city:djedda

  • Guerre au Yémen : le cargo saoudien qui devait charger des armes françaises ne fera finalement pas d’escale au Havre
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/10/le-cargo-saoudien-qui-devait-charger-des-armes-ne-fera-finalement-pas-d-esca


    Le cargo saoudien « Bahri-Yanbu », au large du Havre, le 10 mai.
    BENOIT TESSIER / REUTERS

    Le cargo saoudien Bahri-Yanbu, attendu depuis plusieurs jours au Havre où il devait procéder à un chargement d’armes, ne fera finalement pas escale dans le port français, a appris l’Agence France-Presse, vendredi 10 mai, de source portuaire.

    Attendu mercredi au port, le cargo mouillait depuis plusieurs jours au large du Havre. Mais la polémique n’a cessé d’enfler sur la destination des armes qu’il devait embarquer : plusieurs associations affirmaient qu’elles pourraient être utilisées « contre des civils » au Yémen. Emmanuel Macron a déclaré jeudi « assumer » la vente d’armes françaises à l’Arabie saoudite, et assuré avoir la « garantie » qu’elles « n’étaient pas utilisées contre des civils » au Yémen.

    Le tribunal administratif rejette des recours
    Le président français n’a pas précisé quelles armes devaient être chargées au Havre, ni à quelle destination elles devaient arriver. Mais le site d’investigation Disclose a avancé que le navire devait prendre livraison de « huit canons de type Caesar » et les amener à Djedda, en Arabie saoudite. Or, note Disclose, « le Caesar, monté sur un camion tout-terrain, fait feu sur des zones habitées par des centaines de milliers de civils au Yémen »
    […]
    Vendredi, la justice a rejeté celui déposé par l’ACAT, estimant dans sa décision que « l’autorisation de sortie douanière de ces armements ne crée pas un danger caractérisé et imminent pour la vie des personnes » exposées au conflit au Yémen.

  • Affaire Khashoggi : L’Arabie saoudite chercherait à développer des missiles balistiques à tête nucléaire
    https://www.crashdebug.fr/international/15573-affaire-khashoggi-l-arabie-saoudite-chercherait-a-developper-des-mi

    En visite en Turquie pour enquêter sur l‘assassinat de Jamal Khashoggi, Agnès Callamard, rapporteuse spéciale de l’ONU

    sur les exécutions extrajudiciaires, a rencontré Mevlüt Çavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères, lundi, à Ankara.

    Crédits photo : Cem Ozdel/AP

    Par ailleurs, la Commission européenne a ajouté le pays à sa liste de pays représentant une menace pour l’UE en raison de ses contrôles jugés trop laxistes dans la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent.

    Il n’aurait plus manqué que la célèbre chanteuse Mariah Carey, attendue jeudi soir en Arabie, cède aux pressions de groupes de femmes qui l’imploraient d’annuler son concert à Djedda. Malgré les récentes avancées dont elles ont bénéficié -le droit de conduire en particulier-les (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Au sommet : "Pour « démilitariser » les relations avec la presse", la #com' de l’#Élysée confiée à un Sylvain Fort qui manque de temps pour son projet de... Dictionnaire amoureux de l’armée française.
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/09/11/sylvain-fort-le-retour-d-un-fidele-de-macron-pour-demilitariser-les-relation

    Sylvain Fort, le retour d’un fidèle de Macron pour « démilitariser » les relations avec la presse, Ariane Chemin et François Krug, LE MONDE | 11.09.2018
    Jusqu’à présent chargé des discours, ce spécialiste de l’opéra va diriger le nouveau pôle communication de l’Elysée pour tenter de restaurer l’image du chef de l’Etat.

    Soudain, sa voix déraille, grimpe vers le ciel, ses yeux avec. Depuis une heure et demie, Emmanuel Macron expose son projet aux 15 000 personnes réunies au Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris. Mais au moment de conclure, le voilà qui se met à hurler d’une voix qu’on ne lui connaissait pas, hors portée, comme puisée en deçà de lui-même : « Ce que je veux, c’est que vous, partout, vous alliez le faire gagner ! Parce que c’est notre prooojet ! »

    Ce 10 décembre 2016, le candidat novice tient son premier grand meeting. Pour son équipe, c’est l’épreuve du feu. En coulisses, on croise sa jeune bande du ministère de l’économie et de nouvelles recrues aux parcours moins technocratiques. Comme Alexandre Benalla, le jeune patron du service d’ordre. Ou Sylvain Fort, le communicant catalogué « intello de droite » : un normalien agrégé de lettres classiques passé par la finance , un passionné d’opéra auteur de plusieurs livres salués par les connaisseurs.

    Devant sa télévision, un chanteur d’opéra suit justement avec attention les envolées d’Emmanuel Macron. Le baryton Jean-Philippe Lafont s’est produit à la Scala de Milan comme au Festival de Bayreuth. Quelques jours plus tôt, Sylvain Fort lui a proposé de devenir le coach vocal de son candidat. La rencontre est organisée au siège de campagne la veille du meeting. Lafont conseille à Macron de ne pas se laisser « submerger par la foule ». Après sa prestation, le candidat accepte le « programme de travail » que lui propose le chanteur.

    Conseiller discours et mémoire

    C’est aussi en se rendant utile aux moments-clés d’une campagne que, souvent, on gagne sa place à l’Elysée. Au soir de la victoire, le 7 mai 2017, le président de la République n’a plus besoin de baryton, mais Sylvain Fort a su une nouvelle fois se rendre précieux. Quelle version de l’Hymne à la joie pour accompagner la marche du vainqueur de la présidentielle à travers la cour carrée du Louvre ? Pendant que, hors du champ des caméras, Alexandre Benalla guide les pas d’Emmanuel Macron le long de la pyramide, Sylvain Fort impose sa baguette de chef d’orchestre à la cérémonie. Il choisit sans hésiter l’interprétation d’Herbert von Karajan, auquel il a consacré une biographie juste avant le lancement de la campagne présidentielle.

    Un an plus tard, alors qu’Alexandre Benalla a été chassé de l’Elysée et que la rentrée s’annonce difficile, c’est sur Sylvain Fort qu’Emmanuel Macron compte pour restaurer son image. Pendant la campagne, l’amateur d’opéra avait affronté la presse en duo avec Sibeth Ndiaye, une communicante venue de Bercy. Une fois à l’Elysée, il lui a volontiers cédé cette tâche. Il a repris sa plume et s’est installé dans un petit bureau du palais avec le titre de conseiller discours et mémoire .

    C’est à ce père de famille de 46 ans qu’on doit les discours qui ont marqué le début du quinquennat, comme celui destiné à rassurer les catholiques de France, au collège des Bernardins , ou les hommages aux personnalités défuntes, de Simone Veil à Jean d’Ormesson : le crayon posé par le président sur le cercueil de l’académicien dans la cour des Invalides, c’est lui qui est allé l’acheter le matin même chez Gibert, dans le Quartier latin.

    « On ne va pas finir dans un abri antiatomique »

    L’affaire Benalla a obligé l’Elysée à se réorganiser. Côté communication, exit Bruno Roger-Petit, l’ancien journaliste recruté comme porte-parole, une des têtes de Turc de Sylvain Fort. C’est lui qui avait été envoyé au feu au lendemain des révélations du Monde sur le comportement d’Alexandre Benalla lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris, lisant laborieusement devant les caméras un texte préparé par le cabinet du chef de l’Etat.

    Dans les prochains jours, Sylvain Fort doit reprendre du service, chapeautant l’ensemble de la communication présidentielle. Il promet un changement de ton. Finies, à l’entendre, les engueulades avec la presse. « On ne pas va finir le quinquennat dans un abri antiatomique, explique Sylvain Fort au Monde. Il faut démilitariser notre communication. »

    C’est pourtant un homme prompt aux philippiques et aux croisades que racontent beaucoup de ceux qui l’ont croisé pendant la campagne, et surtout bien avant. Dans le petit monde de l’opéra, Sylvain Fort s’est fait connaître par des éditoriaux passionnés sur le site Forum Opéra, un webzine fondé en 1999 et qu’il a rejoint cinq ans plus tard en contactant ses fondateurs par e-mail. Il en est devenu rédacteur en chef avant de démissionner en 2007, après une première polémique provoquée par un article sur « la nouvelle école du chant français ».

    En 2015, il étrille dans un feuilleton à clés le directeur de l’Opéra de Paris, Stéphane Lissner, élégamment baptisé « Stephanov Sifilissner », et son numéro deux, Jean-Philippe Thiellay, alias « Fistule ». Trois ans après, Sylvain Fort ne comprend toujours pas l’émoi des intéressés. « De la pure satire dans la veine de Pétrone, balaie l’agrégé. Si on ne s’amusait pas la vie serait trop triste… »

    Fin 2015, nouvelle bagarre contre le directeur de l’Opéra. Stéphane Lissner a décidé d’installer des cloisons amovibles dans les loges historiques du Palais Garnier. Colère de Sylvain Fort. La pétition qu’il lance sur le site internet Change.org réunit 34 000 signataires. Même le New York Times s’y intéresse. Le communicant prouve qu’il sait ferrailler, mener des batailles d’opinion et des guerres d’influence. Des talents utiles à l’Elysée, lorsque l’expérience politique est à la fois brève et récente.

    Liens étroits

    La politique, il ne s’y est vraiment mis qu’en 2011, lorsque, « à raison d’une fois par mois », il fréquente le ministre de l’enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, qui s’est lancé quelques mois plus tôt dans sa bataille contre « le cancer de l’assistanat » . La même année, il participe au groupe Fourtou , un club de réflexion informel formé en 2011 par Jean-René Fourtou, patron de Vivendi, pour préparer la réélection de Nicolas Sarkozy. « A l’époque, je travaillais chez Michel Calzaroni, le fondateur du cabinet de conseil en communication DGM. Le groupe se réunissait dans nos locaux, ça m’intéressait d’écouter. »

    Il y croise de jeunes espoirs de l’UMP, comme Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, sympathise avec la plume de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, Camille Pascal, qui lui rend hommage dans les remerciements du roman qu’il vient de publier. « Fort est conservateur comme moi car il est attaché à une culture qui n’est plus la culture dominante », explique cet autre amateur d’opéra. De cette époque datent aussi les liens étroits de Sylvain Fort avec un autre membre du groupe, Charles Villeneuve, ancienne star du magazine « Le Droit de savoir » sur TF1, au point de se lancer ensemble dans la rédaction d’un Dictionnaire amoureux de l’armée française pour Plon, projet aujourd’hui en suspens.

    Avec un autre ancien du groupe Fourtou, le journaliste Etienne Mougeotte, Charles Villeneuve a organisé la prise de contrôle par l’homme d’affaires d’origine libanaise Iskandar Safa de #Valeurs_actuelles, un hebdomadaire où Sylvain Fort compte des amis, comme Louis de Raguenel, ancien du cabinet de Claude Guéant au ministère de l’intérieur et désormais rédacteur en chef.

    « Le premier d’entre eux, c’est Sylvain Fort »

    A Normale Sup, vingt ans plus tôt, Sylvain Fort penchait alors pour Jean-Pierre Chevènement tout en se faisant remarquer pour sa voix de baryton, qu’il travaille au Club opérette. Agrégé de lettres classiques, germaniste, il enseigne durant huit ans. A 27 ans, il décroche sa propre collection à L’Arche, une maison d’édition théâtrale réputée. Outre ses traductions de l’allemand (Schiller) et de l’italien (Leonard de Vinci), il a signé une dizaine de livres bien accueillis par la critique. Parmi eux, une Leçon littéraire sur l’amitié aux Presses universitaires de France, un Puccini préfacé par le ténor Roberto Alagna chez Actes Sud ou en 2017, un livre sur Saint-Exupéry publié par la discrète et droitière maison Pierre-Guillaume de Roux. Quand L’Obs interrogera le candidat Macron sur les écrivains qui l’entourent durant sa campagne (Erik Orsenna, Philippe Besson), il répondra : « Le premier d’entre eux, c’est Sylvain Fort. »

    A l’université, le jeune homme finit par s’ennuyer. En 2002, il offre ses services au président de la banque BNP-Paribas, Michel Pébereau, longtemps un des parrains du monde des affaires français. « Le système académique ne me convenait pas, il est peu méritocratique, je suis devenu la plume de Pébereau comme tant de normaliens qui ne savent pas quoi faire de leurs dix doigts », élude Sylvain Fort.

    Il part en Italie participer au rachat de la banque BNL. Six ans plus tard, il est temps de changer à nouveau de carrière. Il entre donc chez DGM, le cabinet de communicants qui conseille des géants comme LVMH ou Bolloré. Et au printemps 2013, il crée finalement sa propre structure Steele & Holt. Un nom de cabinet anglo-saxon, mais en réalité une blague. C’est une référence à la série américaine des années 1980 qui a révélé Pierce Brosnan, Les Enquêtes de Remington Steele, mettant en scène un voleur devenu détective et son associée, Laura Holt.

    Spécialisée dans la finance, Steeve & Holt vise les gestionnaires d’actifs et les banquiers d’affaires, peu à l’aise avec les médias. La société a aussi des activités plus exotiques. On le voit à Genève, en 2016, lors des négociations sous l’égide de l’ONU sur la Syrie, aux côtés de l’opposition démocratique, qu’il conseille. En 2014, Steeve & Holt est recruté par les Saoudiens pour améliorer l’image du royaume en France, où on ne jure que par le Qatar. En janvier 2015, le cabinet se charge ainsi d’attirer les journalistes à un festival d’art contemporain à Djedda. Après le départ de son fondateur pour l’Elysée, Steele & Holt a continué à assurer la communication en France du prince héritier, Mohammed Ben Salman, et celle de son ministre de la culture, venu justement signer en avril un accord de partenariat avec l’opéra de Paris.

    Référence wagnérienne

    A l’été 2016, nouveau changement de cap, grâce à Emmanuel Macron. Sylvain Fort prend ses distances avec sa société. Sur le papier, d’abord, cédant la gérance de Steele & Holt à une société créée pour l’occasion et dont il reste le propriétaire. Cette fois, pas de blague sur les séries américaines : il la baptise Nibelungen, une référence wagnérienne, qu’il finira par dissoudre en novembre 2017, une fois installé à l’Elysée. Il a rencontré Emmanuel Macron au printemps 2016 grâce à un ami, collaborateur de Publicis, qui lui a soufflé que son patron Maurice Lévy cherchait un communicant pour un candidat à la présidentielle.

    « Le duel Sarko-Hollande, très peu pour moi. Je n’étais pas spécialement réjoui par le bilan du président socialiste et je trouvais le système rouillé. » Macron le convoque une seconde fois le jour où il annonce sa démission de Bercy. « Il m’a dit : assieds-toi là. La machine est partie, je n’en suis jamais redescendu. »

    Mieux, il y a pris goût et selon ses adversaires, il saurait parfois marier le pouvoir et sa passion pour la musique. Le 14 juillet, en clôture du défilé parisien, la soprano Julie Cherrier devait interpréter La Marseillaise et L’Hymne à l’amour de Piaf devant le président et des millions de téléspectateurs – un programme arrêté avec le gouverneur militaire de Paris depuis le printemps.

    Quelques jours avant le défilé, sa prestation est annulée sur décision de l’Elysée. La soprano vient justement d’épouser le chef d’orchestre Frédéric Chaslin qui a imprudemment partagé sur Facebook un message critiquant la campagne menée par Sylvain Fort contre le directeur de l’Opéra de Paris. Fort dément toute vengeance, mais assume l’annulation de la prestation : « La séquence a sauté car elle n’était pas au niveau. Et puis, on ne peut pas sortir quelqu’un de l’anonymat un 14-Juillet, une date pour une Jessye Norman ou un Roberto Alagna. »

    Pour qui voudrait s’en prendre au "Bastion social" où à la nouvelle librairie faf du 5eme
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/une-librairie-d-extreme-droite-a-l-assaut-du-quartier-latin_2034002.html

    ou encore se solidariser avec des étrangers démunis autant savoir de quels appuis peuvent bénéficier les fachos au sommet de l’état.

    Après l’affaire Benalla, Macron réorganise l’Elysée, LE MONDE | 11.09.2018, Cédric Pietralunga

    Le chef de l’Etat va nommer un directeur général des services pour chapeauter les 822 salariés de la présidence. Un cabinet de conseil a également audité le fonctionnement du Château.

    Les macronistes le martèlent depuis des semaines, refusant d’y voir une « affaire d’Etat », mais plutôt une simple « affaire d’été ». Révélée le 18 juillet par Le Monde, l’affaire Benalla, du nom de ce proche collaborateur d’Emmanuel Macron mis en examen pour des violences commises en marge du défilé parisien du 1er-Mai, pourrait en tout cas rebondir et se transformer en « affaire d’automne ».

    Alors que la commission d’enquête mise en place par l’Assemblée nationale s’est sabordée, à la suite d’un désaccord entre majorité et opposition sur la liste des personnes à entendre, celle du Sénat a décidé de reprendre ses auditions après la pause estivale, avec le risque, pour le chef de l’Etat, de braquer à nouveau le projecteur sur les dysfonctionnements de l’Elysée. Mercredi 12 septembre, François-Xavier Lauch, chef de cabinet du président, le général Eric Bio-Farina, commandant militaire de l’Elysée, et Maxence Creusat, commissaire à la Préfecture de police de Paris, seront ainsi entendus par les sénateurs de la commission des lois.

    Plus explosif, Alexandre Benalla lui-même devrait être auditionné. Une convocation lui a été adressée pour le 19 septembre. Ce sera la première fois qu’il répondra – sous serment – aux questions des parlementaires, dubitatifs sur les explications de l’exécutif. « La thèse officielle d’un employé qui se consacrait uniquement à une fonction d’organisation sans prendre part à la protection du président nous paraît pour le moins fragile », a estimé Philippe Bas, le président (LR) de la commission des lois du Sénat, dans Le Figaro du 6 septembre.

    A l’Elysée, l’entourage d’Emmanuel Macron se dit pourtant « serein » face à la reprise de ces auditions et de l’attention médiatique qui va de pair. Alexandre Benalla « a été sanctionné par l’Elysée dès le lendemain [des faits]. Il n’a pas été protégé. (…) On n’a rien caché. Il n’y a pas eu obstruction de la justice, je vous le dis les yeux dans les yeux », a lui-même assuré le président de la République, apostrophé le 7 septembre par un passant lors d’une promenade sur le Vieux-Port, à Marseille, à l’issue d’un dîner avec la chancelière allemande, Angela Merkel.

    Eviter que les dysfonctionnements ne se reproduisent

    Mais pas question de rester les bras ballants en attendant les conclusions du Sénat, dont le rapport ne devrait pas être rendu avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Après avoir longtemps hésité sur le calendrier, l’Elysée a décidé d’engager, la semaine prochaine, un vaste chantier de réorganisation des services de la présidence de la République, moyen de répondre aux interrogations de l’opinion publique. Les mauvais sondages qui se succèdent pour le chef de l’Etat en cette rentrée soulignent le trouble provoqué par l’affaire.

    Cette réorganisation commencera par la nomination d’un directeur général des services (DGS) chargé de chapeauter les salariés de l’Elysée. Selon nos informations, le choix d’Emmanuel Macron s’est porté sur Jérôme Rivoisy, actuel directeur général adjoint de Pôle emploi. L’homme n’est pas un inconnu pour le président de la République : MM. Macron et Rivoisy se sont côtoyés à l’ENA, au sein de la fameuse promotion Senghor de 2004, et sont tous les deux membres de l’Inspection générale des finances.

    Ce nouveau DGS travaillera sous l’autorité de Patrick Strzoda, le directeur de cabinet du président. Mis en cause lors de l’affaire Benalla, cet ancien préfet était annoncé sur le départ – il est admis à faire valoir ses droits à la retraite à partir du 6 octobre –, mais Emmanuel Macron, qui déteste se voir imposer le choix des hommes, lui a demandé de rester à son poste.

    Les quatorze services qui composent la présidence de la République (intendance, presse, protocole, décorations, conservation des résidences, etc.) et où travaillent 822 personnes devraient être également restructurés. Objectif : « homogénéiser la manière dont on travaille et améliorer la transversalité entre les services », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. Un moyen surtout d’éviter que les dysfonctionnements révélés par l’affaire Benalla – le chargé de mission s’était, faute de contrôle, octroyé des pouvoirs sans commune mesure avec son poste – ne puissent se reproduire.

    Cette réorganisation doit s’étaler jusqu’à la fin de l’année et devrait débuter par la communication. Les services s’occupant de l’image du chef de l’Etat seront ainsi regroupés pour « unifier la manière dont le président de la République s’adresse aux Français ». Ce pôle sera dirigé par Sylvain Fort, un fidèle du président de la République, qui avait été son directeur de la communication lors de la campagne présidentielle et qui occupe actuellement le poste de conseiller discours et mémoire à l’Elysée.

    Sibeth Ndiaye, la conseillère presse et communication de M. Macron, sera son adjointe. En revanche, la fonction de porte-parole « sera supprimée » mais l’ancien journaliste Bruno Roger-Petit, qui occupe le poste depuis un an, « restera au cabinet comme conseiller », précise l’Elysée.

    Mission lancée en octobre 2017

    Paradoxalement, cette réorganisation est le fruit d’une réflexion engagée bien avant l’affaire Benalla. Instruit des errements de François Hollande lors du précédent quinquennat, Emmanuel Macron avait, dès le début de son mandat, conscience de devoir adapter le fonctionnement de l’Elysée, qu’il considérait comme « archaïque ». Dès octobre 2017, une mission avait été confiée en ce sens au contrôleur de gestion de l’Elysée afin de faire un état des lieux du fonctionnement de la présidence.

    « Il a rencontré une cinquantaine de personnes, et le constat a été que, si les employés de l’Elysée ont un fort attachement à ce qu’ils appellent eux-mêmes la “première maison de France”, leur fonctionnement n’était plus adapté », assure un membre du cabinet de M. Macron. De nombreux cas d’épuisement auraient été aussi rapportés. « Les gens sont fiers de travailler à l’Elysée mais il y a de la souffrance », reconnaît-on.

    Fort de ce constat, Emmanuel Macron a décidé, en janvier, de confier à Eurogroup Consulting, un cabinet de conseil en organisation, une « revue des missions » des services de l’Elysée. Objectif : proposer un nouveau mode de fonctionnement de la présidence. Durant six mois, trois consultants ont écumé les couloirs du Château pour « objectiver les choses ». Leur rapport a été rendu début juillet, avant que n’éclate l’affaire Benalla. « Cela nous a renforcés dans la conviction qu’il fallait faire bouger les choses », explique un proche du chef de l’Etat.

    Reste à savoir si cette réorganisation changera réellement le fonctionnement de l’Elysée. A son arrivée, en 2007, Nicolas Sarkozy avait tenté de structurer davantage les services de la présidence. Début 2008, il avait lui aussi nommé un directeur général des services, Charles-Edouard Tollu. Mais l’expérience avait tourné court au bout de deux ans. « On se détestait tellement dans l’entourage qu’il y avait des clans et de la rétention d’information partout, se souvient Emmanuelle Mignon, alors directrice de cabinet du chef de l’Etat. Pour que l’Elysée fonctionne, il faut de la fluidité et de la confiance dans le premier cercle. Et que le président accepte qu’on lui dise les choses, même si elles lui déplaisent

    . »

  • السعوديون يَستفيقون على “صوت انفجار في جدّة” وإمارة مكّة تَنفي وقوع انفجارات.. تغريدات تتحدّث عن سُقوط قتلى وجرحى وشائِعات تتأرجح بين قصف صاروخي وانفجار محطّة كهرباء.. الإسلاميّون يعزون سبب وقوعه للذنوب واتّهامات لإعلام إيران وقطر بالوقوف خلفه | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=820719

    Explosion à Djeddah ce matin.

    #arabie_soudite

    • http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i55519-violente_explosion_%C3%A0_djeddah

      Une forte explosion a secoué ce lundi matin, la ville côtière de Djeddah, en Arabie saoudite.

      Les autorités saoudiennes ont, comme à leurs habitudes, démenti l’information la qualifiant de « rumeur » avant d’appeler sur Twitter les Saoudiens à suivre les informations depuis les sources « officielles » saoudiennes.

      Réagissant à l’information, les activistes médiatiques, créant le Hashtag #Retentissement d’une explosion à Djeddah, ont fait part d’une forte déflagration entendue dans certains quartiers de la grande métropole de l’Ouest saoudien.

      Les informations sur cette explosion démentie par les autorités saoudiennes interviennent après que le directeur des communications médiatiques d’Ansarallah a fait part du dévoilement imminent d’un nouveau missile qui pourrait surprendre Riyad et changer la tournure de la guerre au Yémen.

  • Voyage de François Fillon en Arabie saoudite en tant que premier ministre en février 2011

    Dans son livre "Vaincre le totalitarisme islamique", François Fillon dénonce vertement le wahhabisme et l’Arabie saoudite. Rappelons les propos qu’il tenait lors de son voyage dans le royaume

    "C’est aussi la première visite d’un chef de gouvernement français depuis 1994.
    Après m’être rendu sur le CHARLES DE GAULLE au large de Djeddah, j’ai pu m’entretenir ici à Riyad avec le prince héritier, avec le ministre de l’Intérieur et avec celui de la Défense. Les liens qui unissent la France et l’Arabie saoudite n’ont cessé de se renforcer au cours de ces dernières années dans tous les domaines : politique, économique ou culturel et c’est tout le sens que le Président de la République, qui est venu trois fois en Arabie Saoudite et qui a rencontré sa Majesté le Roi Abdallah à New York en janvier dernier, et moi-même souhaitons donner à notre partenariat stratégique, partenariat que nous voulons encore aujourd’hui renforcer.

    Sur le plan politique d’abord, ce partenariat s’exprime par une concertation très étroite sur toutes les questions régionales dans un environnement fragile, dans un environnement complexe. Je pense évidemment à la situation au Proche Orient où il y a toujours urgence à agir, au Liban, à l’Iran. Dans le cadre du G20 aussi puisque l’Arabie saoudite est un acteur majeur de la mondialisation et un partenaire privilégié pour la France, notamment à travers notre volonté d’apporter plus de régulation et plus de stabilité.

    Dans le domaine de la défense ensuite où nous avons noué des liens très étroits . La tenue de l’exercice conjoint « White Shark » à Djeddah en ce moment même, en est une illustration éclatante et nous avons évoqué beaucoup des projets qui sont en cours de discussion sur ce sujet.

    (...) A mes interlocuteurs saoudiens, j’ai redit notre totale détermination pour faire franchir un nouveau cap à nos relations bilatérales, j’ai notamment évoqué aujourd’hui avec les autorités saoudiennes les grands contrats, notamment le TGV des lieux saints, à la construction et à l’exploitation duquel candidatent ALSTOM et la SNCF avec leurs partenaires saoudiens. ALSTOM a produit plus de 600 TGV, exportés dans de très nombreux pays, récemment au Maroc. Nos entreprises sont totalement mobilisées pour réussir ce contrat.
    Nous avons abordé également notre coopération en matière d’industries d’armement – je pense en particulier au projet d’acquisition d’un satellite d’observation, à la modernisation des systèmes de défense antiaériens et à la rénovation et au renforcement des capacités navales du Royaume

    Sur le plan de la coopération dans le domaine de la sécurité, nous sommes convenus de la nécessité de poursuivre notre bonne coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.

    #arabiesaoudite #wahhabisme
    #Fillon

  • 1er mai 2016, dédié aux travailleurs de Saudi Binladin Group
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2820

    Le Saudi Binladin Group (en abrégé en SBG) n’est pas une simple boîte de constructions. Elle est gigantesque et son chiffre d’affaire tourne principalement dans l’aménagement des lieux saints de l’islam. Ce qui est une grande hypocrisie, quand les bénéfices ont été utilisés par Oussama... Créée en 1931, soit 5 ans la proclamation du royaume à sa tête la famille des Ibn-Saoud, son siège est à Djeddah. Elle aussi a participé à la construction de 25 aéroports aussi bien au Moyen-Orient que dans le reste du (...)

    commémorations, grandes dates, humanité, ONU, relations, internationale, festivités, fêtes, activisme,

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , économie, politique, arts, (...)

    #commémorations,grandes_dates,_humanité,_ONU,_relations,_internationale,_festivités,_fêtes,_activisme, #censure,presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique,_ #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias #Arabie_Saoudite,_Qatar,_Moyen-Orient,_monarchies,_arabes,_musulmans

  • Les aounistes dans la rue, sous le plafond de la stabilité interne - Scarlett Haddad
    http://www.lorientlejour.com/article/938787/les-aounistes-dans-la-rue-sous-le-plafond-de-la-stabilite-interne.htm

    Des sources proches du 8 Mars estiment que la position de Siniora s’inscrit dans la volonté saoudienne de combattre le général Aoun et de le pousser dans ses derniers retranchements, pour toucher à travers lui son puissant allié le Hezbollah. En cette période de prénégociations sur la plupart des dossiers chauds, les Saoudiens voudraient donc garder toutes les cartes entre leurs mains pour renforcer leur position face aux Iraniens. Et les Saoudiens savent parfaitement que le Liban, et en particulier le Hezbollah, est un maillon important dans la chaîne que la République islamique considère avoir établie autour d’elle. La décision d’entraver toute solution avec le général Aoun et d’empêcher ce dernier d’enregistrer la moindre victoire aurait ainsi été communiquée au Premier ministre Tammam Salam au cours de sa dernière visite à Djeddah à la tête d’une délégation de son gouvernement. Depuis, le courant du Futur n’a cessé de durcir ses positions dans tous les dossiers concernant le chef du CPL, tout en maintenant un fil ténu de dialogue avec le Hezbollah. Le plan du Futur est de ne pas affronter directement le Hezbollah mais de le frapper à travers son allié le général Aoun, qui lui assure une couverture chrétienne considérable et empêche son isolement sur la scène locale.

    En même temps, le courant du Futur cherche à pousser le général Aoun à se retrouver en position de confrontation avec l’armée libanaise qu’il a toujours affirmé vouloir défendre, en s’opposant au commandant en chef le général Kahwagi. Cet antagonisme entre le CPL et l’armée est déstabilisant pour la base aouniste et en même temps, il permet au courant du Futur, qui se présente désormais en principal défenseur du général Kahwagi, de faire oublier les attaques de certains de ses membres contre la troupe, ainsi que les incidents divers qui se sont multipliés ces dernières années de Abra à Ersal et jusqu’à Tripoli et le Akkar entre les partisans du courant du Futur ou entre des groupes que le Courant protège et les soldats de l’armée. Déjà, des portraits du général Jean Kahwagi sont apparus dans certains quartiers de Beyrouth, avec la mention « symbole de l’unité nationale », pour personnaliser le conflit et placer le commandant en chef de l’armée en confrontation directe avec les partisans du CPL. De plus, le ministre de la Défense a déjà demandé à l’armée de protéger le Sérail où devraient se diriger les manifestants. C’est dire que tout est prêt pour une nouvelle tentative d’encercler le général Aoun en le privant de son principal cheval de bataille, à savoir le soutien à l’armée.

    • Rapidement : bon article de Scarlett, qui fait preuve d’une patience admirable envers le vieux Aoun. Mais chez les alliés des aounistes, et même chez certains aounistes, il me semble qu’il y a une lassitude qui s’exprime de plus en plus clairement envers les dérives confessionnalistes du mouvement. Ce qui rend la situation assez dangereuse.

    • (Yep, sachant que Nabil Nicolas est député aouniste du Metn.)

      Chez les alliés des aounistes, ça tique sévère à chaque résurgence du tropisme chrétien du mouvement (depuis au moins, disons, le soutien au projet de loi électorale « orthodoxe » en 2013), alors que toute une partie du mouvement en 2005 avait une volonté clairement laïque, modernisation, anti-corruption, audit de la dette, réforme de l’État…

      Quand aux aounistes eux-mêmes, impression que les « aounistes convaincus » sont devenus des « aounistes faute-de-mieux ».

    • plusieurs messages affiches hier sont genants. je me pose la question des revendicatsions chretiennes de Aoun. je les mets dans le contexte de la volonte de la deligitimastion dont il est victime. elu au parlement, il doit faire face a une table de dialoque ou on le place face a Gemayel, Harb, Geagea, Sleiman, qui ne font pas le meme plein de voix. il doit donc revendiquer sa suprematie dans la comunaute chretienne (role dans lequel ses opposants le confine) pour assumer un role national. autrement, il parlerait au nom de qui ?
      je veux dire, quel role a t il que ses opposants lui accordent ? il est oblige d’annuler tous leurs arguments pour pouvoir enfin presenter les siens.
      par ailleurs, il y a tellement de pression a trouver Aoun ridicule, qu’hier soir j ai eu l’impression que beaucoup de libanais souhaitaient manifester mais ne le faisaient pas de peur de paraitre « aouniste ». A ceux la, j’ai pose la question : quand allez vous vous exprimez alors. if not now, then when ?

    • @rahil : nos messages se sont croisés…

      Pour reformuler mon commentaire : si le FPM veut marquer sa différence avec les confessionnalistes corrompus chrétiens, sur quoi peut-il encore se baser ? Que sont devenus désormais les thèmes de 2005 : citoyenneté laïque, modernisation, anti-corruption, audit de la dette, réforme de l’État, qui avaient emporté l’enthousiasme réel d’une large partie de la population (et largement au-delà de sa base électorale chrétienne) ? Et comment désormais marquer la différence avec Gemayel, Harb, Geagea, Sleiman quand Aoun s’est entendu avec eux sur la loi électorale « orthodoxe », qui est un véritable catastrophe confessionnaliste ?

    • @nidal Je suis d’accord. parmi les ereurs strategiques de Aoun, il y a eu d’abord l’acceptation de Michel Sleiman comme president. et ensuite la loi orthodoxe. dans ces 2 cas, il a opte pour le defis, plutot que par conviction. il a dit ’chiche’ a ses adversaires. c etait contre productif.
      alors je ne sais pas s’il a raison mas sa strategie semble etre de dire ce que les autres disent mais tellement plus haut, que sa voix devienne la seule a etre entendue. ca peut fonctionner.

  • Rifi, Fatfat et Kabbara à Djeddah pour rencontrer Hariri (Djeddah en Arabie séoudite d’où, certainement, ils vont abondamment gloser sur les ingérences iraniennes au Liban…)
    http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/46411

    Le ministre de la Justice, Achraf Rifi, les députés Ahmad Fatfat et Mohammad Kabbara ainsi que des anciens députés du bloc du Futur et des responsables au sein du parti, ont quitté Beyrouth, ce dimanche, pour l’Arabie Saoudite où ils rencontreront l’ancien Premier ministre, Saad Hariri.

  • Air Algérie au Yémen : L’exfiltration qui a failli tourner au drame - impact24.info

    http://www.impact24.info/?p=6886

    D’abord, 250 Algériens bloqués à Djeddah depuis vendredi dont le rapatriement est en cours, l’interdiction aux équipages d’Air Algérie de descendre de leur appareil et de passer la nuit à Djeddah et enfin la fermeture de l’espace aérien saoudien aux appareils portant pavillon algérien, qu’ils soient civils ou militaires.

    Désormais, les appareils d’Air Algérie devront contourner l’Arabie Saoudite pour joindre Dubaï et donc allonger les distances et augmenter consommation en carburant et traverser des zones dangereuses.

    La raison de ce pic de colère de Riyad est l’audacieuse opération d’exfiltration, en pleine guerre aérienne, de plus de 200 ressortissants maghrébins, dont 160 Algériens, qui se sont conclue samedi sur le tarmac de l’aéroport Houari Boumediene à Alger.

    #yémen #algérie #arabie_saoudite

  • #Soheib_Bencheikh, un #mufti pour décomplexer les musulmans

    Au cœur de l’Institut supérieur des sciences islamiques à #Marseille (ISSI), il défend avec pugnacité, en France, le #dialogue_interreligieux, tout comme son attachement à la #laïcité et à la République. Né en 1961 à Djeddah, en Arabie saoudite, fils d’un haut fonctionnaire algérien, Soheib Bencheikh a commencé ses études à la célèbre et très réputée Université al-Azhar du Caire, puis obtenu un doctorat en sciences religieuses à Paris. Il a été nommé en 1995 mufti de Marseille par Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris.


    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a26f4208-a72a-11e4-9acf-c65b500212f4/Soheib_Bencheikh_un_mufti_pour_d%C3%A9complexer_les_musulmans
    #islam #portrait

  • Abra : le procès reporté, en raison notamment d’un match de foot...
    http://www.lorientlejour.com/article/891061/report-du-proces-dans-les-affrontements-de-abra.html

    L’un des suspects (...) se trouve à Djeddah pour participer à un match amical de football Liban-Arabie, selon l’Agence nationale d’information (Ani, officielle).

    Tous sont soupçonnés de crimes, d’avoir tué des soldats et de provoquer des dissensions confessionnelles. Ils sont partisans du cheikh islamiste Ahmed el-Assir.

    #Liban

  • Méfiance du 8 Mars à l’égard de la coalition en gestation pour frapper l’EI - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/885403/mefiance-du-8-mars-a-legard-de-la-coalition-en-gestation-pour-frapper

    Les yeux ont beau être tournés vers Djeddah où doit se tenir aujourd’hui une réunion sécuritaire arabo-américaine, en présence de la Turquie, pour lutter contre « l’État islamique », le sentiment général chez le 8 Mars est qu’il ne faut pas s’attendre à des changements importants. Le fait que les États-Unis et leurs alliés arabes continuent d’exclure l’Iran, la Syrie de Bachar el-Assad et la Russie de cette réunion montre, selon le 8 Mars, qu’il n’y a pas de volonté sérieuse d’en finir avec l’EI. Il s’agit simplement de limiter son expansion et ses effets négatifs, d’autant qu’il a commencé à provoquer un certain chaos non seulement à la porte d’Erbil, en Irak, mais aussi en Arabie saoudite même, affirment les sources du 8 Mars. Celles-ci sont ainsi convaincues que les États-Unis continuent de vouloir jouer la carte des groupes terroristes pour affaiblir l’axe dit de la résistance, l’expérience de Mossoul ayant été concluante, puisque, selon eux, elle a poussé l’Iran à lâcher Nouri al-Maliki.

  • Coronavirus : 2 nouveaux décès
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/07/97001-20130707FILWWW00095-coronavirus-2-nouveaux-deces.php

    Deux autres personnes sont décédées en Arabie saoudite après avoir été contaminées par le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (#MERS-CoV), proche du Sras, annonce le ministère saoudien de la Santé sur son site internet. Un enfant de deux ans est mort à Djeddah et un homme de 53 ans a succombé dans la province orientale du pays, où l’épidémie est particulièrement concentrée.

    Ces décès portent à 38 le nombre de morts dues au virus dans le monde, la plupart en Arabie saoudite, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le ministère précise par ailleurs que trois autres personnes ont été contaminées par le MERS-CoV, ce qui porte à 65 le nombre de cas confirmés dans le royaume depuis un an. L’Arabie saoudite s’apprête à accueillir des centaines de milliers de pèlerins musulmans à l’occasion du mois sacré du Ramadan, qui débute lundi soir.

  • ARABIE SAOUDITE : Des milliers de domestiques attendent leur retour forcé

    Entre 3500 et 5000 employées de maison philippines attendent
    depuis un mois dans des campements de fortune devant les
    consulats des Philippines à Riyad et à Djedda, en Arabie Saoudite,
    de pouvoir rentrer dans leur pays d’origine, rapporte l’agence
    d’information des Missions étrangères de Paris « Eglises d’Asie ».

    Ces migrantes, avec parfois des enfants en bas âge font partie des
    milliers d’employés philippins qui se sont retrouvés sans permis de
    travail valide suite à la politique de « saoudisation » décrétée le 6
    avril par le roi Abdallah. Le gouvernement a donné jusqu’au 9
    juillet 2013 aux travailleurs étrangers pour régulariser leur contrat
    de travail, sauf à risquer le paiement d’une amende et l’expulsion du
    territoire national, voire l’arrestation et l’emprisonnement.
    Si pour l’ensemble des travailleurs étrangers en situation irré-
    gulière, la mesure a été perçue comme une menace très réelle, elle
    offre, pour une partie des domestiques victimes d’abus de la part
    de leur employeur, l’opportunité de fuir enfin le royaume, où tou-
    te sortie du territoire est conditionnée à l’obtention d’une lettre
    d’approbation de son employeur. Mais une fois parvenues dans le
    camp de tentes des consulats, les migrantes sont encore loin
    d’avoir achevé leur odyssée. Les autorités saoudiennes leur récla-
    ment en effet la lettre d’approbation de l’employeur et le passe-
    port qui leur avaient été demandés à leur entrée dans le pays. Les
    employeurs font généralement la sourde oreille, voire exigent le
    paiement par leur ex-employé des coûts d’agence engagés lors de
    l’embauche, ou simplement refusent de rendre les passeports.
    Face à cet imbroglio,
    les Philippines, qui comptent entre 600 000 et 1,2 million de ressortissants en Arabie Saoudite, ont engagé des
    négociations avec Riyad. Manille a déclaré être prête à prendre en
    charge le coût de 4000 billets d’avion. Elle a demandé en échange
    aux Saoudiens de lever les obstacles administratifs et de ne pas ré-
    clamer l’amende de 2000 dollars imposée aux employés rompant
    leur contrat. Riyad a fait un geste le 7 mai en déclarant qu’entre 30
    et 50 Philippines pourraient rentrer chaque semaine.
    APIC

    Lu dans Le Courrier du 11 mai 2013

    #migration #Arabie_Saoudite #Philippines #permis_de_séjour