• 🛑 Moins on mange, plus ils encaissent : l’inflation gave les bourgeois - Frustration

    C’est à n’y rien comprendre. C’est la crise, l’inflation reste très élevée, l’économie n’est ni remise du Covid ni de la guerre en Ukraine qui se poursuit. Et pourtant, les profits atteignent des records, les dividendes sont plus hauts que le ciel, et les milliardaires n’ont jamais accumulé autant de milliards. Si on n’y regarde pas de plus près, on pourrait considérer comme paradoxale une situation qui est parfaitement logique. Pour accumuler les milliards, il faut accumuler les dividendes. Pour accumuler les dividendes, il faut accumuler les profits. Pour accumuler les profits, il faut appauvrir la population en augmentant les prix et en baissant les salaires réels. Ça vous parait simpliste ? Alors, regardons de plus près les chiffres (...)

    #inflation #capitalisme #profits #bourgeoisie... #anticapitalisme !

    ▶️ via @frustration1

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    ▶️ https://www.frustrationmagazine.fr/inflation-bourgeois

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  • 🛑 Tout le monde déteste les bourgeois - Rebellyon.info

    Ça ne vous aura sûrement pas échappé, mais un petit sous-marin remplit de milliardaires, sans doutes tous plus méritant les uns que les autres à disparu la semaine dernière. Et même si vous ne regardez pas la télé, n’écoutez pas la radio, ou ne lisez pas les journaux, je suis quasiment sûre que vous avez entendu parler de la nouvelle. Notamment grâce à l’avalanche de même et de postes blaguant sur la mort potentielle des 5 mégas bourgeois.
    Parce que c’est bien de cela qu’on parle, du capitalisme qui en arrive à un tel point de radicalité qu’il nous faut l’appeler post capitalisme, de profits si démesurément élevés qu’ils en deviennent des superprofits et d’entreprise si hors du contrôle des états qui les ont vus naître qu’elles se transforment en multinationales.
    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les super riches n’ont jamais concentrés autant de richesses entre leurs petites mains oisives qu’à notre époque. Les sociétés médiévales ou celles de l’Egypte antique, aussi sombres et inégalitaires qu’elles nous apparaissent l’étaient sans doutes moins que la France du XXIème siècle. Et il y a sûrement de plus gros écarts de richesses entre celles qui fabriquent des sacs Louis Vuitton et leur PDG Bernard Arnault, qu’entre des paysans et leur seigneur au XIIIème siècle.
    Que peut on encore attendre de la vie quand à l’instar de Jeff Bezos, on gagne 10 000 € toutes les trois secondes (...)

    #bourgeoisie #milliardaires #capitalisme...

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  • ★ LES RICHES HEURES DU MÉPRIS DE CLASSE... - Le Monde Libertaire

    ARTICLE EXTRAIT DU MONDE LIBERTAIRE N° 1851 DE JUIN 2023 :

    Le mépris totalement décomplexé, et qui ne cherche même pas à masquer la profonde répugnance que lui inspire le commun, a, avec l’hubris du gouvernement Macron, un parfum d’ancien régime – d’un régime à la dérive. Louis-Philippe avant 1848.
    Le sentiment de supériorité dédaigneuse, cette conscience de soi qui abolit la simple notion de décence, s’étonnant même que l’on puisse subir de mauvaises grâce le génie inspiré qui nous « dirige ». L’ingratitude du peuple mérite le mépris hautain « des esprits supérieurs ». La décence n’embarrasse pas ses amis, anciens militants socialistes devenus – la peste soit des fan-clubs - les fossoyeurs de la volonté populaire et surtout, comme conséquence, de l’esprit critique.
    La « contre-réforme » liquide, sous leurs applaudissements, l’héritage social-démocrate de l’après-guerre. Comme s’il s’agissait pour eux de renoncer, enfin, au spectacle de leurs mimiques compatissantes, de se débarrasser enfin d’un masque si peu conforme avec leur sentiment de supériorité dont ils agitent les grelots les jours de campagne électorale. Ils sont enfin eux-mêmes, affirmant sans l’ombre d’un regret « que le peuple ne mérite pas mieux qu’eux ». Il devrait au contraire leur dire merci (...)

    #macronisme #bourgeoisie #mépris #autoritarisme #capitalisme...

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    ▶️ https://monde-libertaire.fr/?articlen=7355

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  • ★ LE RÔLE VÉRITABLE DE L’ARMÉE... - Socialisme libertaire

    Le régime social présent repose sur le Vol, l’Imposture et la Violence. 

    Toutes les institutions fonctionnent au profit de ces trois malfaiteurs-types (chacun d’eux représentant une espèce plus ou moins nombreuse, mais également redoutable et malfaisante) : le voleur, l’imposteur, l’assassin. 
    Celui qui vole incarne la Propriété.
    Celui qui ment incarne l’Autorité.
    Celui qui tue incarne la Force.
    Ces trois bandits s’entendent merveilleusement pour dépouiller et asservir les travailleurs, et pour les massacrer s’ils tentent de mettre fin à la spoliation et à l’esclavage qui les accablent.

    Proudhon qui, comme tous les précurseurs, fut un des hommes les plus incompris et les plus vilipendés de son temps, a résumé ses études sur la Propriété en cette formule lapidaire devenue classique : la propriété, c’est le vol ! (...)

    #capitalisme #étatisme #bourgeoisie #Etat #armée #militarisme #domination #répression...
    #Antimilitarisme #Anticapitalisme #Liberté

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    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2018/02/le-role-veritable-de-l-armee.html

  • Birte spielt nicht mehr mit
    https://www.kontextwochenzeitung.de/gesellschaft/639/birte-spielt-nicht-mehr-mit-8943.html

    Les stations de télévision publiques allemandes ne tolèrent pas la mise en cause du système capitaliste en place dans ses émissions. Il n’y a pas de censure traditionnelle mais on n’invite pas les personnes connues pour leurs positions radicales. Ceci va de pair avec la criminalisation systématique des participants de chaque mouvement contestataire qui prend de l’ampleur au niveau national.

    La comédienne Christine Prayon a pris du recul pour récupérer ses forces après avoir subi de graves symptômes suite à la vaccination contre le Covid. Elle ne retournera pas à l’écran de si tôt car depuis un an sa manière de parodier les puissants n’est plus compatible avec les émissions humoristiques « officielles ».

    28.6.2023 von Susanne Stiefel (Interview)| - Christine Prayon alias Birte Schneider tritt nicht mehr in der „heute-show“ auf. Welke & Co. machten „Stimmung gegen Andersdenkende“, kritisiert die Kabarettistin. Und bezieht „Die Anstalt“ und Böhmermann mit ein.
    ...
    Ich habe mit der Art, wie die großen gesellschaftlich prägenden Themen seit Corona behandelt werden, zunehmend Bauchschmerzen bekommen. Ich habe auch mit den Verantwortlichen dort geredet und betont, dass ich mich nicht daran beteiligen will, Andersdenkende der Lächerlichkeit preiszugeben. Satire darf sich nicht daran beteiligen, den Diskurs zu verengen. Und jetzt findet genau dies wieder statt beim Krieg in der Ukraine. Da werden Narrative und Positionen von Gruppen, die gesellschaftlich in der Hierarchie weit oben stehen, unablässig wiederholt und gleichzeitig wird Stimmung gegen Andersdenkende gemacht. Das hat nach meinem Dafürhalten nichts mehr mit Satire zu tun.

    Alles vorbei, Türe zu bei Welke & Co.?

    Die Tür wurde mir offen gelassen, falls ich das mal wieder anders sehen oder mich wohlfühlen sollte. Das finde ich auch schön. Aber ich habe diesen Schlussstrich für mich gezogen. Nein, und offiziell sind auch bei der „Anstalt“ im ZDF keine Türen zu. Aber man wird halt immer weniger gefragt, bis man irgendwann nicht mehr gefragt wird, und das hat Gründe. Ich habe mich wohl erfolgreich mit meinem Programm und meinen Ansichten aus vielen Sachen rauskatapultiert. Ich glaube zum Beispiel auch, wenn man das große Fass Kapitalismuskritik aufmacht und das wirklich ernst meint, ist man draußen.
    ...
    In der realen Welt werden junge Menschen, die sich auf Straßen kleben, in den Knast gesteckt.

    Das Kriminalisieren von Gruppen, das kennen wir auch noch von S 21. Das hat man mit allen versucht, weil man gemerkt hat, jetzt wird es gefährlich. In Stuttgart wurde der Protest immer größer, es waren über 100.000 auf der Straße, da musste man gucken, dass das so nicht mehr geht. Und das, was die Letzte Generation macht, ob sie sich dessen bewusst ist oder nicht, ist ein Angriff auf das bestehende System. An einer empfindlichen Stelle, und sie bringen es zum Bröckeln, indem sie den Verkehr lahmlegen, sodass die Leute nicht zur Arbeit kommen. Das ist eine Attacke auf eine heilige Kuh. Das kann man doch im Kapitalismus nicht machen, aber hallo, ja, wo kämen wir denn da hin?

    Ha, Sie sind schon wieder auf der Bühne. Aber zurück in die Realität: Entsprechend sind auch die Reaktionen. Etwa der Autofahrer.

    Das wundert mich nicht. Das stört. Demonstrieren an einem dafür ausgesuchten Platz stört nicht. Es sei denn, die Demonstration wird so groß, dass man sie nicht mehr wegreden oder wegleugnen kann, wie S 21 damals. Aber der zivile Ungehorsam ist natürlich erlaubt, doch er kippt, wenn er zu etwas gemacht wird, was nicht sein darf. Ziviler Ungehorsam gleich kriminell. Das ist doch beängstigend. Wo geht denn das hin? Wenn wir diese Mittel nicht mehr zur Verfügung haben? Wie sollen wir uns denn noch wehren, wenn wir Unrecht sehen? Ja, demonstrieren?

    Oder eben auch nach den Utopien schauen. Ernst Bloch sagt im Prinzip Hoffnung, Utopien haben einen Fahrplan, sie gehen von Missständen aus und in die Richtung auf ein besseres, gerechteres Leben. Und Sie sagen, Utopien sind nicht lustig.

    Dystopien ja, aber Utopien... was mach ich da? Vortrag halten?

    Über die Regierung lästern. Über den Porsche-Lindner …

    Aber das ist doch sooo langweilig.

    Aber immer noch notwendig. Aufklärung ist notwendig, deshalb bin ich Journalistin geworden. Und jetzt kommt die Prayon daher und sagt, wir wissen doch schon alles, die Sauereien sind alle bekannt, alles transparent. Stimmt doch nicht.

    Was hilft es uns, dass wir wissen, was bei Stuttgart 21 gelaufen ist? Ist doch alles da, die Lügen, die Korruption. Wir wissen doch auch, was beim NSU passiert ist. Wir kennen die ganzen Skandale, wir sehen das alles, und was folgt daraus? Natürlich ist Aufklärung nötig, die soll auch nicht aufhören. Für mich war nur der Punkt, dass das, was normalerweise für die Aufgabe des Kabaretts gehalten wird, also die Kritik am Bestehenden, dass das alleine mich nicht interessiert, wenn man nicht gleichzeitig darüber redet, was noch möglich ist. Und wenn man auch nicht gleichzeitig über die tieferen Ursachen spricht. Für mich ist es immer Ausdruck eines kranken Systems. Wie soll ich jemandem vorwerfen, dass er sich bereichert hat, wenn das innerhalb des Systems verlangt wird? Oder finden Sie, dass der Kapitalismus auch nur eines der gewaltigen Probleme unserer Zeit in den Griff kriegt? Und auch mit einem grün angepinselten Kapitalismus werden wir die Erde nicht retten.

    https://www.christineprayon.de
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Christine_Prayon

    #Allemagne #théâtre #satire #télévision #cabaret #censure #capitalisme

  • Stimmen aus der Ukraine : Die derzeitige Hauptkonfrontation findet zwischen Trans-Spekulanten und Vertretern einer staatlich-politischen Weltordnung statt
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=99646

    Une voix de gauche ukrainienne - le politicien Maxim Goldarb dévéloppe l’idée que le conflit ukrainien serait le résultat d’un antagonisme entre les forces supranationales « trans » et leurs ennemis nationalistes dont Poutine, Trump et Erdogan. Ses idées ressemblent aux tentatives d’attribuer des valeurs positives au soi disant capital productif (investi dans les terres, les usines et infrastructures) et de l’opposer au capital spéculatif néfaste. Ses points de vue sont intéressants malgré leurs faiblesses analytiques.

    24.6.2023 von Maxim Goldarb - In der Welt prallen heute nicht mehr nur Länder aufeinander, nicht einmal mehr der Westen und der Osten: Wir sind heute Zeugen und Teilnehmer am Zusammenprall zweier Systeme – eines neuen, an dessen Spitze transnationale, auf spekulativem Kapital basierende Konzerne stehen, und eines traditionellen, das von Staaten und ihren Führern, den Staatsmännern, repräsentiert wird. Das neue System hat innerhalb der Grenzen der üblichen Staatsstruktur wenig Platz, es braucht einen Planeten, auf dem die Wirtschaftskonzerne regieren, die derzeitigen Grenzen der Staaten verschwimmen, die menschliche Gesellschaft unter einer Autorität vereint und in konditionierte Kasten aufgeteilt wird. Und dieser Kampf der Systeme wird gerade in meinem Heimatland, der Ukraine, ausgetragen.

    –---
    Es wird eine brutale Geschäftswelt sein, deren Bosse die menschliche „Herde“ im Einklang mit Geschäfts- und Umweltinteressen ausdünnen werden. Der Einfachheit halber schlage ich vor, das neue System „Trans-Spekulanten“ zu nennen und das traditionelle System „Statisten“. Die Trans-Spekulanten haben längst einen schönen Namen für sich gefunden – „Globalisten“. Meines Erachtens entspricht er jedoch nicht ganz ihrem Wesen als transnationale Raubtiere und dem Wesen des daraus resultierenden Superkapitals (das auf der Grundlage von spekulativen Erwartungen und Spekulationen auf den Aktien- und ähnlichen Märkten fabelhafte Gelder verdient, ohne ein wirkliches Produkt herzustellen).

    Im Allgemeinen haben die Trans-Spekulanten gelernt, diese oder jene schönen Worte und Namen perfekt zu verwenden, um das öffentliche Bewusstsein zu manipulieren: liberale demokratische Werte (in Wirklichkeit ein System von Kriterien-Normen-Regeln, die gewaltsam und zwanghaft auf der ganzen Welt verbreitet und umgesetzt werden und den Individualismus aus dem Individuum, der Geschichte und dem Verständnis des eigenen Platzes im Leben entfernen (aber dazu unten mehr); westliche Kultur; Öko-Aktivisten; freie Gesellschaft; Redefreiheit; Gleichberechtigung der Geschlechter und mehr.

    „Die liberale Demokratie ist ein westliches Relikt aus einer vorübergehenden unipolaren Episode der Geschichte. Sie ist ein Baum ohne Wurzeln, der keine Chance hat, einem Sturm standzuhalten”, schreibt der tschechische Journalist Ivan Hoffman.
    „Dieses Konzept ist eigentlich weder liberal noch demokratisch. Es ist nicht einmal wertebasiert, und in Wirklichkeit handelt es sich um eine liberal-demokratische Diktatur. Die liberale Demokratie hat sich selbst zu einem politischen Ideal erklärt. Die liberale Demokratie ist wie ein Haus ohne Fundament, wie ein Baum ohne Wurzeln, der keine Chance hat, einem Sturm standzuhalten. Sie ist auch die miserabelste Version des Kapitalismus in der Geschichte.“

    Hoffmann weiter:

    „Die liberale Demokratie hat die nationale, regionale und staatliche Einheit aufgegeben und sich auf die Atomisierung der Gesellschaft verlassen. Staaten ohne klare Grenzen, ohne rechtliche Souveränität und ohne wirtschaftliche Kompetenzen, einige sogar in der Position einer verachtenswerten Peripherie, sahen sich transnationalen Spekulanten, einem wirtschaftlichen Wettbewerb ohne Regeln und einer kollabierenden Weltlogistik gegenüber. Man bietet uns nur oberflächliche Phrasen und lange Slogans. Es zeigt sich, dass die liberale Demokratie, die heute unsere politische Strömung beherrscht, ausschließlich auf die Technologie der Macht ausgerichtet ist und Autonomie, Tradition und Autarkie ebenso aufgegeben hat wie Solidarität, Freiheit und Gerechtigkeit. Im Namen der liberalen Demokratie werden die bürgerlichen Freiheiten systematisch beschnitten, den Menschen werden unrealistische Experimente aufgezwungen, und parallel dazu werden alle Lebensbereiche mit bürokratischen Methoden reglementiert, da ein aktives, unabhängiges, „ungefangenes“ Individuum für die liberale Demokratie entgangene Gewinne darstellt. Im Namen der liberalen Demokratie erstickt der Staat die Demokratie, setzt auf Zensur und Selbstzensur und lehnt die Suche nach einem öffentlichen Konsens im Zuge einer offenen demokratischen Diskussion ab, indem er Kritiker zum Schweigen bringt, und wird selbst zum Hauptmonster.“

    Ein wenig zu den Begriffen, die von den Trans-Spekulanten verwendet werden. Also, liberal-demokratische Werte – wie oben erwähnt, die „richtigen“ Konzepte von Bildung, Identität, Selbstidentifikation, einschließlich Geschlecht, Gut und Böse, die den Ländern und Völkern aufgezwungen werden. Gleichzeitig werden sie aggressiv, zielgerichtet und kategorisch eingeführt, ohne Rücksicht auf die Geschichte der Empfängerländer, ihre Religion, Kultur, allgemein akzeptierte Verhaltens- und Wahrnehmungsnormen, die fast immer im Widerspruch zu den lokalen Grundlagen stehen.

    Die tiefe Aufgabe dabei ist es, die menschliche Individualität auszulöschen, die Selbstidentifikation zu verwischen, eine bestimmte Person von ihrem Volk und den gemeinsamen historischen, kulturellen und spirituellen Werten zu trennen, sie zu verwirren und sie selbst bei so scheinbar offensichtlichen Begriffen wie Geschlecht mit einer Welle unnötiger und oft falscher Informationen zu erdrücken, Fakes. Wozu das alles? Alles ist banal: Die Verirrten und Verwirrten sind viel einfacher zu verwalten. Solche Menschen werden ihr Territorium, ihre Vergangenheit, ihre Möglichkeiten, Rechte und Perspektiven, ihren Staat nicht verteidigen.

    „Die Atomisierung der menschlichen Gesellschaft“, wie Hoffman so treffend bemerkte. Das Hauptziel der Trans-Spekulanten, so filmisch-fiktiv es auch klingen mag, ist die Eroberung der Reichtümer der Welt, und der Weg dorthin führt über die Eroberung bestimmter Staaten, auf deren Hoheitsgebiet sich diese Reichtümer befinden; mit anderen Worten, eine Veränderung der staatlich-territorialen Struktur der Welt, die vor mehr als 200 Jahren festgelegt wurde. Die Trans-Spekulanten und die von ihnen geführten transnationalen Konzerne sind über die nationalen Grenzen hinausgewachsen, sie wollen mehr. Riesige Finanzmittel, größtenteils ungesichert, wollen sie gegen reale Werte eintauschen: Wasser, Land, Fossilien. Mark Twain sagte auch: „Investiere in Land – sie produzieren es nicht mehr.“

    Sie wollen ihr Handeln nicht mit nationalen Regierungen koordinieren. Sie wollen nicht mehr von der widerspenstigen Menschheit abhängig sein – sowohl in ökologischer als auch in wirtschaftlicher Hinsicht. Dies ist ihr zweites Ziel, für das sie die Kontrolle über die Menschen übernehmen wollen. Die künftige Weltordnung soll in den Augen der Trans-Spekulanten wie ein streng ausdifferenziertes Kastenmodell aussehen, mit der Möglichkeit, die Zahl der Menschen, die den Planeten bewohnen und seine Ressourcen verbrauchen, jederzeit zu ändern, wenn es sein muss, und einer strikten Kontrolle über Leben und Tod jedes Einzelnen mit Hilfe der neuesten Technologien. Sie haben Geschäftssinn und einen räuberischen Verstand, und wenn sie irgendwo auf dem Globus etwas „Schmackhaftes“ und Notwendiges sehen, um ihre Position zu stärken, werden sie mit Sicherheit dorthin kommen.

    Bislang nutzen die Trans-Spekulanten kontrollierte Staaten und deren Institutionen als Instrumente zur Umsetzung ihrer Pläne. Ein markantes Beispiel für einen solchen Instrumentalstaat sind die Vereinigten Staaten, die etwa Mitte der 1990er-Jahre zu einem solchen wurden. Das gesamte staatliche System dieses großen Staates, alle seine staatlichen Institutionen stehen heute nicht im Dienste seiner selbst, sondern von trans-spekulativen Clans und werden benutzt, um eine neue Welt zu errichten – eben jene Konzernwelt, in der die nationalen Grenzen verschwimmen und der nationale Reichtum nicht den Ländern, sondern den transnationalen Konzernen und ihren Eigentümern, den Trans-Spekulanten, gehört.

    Ein Beispiel für einen prominenten Vertreter der Trans-Spekulanten ist George Soros: Seine privaten Strukturen sind seit Langem mit den staatlichen verschmolzen und erfüllen ähnliche Aufgaben der Förderung und Durchsetzung – auch durch Staatsstreiche – „neuer“ Lebensregeln; ihr Gewicht und ihr Einfluss sind enorm, gerade weil sie mit der amerikanischen Staatlichkeit verschmolzen sind. Trans-Spekulanten besitzen den militärisch-industriellen Komplex, Investmentfonds, Informations- und Filmproduktionskonzerne und sogar Technologie- und Pharmariesen: Das spekulativ erworbene fabelhafte Geld hat ihnen die Möglichkeit gegeben, Aktien und andere Eigentumsrechte im Produktionssektor zu erwerben.

    Was die „Macher des Willens“ des trans-spekulativen Kapitals angeht, möchte ich der ehemaligen US-Präsidentschaftskandidatin Tulsi Gabbard das Wort erteilen:

    „Ich kann nicht länger in der Demokratischen Partei in ihrer derzeitigen Form bleiben. Sie befindet sich unter der vollständigen Kontrolle einer elitären Kabale von Kriegstreibern! Ich glaube an eine Regierung, die dem Volk gehört, vom Volk geführt wird und im Interesse des Volkes handelt. Leider ist die Demokratische Partei in ihrer derzeitigen Form nicht so. Stattdessen hält sie eine Regierung aufrecht, die den Machteliten gehört, von den Eliten geführt wird und im Interesse der Eliten handelt. Ich rufe meine vernünftigen und unabhängigen Kollegen in der Demokratischen Partei auf, sich mir anzuschließen und sie zu verlassen.“

    Und hier der derzeitige US-Präsidentschaftskandidat Robert Kennedy Jr.:

    „Ich spreche über die Probleme, die meiner Meinung nach die meisten Amerikaner und wahrscheinlich auch die meisten Demokraten beunruhigen: die systematische Zerstörung der Mittelschicht und der Aufstieg der Konzerne – insbesondere der Konzerne, die die Umwelt verschmutzen, und die korrupte Verschmelzung von Staats- und Konzernmacht. Letztere wird vor allem durch das Banken- und Finanzkapital und den militärisch-industriellen Komplex repräsentiert. Durch Kriege, staatliche Rettungsaktionen, Bankenrettungen und Abschottung vernichten wir systematisch die amerikanische Mittelschicht und drucken Geld, um Milliardäre noch reicher zu machen.“

    Weiter führt Kennedy Jr. aus:

    „Die CIA wurde zu einer Behörde, deren Aufgabe es war, den militärisch-industriellen Komplex mit einem ständigen Strom neuer Kriege zu versorgen. Wir müssen zugeben, dass nicht nur unsere zivilen Behörden vom militärisch-industriellen Komplex übernommen wurden – das Verteidigungsministerium und vor allem die Nachrichtendienste wurden vom militärisch-industriellen Komplex vollständig unterworfen … Die CIA war an Staatsstreichen und versuchten Staatsstreichen in etwa einem Drittel der Länder der Welt beteiligt, von denen die meisten demokratisch waren. Wenn es also unsere nationale Politik als Land ist, die Demokratie zu fördern, dann ist die Politik der CIA das genaue Gegenteil. Das ist gegen die nationale Politik der Vereinigten Staaten.“

    Genug gedacht? Amerikas Problem ist, dass es sich hat instrumentalisieren lassen. Aber gehen wir noch weiter: Wer sind diejenigen, die sich gegen die trans-spekulative Weltspitze wehren? Warum brauchen sie sie? Warum sind sie nicht bereit und nicht willens, zu verlieren?

    Seien Sie nicht überrascht, aber ich werde mit Donald Trump beginnen. Ja, es war dieser 45. Präsident der Vereinigten Staaten, ein prominenter Vertreter des traditionellen amerikanischen Industriekapitals, der sich den Trans-Spekulanten in den Weg stellte und anschließend von ihnen gestürzt wurde. Er war es, ein Milliardär und Kapitalist, der versuchte, die Trans-Spekulanten an ihrem Vorhaben zu hindern, Amerika in ein Werkzeug zu verwandeln: Auf seine Anregung hin zogen sich die Staaten 2017 aus dem sogenannten Transpazifik-Abkommen zurück, zu dessen Bedingungen, wie die Medien berichteten, die schrittweise Förderung der Vorherrschaft des Gesellschaftsrechts über das Recht der Staaten gehörte, der Beginn der Übertragung eines Teils der souveränen Befugnisse der Staaten auf transnationale Konzerne. Er war es, der versuchte, die „entkommene“ Produktionsbasis in sein Land zurückzuholen, da er erkannte, dass man mit Aktienindizes allein nicht weit kommt. Er war es, der damit begann, amerikanische Militärkontingente aus anderen Ländern abzuziehen und damit die Einkommen der Militäroligarchen zu beschneiden.

    Wer noch? Derselbe Robert Kennedy Jr., Viktor Orban, der ungarische Ministerpräsident, der Soros-Strukturen aus seinem Land vertrieben hat und ein eindeutiger Trump-Sympathisant ist; der türkische Präsident Erdogan, der sich mit einem versuchten Staatsstreich auseinandersetzen musste, der von dem größten „Verbündeten“ der Türkei in der NATO organisiert wurde; der chinesische Staatschef Xi Jinping; die Präsidenten von Russland, Brasilien, Kuba, Algerien, Ägypten, Weißrussland, Indonesien, Vietnam, die Führer der Länder des Nahen Ostens… Die Liste ließe sich fortsetzen, denn die Gegner der Trans-Spekulanten sind auch heute noch in der Mehrheit – sowohl was die Zahl der Länder als auch die Zahl der in ihnen lebenden Menschen angeht. Es sind Staaten verschiedener politischer und staatlicher Systeme, Vertreter des sozialistischen und des kapitalistischen Lagers, Demokraten, Autokraten und sogar Despoten, die heute durch die gemeinsame Drohung vereint sind, die Welt neu zu gestalten und das klassische, traditionelle System der staatlich-politischen Weltordnung zu beseitigen.

    Darüber hinaus bin ich mir sicher, dass Staatsmänner auch durch ähnliche persönliche Eigenschaften verbunden sind, was zu gegenseitiger prinzipieller Sympathie und Unterstützung führt, unabhängig von diesen oder anderen Meinungsverschiedenheiten in der Arbeit. Zwischen diesen beiden Lagern, zwei Gegensätzen, zwischen dem jungen spekulativen transnationalen Kapital und den Staatsmännern, findet heute ein Kampf statt, dessen offensichtlicher Angriffspunkt leider unser Land, die Ukraine, geworden ist.

    Verschiedene Propheten versuchen zu sagen, was mit der Ukraine geschehen wird, was mit Russland, Europa, den Vereinigten Staaten passieren wird. Wenn der Krieg weitergeht, wird nichts Gutes geschehen: Früher oder später wird er in ein qualitativ neues Stadium übergehen, das für die ganze Welt tödlich sein kann. Wenn der Krieg in der Ukraine weitergeht, wird a priori nichts Gutes passieren, denn sie ist das Epizentrum des Krieges, der Hebel der Anwendung, der Sprengstoff, der, ob er nun das Ziel in die Luft jagt oder nicht, mit Sicherheit selbst explodieren wird. Leider befindet sich unser Land heute in dieser Hypostase – es hat sich in diese verwandelt. Der Krieg für die Ukraine ist ein Zeichen „gleich“ seiner Abwesenheit auf der geopolitischen Karte der Welt. Wer auch immer jetzt was sagt. Meiner Meinung nach kann das Land nur durch friedliche Verhandlungen und die Erreichung des Friedens gerettet werden

    #Ukraine #guerre #capitalisme #guerre

  • L’#utopie de la #décroissance

    For economist #Timothée_Parrique, our survival depends on our ability to change our economic model to degrowth towards a post-growth economy.
    A researcher in ecological economics at Lund University in Sweden, his thesis “The political economy of degrowth” (2019) has been adapted into a mainstream book: “Slow down or perish. The economics of degrowth” (September 2022). In it, he explains the urgent need for a great slowdown of production in rich countries, the overcoming of the mythology of growth, and the dismantling of capitalism. This talk was given at a TEDx event using the TED conference format but independently organized by a local community.

    https://www.youtube.com/watch?v=Gfulzow1LGU


    #TedX #conférence #croissance_verte #croissance #décarboner #empreinte_écologique #économie #récession #limites_planétaires #green-washing #responsabilité #PIB #bien-être #justice_sociale #transition #contentement #post-croissance #capitalisme #post-capitalisme #solidarité #entraide #crise #écocide #économie_du_futur

    • The political economy of degrowth

      Qu’est-ce que la décroissance et quelles sont ses implications pour l’économie politique ? Divisée en trois parties, cette thèse explore le pourquoi, le quoi, et le comment de la décroissance.La première partie (De la croissance et des limites) étudie la nature, les causes, et les conséquences de la croissance économique. Chapitre 1 : Comprendre la croissance économique répond à plusieurs questions : Qu’est-ce qui croît exactement ? À quelle vitesse ? Quand et où est-ce que ça croît ? Comment est-ce que ça croît ? Et pourquoi est-ce que ça devrait croître ? Les trois chapitres suivants développent une triple objection à la croissance économique qui n’est plus possible (Chapitre 2 : Limites biophysiques de la croissance), plausible (Chapitre 3 : Limites socioéconomiques de la croissance), et souhaitable (Chapitre 4 : Limites sociales à la croissance).La deuxième partie (Éléments de décroissance) porte sur l’idée de la décroissance, en particulier son histoire, ses fondements théoriques, et ses controverses. Le Chapitre 5 : Origines et définitions retrace l’histoire du concept de 1968 à 2018. Le Chapitre 6 : Fondements théoriques présente une théorie normative de la décroissance comme déséconomisation, c’est-à-dire une réduction de l’importance de la rationalité et des pratiques économiques. Le Chapitre 7 : Controverses passe en revue les attaques reçues par le concept. Si la première partie a diagnostiqué la croissance économique comme étant le problème, cette partie propose une solution. L’argument principal est que la décroissance n’est pas seulement une critique mais aussi une alternative complète à la société de croissance.La troisième partie (Recettes de décroissance) concerne la transition d’une économie de croissance à une société de décroissance. La partie s’ouvre sur un inventaire des politiques mobilisées par les décroissants jusqu’à aujourd’hui (Chapitre 8 : Stratégies de changement). Les trois chapitres suivants, sur la propriété (Chapitre 9 : Transformer la propriété), le travail (Chapitre 10 : Transformer le travail) et l’argent (Chapitre 11 : Transformer l’argent) passent de la théorie à la pratique et transforment les valeurs et les principes de la décroissance en stratégies de transition. Le Chapitre 12 : Stratégie de transition décrit une méthode pour étudier l’interaction entre plusieurs politiques de décroissance, et cela pour mieux planifier la transition. Le message central de cette troisième partie est que la décroissance est un outil conceptuel puissant pour réfléchir à une transition vers la justice sociale et écologique.

      https://www.theses.fr/2019CLFAD003
      #économie_politique #thèse #PhD

  • Titan und Titanic
    https://jacobin.com/2023/06/titan-submersible-implosion-search-media-wealth-inequality

    L’inconscient régit nos décisions. Il n’exerce son pouvir pas comme les lois qui régissent les mouvements des astres, il n’a rien d’inexorable. C’est dans l’hybris qu’il trouve son expression idéale.

    C’est pourquoi la mort des passagers de troisième classe du Titanic n’a rien de l’hybris souvent associé avec ce naufrage. 62 pour cent parmi eux n’ont pas survécu. Ils avaient de bonnes raison pour un voyage vers un avenir meilleur. Ensuite ils ont acheté le ticket le tout juste abordable pour quitter cette Europe qui ne leur faisait plus de promesse à hauteur de leur espoirs. Avec cette décision ils plaçaient leur sort entre les mains des dieux sur terre, les armateurs des lignes transatlantiques.

    Le compte n’est pas le même pour les passagers de première classe. D’abord seulement 25 pour cent d’eux ont péri dans le même naufrage. Ils avaient les moyens de vérifier le bien fondé des affirmations des vendeurs de tickets et pouvaient choisir le type d’embarcation, le jour et l’itinéraire du voyage. Pour eux il y avait des canots de sauvetage. Leur foi en la promesse de sécurité absolue par la technologie a conduit les victimes parmi eux dans l’abîme. Leur sort ressemble aux punitions divines pour ceux qui dans l’antiquité transgressaient sciemment les limites du comportement humain respectueux et raisonnable.

    On retrouve dans les circonstances de la mort des hommes le sens et la raison d’être de leurs vies. Pour les moins fortunés ce sont le courage, l’espoir et le désespoir. Les naufragés de luxe n’en connaissaient que l’hybris.

    111 ans après dans un périmètre minuscule l’hybris de la classe dominante est parfaite. C’est par l’implosion programmée du submersible Titan que meurent plusieurs membres des plus hautes sphères capitalistes et un de leurs laquais. Leur hybris les a conduit au plus proche de l’hybris de leurs ancêtres de classe sur le Titanic .

    Le crépuscule des puissants est toujours précédé par le massacre des pauvres, en mer, en guerre et dans les usines.

    Le Vaisseau des morts a toujours fait partie d’une profitable armada amarinée des damnés de la terre que la faim et le désespoir poussent à monter sur les embarcations de fortune. Leur chances de survie ne sont systématiquement qu’à peine plus élevée que celle du petit sous-marin qui s’est transformé en tombe de milliardaires.

    L’élite n’accepte pas qu’un combat des chefs remplace la guerre où se battent les poilus. Il arrive pourtant que des spécimens de la classe au pouvoir tombent dans le piège de leur propres mythes et jouent aux valeureux guerriers et courageux explorateurs. C’est en ce moment qu’ils s’en aperçoivent qu’ eux aussi ne sont que des mortels en chair et en os.

    Qu’ils reposent en paix.
    Désormais on aura des choses plus importantes à faire que de leur être serviable.

    No Matter How Rich You Are, You Can’t Own the Sea

    23.6.2023 y Nicholas Boni - Tell me, O Muse, of the man who dove to the depths of the sea, heeding the siren call of piles of money. Stockton Rush, the millionaire founder and CEO of OceanGate, Inc. and Xbox-controller-wielding pilot of the Titan, was confirmed dead on Thursday after his nonrated, custom-made submersible predictably imploded under the pressure of millions of tons of water, instantly killing him and his four passengers. Alongside him died Hamish Harding, a British billionaire; Shahzada Dawood, a Pakistani millionaire, and his son Suleman; and French billionaire Paul-Henri Nargeolet, the director of underwater research at RMS Titanic, Inc., the company that claims to own to the Titanic wreck, and had to settle its debts by auctioning off relics from the site, a practice commonly known as “graverobbing.”

    Rescue efforts by the United States Navy and Coast Guard will likely total in the millions, after OceanGate was wholly unprepared for any kind of search and rescue operation for their deep-sea boondoggle: the vessel did not have a locator beacon onboard, and it was even painted white, the color of breaking waves, making it nearly impossible to locate on the surface. Rush’s philosophy for his undersea exploration company was, “I think I can do this just as safely by breaking the rules.”

    David Lochridge, an engineer on the sub, thought differently in 2018, pointing out, among other flaws, that the main viewing port was only rated to a dive depth of 1,300 meters, less than a third of the depth to the seafloor where the wreck of the Titanic lies. He was promptly fired. So now, after years of safety warnings, open letters, and legal proceedings, the American public will pay for the futile, days-long search for a white strand of hay in a white haystack, even after the US Navy heard the vessel implode.

    The twelve-thousand-foot-deep pleasure cruise around the wreck of the Titanic is the latest in a fad of highly dangerous and expensive stunts carried out by the uber-wealthy who are desperate to feel something, and willing to spend their vast fortunes extracted from their workers in the attempt to do so. The price of admission to this death trap was $250,000. Trying to live out a Jules Verne fantasy, passengers of the Titan join the wealthy victims of the Titanic, which, when it sank in 1912, also killed by class: of first-class passengers, 62 percent survived the sinking, compared with just 25 percent of third-class passengers.

    Letting the lower class drown is a trend that continues today. The most recent example is the horrific capsizing of a ship carrying at least five hundred migrants off the coast of Greece, which has killed at least seventy-eight people. In stark contrast to the all-out, multinational effort to save the Titan, the Greek Coast Guard has been accused of deadly inaction after discovering the ship dead in the water and dangerously overcrowded. This is only the latest incident in a constellation of tragedies involving migrants in the Mediterranean: between 2015 and 2023, it’s estimated that over twenty-four thousand people are dead or missing after setting out for Europe, including over 1,100 this year alone. That’s more than a Titanic every year, but you don’t see the same kind of breathless, wall-to-wall news coverage.

    In a world where shipwrecks abound, why are we so obsessed with the Titan and the Titanic? It’s a combination of panache, prestige, and that classically Greek concept of hubris. Important people went down with both vessels: millionaires, royalty, business tycoons. The splendor of the Titanic’s Grand Staircase has been rendered in countless paintings, documentaries, and films. And, of course, there’s the epithet that steams Poseidon’s ears: “unsinkable.” It’s hard for the average person to imagine possessing both the arrogance to claim total victory over the sea, and the influence to skimp on lifeboats based on that claim.

    The sorrowful odysseys of migrant ships don’t sell papers because, for one thing, those papers are usually in bed with the draconian, inhumane, and vengeful regimes that allow such horrible fates to befall migrants in the first place; and for another, because the misery hits very close to home for most people. Not everyone has been a refugee, but most people in the post-COVID era know what it’s like when suddenly you can’t afford your home anymore and have to move, or when food becomes absurdly expensive, or your job disappears, and you’re faced with difficult choices and uncertainty for yourself and your family. Staring down the barrel of human-driven climate change, an astronomical cost of living, and a poor economic outlook, most people recognize that they are far closer in life to desperate refugees than they are to the politicians, war profiteers, and rapacious capitalists who create them.

    Anyone’s death is a tragedy, of course, and it’s awful that the passengers on the Titan died this way. But their deaths come amid a much larger wave of preventable suffering inflicted by the ilk of those aboard the Titan. Perhaps there’s a ripple of irony in watching these very billionaires, who buy shipwrecks and private submarines with the hoarded treasures of our society, humbled by an inescapable facet of ownership: ius abutendi, the right to destroy, held over every ship by the wine-dark sea.

    #naufrage #Titanic #Titan #hybris #capitalisme

    • Auf Deutsch denkt sich dieser Text nuanciert anders :

      Antwort auf
      No Matter How Rich You Are, You Can’t Own the Sea
      https://jacobin.com/2023/06/titan-submersible-implosion-search-media-wealth-inequality

      Das Unbewusste steuert unsere Entscheidungen. Es übt seine Macht nicht so aus wie die Gesetze, die die Bewegungen der Gestirne bestimmen, es ist nicht unerbittlich. Seine ideale Ausdruckform ist die Hybris.

      Für die Passagiere der dritten Klasse der Titanic hatte der Tod deshalb nichts von der Hybris zu tun, die oft mit ihrem Untergang assoziiert wird. 62 Prozent von ihnen überlebten nicht. Sie hatten gute Gründe für eine Reise in eine bessere Zukunft. Dann kauften sie ein für sie zugängliches Ticket, um Europa zu verlassen, das ihnen nichts mehr zu versprechen hatte. Mit dieser Entscheidung legten sie ihr Schicksal in die Hände der Reeder, irdische Götter im Besitz der Überseelinien.

      Die Rechnung sieht für die Passagiere der ersten Klasse ganz anders aus. Nur 25 Prozent von ihnen kamen bei demselben Schiffsuntergang ums Leben. Sie hatten die Mittel, die Behauptungen der Ticketverkäufer auf ihre Richtigkeit zu überprüfen, und konnten die Art des Schiffes, den Tag und die Route der Reise selbst wählen. Sie hatten Retuungsboote. Ihr Glaube an das Versprechen der absoluten Sicherheit durch die Technologie hat einige von ihnen ins Verderben geführt. Deren Schicksal ähnelt den göttlichen Strafen für alle, die in der Antike wissentlich die Grenzen respektvollen und vernünftigen menschlichen Verhaltens überschritten.

      Die Todesumständen der Menschen verraten Sinn und Zweck ihres Lebens. Für die weniger Wohlhabenden sind es Mut, Hoffnung und Verzweiflung. Die Schiffbrüchigen des Luxus kannten nur die Hybris.

      111 Jahre später, an einem winzigen Punkt, ist die Hybris der herrschenden Klasse perfekt. Durch die konstruktionsbedingte Implosion des Tauchboots Titan starben mehrere Mitglieder aus höchsten kapitalistischen Kreisen und einer ihrer Lakaien. Ihre Hybris hat sie der Hybris ihrer Klassenvorfahren auf der Titanic so nah wie nur möglich gebracht.

      Der Mächtigen Götterdämmerung geht immer das Gemetzel an den Armen voraus, auf See, im Krieg und in den Fabriken.

      Das Totenschiff war schon immer Teil einer profitablen Armada, bemannt mit den Verdammten der Erde, die Hunger und Verzweiflung dazu treiben, sich auf Seelenverkäufern einzuschiffen. Ihre Überlebenschancen sind systematisch kaum höher als die des kleinen U-Boots, das zum Milliardärsgrab wurde.

      Die Elite will nicht, dass ein Kampf der Häuptlinge den Krieg ersetzt, den Schütze Arsch für sie kämpft. Manchmal tappen unaufmerksame Exemplare der herrschenden Klasse in die Falle ihrer eigenen Mythen und geben die tapferen Krieger und mutigen Entdecker, nur um zu spät zu bemerken, dass auch sie nur Sterbliche aus Fleisch und Blut sind.

      Mögen sie in Frieden ruhen.
      Von nun an werden wir uns wichtigere Dinge kümmern, als ihnen zu Diensten zu sein.

  • 🔴 Faut-il dissoudre la FNSEA ? - Contre Attaque

    Vous connaissez la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles ? La FNSEA, c’est le grand lobby des agriculteurs de droite. Un « syndicat » de gros exploitants agricoles, qui milite notamment en faveur de l’agro-industrie, qui revendique l’usage intensif de pesticides et d’une agriculture toujours plus productiviste et destructrice. Ce lobby est un ennemi juré des petits paysans et des mouvements écologistes. Le journal Reporterre vient d’ailleurs de révéler que c’est la FNSEA qui a obtenu la dissolution des Soulèvements de la Terre, en faisant pression directement sur le gouvernement.
    Officiellement, les Soulèvements de la Terre seraient dissous parce qu’ils auraient relayé des « dégradations » sur les réseaux sociaux, et ne se serait pas désolidarisé des actions « violentes ». Par exemple, l’arrachage de quelques plants de muguet bourrés de pesticides près de Nantes récemment. Mais alors, si ces actions justifient une dissolution, que dire de celles menées depuis des décennies par la FNSEA ? Petit état des lieux de leurs exploits : (...)

    #FNSEA #capitalisme #productivisme
    #écologie #anticapitalisme

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://contre-attaque.net/2023/06/22/faut-il-dissoudre-la-fnsea

  • La bourgeoisie, l’environnement et la croissance (LO, 20 juin 1972)

    Des évidences, malheureusement, toujours largement ignorées aujourd’hui...

    [...] Tant que la pollution ne touchait que les exploités, dans leurs banlieues ouvrières lointaines, on n’en parlait pas tant. Mais aujourd’hui, même avec leur argent, les bourgeois ont de plus en plus de mal à s’en prémunir. Ils commencent à s’apercevoir que la nature n’est pas un réservoir inépuisable que l’on peut piller librement sous prétexte qu’il n’a pas de valeur marchande et que c’est l’existence même du globe qui est mise en cause en même temps d’ailleurs que leur système économique et social.

    Malheureusement, il est impensable que les classes dirigeantes acceptent de limiter volontairement leur production. Ce serait leur demander de se suicider. Ce serait pour chaque capitaliste accepter de renoncer continuellement à soutenir la concurrence de ses adversaires. Ce serait renoncer à des profits qui lui sont non seulement utiles mais indispensables pour survivre. Des accords sont, bien entendu, possibles entre trusts et ils sont même fréquents. Mais ils restent toujours fragiles et provisoires et il n’est pas question qu’ils se généralisent et se consolident au point d’en arriver à une organisation internationale durable de l’#économie.

    […] En réalité, ce qui est en question, c’est la croissance anarchique, la #croissance_capitaliste. Le monde actuel est bien loin de crever sous ses richesses. Il est encore bien trop pauvre même s’il est vrai qu’une organisation rationnelle de l’économie et de la vie devrait sans doute limiter telle ou telle production pour éviter la dégradation du milieu naturel, dans l’ensemble il n’y a pas assez de nourriture, pas assez de logements, pas assez d’un peu de tout et il faudrait au contraire développer ces productions. Mais cela ne doit nullement entraîner obligatoirement une croissance parallèle de la pollution.

    D’où vient, en effet, aujourd’hui, l’essentiel de la #pollution ? En agriculture, par exemple, de l’emploi de pesticides, produits chimiques anti-parasites qui finissent par empoisonner la nature. Mais il est parfaitement possible de les remplacer par des moyens biologiques, qui, il est vrai, sont à la fois plus coûteux pour l’utilisateur et moins « rentables » pour le fabricant. De même, l’essentiel de la pollution des mers vient du rejet au large d’hydrocarbures résiduels par des pétroliers qui veulent augmenter leur vitesse de rotation là encore, la suppression de cette source de pollution est techniquement des plus simples. Le seul obstacle est que les compagnies pétrolières n’entendent pas rogner sur leurs profits.

    Quant à la prétendue pénurie prochaine de matières premières et de sources d’énergie, elle n’a de sens que relatif car on peut toujours trouver des produits et procédés de substitution. Ils existent déjà : l’énergie atomique, par exemple. Ce n’est qu’une question, là encore, de coût problème qui prendra bien moins d’importance dans une société de besoins que dans notre actuelle société de
    profit.

    Le massacre de la nature n’est nullement une fatalité inhérente à l’industrie moderne, comme on voudrait nous le présenter. Dans une autre organisation sociale que la nôtre, des mesures techniques simples et déjà bien connues pourraient le plus souvent en venir à bout.

    Les socialistes véritables n’ont jamais cru à l’#idéologie de la croissance ni à la capacité du #système_capitaliste d’arriver a une harmonie quelconque. Nous savons que ce système est anarchique par sa nature même et mènera immanquablement l’humanité aux pires catastrophes. Pour nous, la #croissance n’a jamais été qu’un épisode entre deux crises, de même que la paix, sous ce système, n’est qu’un intervalle entre deux guerres. Nous sommes convaincus que si ce système se prolonge encore longtemps, ils nous mènera non à une vie meilleure mais à une rechute dans la barbarie.

    C’est pour cela que nous sommes socialistes. Pour nous, le socialisme n’est pas un simple souhait d’une société meilleure, mais une nécessité absolue. Nous sommes convaincus que si l’humanité veut survivre elle doit prendre en main collectivement toutes les richesses de la terre et organiser l’économie suivant un plan tenant compte de tous les besoins, y compris celui de protéger le milieu naturel, et de tous les problèmes et ne cherchant pas uniquement à économiser le travail humain. Mais un tel plan exige la suppression de la #propriété_privée_des_moyens_de_production qui entraine actuellement la production anarchique de nombreuses entreprises et qui empêche tout contrôle réel de qui que ce soit sur l’ensemble de l’économie. Un tel plan exige même la suppression des Etats nationaux et des frontières, institutions d’un autre âge qui rendent utopiques ne serait-ce que la lutte contre une pollution des mers et des airs ne connaissant pas de frontières. Un tel plan exige, en un mot, le #socialisme international.

    #archiveLO #écologie #capitalisme

  • 🔴 ON NE DISSOUT TOUJOURS PAS UN SOULÈVEMENT - Quand Macron vole au secours de l’agro-chimie et du béton !

    Communiqué du 15 juin, en réaction à l’annonce d’une dissolution des Soulèvements de la Terre par le gouvernement en Conseil des ministres le 21 juin.
    Le 28 mars, pour faire diversion de la répression sanglante des manifestant-es de Sainte-Soline, Gérald Darmanin annonçait devant l’Assemblée Nationale la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre. Initialement prévue pour la mi-avril, la première tentative de dissolution s’est heurté à un soutien massif. Il s’est incarné entre autres par une tribune « Nous sommes les Soulèvements de la Terre » dans laquelle plus de 100 000 personnes ont revendiqué leur adhésion au mouvement, ainsi que de nombreuses organisations nationales syndicales ou environnementales, de collectifs et de fermes, de personnalités scientifiques, politiques ou intellectuelles. 
    Ce soutien a également pris la forme d’une grande soirée à Paris, d’une tribune internationale, de rassemblements durant lesquels on a vu partout fleurir le logo des Soulèvements de la Terre. Mais la réponse la plus conséquente à cette menace fut sans doute la création de 170 comités locaux partout en France. Bref la menace de dissolution n’a fait que renforcer et massifier notre mouvement (...)

    #LesSoulèvementsdelaTerre #écologie #environnement #anticapitalisme
    #capitalisme #répression

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    ▶️ https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/on-ne-dissout-pas-un-soulevement-communique-du-15-juin

  • 146.500 euros par minute pour entretenir l’arsenal nucléaire – 🔴 Info Libertaire

    « On nous apprend au milieu d’une foule de commentaires enthousiastes que n’importe quelle ville d’importance moyenne peut être totalement rasée par une bombe de la grosseur d’un ballon de football […] Nous nous résumerons en une phrase : la civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l’utilisation intelligente des conquêtes scientifiques ».

    Camus, éditorial de Combat, 8 août 1945 après le bombardement d’Hiroshima.

    En 2022, les 9 puissances nucléaires ont dépensé 82,9 milliards de dollars, soit 77 milliards d’euros, pour l’entretien de l’arme atomique, selon un rapport de l’ICAN, la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires, récipiendaire, en 2017 du prix Nobel de la paix. Ces dépenses n’ont jamais été aussi élevées : 146.500 euros à chaque minute qui passe. Un coût en augmentation de 5000 dollars par minute comparé à 2021. Pour la France, cette dépense est de 5,2 milliards d’euros, soit 10.603 euros par minute (...)

    ⚡️ #militarisme #capitalisme #nucléaire #armesatomiques #guerre

    ☮️ #anticapitalisme #internationalisme #désarmement #antimilitarisme #Paix

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    ▶️ https://www.infolibertaire.net/146-500-euros-par-minute-pour-entretenir-larsenal-nucleaire

  • DDR : Wie die Treuhand das Herzstück der ostdeutschen Gesellschaft zerschlug
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/von-krippe-bis-kampfgruppe-der-betrieb-als-herzstueck-der-ddr-gesel

    Comment une entreprise de RDA est devenue leader international de la fabrication de moteurs électriques et comment ella été récupérée pour une fraction de sa valeur de marché par un concurrent de l’Ouest.

    On découvre dans ce texte une des raisons essentielles pour l’absence historique de la criminalité omniprésente dans les pays capitalistes. Tout le monde avait un emploi et le collectif de l’entreprise proposait des services comme les centres de vacances, des compagnies de théâtre et d’autres activités culturelles tout en prenant soin de la réinsertion sociale des rares délinquants. L’entreprise était le centre de la vie de ses employés.

    11.6.2023 von Maritta Adam-Tkalec -Krippe bis Kampfgruppe: Die Treuhand begrub das Herzstück der DDR-Gesellschaft

    Undenkbar für Kapitalismus-Sozialisierte: Im Osten war der Betrieb Lebensmittelpunkt. Ein Direktor erzählt vom Alltag und „Verrat am Volk“ durch die Treuhand.

    Die Motorenbauer hatten die Zeichen der Zeit erkannt, und sie waren schnell: Mit der Nummer 002 im Register der Treuhandanstalt wurde am 5. April 1990 der ehemals volkseigene Betrieb Elektromotorenwerk Wernigerode (Elmo) als GmbH eingetragen und das ehemalige Kombinat Elektromaschinenbau, zu dem das Werk gehörte, als Aktiengesellschaft.

    Die Registriernummer 001 der fünf Wochen zuvor noch von der Modrow-Regierung gegründeten Treuhandanstalt war für das Reich Alexander Schalck-Golodkowskis reserviert – die Koko. Der Bereich Kommerzielle Koordinierung im DDR-Außenhandelsministerium hatte mit kapitalistischen Methoden Valuta für den devisenklammen Staat zu erwirtschaften. Ein Bereich mit absoluter Sonderstellung – ganz klar die 001.

    Aber der erste in marktwirtschaftliche Eigentumsverhältnisse überführte Normalbetrieb der DDR war Elmo. Ein Pionier: Als erste Ostfirma hatte Elmo zudem mit seiner West-Vertriebsgesellschaft ein Westunternehmen übernommen, und mit Wolfgang Beck war der einst jüngste Betriebsdirektor der DDR zu einem der neuen Geschäftsführer der GmbH geworden.
    Motoren für Trolli bis Tagebau

    Der Betrieb hatte Grund für Selbstbewusstsein: Man lieferte Motoren in 47 Länder, auch in sämtliche heutige EU-Staaten. Im Angebot fand sich die ganze Palette von klein bis riesengroß: Motoren für den DDR-Rasenmäher Trolli, für Landmaschinen, Druckereien, Tagebaugroßgeräte, Werkzeugmaschinen, Schienenfahrzeuge oder Schiffe – alles Erzeugnissen, die den Ruf der DDR als Industrieland mitbegründeten.
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    Mit Weitsicht hatte Wolfgang Beck sein Top-Unternehmen rechtzeitig auf die neue Zeit nach dem politischen Umbruch von 1989 vorbereitet. Schon drei Wochen vor der Wahl vom 18. März, die die Regierung von Lothar de Maizière ins Amt brachte und mit ihr einen beschleunigten Kurs in Richtung Wiedervereinigung, war die Umwandlung von Volkseigentum in marktwirtschaftliche Eigentumsformen eingeleitet. Noch hatten Beck und seine Mitstreiter eine reformierte DDR im Sinn. Das Wahlergebnis rückte die Wiedervereinigung im Schweinsgalopp in den Blick.

    In anderen Betrieben der DDR verhinderten Belegschaften die Transformation durch Proteste gegen „alte Kader, Wendehälse und Seilschaften“; Beck war es gelungen, „seine Leute“ zu überzeugen: Der neue Betriebsrat stimmte der Umwandlung zu, die VEM-Elektromotorenwerke GmbH Wernigerode ging an den Start. Das wichtigste Ziel: Erhalt der Arbeitsplätze.

    Die Westrivalen waren schwach: „Wir produzieren an einem Tag mehr Motoren als die gesamte Bundesrepublik“, stellte Beck damals fest. Seinen Betrieb sah er gut positioniert: „Wir lieferten von der Physikalisch-Technischen Bundesanstalt in Braunschweig zertifizierte Motoren in alle Industriebereiche, auch schon im Westen.“ Bald aber nahm er erstmals wahr, dass sich dieser Erfolg gegen das Unternehmen richten könnte: „Es war leider nicht vorauszusehen, welche Begehrlichkeiten diese Ausnahmestellung noch wecken sollte.“
    Ein authentisches Zeugnis

    Das alles kann man nun lesen – sachlich, kenntnisreich, ohne Gejammer, gleichwohl mit Herzblut aufgeschrieben in dem Buch „Alles hat ein Ende – auch die Marktwirtschaft“, versehen mit dem Untertitel: „Wolfgang Beck, der letzte Betriebsdirektor des VEB Elektromotorenwerk Wernigerode (Elmo), erzählt von der Planwirtschaft und dem wirtschaftlichen Ab- und Aufbruch“.

    Das Thema mag zu speziell, Wernigerode vielleicht zu abgelegen erscheinen. Aber es wäre ein Fehler, das Buch als Nischenprodukt für DDR-Experten beiseitezuschieben. Denn es ist in seiner Authentizität ein einzigartiges Zeugnis nicht nur der Ost-West-Transformationserfahrung, sondern vor allem eines aus dem Herzstück des untergegangenen Staates. Denn das waren die Betriebe: für Millionen Männer und Frauen ein zweites Zuhause, viel mehr als Arbeits- und Produktionsstätte. Die Betriebe bildeten einen eigenen Kosmos, stifteten Gemeinschaft und boten Geborgenheit – schwer vorstellbar für Kapitalismus-Sozialisierte. Viele trauern dem heute noch nach. Ein Gutteil der Phantomschmerzen ehemaliger DDR-Bürger rührt aus dem Verlust dieser verlorenen Alltagswelt.

    Phantomschmerz der DDR-Bürger

    Beck erzählt exemplarisch die Innensicht eines solchen Volkseigenen Betriebes (VEB), die DDR in der Nussschale. Man erkennt, wie die DDR im Inneren funktionierte, wie alles miteinander verwoben war, wie die Partei überall steuerte und kontrollierte, die Menschen zugleich erzog und behütete. Er beschreibt, wie Karrieren gelenkt wurden, wie der sozialistische Wettbewerb lief – Jugendobjekte, Brigadeleben, Traditionskabinett, das Parteilehrjahr.

    Auch wenn die Planerfüllung seine oberste Pflicht war – ein Betriebsdirektor trug nicht nur die Verantwortung für Produktion und Verwaltung, sondern auch für Betriebskinderkrippe und -garten, das Ambulatorium, die Ferienheime und Kinderferienlager, für Gästehäuser, Betriebsküche, Betriebszeitung, Kampfgruppeneinheit, Betriebsgewerkschaftsorganisation. Im Jahreskreis waren Feiern zu organisieren, von Frauentag bis Karnevalssitzung.

    Beck benennt die Lenkungs- und Kontrollgremien, die Machtstrukturen, die Bedeutung der persönlichen Beziehungen, der solidarischen Gefälligkeiten der Betriebsdirektoren untereinander. Auf Schleichwegen half man einander immer wieder über Mängel, Engpässe und Notsituationen hinweg.

    Er wägt die Vor- und Nachteile einer zentralistischen Führung gegeneinander ab ­– eine Debatte, die in Zeiten verschärfter Konkurrenz mit zentralistisch organisierten Großmächten wie China von wachsender Aktualität ist. Als Nachteil sieht er die unflexiblen diktatorischen Abläufe, zu den Vorteilen rechnet er die soziale Sicherheit und die „exzellente Bildung für alle“. Wegen solcher Vorteile habe „eine große Mehrheit die Diktatur nicht als solche“ empfunden, schreibt Beck. 160.000 Kritiker des Systems habe es gegeben, „das entsprach einem Prozent der DDR-Bevölkerung“. Im Wernigeröder Werk war jeder vierte Mitarbeiter ein Genosse, also Mitglied der SED.

    Dem Idealismus vieler DDR-Wirtschaftsfunktionäre mit ihren mickrigen, gleichmacherischen Gehältern stellt Beck die gelegentlich eigenwillige Interpretation von Volkseigentum durch Funktionäre gegenüber. Ein besonderes Exemplar dieser gar nicht seltenen Gattung muss der SED-Parteisekretär seines Betriebes gewesen sein, mit Hauptinteresse Schnaps- und Wurstbeschaffung aus „Werbegeschenken“.

    Als Beck 1984 im Alter von 34 Jahren zum jüngsten DDR-Betriebsdirektor berufen wurde, hatten die zuständigen Genossen seine Fähigkeiten erkannt und seine Eignung, eine neue Ära der Industrieproduktion zu gestalten: Wollte die DDR mit ihren Maschinen auf dem Weltmarkt bestehen, ging es ohne Elektronik nicht weiter – CAD-Komponenten mussten her. CAD steht für Computer Aided Design. Unter Beck stieg das Werk in die Produktion von Motoren der nächsten Generation ein.

    1989 schwollen wie überall in der DDR die Diskussionen um Perestroika und Glasnost an, auch und gerade unter Leitungskräften und SED-Genossen. Das Kapitel für das Jahr 1989 stellt Wolfgang Beck unter die Überschrift „Macht der Emotionen“: In der Werksführung wuchs der Wunsch nach Veränderungen, zugleich aber auch der nach einer gesicherten Zukunft. Der Plan war zu erfüllen; die alte Staatsspitze erwies sich als handlungsunfähig. Die Ereignisse überschlugen sich. Als die Mauer fiel, gehörte besagter Parteisekretär zu den Ersten, die sich auf den Weg über die nahe Staatsgrenze machen, um das Begrüßungsgeld, die DM des Klassenfeindes, abzugreifen.

    Fortan ersetzte Unternehmergeist den Plandruck, statt Meinungsmonopol galt Vielfalt. Die Idee, das Volkseigentum über die Ausgabe von Anteilsscheinen an den Betrieben zu retten, stand zur Debatte. Beck erinnert sich, wie Treuhandchef Detlef Rohwedder für eine Ertüchtigung der DDR-Wirtschaft statt ihres Ausverkaufs plädiert habe und ihn im persönlichen Gespräch aufgefordert habe, den eingeschlagenen Weg weiterzugehen. Man müsse verhindern, dass „Ostdeutschland das Land der Tochterunternehmen wird“.

    Technologiediebstahl im Sinn

    Nun wurden auch Anzeichen manifest, dass ein westlicher Elektromotorenbetrieb „unter dem Mantel des Altruismus die Chance sah, durch Übernahme und Umbewertung an in seinem Betrieb fehlendes Eigenkapital zu kommen“, schreibt Beck. Mit Rohwedders Ermordung bekamen solche Tendenzen nach 1991 ihre Chance.

    Unter der neuen Treuhandchefin Birgit Breuel (kein Studienabschluss, „Vertreterin des Großkapitals“) seien „Betriebe systematisch liquidiert und verkauft“ worden. Auch die soeben entstandene Elektromaschinenbau AG bekam neue Chefs. Beck schreibt: „Der neue Aufsichtsratsvorsitzende Reinhard Engel von der Buderus AG machte bei seinem ersten Besuch im Elmo deutlich, dass ein naher Verwandter von ihm an bestimmten Technologien des Werkes interessiert sei, womit er höflich den Technologiediebstahl umschrieb, der ihm im Sinn stand.“

    Der Betrieb kämpfte nun um seine Selbstständigkeit. Becks Erfahrung: „Um das Elmo zu destabilisieren, war jedes Mittel bis zur Diffamierung willkommen.“ Die Überlebenschancen sanken. Beck berechnet den Verkaufswert nach dem üblichen Verfahren: Umsatz mal Faktor drei bis vier. Da der Elmo-Umsatz bei 300 bis 400 Millionen D-Mark lag (allein für das West-Geschäft, sozialistische Staaten und Inland nicht eingerechnet), „wäre dies auf einen Verkaufspreis von einer bis eineinhalb Milliarden DM hinausgelaufen“.

    Elmo ging dann für wahrscheinlich ungefähr 50 bis 70 Millionen DM an die Merkle-Gruppe. Diesen Preis schließt Beck aus bekannt gewordenen Zahlen wie einem „Verlustvortrag“ von 800 Millionen DM – die „Mitgift“ des Deals, wie Beck sagt. Statt 50 Millionen Verkaufspreis wäre mindestens das Zehn- bis 20-Fache gerechtfertigt gewesen.

    Nicht jeder DDR-Betrieb hatte eine solche Substanz, Verschleiß- und Abschreibungsgrade waren unterschiedlich hoch. Aber generell gelte, so Beck: „Werte wurden einfach verschenkt.“ Das Vorgehen im Fall Elmo nennt er „einen Verrat am Volkseigentum der DDR“ – prototypisch für die neue Treuhand-Zielrichtung.

    Die neuen Manager übertrafen dann den alten Parteisekretär : „Einer begann seinen Tag im Elmo immer mit einem Glas Champagner, ein anderer hatte bereits einen großen Motorenbetrieb im Westen in die Insolvenz geführt, der nächste ließ sich per Taxis die Zigarren ins Büro bringen …“, schreibt Beck. Bald wurde ihm nahegelegt, „den Umstrukturierungsprozess nicht weiter zu stören“.
    Als Ossi-Exot beim West-Adel

    Als er noch als Ossi-Exot zu noblen Westpartys eingeladen wurde, erlebte Beck noch andere Überraschungen: Auf dem Anwesen eines adeligen Wirtschaftslenkers entdeckte er ein Trainingsgerät für die Pferde – angetrieben mit einem Elektromotor aus Wernigerode.

    In seinem Fazit führt Beck Ost- und mehr als 30 Jahre Westerfahrung zu Vorschlägen zusammen, wie eine Gesellschaft aussehen könnte, die anders als die Marktwirtschaft die eigenen Lebensgrundlagen nicht zerstört. Ihm schwebt eine „wissenschaftlich fundierte Lenkung der Gesellschaft, kontrolliert von einem Gremium, etwa einem Parlament oder Konzil“ vor. Mithilfe von Digitalisierung sollten die Emotionen „zunehmend eliminiert werden: „Das Gezänk von Parteien wäre überflüssig. Es siegten Vernunft, Logik und Bildung und es entstünde eine Bedarfswirtschaft. Die Zeit dafür ist reif.“ Alles hat ein Ende, auch die Marktwirtschaft.

    Aber wohin mit den vermeintlich störenden Emotionen? Wohin mit den emotionalen Menschen? Einige von Becks zehn Thesen klingen plausibel, andere krass oder zumindest utopisch. Aber man wird ja darüber debattieren können.

    –—


    Wolfgang Beck als Werkdirektor/privat

    Biografisches

    Werdegang: Abitur, Lehre als Elektromonteur, Militär, Studium in Dresden mit Abschluss Diplomingenieur für Elektroniktechnologie, Promotion, gleichfalls auf dem Gebiet der Elektronik.

    Karriere: Im Alter von 34 Jahren wurde er als Werkdirektor des VEB Elektromotorenwerke Wernigerode eingesetzt – er war der jüngste Werkdirektor der DDR. Er blieb auf diesem Posten bis zum Ende der DDR.

    Das Buch

    Autor: Dr. Wolfgang Beck

    Titel: Alles hat ein Ende – auch die Marktwirtschaft. Wolfgang Beck, der letzte Betriebsdirektor des VEB Elektromotorenwerk Wernigerode (Elmo), erzählt von der Planwirtschaft und dem wirtschaftlichen Ab- und Aufbruch nach 1990

    Verlag: Rohnstock Biografien, Berlin, Mai 2023

    Umfang & Preis: 268 Seiten, 19,90 Euro

    #Allemagne #RFA #DDR #histoire #socialisme #capitalisme #économie #privatisation

  • Des millionnaires en moins Gérard Bérubé - Le devoir

    Les millionnaires non plus ne l’ont pas eu facile l’an dernier. Ils sont devenus (un peu) moins nombreux et ont encaissé leur plus fort revers de fortune en dix ans. Ce qui n’a pas empêché la taille du marché des jets privés de croître de 5,6 %.

    La firme de consultants Capgemini a publié son World Wealth Report le 1er juin. On y lit que le nombre de particuliers fortunés disposant de 1 million $US ou plus à investir a diminué de 3,3 % à l’échelle planétaire , pour revenir à 21,7 millions de personnes en 2022. Pour sa part, la valeur globale de leur richesse a fondu de 3,6 %, à 83 000 milliards $US. « Il s’agit de la plus forte baisse en dix ans (2013-2022), déclenchée par l’incertitude géopolitique et macroéconomique », précise la firme.


    C’est en Amérique du Nord qu’on a observé la plus forte baisse de la richesse individuelle (-7,4 %), suivie de l’Europe (-3,2 %) et de l’Asie-Pacifique (-2,7 %). À l’opposé, la population des fortunés de l’Afrique, de l’Amérique latine et du Moyen-Orient est sortie du lot en enregistrant un enrichissement personnel accru en 2022 grâce à la solide performance financière des secteurs pétrolier et gazier.

    Au Canada, malgré le poids des énergies fossiles dans l’économie, le nombre de particuliers fortunés s’est replié de 2,4 %, à 428 400, et la valeur de leurs avoirs combinés a reculé de 3,3 %, à 45,7 milliards $US, a repris un blogue du Financial Post. Cette contraction est expliquée par une hausse de seulement 1,6 % du prix moyen de l’immobilier l’an dernier, comparativement à 10,6 % en 2021. Aussi par une érosion de 10 % de la capitalisation boursière et par la forte hausse de l’inflation, qui a atteint une pointe à 8,1 % en juin. Cet impact a été en partie atténué par une augmentation du taux d’épargne et une propension marginale à consommer allant en diminuant plus l’on grimpe dans la grille des revenus.

    Globalement, le gros des avoirs de ces fortunés était détenu sous forme de liquidités l’an dernier. Ce pourcentage de 34 % se voulait le niveau le plus élevé en 27 ans, soit depuis que Capgemini compile ces données. Le reste était réparti entre les actions (23 %), l’Immobilier (15 %), les titres à revenu fixe (15 %) et les placements alternatifs (13 %).

    Et les ESG ?
    Fait intéressant, il ressort du rapport de Capgemini que l’investissement selon des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) demeure une priorité pour cette clientèle. Même s’ils sont seulement 23 % à déclarer avoir généré plus de rendements à partir d’actif liés aux critères ESG, sous le coup d’une conjoncture économique peu clémente, 41 % des répondants à l’enquête ont cité cette forme d’investissement d’impact comme une priorité absolue, et 63 % ont déclaré avoir demandé des bilans ESG pour leur actif. Ils ont en face d’eux des sociétés de gestion de patrimoine plus frileuse. Une petite majorité d’entre elles (52 %) considère l’analyse des données ESG comme une priorité absolue, et une minorité (31 %) accorde de l’importance à la traçabilité.

    Parmi les gestionnaires interrogés, 40 % ont déclaré avoir besoin de plus de données pour comprendre l’impact ESG, et près d’un sur deux a précisé avoir besoin de plus d’informations ESG pour interagir efficacement avec les clients.

    Les jets privés ont la cote
    Un recul de l’enrichissement et une sensibilité déclarée aux facteurs ESG qui n’ont toutefois pas eu d’incidence sur le volume d’affaires des jets privés, l’un des principaux symboles extérieurs de richesse. Le site Patriotic Millionaires reprend une étude de l’Institute for Policy Studies indiquant que le nombre de ces appareils de la flotte mondiale a augmenté de 133 % au cours des deux dernières décennies, passant de 9895 en 2000 à 23 133 à la mi-2022. La taille de ce marché est passée de 32,3 milliards $US en 2021 à 34,1 milliards de dollars en 2022, soit une hausse de 5,6 %. Cette croissance s’est accompagnée d’un nombre sans précédent d’opération des avions d’affaires, à 5,3 millions l’an dernier, ajoute l’étude du groupe de réflexion.

    Le site relève l’exemple d’Elon Musk et ajoute une dimension environnementale à son observation. Il est écrit que le patron notamment de Tesla et de Twitter a pris un vol en jet privé environ tous les deux jours en 2022, produisant 2112 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone l’année dernière seulement. « C’est 132 fois plus que l’empreinte carbone totale d’un individu moyen aux États-Unis. Il est l’un des plus actifs des États-Unis. Il a acheté un nouvel avion, effectué 171 vols, contribué à la consommation de 837 934 litres de carburéacteur et a été responsable de 2112 tonnes d’émissions de carbone en 2022. »

    Plus globalement, depuis le début de la pandémie, l’utilisation des jets privés a augmenté d’environ un cinquième, et leurs émissions de GES ont bondi de plus de 23 %, selon une étude récente citée par Patriotic Millionaires, qui rappelle qu’ils émettent au moins 10 fois plus de polluants que les avions commerciaux par passager.

    « Bien que les carburants d’aviation durables (SAF) aient un rôle à jouer dans la réduction des émissions de l’aviation, ils ne devraient pas être considérés comme une panacée par l’industrie des jets privés. Les SAF produisent encore des émissions, bien que moins que les carburants traditionnels, et ils sont actuellement coûteux et rarement utilisés. »

    #millionnaires #riches #inégalités #économie #patrimoine #richesse #logement #milliardaires #capitalisme #millionnaire #immobilier #bourse #inflation #jets_privés

    Source : https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/792733/chronique-des-millionnaires-en-moins

  • Wer will sein Rammstein-Tattoo loswerden? Die Künstlerin Mila Loba macht das kostenlos
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/wer-will-sein-rammstein-tattoo-loswerden-kuenstlerin-mila-loba-mach

    Et hop !
    Je n’ai pas. de tatouage Rammstein. Qu’est-ce que je dois faire? ?

    8.6.2023 von Mia Conrads - Die Tätowiererin postet am Dienstag ein Angebot auf Instagram, kostenlos Rammstein-Tattoos zu überdecken. Mittlerweile bekommt sie pro Tag Hunderte Anfragen.

    Die Tätowiererin Mila Loba ist noch ein bisschen überrumpelt, welche Ausmaße das alles angenommen hat. „Ich hätte niemals gedacht“, sagt die 24-Jährige, „dass mein kleiner Instagram-Post so eine Welle schlägt und meine eigene Reichweite dermaßen übersteigt“.

    Es beginnt am Dienstag, da veröffentlicht Mila Loba auf Instagram das Angebot, kostenlos Rammstein-Tattoos zu überdecken. Shelby Lynn teilte ihr Angebot – Lynn ist die Frau, die als Erste Missbrauchsvorwürfe gegen den Rammstein-Sänger Till Lindemann erhoben hatte. Mittlerweile hat Mila Loba Hunderte von Anfragen von Fans, aber auch von Journalisten weltweit, auch von der Berliner Zeitung.

    Zuvor haben mehrere Frauen dem Sänger Till Lindemann vorgeworfen, sie sexuell bedrängt und mit Drogen gefügig gemacht zu haben. Letzteres ist auch strafrechtlich relevant. Shelby Lynn besuchte ein Konzert in Vilnius und teilte danach auf Twitter Bilder von Verletzungen und Vermutungen, gegen ihren Willen unter Drogeneinfluss gestanden zu haben. Während einer Konzertpause habe sie Lindemann in einem kleinen Raum getroffen, der wütend wurde, als sie sagte, dass sie keinen Sex mit ihm haben wollte. Anschließend meldeten sich immer mehr Opfer im Internet.

    Die Tätowiererin Mila Loba hat selbst keinen Bezug zu Rammstein oder der Hardrock-Szene, die Vorwürfe hat sie nur über soziale Medien mitbekommen. Doch sie möchte sich solidarisch mit den Frauen und anderen Opfern zeigen. „Ich habe schon gesehen, dass sich auch andere Tätowiererinnen angeschlossen haben und begrüße das.“ Wie lange sie dieses Angebot aufrechterhalten will, weiß sie bis jetzt noch nicht, da sie momentan mit den Anfragen sehr viel zu tun habe. Ihr Angebot sei auch hauptsächlich auf „Blackwork“ beschränkt, das heißt: Sie überdeckt das Tattoo komplett. Geld möchte sie dafür nicht annehmen, Spenden werde sie an Organisationen weiterleiten, die Missbrauch an Frauen bekämpfen.

    Die meisten Rückmeldungen zu dem Post seien bisher positiv gewesen. „Ich bin jedenfalls total überwältigt“, sagt sie, „von der positiven Resonanz auf meine spontane Idee“. Doch es habe auch negative Antworten gegeben, auf Instagram postet sie eine davon: „Hör auf, Menschen böse dastehen zu lassen und falsche Behauptungen zu unterstützen.“ Das schrieb ihr jemand und beendete seine Nachricht auf Englisch: „Its not a look Babe“. Grob übersetzt heißt das: „Das steht dir nicht, Schätzchen.“

    Außerdem versucht sie, ihren Abonnenten zu erklären, dass sie auch als Tätowiererin Termine mit Kunden habe, die sie nicht absagen könne. Deshalb kann sie nicht jeden Tag Rammstein-Tattoos überstechen. Sie werde jedoch ihr Bestes tun, so schnell wie möglich Termine freizugeben und auf alle Anfragen zu reagieren.

    #wtf #musique #capitalisme #exploitation

  • Commémoration du 6 juin 1944 : non à l’union sacrée !
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/06/07/commemoration-du-6-juin-1944-non-lunion-sacree_699576.html

    [...] La raison de la Deuxième Guerre mondiale a été l’évolution des rapports de force entre impérialistes et l’impasse économique générale, pas la volonté ou la folie individuelle de tel ou tel dictateur. La liberté que les Alliés se vantent d’avoir défendue était avant tout la liberté des esclavagistes britannique et français de conserver leurs empires coloniaux convoités par l’Allemagne et le Japon. Elle n’était ni pour les Algériens, ni pour les Indiens, ni pour tant d’autres qui ont été tout juste bons à servir de chair à canon et à qui la fin de la guerre n’a apporté que la prolongation de leur servitude. Elle n’était pas non plus pour les ouvriers et les petites gens allemands ou japonais, ceux des nœuds ferroviaires en France, ceux de Lorient ou du Havre, condamnés à périr sous les bombes. Ce n’est pas pour cet enjeu que des dizaines de millions de personnes sont mortes, sous tous les uniformes ou sans uniforme et sous toutes les latitudes.

    La liberté a été, en revanche, pleine, entière et rentable pour les capitaux américains qui, après toutes ces horreurs, ont pu dominer le monde sans partage. La fin des combats fut évidemment un soulagement, comme le fut la libération des prisonniers et des survivants des camps de la mort. Mais ce fut pour ouvrir une période où la poursuite de la domination de l’impérialisme allait sans cesse produire de nouvelles guerres.

    Le combat pour la liberté est tout aussi faussement invoqué, par les mêmes et pour les mêmes raisons, à propos de l’Ukraine. Là encore, la liberté pour laquelle les armées s’affrontent dans l’Est de l’Europe est celle de l’impérialisme exploiteur, américain en premier lieu, des oligarques voleurs ukrainiens contre celle de leurs homologues russes. Pour les peuples, des deux côtés du front, il n’est question que de dictature et de sacrifices.

    Les historiens du futur diront peut-être que le troisième conflit mondial a débuté avec la guerre d’Ukraine et pour une raison similaire aux deux premiers, l’impasse du système de domination capitaliste. Manifestement, les gouvernements et les états-majors des pays impérialistes s’y préparent. Les budgets militaires explosent, la préparation politique, militariste et patriotique est en cours et les #commémorations_du_débarquement s’inscrivent dans ce contexte.

    Sous quelque forme qu’elle se déroule, quels que soient les camps en présence et les prétextes invoqués, cette guerre sera une guerre contre les travailleurs. Écarter tout danger de guerre nécessiterait de mettre à bas le #capitalisme. Ce n’est certes pas un combat facile, mais s’y préparer nécessite de refuser toute union sacrée derrière la bourgeoisie, pour le passé en dénonçant ses mensonges, pour le présent en refusant de marcher au pas, pour le futur en se préparant à retourner contre elle les armes qu’elles aura distribuées.

    #Deuxième_Guerre_mondiale #Troisième_Guerre_mondiale #impérialisme #guerre_en_Ukraine #propagande #union_sacrée

  • « Les pays industriels ont “choisi” la croissance et le réchauffement climatique, et s’en sont remis à l’adaptation »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/06/07/les-pays-industriels-ont-choisi-la-croissance-et-le-rechauffement-climatique

    Dès la fin des années 1970, les gouvernements des pays industriels, constatant l’inéluctabilité du réchauffement, ont délibérément poursuivi leurs activités polluantes quitte à s’adapter à leurs effets sur le climat, rappelle Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.

    L’émoi provoqué par la sortie du ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, qui a annoncé « commencer à construire une trajectoire [de réchauffement] à 4°C » en vue de la fin du siècle, est assez hypocrite. Que l’objectif des 2°C, et a fortiori celui de 1,5°C, soit pour ainsi dire inatteignable est un secret de polichinelle. Il suffit de considérer les diminutions extraordinairement rapides des émissions qu’il faudrait obtenir pendant les années 2020 pour comprendre le problème.
    Mais feindre la surprise donne l’impression d’avoir essayé : l’adaptation serait donc le résultat d’un échec, celui de nos efforts de transition. Or, ce récit moralement réconfortant est une fable. En réalité, l’adaptation a été très tôt choisie comme la stratégie optimale.
    Dès novembre 1976, la Mitre Corporation, un groupe de réflexion d’origine militaire proche de la Maison Blanche, organisait un congrès intitulé « Living with Climate Change : Phase II ». Dans son préambule, le rapport passait rapidement sur le réchauffement, considéré comme inexorable. Restait à en évaluer les conséquences sur l’économie américaine. Mitre souhaitait ouvrir « un dialogue avec les leaders de l’industrie, de la science et du gouvernement ». Le résultat est impressionnant de prescience, et de désinvolture.

    Prescience quand il aborde par exemple le problème de la contraction des sols argileux et de ses effets sur la solidité des bâtiments, une conséquence effectivement coûteuse du réchauffement ; désinvolture, quand rien n’est dit de l’assèchement du Colorado, des incendies de forêt ou des tempêtes en Louisiane. L’agriculture était bien identifiée comme vulnérable mais, à l’échelle des Etats-Unis, ce secteur aurait toujours le moyen de déplacer les zones de production.

    Une bataille perdue d’avance
    En 1983, le rapport « Changing Climate » de l’Académie des sciences américaine – le titre est révélateur – reprenait cette vision rassurante. Le dernier chapitre reconnaissait l’impact du réchauffement sur l’agriculture, mais comme son poids dans l’économie nationale était faible, cela n’avait pas grande importance. Concernant les « zones affectées de manière catastrophique », leur sacrifice était nécessaire pour ne pas entraver la croissance du reste du pays, même s’il faudra probablement les dédommager.

    Au Royaume-Uni, un séminaire gouvernemental d’avril 1989 exprimait également bien ce point de vue. La première ministre Margaret Thatcher (1979-1990) avait demandé à son gouvernement d’identifier les moyens de réduire les émissions. Les réponses vont toutes dans le même sens : inutile de se lancer dans une bataille perdue d’avance. On pourrait certes améliorer l’efficacité des véhicules, mais les gains seraient probablement annihilés par ce que les économistes définissent comme les « effets rebonds ». Selon le ministre de l’agriculture, « pour avoir un effet, les mesures à prendre devraient être si sévères qu’elles auraient des conséquences catastrophiques sur notre compétitivité ».
    Le ministre de l’énergie rappelait que le Royaume-Uni ne représentait que 3 % des émissions et que cette part allait rapidement diminuer avec l’émergence de la Chine et de l’Inde. Des efforts, même héroïques, n’auraient aucun effet perceptible sur le climat. La conclusion s’imposait : « On ne peut pas faire grand-chose à l’échelle nationale, et même internationale, pour empêcher le réchauffement global. On peut seulement espérer en atténuer les effets et nous y adapter. »

    C’est à cette époque que le Royaume-Uni se prononce contre le projet d’écotaxe européenne. La France, sous l’égide de Michel Rocard, avait d’abord promu ce dispositif – qui avantageait son industrie alimentée au nucléaire – avant de faire volte-face juste avant la conférence sur l’environnement de Rio de 1992. C’est aussi à cette époque que l’économiste William Nordhaus démontrait « mathématiquement » le caractère optimal d’un réchauffement de 3,5°C en 2100… Il obtiendra le « prix Nobel d’économie » en 2018 pour ces travaux.
    Sans le dire, sans en débattre, les pays industriels ont « choisi » la croissance et le réchauffement, et s’en sont remis à l’adaptation. Cette résignation n’a jamais été explicitée, les populations n’ont pas été consultées, surtout celles qui en seront et en sont déjà les victimes.