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  • Fusion nucléaire : l’utopie d’une énergie infinie
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/fusion-nucleaire-l-utopie-d-une-energie-infinie-817880.html


    Situé à 80 kilomètres au nord de Marseille, le site Iter, jouxtant un terrain occupé depuis 1960 par le Centre d’énergie atomique (CEA), accueille près de 3.000 employés et les salariés des quelques 450 entreprises sous-traitantes.
    (Crédits : ITER)

    Les dimensions du projet Iter, qui vise à reproduire à grande échelle l’énergie du soleil, donnent le vertige. Y compris son horizon de temps, qui peut sembler tardif au regard de l’urgence des enjeux... et des ambitions chinoises.

    « Ce que nous essayons de faire, c’est de mettre le soleil en bouteille ». Ainsi Sabina Griffith, porte-parole d’Iter Organization, résume-t-elle le projet. L’objectif d’Iter (International thermonuclear experimental reactor) est en effet de reproduire le processus à l’oeuvre au coeur des étoiles et notamment du soleil, afin de bénéficier pour des centaines d’années d’une énergie infinie, décarbonée et beaucoup moins risquée à produire que celle du nucléaire actuel, fondé sur la fission (voir encadré).

    Mais poursuivre pareille ambition nécessite d’unir ses forces, de voir grand et de raisonner à - très - long terme. L’aventure mobilise 35 pays, dont les 28 membres de l’Union européenne, les États-Unis, la Russie, l’Inde, la Chine, la Corée du Sud et le Japon. Bruxelles, via la structure Fusion for Energy (F4E), participe à hauteur de 45 %, chacune des six autres parties finançant environ 9 % du projet. Mais cet attelage n’est pas un long fleuve tranquille. Ainsi, depuis la signature fondatrice, intervenue en 2006, les États-Unis ont déjà quitté l’aventure pendant plusieurs années, pour finalement y revenir il y a quelques mois.

    #paywall

  • Le solaire sort de l’ombre

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/01/30/le-solaire-sort-de-l-ombre_5071456_3234.html

    Chute des prix des panneaux solaires, afflux massif de capitaux et contraintes environnementales poussent les producteurs d’électricité, les industriels et de plus en plus de pays à jouer massivement la carte du soleil. La Chine fait pour le moment la course en tête.

    Sans bruit, le monde vient d’entrer dans une nouvelle ère énergétique, celle du solaire. Le photovoltaïque n’est plus une lubie d’écologiste. Face à la pollution du charbon et à l’envolée des coûts du nucléaire, investisseurs et industriels jouent désormais ouvertement et massivement la carte du soleil.

    En 2015, pour la première fois, les nouvelles capacités de production à partir des énergies renouvelables (hors grands barrages) ont représenté 53,6 % de l’ensemble des nouveaux moyens de production raccordés aux réseaux, indique le 10e rapport annuel du Programme des Nations unies pour l’environnement publié en mars 2016 : 62 gigawatts (GW) d’éolien et 56 GW de solaire.

    265,8 milliards de dollars

    Les capitaux mobilisés ont battu un nouveau record, à 265,8 milliards de dollars (247,5 milliards d’euros). On y investit désormais deux fois plus que dans les énergies fossiles (130 milliards) et le potentiel du solaire y est beaucoup plus important que celui des autres énergies renouvelables.



    « L’année 2016 marquera un point de bascule », assure Thierry Lepercq, directeur général adjoint d’Engie chargé de l’innovation et de la recherche. « Retenez trois chiffres : 70 gigawatts, la capacité solaire additionnelle en 2016 [après 50 GW en 2015], plus que l’éolien ; 26 dollars, le prix d’un mégawattheure du photovoltaïque sur un projet de 1 milliard de dollars à Abou Dhabi ; et zéro, le prix de l’électricité à certains moments au Chili. »

    Pourquoi les centrales solaires photovoltaïques sont-elles devenues compétitives dans de nombreux pays et se développent sans les subventions massives reçues en Europe au début de leur déploiement ? Le phénomène doit beaucoup à la domination chinoise sur les équipements. Un mal pour un bien. Si elle a tué une partie de l’industrie occidentale, notamment allemande, elle a provoqué une chute des prix spectaculaire.



    « Dans les usines, l’automatisation a fortement réduit le taux de casse, explique Antoine Cahuzac, directeur général d’EDF Energies nouvelles. De plus, tous les fabricants innovent et produisent des cellules plus efficaces. Ils ont aussi augmenté leur durée de vie, qui peut atteindre trente-cinq ans contre vingt-cinq il y a cinq ans grâce à une plus grande fiabilité des matériaux. » Les panneaux sont devenus un produit de base fabriqué en grande quantité, comme les écrans plats de téléviseur.

    Surcapacités et prix tirés vers le bas

    Les renouvelables sont ainsi passées « du statut de niche au statut de solution préférée », assurait récemment Adnan Amin, directeur de l’Agence internationale des énergies renouvelables, basée à Abou Dhabi, en présentant son dernier rapport. « Les panneaux solaires en sont le meilleur exemple, souligne ce document. Leur coût a baissé de moitié depuis 2010 et devrait baisser encore de 60 % dans les dix prochaines années. »

    Un phénomène plus conjoncturel s’est ajouté à cette tendance : la concurrence des producteurs de panneaux, qui a créé des surcapacités mondiales et tiré les prix vers le bas. M. Cahuzac s’attend, une fois ces stocks écoulés, à une remontée « marginale » des prix. Dans ce secteur très cyclique, la consolidation va se poursuivre et les nouvelles capacités installées devraient stagner en 2017 au niveau de 2016, prévoit le patron du chinois Trina Solar, premier fabricant mondial de panneaux, dans un entretien à l’agence Bloomberg.



    Un signe qui ne trompe pas sur la maturité de cette énergie : les tarifs de rachat pour soutenir la filière sont remplacés, partout dans le monde, par des appels d’offres. Début 2016, 64 pays en avaient lancés dans le solaire (et l’éolien), « suscitant des offres historiquement basses (prix modiques, volumes élevés) dans les pays émergents », note le réseau international REN21. « Nous faisons du solaire photovoltaïque à 30 dollars le MWh au Mexique », note M. Lepercq.
    On en est encore loin en France, mais les prix baissent aussi. Pour les centrales au sol, moins coûteuses que sur le bâti, le prix a été divisé par six entre 2007 et 2014, où il était encore dans une fourchette de 74 euros à 135 euros par MWh, note l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui escompte une nouvelle baisse de 35 % à l’horizon 2025.

    Les émergents en pointe

    L’Europe n’est pas le continent au potentiel le plus prometteur, même si l’Allemagne est un pays pionnier. Trois pays ont encore fourni en 2015 la majorité des capacités additionnelles : La Chine, le Japon et les Etats-Unis. Mais le boum est planétaire, particulièrement dans les pays émergents qui conjuguent fort ensoleillement, croissance soutenue de la demande d’électricité et cadre réglementaire sécurisé pour les investisseurs. « Cette révolution sert leur développement. Ils peuvent valoriser leur potentiel, et cela les affranchit de leur dépendance énergétique », se félicite Isabelle Kocher, directrice générale d’Engie, qui affiche notamment de grandes ambitions en Afrique.



    La Chine reste une locomotive. Le solaire y enregistrera un doublement de ses capacités entre 2015 et 2020 pour atteindre 110 GW, selon l’Agence nationale de l’énergie. Et si elle est désormais électrifiée à 100 %, c’est grâce au solaire domestique (hors réseau). L’Arabie saoudite a défini un vaste plan en faveur des énergies renouvelables et le fonds souverain d’Abou Dhabi y investit depuis la fin des années 2000, dans la production de panneaux, les centrales et la recherche. Au Chili, privé de toute ressource fossile, le solaire pèse déjà 4 % du « mix » énergétique alors qu’il en était absent en 2012. Y compris pour alimenter des utilisateurs d’électricité aussi gourmands que les mines de cuivre.


    Le solaire domestique a séduit le Bangladesh et les mini-réseaux se développent en Afrique de l’Est (Kenya, Ouganda…) pour les villages enclavés. L’Inde prévoit un ambitieux plan de 100 GW de solaire d’ici à 2022. A l’initiative de son premier ministre, Narendra Modi, une « alliance internationale » en faveur de cette énergie a été créée fin 2015, en marge de la COP21, à Paris. Les 121 pays qu’elle rassemble s’engagent à assurer des transferts de technologies et à faciliter les financements dans tous les pays à fort potentiel solaire.

    Les électriciens convertis

    Résultat de ce changement d’échelle, toutes les grandes compagnies européennes d’électricité ont pris le virage du solaire, du français Engie à l’italien Enel. Jusqu’au géant EDF, dont l’ADN nucléaire est en train de se modifier. Et toutes les grandes entreprises mondiales se tournent vers l’énergie solaire pour leur propre consommation, de la grande distribution Walmart, Procter & Gamble ou Ikea à Google pour refroidir ses énormes centres de données…

    Certains pétroliers eux-mêmes croient aux vertus du solaire. Aurait-on imaginé, il y a quelques années, que le patron de Total intervienne dans un cénacle des énergies vertes ? Patrick Pouyanné expliquera, lors du colloque annuel du Syndicat des énergies renouvelables réuni à Paris le 31 janvier, pourquoi et comment il entend se développer dans l’électricité solaire après les rachats du fabricant californien de panneaux SunPower en 2011 et du fabricant français de batteries Saft en 2016.

    Bien que le solaire ne représente encore que 1,5 % des capacités de production électrique installées, le « mix électrique mondial » encore dominé par les énergies fossiles est en train de se redessiner. Mme Kocher estime qu’en 2050, la moitié de l’électricité pourra être produite par des énergies renouvelables décentralisées, surtout le solaire, l’autre moitié sortant des grandes centrales traditionnelles.
    Et quand on dresse le bilan carbone du solaire, il est positif. Grâce à l’énergie propre et renouvelable que produisent depuis 1975 les panneaux solaires, ils auront compensé d’ici à 2018 les gaz à effet de serre émis pour les produire, révèle une étude néerlandaise (université d’Utrecht) publiée fin 2016 dans le journal en ligne Nature Communications.

    L’atome « ne répond pas aux mêmes besoins »

    En quarante ans, le nombre de panneaux solaires est passé de 10 000 à 1 milliard. Avec une durée de vie moyenne de trente ans, une ferme solaire remboursera « plusieurs fois » l’énergie nécessaire à la fabrication de ses équipements. Désormais, à chaque doublement de capacités solaires installées, l’énergie nécessaire pour produire les panneaux baisse de 12 % à 13 % et les gaz à effet de serre émis de 17 % à 24 %, ont calculé ses auteurs.

    Et si le solaire rendait le nucléaire obsolète à un horizon pas si lointain, sachant que le charbon est condamné à plus ou moins longue échéance ? L’envolée des coûts de construction des réacteurs pèse sur le prix du MWh produit : 109 euros pour les EPR anglais d’EDF. Tout un symbole, quarante entreprises ont déposé une demande auprès des autorités ukrainiennes pour construire 2 GW de panneaux solaires… à l’intérieur de la zone d’exclusion radioactive entourant la centrale de Tchernobyl, où eut lieu en 1986 la pire catastrophe de l’histoire du nucléaire civil.

    « Jusqu’à présent, le nucléaire était le seul moyen de produire une électricité compétitive et décarbonée à grande échelle ; ce n’est plus le cas, analyse Mme Kocher. Le nouveau nucléaire a un espace de développement plus restreint qu’avant. » Mais il est impossible de comparer deux énergies, l’une intermittente tant qu’elle n’est pas stockéee dans de puissantes batteries, l’autre mobilisable en permanence : un MW de solaire ne vaut pas un MW de nucléaire. Et M. Cahuzac voit au contraire un avenir à l’atome, qui « ne répond pas aux mêmes besoins ». Un réacteur fournit une énorme quantité d’électricité vingt-quatre heures sur vingt-quatre et l’on peut faire évoluer sa puissance en moins d’une heure, plaide-t-il.

    Il n’en reste pas moins que les énergies renouvelables s’imposent peu à peu comme une référence pour comparer les prix. Patron du nouveau nucléaire chez EDF, Xavier Ursat reconnaît qu’il faudra que l’« EPR nouveau modèle » en préparation chez EDF-Areva soit compétitif (autour de 5 milliards d’euros). Et même « qu’il coûte moins cher en euros par kilowattheure que la moins chère des énergies renouvelables installée au même endroit ».

    Donald Trump, fervent défenseur du charbon

    On n’en est pas encore là. Mais pour avoir une véritable estimation de la compétitivité du solaire (et des renouvelables en général), il faudrait supprimer toutes les subventions, qui sont beaucoup plus importantes en faveur des énergies fossiles.

    Reste une menace qui plane, aux Etats-Unis, sur ces brillantes perspectives : l’arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, fervent défenseur du charbon, du pétrole et du gaz. Le 10 janvier, 640 entreprises dont des multinationales comme Intel, Johnson & Johnson, Hewlett-Packard, Levi Strauss, Nike, Ikea, Adidas, Danone, Schneider Electric ou L’Oréal, ont adressé une mise en garde au nouveau président : « Echouer à construire une économie bas carbone mettrait en danger la prospérité américaine », écrivent-ils en réitérant leur soutien à l’accord de Paris. Un investisseur aussi avisé que Bill Gates vient d’annoncer la création d’un fonds de 1 milliard de dollars chargé d’investir dans la recherche sur l’énergie et la limitation des émissions de carbone.

    En quittant ses fonctions, Barack Obama soulignait, à l’adresse de son successeur, que « le secteur solaire emploie désormais plus d’Américains que les mines de charbon dans des emplois mieux payés que la moyenne et qui ne peuvent être délocalisés ». Au niveau mondial, il fait travailler 2,7 millions de personnes, sur un total de 8,1 million dans les énergies renouvelables.

    Soutenu par l’entrée en force du numérique dans le monde de l’énergie, le solaire est au cœur d’une « révolution » et le premier maillon d’une chaîne de valeur (stockage d’électricité, réseaux intelligents, Internet des objets de la maison, mobilité électrique, hydrogène…) qui , selon M. Lepercq, apportera « beaucoup plus d’énergie, beaucoup moins chère et pour beaucoup plus d’usages ».

  • L’asphyxie #politique des résidents de la vallée de l’Arve - Le blog de Bernard Gensane
    http://bernard-gensane.over-blog.com/2017/01/l-asphyxie-des-residents-de-la-vallee-de-l-arve.html

    La #pollution n’est pas qu’un phénomène naturel. Ses causes relèvent de choix économiques, mais aussi politiques.
     
    Depuis plusieurs décennies, la classe dominante encourage « les gens » à prendre des mesures individuelles pour contrer les méfaits des pollutions avec des #discours du style : « Éteindre sa veilleuse de télévision, c’est bon pour la planète », « Ramasser les crottes de son chien est un acte citoyen », « Tirer la chasse d’eau une fois sur deux préserve les ressources de tous » etc. Nous ne sommes pas encore à la délation, mais cela ne saurait tarder : « Hou, le vilain qui laisse la fenêtre de sa chambre ouverte alors que le chauffage collectif fonctionne à plein régime » ! On a vu sur Facebook des “Sentinelles de la vallée de l’Arve”. Tout ceci permet de ne pas remettre en question le modèle de développement. Combien faut-il de centaines de litres d’eau pour produire une côte de bœuf dans un conglomérat capitaliste transnational ? Combien faut-il dépenser de diesel pour qu’un consommateur allemand mange une salade qui a poussé en Espagne avant d’être conditionnée en Roumanie ? Le bouton veille de nos téléviseurs nous apparaît alors bien dérisoire.
     
    D’un côté, acceptation de l’ordre politico-économique, de l’autre dénonciation de « mauvais » comportements, division, frein aux luttes collectives nécessaires. On manque d’oxygène, mais la #classe dominante, elle, ne manque pas d’air.

    • Autre moyen pour lutter contre la pollution : une politique ferroviaire nationale volontariste. Les habitants de la vallée de l’Arve sont asphyxiés par une circulation par camions de marchandises qui pourraient et devraient normalement être transportées par le rail. Mais la politique de la SNCF soumise à des logiques de privatisation favorise les entreprises de transport privées et les méthodes du privé, tout en étant devenue le plus grand transporteur routier de France : Geodis-Calberson, Ouibus.

      La privatisation de l’électricité (les barrages en montagne) va désormais empêcher toute maîtrise de la production et de la consommation au bénéfice des citoyens. Olivier Berruyer, du site Les-Crises.fr a bien résumé le problème :

      « La grande affaire pour la commission européenne, c’est l’entorse à la concurrence libre et non faussée sur le marché de l’énergie. La France possède le deuxième réseau hydroélectrique européen. Bâti pour l’essentiel au sortir de la Seconde Guerre mondiale, il est totalement amorti. Il permet de produire l’énergie renouvelable la moins chère, entre 20 et 30 euros le mégawattheure, contre plus de 50 euros pour le nucléaire, au-delà de 80 euros pour l’éolien et le solaire. Selon la direction générale de l’énergie et du climat, les installations hydroélectriques dégagent un excédent brut d’exploitation de 2,5 milliards d’euros par an. Investissements et rémunération du capital déduits, le bénéfice s’élèverait à quelque 1,25 milliard d’euros par an. De tels résultats suscitent bien des convoitises. Tous les privés en veulent leur part. Dès 2006, date de l’ouverture du marché français de l’énergie à la concurrence, les rivaux d’EDF ont demandé à bénéficier eux aussi des concessions hydrauliques, exploitées jusqu’alors à 80 % par EDF et 17 % par Engie (ex-GDF-Suez) dans le cadre de la nationalisation de l’électricité et de la loi sur l’eau. En 2012, l’association française indépendante de l’électricité et du gaz (Afieg), regroupant l’allemand E.ON, l’italien Enel, le suédois Vattenfall, le suisse Alpiq, s’est à nouveau manifestée pour réclamer d’avoir sa part dans les concessions hydrauliques. Depuis, certains membres semblent s’être beaucoup activés pour porter le dossier devant la commission européenne. »

      Les privatisations découlent de la logique des traités européens. Pendant ce temps, l’État organise son propre recul : des bureaux de poste vont fermer du côté du Plateau d’Assy après ceux du Pays du Mont-Blanc, alors qu’ils avaient été refaits en 2010.

      La fermeture de deux antennes de la CPAM à Sallanches a eu lieu en 2014. Des fermetures de lits d’hôpitaux sont planifiées. Tout cela pourrit la vie des gens dont les impôts filent vers le CICE.

      L’or blanc est synonyme de pollution. Il faut désormais rentabiliser rapidement les stations, donc skier quand il n’y a pas de neige, faire venir un maximum de touristes, donc d’automobilistes.

      Les incinérateurs sont également source de pollution. Celui de Passy est géré par une filiale de Suez. Il brûle 60 000 tonnes de déchets par an dont 25 000 tonnes seulement sont des ordures ménagères. Le reste sont des déchets industriels, des encombrants qui devraient être recyclés et non incinérés et des ordures ménagères extérieures aux villages concernés. L’effet de couvercle du fond de la vallée empêche un vrai dégagement des fumées.

      Les habitants de cette vallée ont beaucoup souffert cet hiver. Pourtant, dès 2009, certains avaient sonné l’alarme. En dénonçant, par exemple, la présence beaucoup trop forte de benzopyrène, un polluant persistant, très cancérigène, que l’on trouve en particulier dans la fumée de cigarette. Ce poison à petit feu provient des pots d’échappement, de la combustion domestique, des usines metallurgiques, des centrales électriques fonctionnant au pétrole ou au charbon, des incinérateurs. Il diminue la fertilité et peut provoquer des altérations génétiques.

      Village au fond de la vallée
      Comme égaré presque ignoré

  • Lutte No-THT en Durance | Itinérance
    http://www.rdwa.fr/Lutte-No-THT-en-Durance_a6254.html

    Dans la vallée de Haute Durance, de Embrun à Briançon, RTE (Réseau Transport d’Électricité) mène un projet de rénovation des lignes électriques à très haute tension qui suscite de vives réactions de la part des habitants et des élus locaux. Le reportage couvre la période qui va du 19 mars 2016 où vous découvrez plus en détail le pourquoi et le comment de la lutte ainsi que ses débuts en 2011 jusqu’au 8 mai 2016. Durée : 1h10. Source : Radio R-Dwa

    http://armelle.be.free.fr/Itinerance/Rdwa_No-THT-2016_1er_episode.mp3

    • ...ou comment RTE réussi à imposer un projet de ligne THT dimensionnée pour transporter 680 MW alors que les prévisions de consommation pour 2025 (avant les résolutions de type COP21) sont de l’ordre de 270 MW... Avec en parallèle la signature discrète d’un protocole de vente d’électricité à ENEL (le producteur d’électricité italien), on sent bien la puissance du lobby français du nucléaire qui a besoin d’écouler son électricité à tout prix !

  • Comment #Total a pris le contrôle des lobbies européens des énergies renouvelables... pour mieux favoriser le gaz
    http://multinationales.org/Comment-Total-a-pris-le-controle

    Les entreprises pétrolières et gazières ont pris le contrôle des lobbies européens des énergies renouvelables. La française Total, aux côtés de consoeurs comme Iberdrola (Espagne), E.On (Allemagne) et Enel (Italie-Espagne), forment désormais la majorité du conseil d’administration des deux principales associations professionnelles de l’éolien et du solaire. Cette prise de contrôle vise à freiner la transition énergétique au niveau européen, en particulier en faisant la promotion du gaz comme « #énergie de (...)

    Actualités

    / Total, #Lobbying, #Énergies_fossiles, #union_européenne, #Énergie, #Greenwashing, énergie, #influence, The (...)

    #The_Guardian
    « http://www.theguardian.com/environment/2015/jan/22/fossil-fuel-firms-accused-renewable-lobby-takeover-push-gas »

  • Climat : le rôle néfaste des multinationales européennes en Amérique latine
    http://multinationales.org/Climat-le-role-nefaste-des

    Alors que les négociations internationales sur le climat se déroulent à Lima, au #Pérou, depuis le 1er décembre, deux rapports publiés par des ONG internationales viennent rappeler le poids des multinationales européennes en Amérique latine dans les secteurs les plus polluants, notamment ceux des mines et de l’énergie. Le poids et #Lobbying de ces entreprises multinationales est rendu largement responsable de l’incapacité des gouvernements à sortir d’un modèle de développement destructeur pour la (...)

    Actualités

    / #Glencore, #Enel, #Repsol, #Anglo_American, Lobbying, #Industries_extractives, #Énergies_fossiles, Pérou, #Colombie, #Industries_extractives, #Énergie, #changement_climatique, #influence, #impact_social, #impact_sur_l'environnement, #normes_et_régulations, communautés (...)

    #communautés_locales
    « http://www.bastamag.net/Au-Perou-pendant-que-les »
    « http://www.bastamag.net/90-entreprises-sont-responsables »
    « http://www.bastamag.net/Etat-d-urgence-pour-proteger-une »
    « http://www.bastamag.net/Climat-les-lecons-de-Varsovie »
    « http://www.foei.org/wp-content/uploads/2014/11/19-foei-corporate-capture-report-fr-lr.pdf »
    « http://www.bastamag.net/IMG/pdf/corporate_conquistadors-en-web.pdf »
    « http://www.theguardian.com/environment/2014/jun/06/first-tar-sands-oil-shipment-arrives-in-europe-amid-protests »

  • La canonisation des 2 papes a été sponsorisée par la firme Nestlé, deux groupes énergétiques et une banque
    http://www.brujitafr.fr/article-la-canonisation-des-2-papes-a-ete-sponsorisee-par-la-firme-nestle-

    Six mois après que le pape François a durement critiqué le capitalisme mondial actuel dans une Exhortation apostolique de 84 pages - un document qui a une valeur voisine de l’encyclique papale - une douzaine d’entreprises ont été les principaux sponsors de la double canonisation des papes Jean-Paul II et Jean XXIII qui s’est déroulée dimanche. Parmi elles, on trouve le groupe alimentaire Nestlé, les entreprises énergétiques Eni et Enel, la banque Intesa Sanpaolo et la compagnie ferroviaire italienne Ferrovie Italiane. Ce texte du Pape, publié en novembre dernier, était si puissant en intensité que certains ont évoqué du « pur marxisme » : « Je prie le Seigneur qu’il nous offre davantage d’hommes politiques qui aient vraiment à cœur la (...)

    #RELIGIONS

  • La Cour Constitutionnelle allemande supprime le seuil de 3% pour les élections européennes
    http://www.taurillon.org/la-cour-constitutionnelle-allemande-supprime-le-seuil-de-3-pour-les

    Le droit européen est au-dessus du droit national. Il s’agit là d’un principe de primauté du droit européen que l’Union Européenne a fait naître en 1964 en marge de l’arrêt Costa contre Enel. Accompagnées du principe d’applicabilité directe, les « traités et le droit adopté par l’Union […] priment le droit des États Membres » nous rappelle le Traité de Lisbonne (déclaration 17). Il y a toutefois évidemment des marges de manœuvres qui sont encore allouées au droit national, quand bien même ses décisions (...)

    #Élections_européennes_2014 / #Allemagne, #Européennes_2014

    http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:C:2007:306:FULL:FR:PDF
    http://www.zeit.de/politik/deutschland/2014-02/drei-prozent-huerde-bundesverfassungsgericht-europawahl-2014
    http://www.sz.de/1.1898660
    http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2013/10/25/lucke-ergebnis-der-bundestagswahl-bringt-afd-17-mil
    http://www.telegraph.co.uk/news/politics/ukip/10452183/Nigel-Farage-Ukip-will-not-get-into-bed-with-Le-Pen.html
    http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2012/01/04/les-relations-ambigues-du-fn-et-du-jobbik
    http://www.liberation.fr/politiques/2014/02/24/elections-europeennes-menace-des-extremes-et-nouvelles-tetes_982523
    http://www.euractiv.fr/avenir-europe/du-tribunal-au-parlement-le-trai-news-238958
    http://www.bverfg.de/pressemitteilungen/bvg14-009en.html

  • Nucléaire : la facture de l’EPR de #Flamanville explose - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20121204.OBS1259/nucleaire-la-facture-de-l-epr-de-flamanville-explose.html

    Le coût du réacteur #EPR en construction à Flamanville, dans la Manche, n’en finit pas de flamber : EDF a annoncé lundi 3 décembre un surcoût de 2 milliards d’euros portant la facture à 8,5 milliards, de quoi affûter les armes des opposants à l’atome en plein débat sur l’avenir énergétique du pays.

    Dans un communiqué, le groupe a expliqué avoir pris en compte différents facteurs dans cette révision à la hausse, notamment des études destinées à vérifier la robustesse de certaines pièces ou locaux qui n’avaient jusqu’ici jamais été réalisés avant la mise en service du réacteur.

    Alors qu’EDF s’attendait à devoir modifier une centaine d’éléments, « on s’est aperçu que c’était près d’un millier » qu’il fallait revoir, « ce qui a une influence considérable sur l’évaluation globale de la charge des contrats », sans modifier le calendrier d’achèvement, a expliqué Hervé Machenaud, directeur de la production et de l’ingénierie chez EDF.

    • Enel annonce la fin de sa coopération avec EDF dans les EPR en France
      http://www.romandie.com/news/n/_Enel_annonce_la_fin_de_sa_cooperation_avec_EDF_dans_les_EPR_en_France1304

      ROME - Le géant italien de l’énergie Enel a annoncé mardi qu’il allait exercer son droit de retrait du partenariat stratégique signé en 2007 avec le groupe français EDF qui prévoyait sa participation à hauteur de 12,5% au projet EPR (European Pressurized Reactor) de Flamanville (Manche).

      Enel a annoncé à EDF qu’il allait exercer son droit de retrait sur sa participation dans le projet EPR de Flamanville et dans cinq autres projets (de réacteurs) devant être construits en France suivant la même technologie EPR (mais suspendus depuis ndlr), explique le groupe dans un communiqué.

      Il ajoute mettre ainsi fin à l’accord de partenariat stratégique conclu par les deux groupes en novembre 2007.

      A la suite de son retrait du projet Flamanville, Enel devrait recevoir 613 millions d’euros à titre de remboursement plus les intérêts, précise l’entreprise. La transaction prendra effet le 19 décembre prochain, souligne-t-elle.

  • Communiqué sur l’affaire edf « opération leakspin
    http://operationleakspin.wordpress.com/2012/02/02/communique-sur-laffaire-edf

    Vendredi 27 janvier 2012, nous apprenions l’arrestation de trois personnes présumées liées au mouvement Anonymous et soupçonnées d’être auteurs d’attaques contre EDF lors de l’opération “Green Rights”. L’une des personnes mises examen est Triskel, propriétaire du raccourcisseur de lien irc.lc.
    LES FAITS
    Pour bien comprendre cette affaire, revenons sur les faits.
    Fin mars 2011, suite aux évènements tragiques survenus à Fukushima, Anonymous réagit.
    L’opération « GreenRights » est lancée contre de grandes entreprises accusées de privilégier leurs activités lucratives au dépend de l’environnement et des critères essentiels de sécurité.
    EDF fait partie des cibles retenues en raison de sa proximité avec le groupe Enel, actif dans la production et la distribution d’électricité et de gaz sur quatre continents, dont l’actionnaire principal n’est autre que le ministère de l’Économie et des Finances italien.
    Cette décision de politique énergétique du gouvernement Berlusconi était opposée à la volonté populaire italienne, le peuple ayant voté majoritairement contre le nucléaire par référendum.
    Le câble Wikileaks 08ROME1191 soulignait d’ailleurs la corruption dans le choix des appels d’offres passés auprès des entrepreneurs du nucléaire.
    Le 8 mai, deux pads concernant EDF ont été créés. L’un s’intitulant “edf sucks“, une sorte de revue de presse recensant les différentes casseroles d’EDF, l’autre “edf press release” visant à rédiger un manifeste et d’en faire des traductions dans le cadre d’une diffusion massive.
    Cependant, aucun de ces pads n’appelaient à une quelconque sorte de manifestation virtuelle. Ils ne contenaient pas non plus de détail technique pouvant servir à un piratage, ils avaient pour seul but d’informer.
    La perquisition du parti pirate allemand