énorme espace de parking dans la cour de mon immeuble (construit en 1955) :

      Réponse du syndic : « Vous savez, les propriétaires des parkings n’habitent pas toustes dans l’immeuble (donc ne peuvent pas bénéficier directement de plus de fraîcheur induite par la végétalisation), du coup, je peux demander un devis, mais je vous dis déjà que ça ne passera pas ».

      #individualisme #grosse_fatigue

    • @cdb_77 Je l’entends comme un déficit du politique (du « que faisons nous ensemble ? ») qui est désormais une machine de pouvoir à communiquer à la « population ».
      A Toulouse, j’étais allée me renseigner à l’urbanisme (qui délivre les permis de construire donc) sur les toitures végétalisées , j’ai dû répéter 2 fois le mot, puis la sentence est tombée : « Désolée, on ne connait pas, rien n’est prévu dans ce sens ».

    • C’est pourtant une excellente idée @cdb_77 . Cette absence de « motivation » du syndic (qui pourrait pétitionner, écrire des lettres, faire pression, s’acharner) montre qu’ils ne comprennent pas les enjeux. Peut etre si une taxe sur les « îlots de chaleur urbains » était votée (national, ou municipal), les propriétaires se sentiraient bien plus motivés...
      C’est quantifiable, il est facile de trouver des photos infra rouge de votre quartier.

      Pendant longtemps, on a optimisé, le bâtit pour ses usages internes (et encore pas toujours très bien). A présent, on le pense aussi pour ses effets externes, car un bâtiment est nuisible, il faut prendre des précautions. Il est plus que temps que les vieux bâtiments entrent dans ces nouvelles considérations.

      Une toiture végétalisée ne fait pas tout. C’est un plus, mais ca manque d’inertie thermique et de transpiration. C’est sûrement mieux qu’une tôle ou un danpalon. Mais rien ne remplace une foret.

  • « Dans les cours de yoga, on retrouve toujours les mêmes codes très bourgeois, des salles aseptisées, aucune mixité » - Basta !
    https://basta.media/Dans-les-cours-de-yoga-toujours-les-memes-codes-tres-bourgeois-salles-asept

    C’est la manière dont il est aujourd’hui enseigné et promu, dans ces salles de sport comme dans les ateliers en entreprise, ou dans les écoles, les hôpitaux, etc. On met d’abord en avant la façon dont le yoga va nous permettre d’améliorer notre existence, en prenant soin de notre corps tout en soignant notre esprit. Cette dimension sotériologique (science théologique relative au salut, à la rédemption, ndlr) est parfaitement assumée. Le yoga est devenu l’instrument parfait de la « réalisation de soi ».

    C’est ce qui en fait un outil à la fois très dépolitisant, puisqu’il annihile toute référence à la mobilisation collective pour changer concrètement la structure du système. Mais la portée de ce discours n’en est pas moins politique, dans le sens où il réalise justement ce grand dessein néolibéral visant à réduire la société à une somme d’individualités. Si, tel que Pierre Bourdieu l’avait défini, le néolibéralisme consiste en « un programme de destruction des structures collectives [encore] capables de faire obstacle à la logique du marché pur », alors on peut considérer que le yoga y participe, à sa façon, aujourd’hui.

    Cela n’empêche pas une bonne partie des pratiquants d’être animés par des convictions très critiques contre l’ordre établi, avec des discours volontiers anticonsuméristes. Car le yoga entretient cet imaginaire de transformation sociale, la plupart des yogis pensent qu’ils agissent pour changer le monde. Il y a beaucoup d’idéalistes dans ces milieux.

    #yoga #néolibéralisme #bien-être

  • Le Business du bonheur

    De la légendaire Lise Bourbeau à la reine du rangement Marie Kondo, en passant par la star du développement personnel Tony Robbins, le bonheur est une industrie qui fait des millionnaires. C’est aussi une idéologie : le culte de l’optimisme, de la résilience et de la performance individuelle. Mais alors que la consommation d’antidépresseurs ne cesse d’augmenter et que les burn-out se multiplient dans nos sociétés, que cache cette obsession contemporaine pour le bonheur ?

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/66144
    #film #documentaire #film_documentaire
    #développement_personnel #management #positivité #bonheur #psychologie_positive #choix #marché #coaching #individualisme #science_du_bonheur #Martin_Seligman #psychanalyse #Freud #thérapie_comportementale #optimisme #pessimisme #espoir #forces_Clifton #Don_Clifton #leadership #volontarisme #self-help #protestantisme #la_recherche_du_bonheur #recherche_du_bonheur #self-made_man #méritocratie #responsabilité_individuelle #inégalités #agency (#pouvoir_d'agir) #USA #Etats-Unis #libéralisme #éducation_positive #émotions #psychologie_sociale #team-building #cache-misère #travail #chief_happiness_officer #volonté #convivialité #docilité #happiness_economics #Richard_Layard #center_of_economic_performance (#CED) #bien-être_individuel #David_Cameron #programmes_d'activation_comportementale #chômage #rapport_Stiglitz #Gallup #adaptation #privatisation_de_la_souffrance

  • « Le Sud n’est pas seulement une victime du réchauffement climatique, il est aussi un acteur majeur de l’adaptation »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/11/10/le-sud-n-est-pas-seulement-une-victime-du-rechauffement-climatique-il-est-au

    Rémy Rioux directeur général de l’Agence française de développement
    Valérie Verdier présidente-directrice générale de l’Institut de recherche pour le développement

    Urgence climatique et érosion de la biodiversité. Loin d’être distincts, ces deux défis n’en forment qu’un : le changement climatique menace la biodiversité et des écosystèmes riches en biodiversité peuvent freiner ce changement. Dans le continuum des enjeux qu’ils représentent, les solutions durables sont aussi au Sud.

    Insécurité alimentaire, problèmes sanitaires, déficit énergétique… les pays du Sud sont souvent perçus comme les premières victimes. Les habitantes et les habitants de ces régions ont cependant su développer des pratiques préservatrices de la biodiversité et proposer des solutions pour s’adapter aux aléas climatiques auxquels ils font face. Le Sud peut, et doit, ainsi être source d’inspiration dans un monde en commun. Pour preuve, le bond de 27 % qu’a connu la production de sorgho en Europe entre 2019 et 2020. Cette céréale originaire du Sahel s’est présentée comme une alternative au maïs, très demandeur en eau ; elle présente en effet des atouts indéniables : peu exigeant en eau et en intrants, résistant aux maladies et aux ravageurs, le sorgho a permis de diversifier les cultures en Europe.

    Une forte diversité des plantes cultivée est un des points forts des petites exploitations familiales du Sud, qui pratiquent traditionnellement une forme d’agroécologie, fondée sur les fonctionnalités qu’offrent les écosystèmes. Cette diversité permet entre autres aux cultures de mieux résister aux maladies, au stress et aux agresseurs divers. Ainsi, certaines savanes africaines pourraient servir d’inspiration. Certaines de leurs graminées présentent la particularité d’inhiber la formation de nitrates et de rendre le cycle de l’azote plus efficace. Recourir à ces plantes permet d’améliorer l’efficacité des engrais – et d’en diminuer l’usage.

    Autre solution venue du continent africain, celle du zaï. Au Burkina Faso, un agriculteur s’est emparé de cette pratique agricole traditionnelle pour faire face à la baisse de la qualité des sols. Le principe ? Faire pousser les cultures dans des trous (25 cm × 25 cm × 30 cm de profondeur), pour y concentrer la matière organique et les eaux de ruissellement. En améliorant la technique, Yacouba Sawadogo a réalisé une forêt de 40 hectares, avec plus de 60 espèces d’arbustes et d’arbres dans son village que les agriculteurs abandonnaient. La technique est maintenant exploitée dans le cadre du programme de la Grande Muraille verte, dont l’ambition est de restaurer 100 millions d’hectares de terre d’ici à 2030 et de stocker 250 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Elle pourrait être adaptée aux rues de Paris et s’appliquer aux platanes et aux marronniers, qui perdent trop tôt leurs feuilles en automne.

    Le Sud n’est pas seulement une victime du réchauffement climatique, mais est aussi un acteur majeur de l’adaptation. Parmi les options mises en œuvre, la production de l’information climatique pour l’aide à la décision, qu’on appelle les services climatiques, fait partie des solutions du Sud. Elle permet d’aider les agriculteurs à s’adapter, d’émettre des alertes précoces – face aux risques d’inondation ou de sécheresse –, de mieux planifier les aménagements urbains, voire de tirer des bénéfices des changements climatiques. Au Sénégal, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et l’agence météorologique du Sénégal (Anacim) ont coconstruit, avec les acteurs de l’agriculture et du secteur académique, une plate-forme de diffusion de l’information tirée des rapports globaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), mais appliquée aux besoins des acteurs. Elle met ainsi en évidence les conséquences concrètes des changements globaux pour les cultures vivrières à l’échelle des régions du Sénégal. En 2020, les prévisions météorologiques de l’Anacim sur l’abondance des pluies ont permis à l’Etat d’adapter le budget de la campagne agricole aux conditions. Résultat : la récolte a été exceptionnelle ! Le partage, la transmission de l’information climatique doit se faire à toutes les communautés, afin qu’elles prennent des décisions éclairées et planifient leurs actions en conséquence.

    Science des solutions
    Face au dérèglement climatique et à l’érosion de la biodiversité, la transformation des systèmes financiers a aussi été élevée au rang de priorité dans le cadre de l’accord de Paris. Les pays du Sud peuvent ici encore aider le reste de la planète. L’Afrique du Sud a ainsi été pionnière pour mesurer les risques de transition liés à la fermeture de certaines filières trop émissives en carbone, grâce notamment à la Banque de développement d’Afrique australe (DBSA), qui s’est engagée dans l’anticipation de la sortie du charbon. A la faveur d’un programme de recherche en cours, l’Institut national sud-africain pour la biodiversité (SANBI) s’est mobilisé avec l’AFD pour mieux comprendre l’exposition de l’économie sud-africaine à la dégradation des services écosystémiques. Il apparaît ainsi que plus de la moitié du PIB sud-africain et plus de 60 % des recettes publiques peuvent être affectés, en particulier à cause de menaces sur la disponibilité en eau, l’érosion des sols, ou encore du risque accru de catastrophes. Très peu de pays développés ont conduit de telles analyses, pourtant nécessaires pour faire évoluer la mission des banques centrales, des régulateurs et plus généralement l’action des banques et des assurances.

    Finalement, au-delà de ces solutions techniques, qui ne demandent qu’à être adaptées et développées à travers le monde, ne faut-il pas tout simplement trouver de l’inspiration dans l’agentivité dont font preuve les populations au sud ? Cette capacité à être acteur ou actrice de sa vie conduit certains et certaines d’entre eux à faire le choix de la migration, laquelle se fait le plus souvent soit vers d’autres régions, soit vers des pays proches. Loin d’être une attitude victimaire face au changement climatique, il s’agit véritablement d’une adaptation à triple bénéfice : réduction de la pression sur les ressources locales trop faibles, apport d’une main-d’œuvre manquante dans les régions productrices de céréales, par exemple, et soutien financier de la région d’origine par l’envoi d’une partie des revenus. Il ne s’agit pas ici de faire un plaidoyer pour la migration, mais de considérer la capacité d’agir comme une partie de la solution.

    Toute l’expérience acquise par les pays du Sud en conditions difficiles alimente la science, qui la transforme en pratiques transposables et adaptables. Ainsi, cette science des solutions est celle d’un monde en commun pour faire face à l’urgence climatique et à l’érosion de la biodiversité.

    #adaptation #Afrique #migration #biodoversité

  • The potential of unused small-scale water reservoirs for climate change adaptation: A model- and scenario based analysis of a local water reservoir system in Thuringia, Germany

    The 6th Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) report (2021) stated that hot extremes have become more frequent and intense across most land regions in the past decades. It is projected that the changing climatic conditions in Germany and Thuringia in particular will lead to a higher frequency of drought events. Thus, it is vital to develop local adaptation strategies to mitigate the effects of droughts on agriculture to ensure future crop production. Water resource infrastructure has a critical role in planning future climate change adaptation measures that are sustainable. As the construction of new dams and reservoirs is controversial, it is preferable to use existing infrastructures, if they are suitable. Small-scale water management reservoirs built in Thuringia during the GDR (German Democratic Republic) and decommissioned after the German reunification were examined in this study to determine whether their reuse could be considered as a potential adaptation strategy. For this purpose, three reservoirs in Thuringia were selected. The impact of climate change on soil moisture, water availability and crop production, and the use of water from the reservoirs to meet future irrigation needs were modeled using the #Water_Evaluation_and_Planning_system (#WEAP). The modeled climatic changes have direct effects on the soil moisture status, leading to a higher water demand of the local agriculture. The results show that the crop water needs could double between near future (2020–2040) and distant future (2071–2100). However, predicted declines in yields can be mitigated by irrigation; modeling results indicate that supplemental irrigation with reservoir water mitigates projected losses and even allows 6.2–13.5% more crop production. Hence, the reuse of the reservoirs is worth to be considered as an adaptation strategy by policymakers. In addition to a cost-benefit analysis for future evaluation of the reservoirs, local user interests and demands need to be included avoiding conflicts about water. In general, WEAP as a modeling tool and the findings of the study show, that this research approach could be used to investigate the potential adaptive capacity of other small-scale water infrastructures.

    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/frwa.2022.892834/full

    #eau #réservoirs #micro-réservoirs #réservoirs_d'eau #changement_climatique #adaptation #aménagement_du_territoire #irrigation

  • Community adaptation strategies in Nairobi informal settlements: Lessons from Korogocho, Nairobi-Kenya
    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/frsc.2022.932046

    Informal settlements are often the hotspots of vulnerability as evidenced by the recurrent environmental and climate-related shocks and stressors. Despite this exposure and susceptibility, their role in spearheading disaster risk preparedness and response is often overlooked. This exploratory research profiles four local community initiatives for climate mitigation and adaptation within Korogocho informal settlement in Kenya. Findings from 10 purposefully sampled key informants and 30 stratified sampled residents across nine villages within the informal settlement demonstrated the impact of locally led initiatives in creating awareness and developing the absorptive, adaptive and transformative capacity of communities for climate resilience. The research findings elaborate on the (...)

  • #Suisse : « Les effectifs de loups augmentent de manière exponentielle » Yann Amedro/vajo - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/13283954-isabelle-germanier-les-effectifs-de-loups-augmentent-de-maniere-exponen

    Cet été, les attaques de loups sur les bovins se multiplient dans le Jura et les Alpes vaudoises. La relative paix entre le grand carnivore et les humains semble menacée, car le prédateur s’est en partie adapté à son environnement.

    La correspondante pour la Suisse romande du Groupe Loup Suisse, organisation s’engageant à faciliter la coexistence entre les humains et les grands carnivores indigènes dans le pays, Isabelle Germanier observe que les effectifs augmentent « de manière exponentielle ». En Suisse, les loups sont passés de 34 en 2015 à 180 en 2022.


    Les attaques de loups se multiplient dans le Jura : interview d’Isabelle Germanier / Le 12h30 / 4 min. / aujourd’hui à 12:34

    « Forcément, quand il y a plus de loups, il y a plus d’attaques », note Isabelle Germanier, mercredi dans le 12h30 de la RTS. Le journal 24 heures explique que le loup s’est adapté à son environnement, « sans quoi il aurait déjà été exterminé », explique-t-elle.

    Moins d’ovins dans le Jura vaudois
    « Il y a beaucoup moins d’ovins dans la région du Jura vaudois », cite-t-elle en exemple. « En voyant que les proies étaient beaucoup plus volumineuses, le loup a pris l’habitude de garder des jeunes des années précédentes pour avoir une meute beaucoup plus grande afin d’attaquer des proies plus importantes. On observe à l’est de l’Europe que les loups arrivent à tuer des bisons quand ils sont en meute. »

    Le canton de Vaud envisage donc d’abattre un des deux membres du couple géniteur de la meute du Marchairuz. « Le canton prévoit d’abattre le mâle, mais il se peut que ce soit la femelle qui mène les opérations. Les spécialistes sur place connaissent la meute, l’essentiel est de prélever le bon individu pour tenter de baisser la pression. Mais dans tous les cas, il n’y a aucune garantie de succès. On ne peut toutefois nier la souffrance des éleveurs et la situation actuelle ne fait que renforcer les extrémistes des deux côtés, ce qui est regrettable », expliquait il y a quelques jours le canton dans un communiqué.

    « On essaie des choses »
    Le nouveau conseiller d’Etat Vert Vassilis Venizelos avouait avoir fait « à contrecœur » la demande de régulation à l’Office fédéral de l’environnement.

    « On essaie des choses », déclare Isabelle Germanier. « Si on tire des jeunes, c’est surtout pour éviter une dispersion dans d’autres meutes des mauvais comportements que les jeunes loups ont appris comme le détournement des moyens de protection. Ce n’est pas pour essayer de diminuer les pertes sur le lieu même des attaques. »
    #loup #écologie #équilibre #nature #environnement #adaptation #animaux_domestiques #moutons #ovins #coexistence

    • En baie de Somme, des bébés phoques abandonnés à cause des touristes Allouville-Bellefosse (Seine-Maritime) et Saint-Valery-sur-Somme (Somme), reportage

      De plus en plus de touristes se rendent dans la baie de Somme. Les associations de protection de la nature s’inquiètent des conséquences de cet afflux sur l’écosystème, en particulier sur les colonies de phoques.
      Peut-on pâtir de sa mignonnerie ? Assurément, pense-t-on en plongeant son regard dans les grands yeux noirs des petits phoques veaux-marins (Phoca vitulina). Les voici étendus sur le carrelage délavé du centre de soins du Chene, à Allouville-Bellefosse (Seine-Maritime). Pelages humides, museaux fins et longues moustaches, Maloya, Pogo et Calypso sautillent gauchement en attendant leur repas.


      Pogo, jeune phoque recueilli par le Centre d’hébergement et d’étude sur la nature et l’environnement d’Allouville-Bellefosse. - © Tiphaine Blot / Reporterre

      Leurs cris s’intensifient à l’arrivée de leur soigneuse, Julia, les bras chargés d’une bouillie de poisson rosâtre. Revêtue d’une combinaison médicale, la jeune femme cale délicatement les petits phoques entre ses cuisses avant de les intuber pour leur faire ingurgiter la mixture. « Si on veut leur faire reprendre des forces, on n’a pas le choix, explique-t-elle. Ce ne sont pas des chiens, ils ne mangent pas dans une gamelle. Ce serait trop bien ! »


      Calypso, qui ne peut pas encore avaler de poissons entiers, est nourrie par sonde. © Tiphaine Blot / Reporterre

      En tout, huit petits phoques ont été recueillis par le centre depuis le début de l’été. Tous ont été abandonnés par leurs mères encore allaitantes, très probablement après avoir été dérangés par des touristes. « Par curiosité, les gens viennent voir les phoques de près quand ils se reposent sur le sable. Les mamans ont peur et fuient dans l’eau, tandis que les bébés restent sur place », raconte Julia. À leur arrivée au centre de soins, la plupart étaient à peine plus gros que des chats. Quelques-uns avaient encore leur cordon ombilical.

      « C’est désastreux, soupire une soigneuse, Louise. Certains touristes vont même jusqu’à les prendre dans leurs bras. Ça fait des orphelins. » Tous les petits ne survivent pas à cette séparation forcée. Deux jeunes recueillis par le centre après avoir été manipulés par des humains sont déjà morts cette année. « Il y en a un qui est parti dans mes bras », souffle Julia. Elle ironise : « Il faudrait qu’ils aient l’air plus féroce. Peut-être que l’on s’en approcherait moins. »


      « Il faudrait qu’ils aient l’air plus féroce. Peut-être que l’on s’en approcherait moins. » © Tiphaine Blot / Reporterre

      Les pensionnaires du Chene sont nés à 130 kilomètres de là, sur les côtes picardes de la baie de Somme (Hauts-de-France) : d’immenses étendues de sable cernées de salicorne, sans cesse dénudées et rhabillées par la mer. Le tourisme a commencé à se développer dans la région au cours des années 1980.

      Il représente aujourd’hui une véritable manne : plus de 2 millions de visiteurs arpentent chaque année ses plages et ses prés salés, générant plus de 2 000 emplois et 160 millions d’euros de revenus, selon les chiffres de Somme Tourisme. L’agence vante un patrimoine naturel « exceptionnel », pouvant être consommé « à tout moment de l’année », comme l’expliquait son directeur François Bergez aux Échos, en 2020.

      Boules à neige et porte-clés
      La colonie locale de phoques, qui regroupe environ 400 veaux-marins (Phoca vitulina) et 100 phoques gris (Halichoerus grypus), a grandement contribué à l’essor de cette industrie. À Saint-Valery-sur-Somme, d’où partent la plupart des expéditions « nature », les phocidés sont partout. Déclinés en boules à neige, en peluches ou en porte-clés, des bébés phoques au sourire malicieux et au regard farceur inondent les vitrines des buralistes et des marchands de souvenir.

      Jusque dans les toilettes des restaurants, des affiches promettent une expérience « unique » à la rencontre des mammifères marins. Sur les quais bondés, tous guettent l’animal, appareil photo en bandoulière. En mer, les conducteurs de bateaux touristiques se pressent devant les bancs de sable où se reposent les phocidés pour expliquer à leurs clients, micro en main, comment ils vivent.


      Une quinzaine de jeunes phoques en détresse sont recueillis chaque année par les associations. © Tiphaine Blot / Reporterre

      La situation agace autant qu’elle inquiète Patrick Thiery, président de l’association de protection de l’environnement Picardie Nature. « La Baie de Somme est quasiment présentée comme un parc animalier gratuit », regrette-t-il. Depuis que l’endroit a été labellisé « Grand Site de France », en 2011, les activités commerciales liées à la nature ont explosé dans les zones où vivent les oiseaux et les phoques. « Il y a des guides à pied, des trottinettes électriques, des fat bikes, des chevaux, des pirogues, des bateaux à moteur… Quand on additionne tout ça, on arrive à un cumul d’activité, à marée basse et à marée haute, pile au moment où ils se reproduisent. Il n’y a aucun répit. »

      Aucune étude d’incidence n’a été réalisée pour évaluer les effets cumulés de ces activités sur l’écosystème, regrette Patrick Thiery. Le ballet incessant d’êtres humains aux alentours des bancs de sable est pourtant susceptible de stresser la faune sauvage. Même s’il est interdit d’approcher les phoques à moins de 300 mètres, les bénévoles de Picardie Nature observent fréquemment des promeneurs s’arrêter pour les caresser ou prendre des selfies avec eux.

      Des dérangements aux lourdes conséquences
      « Les phoques sont capables d’apprendre ce qui peut être une source de dérangement ou non », signale Cécile Vincent, enseignante-chercheuse au Centre d’études biologiques de Chizé et spécialiste des phoques. Elle évoque l’exemple d’un site de reproduction anglais, situé juste à côté d’une piste de décollage d’avions de la Royal Air Force. « Il y a une pollution sonore énorme, mais les phoques s’y sont habitués, parce qu’ils savent que personne ne viendra les toucher. » En Baie de Somme, où les humains circulent librement, les phoques ne peuvent avoir cette certitude. Par peur, il arrive qu’ils se jettent à l’eau à leur approche.

      « Ce n’est pas bon pour eux pour des questions de thermorégulation, poursuit Cécile Vincent. S’ils le font une seule fois, ce n’est pas dramatique. Le problème est la répétition. Les phoques sont des animaux homéothermes. Ils vivent dans un environnement plus froid que leurs corps, qui doit rester à environ 37 °C. Sous l’eau, l’environnement est beaucoup plus froid, et la perte de chaleur est beaucoup plus importante que dans l’air. S’ils vont fréquemment dans l’eau pour fuir les dérangements, ils perdent de l’énergie. » Les mères risquent également de ne pas retrouver leurs petits à leur retour sur terre. Cela peut « clairement » faire baisser les effectifs, selon la chercheuse.


      Les phoques les plus autonomes sont nourris dans cette piscine. © Tiphaine Blot / Reporterre

      Pour le moment, précise-t-elle, la colonie se porte bien. Mais le tourisme s’ajoute à d’autres menaces liées aux activités humaines, comme le changement climatique, la diminution des stocks de poisson, ou encore les captures accidentelles de phoques par les pêcheurs. « On ne connaît pas les effets de ces impacts cumulés, souligne Cécile Vincent. Il faut avoir une approche prudente, sans forcément tout bloquer. »

      Chaque année, environ 15 phoques en détresse — soit 10 % des nouveaux-nés — sont recueillis par les bénévoles de Picardie Nature, puis placés au centre de soins du Chene ou de la Ligue de Protection des Animaux (LPA) de Calais. « Mais si on n’était pas là pour effectuer des patrouilles et prévenir les dérangements, ils seraient 30 ou 40 », estime Patrick Thiery.


      En plus des phoques, des oiseaux sont aussi recueillis par le Chene. © Tiphaine Blot / Reporterre

      Les phoques ne sont par ailleurs pas les seuls à pâtir de l’afflux de visiteurs. Le piétinement des passants peut endommager les plantes. Les oiseaux, dont certains nichent sur les plages, peuvent également être perturbés par les activités touristiques. « Quand il y a des vols de montgolfière à basse altitude, les brûleurs font un boucan du diable, et les oiseaux s’envolent », raconte Patrick Thiery.

      Le président de Picardie Nature dénonce un « déséquilibre flagrant » entre les revenus générés par l’exploitation touristique de l’écosystème et les moyens alloués à sa protection. « Toutes ces activités génèrent des centaines de milliers d’euros de chiffres d’affaires, tandis que nous, on rame pour organiser une surveillance estivale et trouver des gîtes pour loger nos bénévoles. »

      Chaque été, l’association se démène avec une petite dizaine de volontaires pour sensibiliser des centaines de milliers de touristes. « Ce n’est pas idéal. » Le centre de sauvegarde du Chene peine lui aussi à joindre les deux bouts. La prise en charge d’un jeune phoque coûte plus de 2 000 euros. « On est soutenus par les collectivités, mais pas autant que nous devrions l’être », estime Alain Beaufils, son responsable.

      « On subit les bons vouloirs des politiques et des financeurs »

      Le syndicat mixte Baie de Somme-Grand littoral picard, qui gère la réserve, plaide également un manque de moyens financiers et humains. Il ne dispose pour le moment que de deux gardes assermentés pour surveiller plusieurs milliers d’hectares. « On subit les bons vouloirs des politiques et des financeurs, confie Alexandre Quénu, la conservatrice de la réserve naturelle. Arriver à maintenir et justifier les postes de chacun, c’est un combat permanent. On serait plus confortables avec une ou deux personnes supplémentaires. »

      Patrick Thiery, de Picardie Nature, défend depuis plusieurs années le principe d’une écotaxe, qui serait prélevée auprès des entreprises touristiques, puis reversée à ceux qui protègent la réserve. Les discussions avec les gestionnaires de la réserve n’ont pour le moment pas abouti. Seules quelques avancées ont été réalisées dans le domaine de la communication. Somme Tourisme s’est engagée à ne plus utiliser d’images de phoques en gros plan dans ses supports, afin de ne pas donner l’impression aux visiteurs qu’il est possible de les approcher de près.

      L’agence essaie également de développer l’offre touristique dans les terres afin de réduire la pression sur le littoral. « Mais on ne peut pas obliger nos partenaires institutionnels et les prestataires privés à ne pas communiquer sur le phoque, précise Dorothée Maréchal, responsable du pôle développement de la performance. C’est plus vendeur qu’une plante, ils essaient forcément d’utiliser cette image-là. »


      Les phoques seront relâchés s’ils survivent jusqu’à atteindre 35 kilos. © Tiphaine Blot / Reporterre

      D’autres manières de cohabiter avec les phoques restent à inventer. Picardie Nature anime chaque année des points d’observation à la longue vue, grâce auxquelles les phocidés peuvent être observés sans être dérangés. Julia, du Chene, suggère d’interdire certaines plages au public lors de la période de reproduction des phoques. Une telle mesure semble encore loin. En attendant, les soigneurs réparent les pots cassés.

      Sur les bords de la piscine du Chene, Julia apprend à ses protégés à manger des poissons entiers. Salsa, Boogie et Hip semblent en bonne voie. Les petits phoques se trémoussent dans l’eau jusqu’aux jambes de la soigneuse, puis bondissent pour attraper les harengs qu’elle leur tend. S’ils survivent, ils seront relâchés à l’automne, lorsqu’ils auront atteint 35 kilos. D’ici là, les parkings se seront vidés. La baie résonnera d’autres bruits que de ceux des touristes.

      Notre reportage en images : Le lien https://reporterre.net/En-baie-de-Somme-des-bebes-phoques-abandonnes-a-cause-des-touristes

  • Christophe Cassou : « Nous allons probablement approcher la canicule de 2003, voire peut-être la dépasser » – Libération

    https://www.liberation.fr/environnement/meteo-france-selon-christophe-cassou-nous-allons-probablement-approcher-l

    Rebelote. Seulement un mois après la dernière vague de chaleur, la France tout entière va subir dès mardi 12 juillet des températures extrêmes, atteignant ou dépassant par endroits les 40 °C, avec un pic attendu ce week-end de 15 °C supérieurs aux normales de saison. Une conséquence établie du réchauffement climatique qui accentue la précocité, la fréquence, l’intensité et la durée de ces phénomènes qui devraient doubler d’ici à 2050. « Sans politique climatique, il y a trois chances sur quatre pour que le nombre annuel de jours de vagues de chaleur augmente de cinq à vingt-cinq jours en fin de siècle selon les régions par rapport à la période 1976-2005 », souligne Météo France. De quoi susciter l’inquiétude

    #climat #canicule #paywall (Si quelqu’un·e a le texte d’origine) #christophe_cassou et #ecoanxiete

    Et donc aujourd’hui twittait https://twitter.com/cassouman40/status/1546755199540383744

    « Nous allons probablement approcher la canicule de 2003, voire peut-être la dépasser ».
    Merci @libe pour cette interview hier...
    Aujourd’hui, alors que les prévisions s’affinent, j’enlèverais le "peut-être" et je rajouterais "très" devant probablement 🥵

    Dans la continuité de https://seenthis.net/messages/966346

    Tout va bien se passer… Tout.

    • Ici dans l’Hérault, c’est déjà en train de battre les records de juillet 2003.

      Météo dans l’Hérault : Des records de chaleur ont été battus dans des villages du département
      https://www.20minutes.fr/planete/3324395-20220712-meteo-herault-records-chaleur-battus-villages-departement

      Selon Météo France, dimanche, il a fait jusqu’à 38,2 degrés à Soumont, près de Lodève, dans le nord du département. C’est un record, pour cette période. Le dernier datait du 26 juillet 2018. Le thermomètre avait grimpé jusqu’à 38 degrés.

      Autre record de chaleur, à Marsillargues, dimanche. Il a fait jusqu’à 37 degrés, dans ce village. C’est 0,1 degré de plus que le 23 juillet 2003, année marquée par la canicule.

    • #Christophe_Cassou : « Nous allons probablement approcher la canicule de 2003, voire peut-être la dépasser »

      La nouvelle #vague_de_chaleur qui s’installe sur l’Hexagone à partir de mardi 12 juillet pourrait être d’une intensité historique et durer plusieurs jours, analyse le climatologue et auteur principal du sixième rapport du Giec, qui insiste sur l’urgence d’agir rapidement afin de stabiliser le niveau de réchauffement.

      Rebelote. Seulement un mois après la dernière vague de chaleur, la France tout entière va subir dès mardi 12 juillet des températures extrêmes, atteignant ou dépassant par endroits les 40 °C, avec un pic attendu ce week-end de 15 °C supérieurs aux normales de saison. Une conséquence établie du réchauffement climatique qui accentue la précocité, la fréquence, l’intensité et la durée de ces phénomènes qui devraient doubler d’ici à 2050. « Sans politique climatique, il y a trois chances sur quatre pour que le nombre annuel de jours de vagues de chaleur augmente de cinq à vingt-cinq jours en fin de siècle selon les régions par rapport à la période 1976-2005 », souligne Météo France. De quoi susciter l’inquiétude, notamment dans les départements les plus arides tels que le Gard, en proie à de violents incendies. Cet épisode de chaleur, lié à une masse d’air qui va chauffer sur place et être potentiellement amplifiée par une seconde provenant du Maroc et d’Espagne, devrait évoluer vers une situation caniculaire. Ce scénario apparaît comme un avant-goût du climat futur, détaille Christophe Cassou, climatologue et auteur principal du sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).

      Un pic de chaleur en juillet, est-ce si inquiétant ?

      On est dans la saison des vagues de chaleur et des canicules : les pics de températures ont généralement lieu au mois de juillet et août. Ce qui est inquiétant, c’est l’intensité, la récurrence et le changement de saisonnalité de ces pics. Si on regarde le nombre de vagues de chaleur observées en France entre 1947 et 1999, soit en cinquante-trois ans, on en a comptabilisées 17. Celle-ci sera la 25e depuis 2000, en seulement vingt-trois ans… Aujourd’hui, on enregistre donc en France environ trois à quatre fois plus de canicules, ce qui est assez représentatif de ce qui se passe à l’échelle mondiale, où elles sont aussi trois fois plus nombreuses. Il y a toujours eu des événements extrêmes. Le changement climatique ne crée pas de vagues de chaleur, il les amplifie. Voilà pourquoi on bat des records d’année en année. Les canicules se développent sur un environnement plus chaud de base et des conditions atmosphériques favorables pour générer de la chaleur plus efficaces. Actuellement, la température globale de la planète est de 1,1 °C de plus que durant la période préindustrielle (1850-1900), ce qui suffit à avoir des événements extrêmes inédits et très forts, le dernier en date étant le dôme de chaleur au Canada en 2021.

      En quoi cette vague de chaleur est différente de celle de juin ?

      Elle est différente dans sa dynamique. Elle est plus complexe. La canicule de juin était associée à une petite dépression au large de la péninsule ibérique que l’on appelle aussi goutte froide ; les vents tournaient autour de cette dépression entraînant de l’air chaud et sec vers l’Espagne puis la France. C’est ce que j’appelais une plume de chaleur en lien avec la dépression qui agit comme un engrenage. Cette fois, une plume de chaleur va se développer dans un environnement initialement beaucoup plus chaud qu’en juin. Un dôme de chaleur est en train de se constituer et son effet va être considérablement accentué au fil des jours sous l’effet de la petite goutte froide et de sa plume. Mais on ne sait pas encore quelle sera l’ampleur de la combinaison de l’ensemble de ces processus. L’incertitude est forte, notamment pour la fin de semaine. Tout va dépendre de la position et de l’intensité de cette goutte froide qui sera le faiseur de rois.

      Cet épisode pourrait-il être historique ?

      Il peut être historique par son intensité. A ce jour, selon des critères de sévérité, l’année 2003 correspond à la vague de chaleur la plus sévère. C’est un événement de type cygne noir : extrême, rare, inédit, avec des conséquences très importantes. La canicule de 2003 semblait intouchable tant sa sévérité fut forte ! Dans les prochains jours, nous allons probablement l’approcher, voire peut-être la dépasser. Même s’il est encore trop tôt pour le dire, la vague de chaleur actuelle pourrait être plus intense et plus longue encore. Elle pourrait durer très longtemps, en particulier dans le Sud de la France. On parle déjà de dix jours au-dessus de 35-40 °C, ce qui risque d’être très compliqué pour les écosystèmes, mais aussi très impactant pour nous, sociétés humaines, avec des tensions très fortes sur les rendements agricoles, sur l’énergie… Par ailleurs, cela augmentera considérablement les risques sanitaires. Deux jours à 45 °C, on peut tenir, mais dix jours dans de telles conditions, ça peut poser problème. On a tiré les leçons de 2003 en mettant en place des systèmes d’alerte précoces et des plans d’anticipation. Il est clair que l’on aurait moins de morts qu’en 2003. Cependant, le nombre de morts ne dépend pas seulement de la sévérité de la canicule mais aussi de la capacité du système hospitalier à absorber le flux de patients. Est-ce possible sachant son état de délabrement avancé et la gestion du pic de Covid en cours ?

      Pouvez-vous nous en dire plus sur la théorie des cygnes noirs ?

      Elle a été introduite par un statisticien pour quantifier certains événements imprévisibles ayant une très faible probabilité d’arriver. Les événements inédits et extrêmes que j’appelle ovnis climatiques frappent partout sur la planète. Quand ils se produisent, ils ont des conséquences en cascade considérables et exceptionnelles. Un exemple : le dôme de chaleur du Canada a donné lieu à des mégas incendies. Aujourd’hui, il est impossible de calculer la probabilité exacte de ces extrêmes inédits. On sait qu’ils peuvent arriver, que leur probabilité augmente avec le réchauffement actuel et avec chaque dixième de degré additionnel, mais on n’arrive pas à estimer précisément un chiffre précis. Tout cela fait partie de ce qu’on nomme l’incertitude profonde. Personne n’est à l’abri de ces phénomènes de cygnes noirs.

      Que dit précisément le Giec au sujet de ces épisodes de chaleur extrêmes ?

      Le Giec attribue les changements des statistiques des extrêmes aux activités humaines et donc aux émissions de gaz à effet de serre. Le lien est clair, il n’y a plus à se poser la question. Le scénario qu’on vit actuellement est un avant-goût du climat futur. La probabilité des températures extrêmes augmente de manière non linéaire : les températures extrêmement chaudes se réchauffent plus vite que les températures moyennes. Je l’avoue, je suis dans une forme de colère, car ce qu’on vit était anticipable. L’ensemble correspond à ce que les faits scientifiques disaient depuis longtemps. Comment être encore aujourd’hui dans ce déni de gravité ? Comment tenir encore aujourd’hui des discours « rassuristes » ? Ça n’a pas de sens !

      Que préconisez-vous ? La sobriété comme maître-mot ?

      Nous faisons face à deux injonctions complémentaires : s’adapter au changement climatique et atténuer le changement climatique en diminuant les émissions de gaz à effet de serre de manière considérable et rapide. Il faut également stopper la déforestation et l’artificialisation des sols, les arbres et la terre étant des stocks de carbone. C’est le seul moyen d’arriver à la neutralité carbone qui est une contrainte géophysique, et non pas politique, pour stabiliser le niveau de réchauffement. Avant 2040, on va dépasser le seuil de 1,5 °C ; il y a encore une possibilité de ne pas atteindre le seuil de 2 °C supplémentaires mais elle est faible. Il faut avoir en tête que chaque dixième de degré compte pour le vivant. Aujourd’hui, certains discours actent l’échec de la lutte contre le changement climatique, affirment qu’il faut se préparer à des réchauffements de 3 °C. Pour moi, ce discours est irresponsable car il ne prend pas en compte les limites de l’adaptation : au-delà d’un certain seuil, il n’y a plus d’adaptation possible, comme le quantifie le Giec. Là, on approche très dangereusement de certaines limites dures, à la fois pour les écosystèmes et pour nous, humains dans certaines zones. Il faut agir maintenant. La sobriété est un levier indispensable. Cela ne passe pas par des petits gestes qui font porter la réduction des gaz à effet de serre à l’échelle de l’individu mais par la transformation de nos infrastructures collectives et le changement de nos modes de vie, en diminuant par exemple notre consommation en énergie et en eau. La dimension collective de la sobriété est essentielle.

      Vous pensez à une mesure en particulier ?

      Il y a des mesures de sobriété intéressantes, rapides, justes et équitables. Par exemple, le passage de 130 à 110 km/h sur l’autoroute. Cela permet de réduire de 16 à 20% les émissions de gaz à effet de serre en France pour le parc automobile ! C’est une mesure de sobriété parfaite. Les leviers pour lutter contre le changement climatique sont souvent qualifiés de punitifs ; c’est un argument fallacieux pour favoriser l’inaction. Qu’y a-t-il de punitif dans cette mesure ? Tout le monde peut continuer à se déplacer.

      https://www.liberation.fr/environnement/meteo-france-selon-christophe-cassou-nous-allons-probablement-approcher-l

      #canicule #France #températures #chaleur #dôme_de_chaleur #intensité #récurrence #saisonnalité #pics #événements_extrêmes #plume_de_chaleur #santé #système_hospitalier #hôpitaux #cygnes_noirs #théorie_des_cygnes_noirs #ovnis_climatiques #incertitude_profonde #colère #déni #déforestation #artificialisation_des_sols #neutralité_carbone #adaptation #sobriété

    • Donc a priori au moins 45°C en espagne…

      – 46,3°C, nouveau record au portugal aujourd’hui

      Ontem, a temperatura atingiu 46,3ºC na localidade portuguesa de Lousã, maior marca de toda a série histórica da estação. Em Santarem, a máxima da quarta-feira foi de 46,2ºC, apenas 0,1ºC abaixo de recorde absoluto de máxima.

      Tout va bien. C’est l’été qu’ils disent…

      Sinon, je peux vous dire que 36°C ça commence à être bien chaud… Vivement lundi !

    • Run 0z GFS de ce vendredi 15 juillet : prêts pour un bon coup de chalumeau pour la journée de lundi ?


      Et (amha), ça ne se calmera pas tant que la « goutte froide » continuera d’errer entre les îles britanniques, le golfe de Gascogne, et les Açores. En fait tant qu’elle ne sera pas reprise dans la circulation atmosphérique générale.

      https://forums.infoclimat.fr/f/topic/57527-du-18-juillet-au-24-juillet-2022-pr%C3%A9visions-semaine-29/?page=3#comment-3566582

    • La task force est dans la place. Gégé & Babeth vont expulser la « goutte froide »
      https://twitter.com/Elisabeth_Borne/status/1547664066067329024

      Depuis le centre opérationnel de crise, avec Gégé, nous faisons le point avec les services de l’Etat sur les moyens engagés pour lutter contre les feux. Plein soutien aux sapeurs-pompiers qui mènent une lutte acharnée contre les flammes et protègent nos concitoyens !

    • Ah oui, et aussi, j’ai fait un petit tour en bord de Charente hier pour me rafraichir… il faisait correct sous les arbres au bord d’eau… mais 36°C dès que tu en sortais… et… des maïsiculteurs arrosaient du maïs, à 15h30, sous 36°C, en période de sécheresse… mais comment est-ce encore possible bordel !? J’attends avec impatience les dépités de la filière ostréicole en aval qui vont crier au manque d’eau douce, par ailleurs déjà trop chaude…

    • Un peu plus doux par chez moi aujourd’hui, mais de nombreux records absolus de chaleurs (>40°C) ont été battus en France, notamment Nîmes, Béziers…
      Il reste toujours le plus dur (lundi - mardi) à passer…

      Un joli 47°C au Portugal…

    • Bon, alors mon petit record extérieur chez moi fut 40.7°C donc ce fameux lundi il y a quelques jours.

      La question qui va peut être se poser est : est-ce qu’on va le battre dans les prochains jours d’août ?

      https://twitter.com/cassouman40/status/1551838212229849088

      Christophe Cassou dit :

      Lassitude-effroi : il va falloir encore écrire des🧵pr expliquer la nvelle poussée de chaleur qui se profile pr début Aout.
      Bof...prenez les🧵précédents ! Dyn. en #DomeDeChaleur/déferlement d’onde & lien robuste #canicule #changementclimatique déjà expliqués. Tout quasi déjà dit😢

      En réponse à Gaétan Heymes :

      Prévision ECMWF pour la première semaine d’août : renforcement des conditions anticycloniques en altitude, induisant le retour d’une forte chaleur généralisée et une persistance de la sécheresse.

  • Interview : How the « Halo » show’s producers changed the franchise
    https://www.axios.com/halo-show-interview-650891da-30fe-494b-ad86-7cb77bbefa1f.html

    The creators of the new live-action “Halo” streaming series braced themselves for fans who might not be ready to see new versions of characters they’d seen in games for 20 years, the show’s executive producer Kiki Wolfkill tells Axios.

    Je suis dubitatif face aux adaptations qui dérivent de la licence originelle. Lorsque l’on en vient à changer des éléments-clés d’un univers, à quoi bon s’en inspirer ?

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #télévision #adaptation #jeu_vidéo_halo #kiki_wolfkill #paramount_plus #master_chief #pablo_schreiber

  • Covid, réchauffement climatique : la résistance des villes
    https://metropolitiques.eu/Covid-rechauffement-climatique-la-resistance-des-villes.html

    Jacques Jullien, ancien élu et professionnel de l’aménagement, rend compte des analyses réunies par Guy Burgel sur la façon dont les villes, à travers le monde, peuvent répondre à la crise sanitaire et au changement climatique. Les opinions sur la ville semblent partagées entre ceux qui la défendent pour ses valeurs culturelles plus qu’économiques et ceux qui la dénoncent au nom de la contagion, de ses conditions d’habitat et des inégalités qu’elle engendrerait. Guy Burgel, concepteur et animateur d’une #Commentaires

    / #Covid-19, #aménagement, #adaptation, densité

    #densité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_jullien.pdf

  • Aménagement et #climat : une généalogie de l’adaptation
    https://metropolitiques.eu/Amenagement-et-climat-une-genealogie-de-l-adaptation.html

    Que signifie l’adaptation pour les disciplines de l’aménagement de l’espace ? Un ouvrage des géographes Vincent Berdoulay et Olivier Soubeyran développe un point de vue généalogique et critique sur les usages contemporains de cette notion. Dans L’Aménagement face à la menace climatique. Le défi de l’adaptation, les géographes Vincent Berdoulay et Olivier Soubeyran cherchent à clarifier la généalogie de la notion d’adaptation pour l’aménagement territorial confronté aux changements climatiques. Procédant à #Commentaires

    / #urbanisme, climat, #adaptation, #aménagement

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_younes.pdf

  • L’aménagement face à la menace climatique : les enjeux de l’adaptation
    https://metropolitiques.eu/L-amenagement-face-a-la-menace-climatique-les-enjeux-de-l-adaptation

    Que signifie l’adaptation pour les disciplines de l’aménagement de l’espace ? Un ouvrage des géographes Vincent Berdoulay et Olivier Soubeyran développe un point de vue généalogique et critique sur les usages contemporains de cette notion. Dans L’Aménagement face à la menace climatique. Le défi de l’adaptation, les géographes Vincent Berdoulay et Olivier Soubeyran cherchent à clarifier la généalogie de la notion d’adaptation pour l’aménagement territorial confronté aux changements climatiques. Procédant à #Commentaires

    / #urbanisme, #climat, #adaptation, #aménagement

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_younes.pdf

  • Effects of Smart Traffic Signal Control on Air Quality
    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/frsc.2022.756539

    Adaptive traffic signal control (ATSC) in urban traffic networks poses a challenging task due to the complicated dynamics arising in traffic systems. In recent years, several approaches based on multi-agent deep reinforcement learning (MARL) have been studied experimentally. These approaches propose distributed techniques in which each signalized intersection is seen as an agent in a stochastic game whose purpose is to optimize the flow of vehicles in its vicinity. In this setting, the systems evolves toward an equilibrium among the agents that shows beneficial for the whole traffic network. A recently developed multi-agent variant of the well-established advantage actor-critic (A2C) algorithm, called MA2C (multi-agent A2C) exploits the promising idea of some communication among the (...)

  • Écureuil, hérisson, fouine et musaraigne… à Paris, la biodiversité méconnue des petits mammifères
    https://theconversation.com/ecureuil-herisson-fouine-et-musaraigne-a-paris-la-biodiversite-meco

    En ville, les espaces verts offrent des refuges pour la biodiversité. S’y côtoient des espèces natives et des espèces exotiques souvent envahissantes, ce qui peut poser problème aux premières.

    Une meilleure connaissance de la richesse et de l’abondance en petits mammifères des grandes agglomérations urbaines doit permettre d’envisager le maintien de la biodiversité dans ces habitats très transformés.

    #biodiversité #mammifères #écosystèmes_urbains #extinction #adaptation

  • Kabelbelegungen - die Kabel FAQ !
    http://netware-server.de/download/tipps/kabelfaq.htm

    Quelques explications sur des câbles et connecteurs toujours d’actualité, surtout quand on doit connecter des appareils d’avant l’ère sans fil ;-)
    #auf_deutsch , désolé.

    Die Kabel-FAQ
    Version: $Id: faqkabel.htm,v 1.60 2000/10/02 17:29:40 hifi Exp $

    Da immer wieder Fragen zum Thema „Wie muss ich ein Kabel fuer xxx loeten?“ auftauchen, habe ich hier diverse Steckerbelegungen, Kabeldaten, Signalbezeichnungen, -spannungen und -stromstaerken sowie spezielle Schaltungen zusammengestellt.
    Soweit moeglich jeweils mit der Bedeutung der Signale, denn es kann fuer spezielle Zwecke noetig sein, Bruecken einzubauen oder Pins „falsch“ zu beschalten, um einen bestimmten Effekt zu erzielen. Das Ganze traegt weniger den Charakter eines klassischen FAQ mit Frage: Antwort. Das ist aufgrund der Komplexitaet mancher Sachverhalte nicht zweckmaessig, es schadet nie, etwas rechts und links des eigentlichen Themas zu finden.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Registered_jack

    about the registered jack (RJ) wiring standard

    #vidéo
    #Modem
    #Nullmodem #Drucker
    #Adapter #Pruefstecker
    #seriell
    #Parallel
    #Parallel-Rechner-Rechner
    #Twisted_Pair #Arcnet #Ethernet
    #SCSI
    #PC-Keyboard #Monitor #Maus #Joystick #USB
    #Midi
    #Audio
    #Telefon
    #ISDN
    #ADSL
    #Kabellaengen

  • Das Bundesministerium für Bildung und Forschung hat Ende April 2021...
    https://diasp.eu/p/12865404

    Das Bundesministerium für Bildung und Forschung hat Ende April 2021 den ersten Schritt für den Aufbau einer Nationalen Bildungsplattform unternommen. Ein piqd von Anja C. Wagner https://www.piqd.de/zukunft-der-arbeit/die-nationale-bildungsplattform-als-digitales-grossprojekt und der Artikel auf haufe.de: https://www.haufe.de/personal/hr-management/nationale-bildungsplattform_80_542294.html #Bildung

    • Die nationale Bildungsplattform als digitales Großprojekt

      https://www.piqd.de/zukunft-der-arbeit/die-nationale-bildungsplattform-als-digitales-grossprojekt

      Anja C. Wagner
      Freitag, 07.05.2021

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      Zum Ende der großen Koalition werden die seit Langem schwelenden Forderungen nach einer nationalen, überregionalen Bildungsplattform für die gesamte Bevölkerung nun seitens des BMBF mit einer ordentlichen Summe angeschoben.

      Was spricht dafür?

      Spätestens die Corona-Krise hat die digitalen Schwächen in den Verwaltungen und etablierten, öffentlichen Systemen offengelegt. Zwar haben es die Bildungsangebote für Erwachsene halbwegs realisiert bekommen, ihre Lehre, wenn schon nicht zeitgemäß asynchron, wenigstens digital synchron zu absolvieren. Die Videokonferenz- und „Mirokompetenz“ sind deutlich gestiegen. Gleichzeitig kämpfen die meisten gegen Ermüdungserscheinungen ob dieser doch sehr trägen Präsenzformate.

      Was fällt auf?

      Wir haben in der breiten Bevölkerung über die Jahre keine digitale Lehr- und Lernkompetenz entwickelt. Es existieren kaum Formate für die selbstorganisierte, asynchrone, informelle Bildung. Und es fehlt an geeigneten, attraktiven Inhalten ebenso wie an einer konsequenten Heranführung der Menschen an das Netz als Lernraum. Kaum jemand weiß, wie man das Netz für sich gewinnbringend für die eigene Weiterentwicklung nutzt.

      Woran liegt das?

      Das traditionelle Bildungssystem mit Lehrenden, die Lernende beschulen, hat sich institutionell verfestigt. Je nach nachgewiesenen Lernstunden und erfolgreicher Prüfung der gelernten Inhalte, erhält man ein Zertifikat, das den Lernfortschritt standardisiert dokumentieren soll. Inwiefern diese Zertifikate inter-institutionell anerkannt werden, obliegt meist der Willkür der jeweiligen Folgeinstitution. Eine synergetische Unterstützung der Lernenden, die sich je nach persönlichem Interesse mal hier, mal da bedienen, ist nicht vorgesehen für die Etablierung flexibler Bildungsbiografien. Das bräuchten wir aber angesichts einer Zukunft, die völlig ungewiss ist und auf die wir uns nicht mehr standardisiert vorbereiten können.

      Vielmehr ist es in der digitalen Transformation dringend erforderlich, in einen gesamtgesellschaftlichen Weiterentwicklungsprozess zu gelangen, der nicht die Einzelnen in die Pflicht nimmt, sondern auf die intrinsische Motivation im vernetzten Flow abzielt.

      Jetzt die große Frage: Hilft uns dabei die angedachte nationale Bildungsplattform?

      Angesichts der offensichtlichen Überforderung des föderalen Bildungssystems, den Bedarfen der Menschen zeitgemäß und agil entgegenzukommen, scheint es geboten zu sein, auch das Bildungssystem transformativ zu denken. Dies kann im ersten Schritt durchaus eine nationale Ebene sein. Hier einen zentralen Zugang mit unterschiedlichen, personalisierbaren Lernpfaden anzulegen, der alle bestehenden Lernangebote synergetisch integriert und zugänglich macht, sie somit individuell synchronisiert, kann sicherlich hilfreich sein für suchende Lernende.

      Wie das nun konkret ausgestaltet sein wird, muss die Zukunft zeigen. Dies wird der entscheidende Punkt sein, wie zukunftsfähig das System ist. So, wie es Karliczek darstellte, klang es sehr nach dem Versuch, ein adaptives Lernsystem entwickeln zu wollen, das Menschen dahin führt, was die Entscheidungsträger*innen für sinnvoll erachten. Das ist die entscheidende Trennlinie: Wer gibt den Lernpfad vor? Ist es die Industrie aka der Staat – oder ist es die Zivilgesellschaft, die sich vielfältig auf den Weg machen will?

      Standardisierte Lernpfade mit sicheren Zertifikaten für Bildungsmodule, wie klein auch immer gestaltet, die in einem individuellen Portfolio für die nächsten Jahrhunderte gespeichert sind, machen eigentlich im 21. Jahrhundert kaum mehr Sinn. Es scheint mir vielmehr die Verlängerung des Status quo mit einem digitalen Anstrich zu sein. Mit aller Überforderung und Selbstüberschätzung, die Zukunft der Menschen und der Welt vorhersehbar gestalten zu wollen.

      Was wir aus meiner Sicht stattdessen bräuchten, wäre eine selbstbestimmte Kompetenz von jede*r Einzelne*n, wie sie sich entlang ihrer eigenen Interessen weiterentwickeln möchte. Es gibt ja bereits die vielfältigen Angebote im Netz, die sich dynamisch weiterentwickeln. Die Menschen müssen insofern sich und ihre eigenen Talente besser kennen und verstehen lernen. Und dann gemeinsam ausbauen für die gemeinsame Zukunft. Dies lässt sich nicht mehr top-down regeln. Wir brauchen die Ideen der Crowd im dynamischen Netz. Nur dann lässt sich die kollektive Intelligenz der Bildungsrepublik Deutschland wirklich heben.

      Wenn dabei die nationale Bildungsplattform unterstützen kann, dann könnte sie sinnvoll sein. Ob sie dies angesichts der Geschwindigkeit der digitalen Transformation tatsächlich schafft, bis Ende 2023 im Prototypen und bis 2025 als „fertige“ Instanz zur Verfügung zu stehen, um die Menschen dann zeitgemäß zu unterstützen, muss zumindest infrage gestellt werden. Es wird sich zeigen, ob in staatlich geförderten, digitalen Großprojekten tatsächlich die benötigte agile Entwicklungsdynamik entstehen und sich weiter nachhaltig entfalten kann. Zu wünschen wäre es, keine Frage. Aber ist man sich der Folgekosten bewusst, diese Systeme immer und immer wieder neu aufzusetzen, zu restrukturieren, zu verwerfen und wieder in neuer Komposition bereitzustellen? Alles im Echtzeitbetrieb, möglichst von Beginn an mit Nutzer*innen, entlang derer Datenspuren man erkennt, was von ihnen gewünscht ist oder was sie überhaupt nicht schätzen?

      Die deutschen Großprojekte der letzten Jahre lassen Schlimmes befürchten. Und die digitale Entwicklungskompetenz jenseits von #Wordpress, #Drupal und #Moodle ist in Deutschland außerhalb der Start-up-Szene nicht sonderlich ausgeprägt. (Wobei letzterer meist der bildungspolitische Überblick für eine transformative Entwicklung fehlt.)

      Wenn es klappen sollte, eine lebendige, nationale, lernende Bildungsplattform im Sinne des 21. Jahrhunderts aufzusetzen, die smart und intelligent die Synergien nutzt, wäre es sicherlich ein großer Schritt in die richtige Richtung. Meine Zweifel bleiben bestehen. Zu groß ist der Druck privater Anbieter, die auf einer fundierten Datenbasis aufsetzen und den Menschen (!), die sich weiterentwickeln wollen, helfen, sich weiterzuentwickeln. Das werden die Lernenden dann für sich nutzen, wenn sie wissen, wie es geht – und den Anspruch haben, dass die nationale Plattform vergleichbar arbeitet.

      Also, bleiben wir kritisch wie zuversichtlich zugleich und bauen darauf, dass 450 Millionen Euro letztlich einen Beitrag leisten, die digitale Programmierkompetenz in Deutschland zu heben – auch wenn vermutlich wieder das meiste in den etablierten, großen Konzernen versandet.

      Und nebenbei wird die Entwicklung einer Meta-Plattform dazu beitragen, dass die Qualität der digitalen Angebote im nationalen Wettbewerb steigt, da nicht mehr in jedem Dorf derselbe Lerninhalt neu aufbereitet werden muss. Das wäre sicherlich ein Gewinn für alle

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      #initiative #éducation #formation #enseignement #platforme_numérique_nationale / #fédérale #Allemagne
      #école #individualisation #adaption_individuelle #personnalisation

      #privatisation

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      Dans les commentaire :

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      Personalisierte Lernpfade, ein Traum :) Und zwar so, dass Lernende trotzdem ohne Probleme Zertifikate, Abschlüsse und der gleichen absolvieren können; sowie Lehrer in die Lage versetzt werden das Ganze zu managen ohne dabei ein Burn-Out zu bekommen. Ohne elektronische Unterstützung geht das sicher nicht.

      Ich denke es gibt mittlerweile die Werkzeuge - es gibt ja auch Beispiele auf der Welt, wo so was umgesetzt wird. Siehe hier Khan-Academy https://www.ted.com/talks/sal_khan_let_s_use_video_to_reinvent_education?language=en oder das Schulsystem das R. Semler initiiert hat https://www.ted.com/talks/ricardo_semler_how_to_run_a_company_with_almost_no_rules, bridges Academy etc etc.. Es gibt SOOOOO viele Beispiele weltweit. Nur in Deutschland, einem der reichsten Länder der Welt, sind wir schultechnisch in der Zeit von vor einem Jahrhundert verhaftet.

      Wenn man dann noch die Erkenntnisse nutzen würde, wie man die Kinder, die lerntechnisch nicht der Norm (bzw. dem in der hiesigen Schule erwarteten Lerntyp) entsprechen (das sind ca. 1 von 6!!) von Anfang an bzw. sogar vor Schulstart clever unterstützen würde, dann hätte die Gesellschaft ein enormes Potenzial gehoben und den Kindern und ihren Familien viel Leid erspart. Man könnte sich z.B. bei Prof. Sharkardass https://www.ted.com/talks/aditi_shankardass_a_second_opinion_on_developmental_disorders?language=en oder bei Frau Pappa informieren wie das geht https://www.youtube.com/watch?v=4mNY6YZ-xqg

      .

      Im Kontext Schule muss das aber imho von oben kommen - denn solange es eine so unflexible Schulpflicht gibt (die an sich ja gut ist, aber eben in der Praxis viel zu rigide), kann ein Kind ja nicht wirklich von den bestehenden Angeboten im Netz oder vor Ort profitieren.

      [/]

  • Sperm whales in 19th century shared ship attack information | Whales | The Guardian

    http://www.theguardian.com/environment/2021/mar/17/sperm-whales-in-19th-century-shared-ship-attack-information

    A remarkable new study on how whales behaved when attacked by humans in the 19th century has implications for the way they react to changes wreaked by humans in the 21st century.

    The paper, published by the Royal Society on Wednesday, is authored by Hal Whitehead and Luke Rendell, pre-eminent scientists working with cetaceans, and Tim D Smith, a data scientist, and their research addresses an age-old question: if whales are so smart, why did they hang around to be killed? The answer? They didn’t.

    #baleine #biodivesité #chasse #pêche #adaptation

  • Quelle gouvernance des #eaux pour quelle construction étatique dans les territoires palestiniens ? : l’étude des constellations hydropolitiques des eaux douces et usées entre #adaptation, #fragmentation et #colonialité

    Cette thèse propose d’étudier la coproduction de la #gestion_de_l'eau et de l’#agriculture et des processus de formations étatiques en #Cisjordanie. Elle associe l’étude des discours, des constellations d’acteurs et des processus de #territorialisation qui façonnent et résultent de la gouvernance de la #terre et de l’eau. Elle se fonde sur des travaux de terrains en Cisjordanie et des concepts de la #critical_political_ecology. L’objectif de notre recherche est de comprendre les transformations socio-politiques des territoires investis par les discours sur l’efficience pour caractériser la fragmentation du pouvoir politique en Cisjordanie. Les alliances politico-économiques dans certains territoires jouent un rôle important dans la fabrication par le haut d’une structure étatique palestinienne, ignorant et fragilisant l’organisation sociale et politique traditionnelle. Dans le même temps, les territoires délaissés par l’#Autorité_palestinienne, les bailleurs et les investissements privés s’organisent autour de nouvelles formes de tenure de l’eau et de la terre. Cette thèse contribue ainsi à éclairer les effets des politiques et projets d’amélioration de l’efficience de l’#irrigation et leurs implications dans la formation d’une structure étatique en Cisjordanie.

    http://www.theses.fr/2020MON30008

    #Palestine #eau #eau_douce #eaux_usées #écologie_politique #thèse #doctorat #Jeanne_Perrier
    –—

    Pour info, l’autrice de cette thèse n’a pas obtenu la qualif :
    https://twitter.com/Thesard_es/status/1370789575094849544

    ping @nepthys @reka

    • Les lois palestiniennes de l’eau : entre #centralisation, #décentralisation et mise en #invisibilité

      Cet article explore les processus de #réformes des lois palestiniennes de l’eau, en particulier la dernière loi de l’eau promulguée en 2014. Ces réformes législatives s’inscrivent dans un contexte international de modernisation des lois de l’eau, et dans un contexte national palestinien d’une réforme de la gestion de l’eau entamée en 2008. Celles-ci reprennent les idées clés formulées dans les Principes de Dublin en 1992. L’État et le concept d’efficience se retrouvent au cœur des dispositions des lois modernes de l’eau, et s’accommodent parfaitement du contexte conflictuel entre Israël et l’Autorité palestinienne.
      L’objectif de cet article est de déconstruire le processus de réformes de la gestion de l’eau palestinienne pour comprendre les véritables enjeux de pouvoir. Pour y parvenir, nous analyserons le contexte politique et discursif de production de la loi de l’eau palestinienne de 2014. Celle-ci a pour objectif de mettre en place une gestion plus démocratique des ressources en eau, notamment à travers un processus de décentralisation de l’Autorité palestinienne de l’eau vers de nouveaux acteurs, tels que les fournisseurs régionaux ou encore les associations d’usagers de l’eau. Cependant sa mise en œuvre s’avère un échec. Cet article montre comment elle a ignoré les constellations hydropolitiques locales et les enjeux de pouvoir entre les différents acteurs de cette gestion de l’eau.
      Le pouvoir de l’Autorité palestinienne de l’eau reste limité. Il se heurte à la réalité du pluralisme juridique, en pratique dans la gestion de l’eau palestinienne. L’occupation israélienne accentue ces difficultés. Cependant, les outils législatifs, tels que la loi de l’eau de 2014 et les récentes réglementations, permettent d’avancer petit à petit les pions d’une centralisation de la gestion des ressources en eau. Ainsi, les discours de décentralisation promus par les bailleurs de fonds et repris par l’Autorité palestinienne de l’eau pour justifier les réformes sur l’eau cachent une dynamique d’intégration verticale de la gestion des ressources en eau. Le règlement sur les associations d’usagers de l’eau en est exemple frappant. L’analyse des documents législatifs couplés aux stratégies palestiniennes et aux dynamiques internes nous permet de révéler ces dynamiques de centralisation qui menacent les pratiques locales de la gestion de l’eau.

      https://www.afd.fr/fr/ressources/les-lois-palestiniennes-de-leau-entre-centralisation-decentralisation-et-mise-en

    • Water driven Palestinian agricultural frontiers: the global ramifications of transforming local irrigation

      Water-driven Palestinian agricultural frontiers:the global ramifications of transforming local irrigation Julie Trottier1Jeanne PerrierCNRS, FranceUniversité Paul Valéry, FranceAbstractIn agricultural transformations, small scale farmer driven processes interact with globally driven processes. Donor-led or foreign investor-led irrigation development systematically interacts with local, farmer-led irrigation development. This article harnesses Kopytoff’s concept of ’interstitial frontier’to study such interactions. It discusses the shape an agricultural frontier may have and its interactions with local forms of water and land tenure. It discusses the manner in which changing access to water may spur the development of agricultural pioneer fronts. It distinguishes surface water driven, groundwater driven and wastewater driven agricultural frontiers. It then explores the manner such frontiers are transforming water tenure in the West Bank. This is an important aspect of the globalization of Palestinian society. The method this article develops is applicable elsewhere. Within interstitial frontiers, investors, whether local farmers or outsiders, enroll a globally maintained scientific discourse of efficient water use to secure donor funding. Meanwhile, they try developing clientelist ties with the authorities to secure their new access to water. The impacts on neighbouring, peasant-run irrigated systems, food security, housing security and many other mechanisms that sustain a society, are important and too often neglected

      https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-02103773v1