company:harvard business review

  • Sur internet, à quoi consentons-nous ? | InternetActu
    http://internetactu.blog.lemonde.fr/2018/11/02/sur-internet-a-quoi-consentons-nous

    La spécialiste des sciences de l’information Helen Nissenbaum (@hnissenbaum) livre une longue interview pour la Harvard Business Review sur la difficulté du consentement en ligne. Trop souvent, la mise en pratique du consentement est « minable », explique la chercheuse, en prenant pour exemple les bandeaux de cookies que nous devons accepter en allant sur la plupart des sites. Comme les conditions générales d’utilisation, on accepte les cookies, sans avoir aucune idée de ce à quoi on consent. D’ailleurs, le plus souvent ces bandeaux ne laissent pas vraiment le choix. Pour elle, nous sommes actuellement coincés dans une « farce du consentement » qui maintient les utilisateurs dans une fausse impression de contrôle.

  • Du #consentement en ses limites
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/du-consentement-en-ses-limites

    La spécialiste des sciences de l’information Helen Nissenbaum (@hnissenbaum) livre une longue interview pour la Harvard Business Review sur la difficulté du consentement en ligne. Trop souvent, la mise en pratique du consentement est « minable », explique la chercheuse, en prenant pour exemple les bandeaux de cookies que nous devons accepter (...)

    #A_lire_ailleurs #Recherches #confiance #Confiance_et_sécurité

    • Pas de patrons, pas de managers : la vérité derrière la façade de la « hiérarchie horizontale » The Guardian, André Spicer, 30-07-2018 - Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr
      https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/jul/30/no-bosses-managers-flat-hierachy-workplace-tech-hollywood

      Imaginez-vous travaillant pour une entreprise sans patron. Le premier jour, on vous remet un manuel à l’attention des nouveaux arrivants. Vous pouvez y lire que cela sera « la plus formidable expérience professionnelle de votre vie ». « Nous n’avons pas de hiérarchie et personne ne rend compte à personne ». Vous pouvez décider sur quels projets vous travaillez. Si vous détestez votre voisin, vous pouvez simplement aller plus loin – il y a des roues sous votre bureau pour vous y aider. L’entreprise affiche quelques curiosités intéressantes comme un salon de massage, la présence d’un économiste des plus radicaux et des voyages où tous les employés partent en vacances ensemble.

      « Les secteurs qui ont le moins de règles et de règlements officiels sont souvent le théâtre de harcèlement sexuel. »

      Ce n’est pas du fantasme. Cela se passe dans une société de développement de jeux vidéo appelée Valve. Basée dans une banlieue de Seattle, Valve a produit des jeux bien connus tels que Half-Life, ainsi qu’une plateforme de distribution numérique au succès colossal appelée Steam. Elle a récemment commencé à développer du matériel pour les développeurs de jeux vidéo.


      « Nombre de jeunes employés de l’industrie des hautes technologies pensent qu’il n’y a pas de hiérarchie, que leur patron est leur pote et que le travail est un plaisir. C’est de la fiction ». Photographie : Stephen Brashear/Getty Images

      En 2012, le manuel d’accueil des nouveaux employés de Valve fuite. Des articles flagorneurs sur cette entreprise unique et étonnante paraissent partout, de la BBC à la Harvard Business Review. L’économiste « maison » de Valve – Yanis Varoufakis, l’ancien ministre grec des finances – est apparu dans un podcast décrivant un système unique de gratification des employés de l’entreprise.

      Depuis, l’aura chatoyante de la culture « sans patron » de Valve a commencé à pâlir. En 2013, une ex-employée a décrit l’entreprise comme ayant une « structure pseudo-horizontale ». « Il y a en fait dans l’entreprise une strate invisible constituée d’une puissante hiérarchie », disait-elle, ce qui « ressemble beaucoup au lycée ».

      Aujourd’hui, cinq ans plus tard, un autre ex-employé a partagé sur Twitter ses réflexions sur une entreprise, sans la nommer, qui ressemble beaucoup à Valve. Rich Geldreich a présenté comment l’entreprise embauchait des employés, leur faisait de formidables promesses, puis les congédiait dès qu’ils n’étaient plus utiles. Il a décrit l’entreprise comme étant dirigée par des « barons » – et conseille aux nouveaux employés de s’acoquiner/faire allégeance à un de ces barons afin « d’augmenter rapidement votre niveau d’immunité vis-à-vis des purges avant le cycle de licenciement suivant ».

      La description de Geldreich concorde avec certaines critiques de Valve sur le site web Glassdoor, sur lequel les employés évaluent anonymement leurs employeurs (ceci dit, beaucoup de salariés aiment cette culture de Valve). On y décrit la culture sans patron comme « seulement une façade » : « Pour réussir chez Valve, vous devez appartenir au groupe qui a le plus de pouvoir de décision et, même lorsque vous y réussissez un temps, soyez certain que vous avez une date de péremption. Peu importe à quel point vous travaillez dur, peu importe à quel point vous êtes original et productif, si vos patrons et les gens qui comptent ne vous aiment pas, vous serez bientôt viré ou poussé à partir ».

      Geldreich décrit une culture de travail néo-féodale où de puissants barons exercent impitoyablement leurs caprices sur des favoris éphémères avant de s’en détourner à l’occasion de la prochaine phase de « réduction des effectifs ».

      Cette incertitude endémique n’est pas propre à l’industrie du jeu vidéo. Jeffrey Pfeffer, de l’Université Stanford, souligne que de nombreux jeunes employés du secteur des hautes technologies pensent qu’il n’y a pas de hiérarchie, que leur patron est leur pote et que le travail est un plaisir. C’est de la fiction, dit Pfeffer. L’absence de règles formelles et de hiérarchie masque une structure de pouvoir informelle vicieuse. Mais contrairement aux bonnes vieilles hiérarchies, il y a peu de mécanismes de contrôle et de contre-pouvoirs dans les entreprises « horizontales ». Les « barons » influents peuvent satisfaire leurs caprices quasiment sans limites.

      Les industries qui ont le moins de règles et de règlements officiels sont souvent le lieu de harcèlement sexuel. Dans un livre à paraître, Peter Fleming, professeur dans une école de commerce, souligne que la vague de scandales déclenchée par les révélations sur la prédation présumée d’Harvey Weinstein est en grande partie liée aux structures organisationnelles très souples qui régissent le fonctionnement d’Hollywood.

      Tout comme les entreprises privées, le secteur public, célèbre pour sa bureaucratie, verse dans « l’horizontalité ». En lieu et place des règles, de la réglementation et des preuves, de nombreux organismes publics ont commencé à rechercher la « passion », « l’enthousiasme » et la « flexibilité ». Cela peut sembler génial, mais l’universitaire et auteur Paul du Gay prévient que cela peut mener à des résultats dangereux, voire désastreux. Par exemple, les mésaventures militaires du début du XXIe siècle ont souvent été dues à la passion et à l’enthousiasme des élus, prenant le pas sur les règles formelles et l’expertise offerte par les fonctionnaires et le personnel militaire.

      L’élimination des hiérarchies formelles s’est également révélée dangereuse dans les mouvements sociaux. Après avoir passé des années dans le mouvement de libération des femmes des années 1960, la politologue américaine Jo Freeman a mis en garde contre la « tyrannie de l’absence de structure ». Bien que les structures égalitaires et démocratiques présentent de nombreux avantages, a-t-elle souligné, l’absence de structure « devient vite un écran de fumée pour les forts ou les chanceux, qui établissent sans conteste une hégémonie sur les autres ». En mettant en place des règles et des structures, vous rendez clair et transparent le fonctionnement du groupe ou de l’organisation. La leçon que Freeman a apprise au début des années 1970 a été oubliée à maintes reprises.

      Les illusions d’absence de règles, de patrons et de hiérarchies sont séduisantes. Les hiérarchies peuvent être répressives, les règles peuvent être absurdes et les patrons peuvent être toxiques. Mais leur absence peut être pire.

      André Spicer, professeur à la Cass Business School de Londres, est l’auteur de Business Bullshit
      Source : The Guardian, André Spicer, 30-07-2018
      Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

  • Pourquoi les produits prolifèrent-ils ?
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/pourquoi-les-produits-proliferent-ils

    Peut-on souffrir d’innovation excessive ? Il semblerait que oui, répondent Martin Mocker et Jeanne Ross de la Sloan School of Management du MIT pour la Harvard Business Review, en prenant l’exemple de Philips, l’un des conglomérats les plus innovants des années 2000 qui semble s’être noyé dans la diversité des produits (...)

    #A_lire_ailleurs #Recherches #innovation

  • Comment mieux visualiser les compétences ?
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/comment-mieux-visualiser-les-competences

    Dans un article de la Harvard Business Review, Michelle Weise, docteur en philosophie spécialiste de l’innovation dans l’éducation supérieure, explique qu’il est nécessaire de trouver une meilleure façon de visualiser les compétences des gens, dès lors que nous sommes dans une économie dont 48 % des nouveaux emplois vont demander à (...)

    #A_lire_ailleurs #Usages #data_visualization #digiwork #travail

  • Quand faut-il faire confiance aux robots qui prennent des décisions ? - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/144544801874

    Sur la Harvard Business Review, Vasant Dhar (@vasantdhar), scientifique des données et spécialiste en #analyse_prédictive, éditeur du Journal Big Data, explique qu’un bon moyen d’évaluer la confiance que l’on peut avoir dans les algorithmes et les systèmes de recommandation automatisés consiste à tenter de mesurer leur caractère prédictif et le coût de leurs erreurs. La prévisibilité consiste à distinguer les systèmes dont la #prédiction peut-être proche de l’aléatoire et qui peuvent progresser de manière marginale, des systèmes déterministes. Le calcul du coût des erreurs, lui, consiste à évaluer le coût des erreurs des systèmes automatisés (très faible pour un filtre anti-spam, pour la publicité ou pour le trading à haute fréquence et bien plus élevé pour un système de voiture autonome ou le pilotage de (...)

    #nossystemes

  • Pourquoi les meilleurs éléments démissionnent-ils ? - JDN
    http://www.journaldunet.com/management/formation/1171408-pourquoi-les-meilleurs-elements-d-une-entreprise-demissionnent-ils/?een=a76ec1dd7ffdde902427ed07bac58771


    Mais ce n’est pas du tout un problème de #travail coopératif. C’est un problème d’#organisation standard de l’#exploitation. C’est d’ailleurs pour cela que je ne suis super plus motivée pour retourner dans le #salariat.
    Survivre dans le salariat, c’est surtout apprendre à dire #non.

    Les chercheurs expliquent que dans tous les secteurs, les employés les plus compétents sont trop sollicités par leurs collègues, ce qui les conduit éventuellement au burn-out et à la démission.

    C’est une forme de « syndrome de la réussite » : plus l’employé est performant, plus on en exigera de lui.

    Nous nous sommes entretenus avec Rob Cross, professeur de commerce à l’université de Virginie, pour en savoir plus sur le déroulement de ce processus et les moyens de l’éviter.

    • Pour avoir longtemps été chef d’équipe, c’est un vrai problème qui n’a pas toujours de solution. Au delà de la compétence il y a également le sérieux et l’ardeur au travail. Dans uen équipe il y a ceux qui bossent bien et peuvent même être très compétents et chaque fois que vous avez un truc important ou urgent, voire difficile à faire faire, c’est à eux que vous vous adressez, et d’autres au contraire, auxuels on ne peut rien demander soit par manque d’implication soit par manque de compétence, soit évidemment les deux, et il ne fait aucun doute que c’est une attitude parfaitement étudiée de leur part.

      Et donc invariablement quand vous êtes préssé de donner certaines tâches à faire, c’est un peu toujorus aux mêmes que vous le demandez, lesquels finiront inévitablement par ressentir en injustice le fait que vous adressiez si souvent à eux.

      Bien souvent c’est une situation sans solution et biaiser rend parfois les choses pires encore. en tout cas c’est une équation que je n’ai jamais su résoudre. Jamais.

    • Si, c’est simple : le job d’un chef d’équipe, c’est de faire bosser les bras cassés. Pour les autres, globalement, on n’a pas besoin de chef…
      Pareil pour les profs : leur job, c’est de réussir à faire apprendre à ceux qui ont des difficultés ou qui ne veulent pas, sauf que c’est toujours nettement plus valorisant et agréable de bosser avec les bons élèves. Sauf que ce sont eux qui ont le moins besoin du prof (en dehors de la « neutralisation » des éléments perturbateurs).

      Manière, toute la logique est totalement pervertie.
      On va féliciter un chef qui a une bonne équipe de bosseurs, mais globalement, faudrait féliciter celui qui arrive à tourner avec des éléments peu valorisés jusque là. Sauf que sur le mode de concurrence interne et institutionnalisée, l’équipe de bons éléments aura de meilleurs résultats comparatifs avec l’autre et aura donc tendance à être plus soutenue, plus dotée, plus encouragée et donc les inégalités se creusent entre les équipes, les meilleurs s’épuisent, les moins moins se désinvestissent et y a plus rien qui marche.

    • Bon aller, je vais le redire : y a pas de « nature » humaine parce que nous sommes des animaux sociaux nidicoles.

      Nos comportements sociaux sont induits et renforcés par les structures sociales et les croyances qui étayent la société où l’on devient humain.
      Comme nous nous pensons en #méritocratie et que nous nions les #inégalités de départ, nous avons tendance effectivement à surinvestir dans les winners et à laisser de côté les losers . Parce que chacun a la place qu’il mérite dans notre #mythologie actuelle.

      Quand c’était « l’homme juste » qui était le modèle, les comportements opportunistes n’étaient pas valorisés socialement, contrairement à l’abnégation. Ce qui donnait des shémas comportementaux collectifs assez différents… en dehors des classes dominantes qui ont toujours conscience de leur intérêt supérieur et immédiat à transgresser les normes pour maintenir leur avantage de classe et leur domination sur les autres => genre, l’Église qui prône la tempérance et le don de soi (surtout pour les pauvres) mais dont le clergé développe pendant ce temps des mœurs dont la dissolution a provoqué plusieurs schismes et reste encore légendaire !

    • Il manque à l’article un truc important. L’idéologie managériale de la priorité. L’article parle d’un monde du travail idéal ou on pourrait dire « je ne vais pas à cette réunion car cela ne sert à rien ». Je me suis entendue dire à plusieurs reprises, me plaignant d’une surcharge structurelle de travail, ou demandant du renfort en personnel (ponctuel ou structurel) : tu dois gérer les #priorités. C’est à dire, accepter d’être surchargée, de ne jamais rien finir, de ne pas travailler correctement. En gros, non seulement les plus impliqués et compétents sont les plus sollicités mais en plus il leur est renvoyé la responsabilité de l’organisation de la surcharge. En leur demandant, au passage de renoncer à ce qui fait qu’on les recrute ou apprécie au départ : les fameuses compétences, la polyvalence et la volonté de faire correctement leur travail (et parfois même oh folie, la capacité à le penser).

      Le passage le plus drôle de l’article est celui-là :

      Dans l’article de la Harvard Business Review, les auteurs recommandent aux employeurs "d’aider les employés les plus actifs et surchargés à filtrer et hiérarchiser les demandes, de leur donner la permission d’en refuser (ou d’y accorder seulement la moitié du temps requis) et de les encourager à faire appel à une tierce personne lorsque la demande en question ne nécessite pas leur unique contribution.

    • Il y a une solution, peut-être très difficile : supprimer les chefs et travailler sur les systèmes autogérés (non je ne suis pas un rêveur baba des années 1970). Je tends à penser que pour certaines activités hyper hiérarchisées (comme les journaux), ça marcherait beaucoup mieux si on éradiquait les chefferies.

    • @reka tu prêches une convaincue : la hiérarchie, c’est le mal.
      Maintenant, le soucis, c’est que tu ne changes pas certaines mentalités d’un coup de baguette magique. Certain⋅e⋅s sont tout à fait prêt⋅e⋅s pour l’autonomie et d’autres ne pensent qu’à exploiter les autres pour ne pas tirer une rame, en manipulant, mentant, trichant.
      Bien sûr, à terme, l’abolition de la chefferie rendrait totalement inopérant et inutile ce genre de stratégie (à quoi bon se faire chier à être Iznogoud, s’il n’y a plus de place du calife à prendre ?), mais faudrait quand même une phase de transition.

      Après, si tu replaces les rapport du travail dans un cadre plus grand comme l’abolition de l’aliénation à l’emploi à cause de la marchandisation de la survie (en gros, dans la perspective du revenu inconditionnel), les bras cassés ne seront plus du tout obligés de travailler et donc de venir casser les ovaires des autres.

    • Je suis d’accord avec toi sur le fait que dans les mentalités, on a intégré la chefferie comme quelque chose qui est plus qu’une obligation : une nécessité comme l’air pour respirer. Et c’est en effet aussi sur ça qu’il faut travailler. J’ai souvent été effaré de constater dans les milieux d’entreprises dans lesquels je suis passé, le niveau effrayant de soumission à la chefferie fut-elle crapuleuse et/ou incompétente, sans parler de celles et ceux qui disent avoir « besoin » de cette hiérarchie, besoin d’être guidé·e·s quitte à sacrifier en tout conscience une part de leur autonomie. C’est un vrai réel problème

    • Ça, c’est horrible : les gens qui sont convaincus qu’il leur faut un chef sur l’épaule pour faire quoi que ce soit ! C’est juste du conditionnement.
      Et le fait qu’on accepte de subir le chef, y compris et surtout quand il est totalement incompétent (bon, d’un autre côté, la soumission au chef débile, c’est un peu écrit dans le code du travail… c’est même ce qui en justifie l’existence !).

      Et parfois le conditionnement est tellement puissant que dès que les chef tourne le dos, y en a qui se sentent obligé⋅e⋅s de se conduire comme des amibes décérébrées…

  • La force d’innovation de la critique - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/138719706691

    Roberto Verganti, professeur d’innovation au Politecnico de Milan, qui s’apprête à faire paraître un livre sur le sens de l’innovation, revient longuement pour la Harvard Business Review, sur les limites des processus créatifs. Pour lui, les processus d’idéation ne sont pas assez critiques (voir même ont tendance à rejeter la critique qui étouffe la créativité) pour générer autre chose qu’au mieux de l’innovation incrémentale, et au pire une masse d’idées dont les entreprises ne savent pas que faire. Pour lui, utiliser un processus critique donne de bien meilleurs résultats, notamment pour prendre de nouvelles orientations, en permettant de prendre appui sur les idées qui sortent des sentiers battus. Verganti esquisse rapidement sa #méthode qui consiste à commencer par remettre en question les hypothèses qui (...)

    #innovation #design

  • Comment les autorités locales peuvent-elles mieux aider les citoyens avec la technologie - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/137739738938

    Steve Ressler, de GovLoop, un réseau social et d’information pour les gens qui travaillent dans les #services_publics, et de GovDelivery, un fournisseur de services aux collectivités américaines, signe une stimulante tribune promotionnelle dans la Harvard Business Review. A l’heure où les clients des services en ligne (ceux d’Amazon ou de Uber par exemple) s’habituent à des services rapides et efficaces, les citoyens qui font usage des services publics sont loin de connaître la même expérience. Sur les sites publics, les formulaires qu’on y trouve doivent encore trop souvent être imprimés et envoyés par la poste, et obtenir un rendez-vous sans avoir à se déplacer est encore difficile. Pour Ressler, nous sommes dans un monde dans lequel, il est plus facile de comparer les bars que les écoles publiques, de (...)

    #egov

  • La #collaboration en surcharge - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/136736626127

    Pour le psychologue des affaires Tomas Chamorro-Premuzic, le déséquilibre homme/femme dans le #management - qui nuit à l’intelligence du groupe - est lié à notre incapacité à distinguer la confiance en soi de la compétence, explique-t-il dans la Harvard Business Review (et décrypté par le Figaro). Nous interprétons les signes de confiance en soi, comme l’arrogance ou le narcissisme, comme des signes de compétence, de leardership. Nous déléguons le pouvoir à ceux qu’on admire. C’est ce qui explique que les “chefs de guerre” accèdent aux postes à responsabilités, malgré leur incompétence et ce d’autant plus que ce genre de talent n’est pas de ceux qui permettent d’inspirer une équipe et fédérer les forces vives autour d’un projet. Les qualités de management plus efficaces seraient plutôt le fait des femmes, qui (...)

    #travail

    • je remet l’extrait en entier

      Nous interprétons les signes de confiance en soi, comme l’arrogance ou le narcissisme, comme des signes de compétence, de leardership. Nous déléguons le pouvoir à ceux qu’on admire. C’est ce qui explique que les “chefs de guerre” accèdent aux postes à responsabilités, malgré leur incompétence et ce d’autant plus que ce genre de talent n’est pas de ceux qui permettent d’inspirer une équipe et fédérer les forces vives autour d’un projet. Les qualités de management plus efficaces seraient plutôt le fait des femmes, qui communiquent mieux leur vision, s’attachent à faire progresser la compétence de leur équipe, sont plus créatives et plus impliquées dans la résolution de problèmes. Pour le psychologue, nous récompensons ceux qui passent leur temps à se vendre plutôt que ceux qui s’impliquent pour faire avancer le collectif.

    • Il y en a qui clairement sont devenus chefs alors qu’ils n’auraient jamais du l’être. Mais les multiples nouvelles initiatives collectives, participatives, les nouvelles formes de travail me font penser que le « chef » pourrait devenir une notion (et une personalité) inutile et obsolète. je me souviens que @monolecte me disait quelque part ici il y a quelque mois qu’un chef dont on parlait « savait recadrer son équipe ». Soit, mais l’idéal vers lequel je pense qu’on est en train d’aller, c’est une situation de travail, de responsabilité partagée, de maturité dans laquelle il ne sera plus nécessaire de « recadrer » une équipe ou une personne. Je me désole qu’on puisse encore penser le travail en équipe dans ces termes : « recadrer »... C’est très ancrée dans le XIXe dans un sens :)

      Je trouve dommage que cet aspect soit si peu abordé quand on parle de la question du pouvoir, et de la légitimité du pouvoir dans les structures hiérarchiques. Pour moi, la hiérarchie est une féodalité, une porte grande ouverte sur l’abus et la déviance. En trente ans et quelques d’expérience professionnelle dans de nombreux milieux, j’ai assisté à quelques naufrages tragiques de chefs trop haut arrivé, de quelques chefs illégitimes perdus par leurs ambitions démesurées, qui ont eu le pouvoir de confisquer responsabilités et prérogatives à des communautés ou simplement des personnes qui auraient eu beaucoup à apporter, à créer.

      Je suis conscient qu’il est nécessaire d’être organisé, mais je pense que la hiérarchie et les postes de pouvoir et pyramides sont destructifs. Je commence à voir des structures où on ne parle plus de chef, ni de directeur ni de rédacteurs en chef et d’adjoints, mais de coordinateurs (tournants), d’"inspirateurs" à qui on confie éventuellement un mandat clair qui n’est pas de diriger, mais d’aider à organiser, à fluidifier les circulations (de tout d’ailleurs, y compris d’informations, l’effet le plus destructeur du pouvoir étant l’opacité et le secret), à partager les expériences etc...

      Cela dit, dans les rares occasions où j’ai joué le rôle de chef, on m’a soit reproché de « ne pas assumer mon rôle et mon autorité », soit accusé de vouloir jouer les gens les uns contre les autres quand j’essayais justement de ne pas diriger mais de coordonner une équipe. Je conçois aisément que pas tout le monde est forcément prêt à assumer une responsabilité ou un partage au sein d’une équipe ou d’un collectif, et c’est sans doute normal, ça ne vient pas comme ça, c’est aussi une réflexion, un apprentissage, il faut y venir si on veut et à la vitesse à laquelle on veut. Pourvu que dans quelques années, il y ait encore des chefs pour accepter de jouer ce rôle ingrat ! :)

    • Il y a un autre phénomène intéressant qui est celui de la #capitalisation des réussites collectives sur le “représentant” du collectif.

      Si on prend un exemple dans le domaine du logiciel libre, alors qu’il y a des dizaines de milliers de contributeurs à GNU/Linux, qui est capable de citer plus d’un nom ? Deux ? Plus de trois ? Linus est loin d’être “incompétent”, et son talent de programmeur ainsi que de leader est tout à fait certain ; mais il est tout aussi évident qu’il n’a pas fourni une quantité de travail proportionnelle à son statut.

      Pire peut-être, il suffit parfois d’être l’initiateur d’un projet pour continuer à bénéficier de cet effet — même si on se barre très vite. Il suffit même parfois d’avoir fait quelque part un passage “remarqué par les médias” pour bénéficier de tout ce qui y est fait.

      Beaucoup de logiques perverses découlent de ça, indépendamment des questions de pouvoir.

    • eh oui @fil tu as raison. C’est précisément pour cette raison que chercher à tout prix gloire et reconnaissance est aussi un peu un truc has been, mais oui aussi pour rééquilibrer le jeu. Cela dit, une fois sorti de ce système pervers de société du travail spectacle et de cette volonté de paillettes, on peut aussi revenir à d’autres valeurs qui potentiellement donnent infiniment plus de plaisir comme, pour ne citer qu’un truc l’amour et le plaisir de faire des trucs passionnant qui nous font rêver plutôt que de courir à s’en couper le souffle derrière les chimères de la reconnaissance sociales et/ou professionnelles.

    • @reka : tout à fait !
      chef ne devrait pas être un statut, mais une fonction.

      D’ailleurs « manager » terme anglo-saxon assez moche à cause de sa connotation, me convient quand même mieux. Le manager doit être : animateur, priseur, coach, pilote, décideur.. C’est une fonction.. parmi d’autres..
      Dans une équipe, on se répartit des rôles, comme au foot.

      D’ailleurs tout cela a été creusé par Belbin https://fr.wikipedia.org/wiki/Meredith_Belbin
      La différence entre groupe et équipe, tout comme la définition des neufs rôles à tenir dans une équipe, ça parlera sans doute à beaucoup, par exemple qui ont travaillé dans de grands projets collectifs...

      Le paradoxe en France, un des pays qui a le plus spectaculairement rejeté monarchie et aristocratie en proclamant universalisme et égalité, c’est que dans la république napoléonienne puis dans le monde du travail aujourd’hui, elle fait perdurer un élitisme le plus hiérarchique et aristocratique qui soit.. Mince je me répète en fait :-)
      http://seenthis.net/messages/442686#message442725

    • @reka Cet aptonyme (personne portant bien son nom) n’était pas mon chef, il était difficilement chef de lui-même, mais plutôt un membre de l’équipe dont j’étais alors le chef, avant que la Très Grande Entreprise qui m’emploie se mette à la refonte du vocabulaire que tu décris plus haut, je suis devenu coordinateur opérationnel , ce qui, dans les faits, est nettement plus difficile à faire, au point que j’en viens à me demander sir je n’ai pas atteint mon niveau d’incompétence, c’est-à-dire que je ne parviens plus à cahcher mon profond désintérêt pour ce que je fais professionnellement (encore dix ans à tenir avant la quille), j’aurais peut-être dû essayer de faire quelque chose de ma vie professionelle, photographe par exemple, ça m’aurait bien plu, auteur aussi, mais il paraît que c’est plus dur et que les places sont rares.

    • @petit_ecran_de_fumee

      Le paradoxe en France, un des pays qui a le plus spectaculairement rejeté monarchie et aristocratie en proclamant universalisme et égalité

      Non non non ! Il faut arrêter avec ce mythe. La bourgeoisie a dès le départ récupéré la révolution pour prendre en main le destin de la France.
      – les femmes ont été exclues dès l’origine (où ça égalité, où ça universalisme ???)
      – Seuls les plus fortunés avaient le droit de voter via le suffrage censitaire (où ça égalité, où ça universalisme ???) !
      C’est-à-dire un système capitaliste hiérarchisé avec des classes sociales genrées. Pour moi c’est assez linéaire comme parcours jusqu’à aujourd’hui.

    • Et en France particulièrement il faut noter le poids de la féodalité dans l’inconscient collectif. Avoir coupé la tête du roi n’a pas fait disparaitre la figure supérieure du seigneur protecteur et respectable.

      C’est ainsi que les chefs politiques qui perdent les élections ... restent en poste (par exemple, mais cela peut éclairer pas mal d’autres situations)

  • A quel problème s’attaque l’intelligence artificielle ouverte ? - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/135370793837

    Le récent lancement d’OpenAI, une entreprise de recherche non lucrative qui a reçu d’importants financements (1 milliard de dollars) notamment d’Elon Musk, de Peter Thiel et de Reid Hoffman, semble être une forme de réponse aux initiatives récentes dans le domaine de l’Intelligence artificielle (IA) de Google (voir notre critique), Apple, IBM ou Facebook rapporte le Guardian. “Notre objectif est de faire progresser l’intelligence numérique de la manière qui est la plus susceptible de bénéficier à l’humanité dans son ensemble, sans contrainte à générer un rendement financier”, rapportent ceux qui sont à l’initiative d’OpenAI. Musk s’était d’ailleurs récemment déclaré inquiet du danger potentiel de cette technologie. Sur la Harvard Business Review, James Allworth se demande à quoi s’attaquent ces annonces (...)

    #IA #ouverture #intelligence_artificielle

  • Pourquoi les organisations n’apprennent pas - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/132590651967

    Francesca Gino et Bradley Staats pour la Harvard Business Review nous expliquent longuement pourquoi les organisations n’apprennent pas. La peur de l’échec, le fait d’agir trop rapidement, de se focaliser sur les succès passés et la dépendance à l’expertise seraient les principales raisons des difficultés des organisations à évoluer. 

    #innovation #entreprise #management

  • Bien traiter ses employés développe l’innovation - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/132592173608

    Si Google ou Facebook offrent à leurs employés tant d’avantages, il y a peut-être une raison, estime Walter Frick pour la Harvard Business Review : les entreprises qui traitent le mieux leurs employés sont plus innovantes. Une étude récente souligne que les entreprises qui traitent bien leurs employées produisent plus de brevets et plus de brevets cités, donc plus de brevets pertinents. En fait, la corrélation entre le traitement des employés (sécurité, qualité des relations de travail, diversité, avantages sociaux…) est plus déterminante dans cette pertinence que d’autres facteurs comme la taille de l’entreprise ou les dépenses en R&D. Selon une autre étude, les entreprises qui offrent des stocks options aux salariés qui ne sont pas cadres ont également tendance à être plus innovantes. Une autre (...)

    #management

  • La diversité dans le monde du travail passera-t-elle par les algorithmes ? - The Atlantic
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/122405363103

    La tendance à faire des embauches très homogènes est particulièrement marquée dans le secteur des nouvelles technologies, nous explique The Atlantic. Pourtant, comme le rappelait une étude de la Harvard Business Review, une simple équation peut-être meilleure que les humains pour identifier les employés potentiels les plus performants : les recruteurs ayant tendance à porter attention à des détails sans importance et ayant du mal à utiliser les informations dont ils disposent sur les candidats d’une manière cohérente. La société Infor a développé un outil logiciel - Talent Science - pour aider les entreprises à mieux embaucher, en faisant passer un test aux candidats des entreprises qui utilisent son service pour détecter les employés les plus performants. Elle a constaté également que celui-ci avait (...)

    #management #digiwork

  • L’internet des objets va-t-il changer les relations clients ? - HBR
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/121090805837

    Le spécialiste de l’innovation Ric Merrifield (@ricmerrifield), l’auteur de Rethink, un manifeste pour diminuer les coûts et favoriser l’innovation, nous explique dans la Harvard Business Review, que, comme les logiciels de gestion de la relation client (CRM) ont bouleversé les départements #marketing, ventes, assistance et service à la clientèle ces dernières années, l’internet des objets et le Big Data vont à leur tour bouleverser ces secteurs. Désormais, les entreprises vont pouvoir absolument tout savoir de leurs clients, explique celui qui a participé à la conception du bracelet MyMagic de Disney, ce bracelet connecté qui permet de savoir à tout moment où sont les visiteurs des parcs d’attraction, de payer, de réserver leurs places, mais aussi de leur adresser des recommandations ou des promotions. (...)

    #iot #internet_des_objets

  • L’entreprise qui s’auto-optimise - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/120089731945

    Les algorithmes proposeront-ils demain aux entreprises de développer de nouveaux marché ou de nouveaux modèles d’affaires ? Ce ne sera peut-être pas aussi simple que cela, estiment Martin Reeves, directeur du Boston Consulting Group et auteur de Votre stratégie a besoin d’une stratégie, Ming Zeng, responsable de la stratégie d’Alibaba et Amin Venjara responsable de la stratégie et du développement d’ADP dans un article pour la Harvard Business Review. En attendant, les entreprises peuvent commencer à appliquer des principes algorithmiques pour faire de fréquent ajustements de leurs modèles d’affaires, de leur processus d’allocation des ressources comme de leur structures. En fait, c’est déjà le cas chez Google, Netflix, Amazon ou Alibaba… Ces entreprises ne cessent de réorienter leurs offres en tirant (...)

    #innovation #management #Big_Data #infolabs_entreprise #entreprise

  • Où l’économie numérique évolue-t-elle le plus rapidement ? - Harvard Business Review
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    Bhaskar Chakravorti directeur de l’Institut pour les affaires dans un contexte global et Christopher Tunnard professeur à la Fletcher School de l’université Tufts signent pour la Harvard Business Review une intéressante étude sur l’évolution de l’économie numérique. En 2014, les habitants de la région Asie-Pacifique ont dépensé plus en ligne que les consommateurs Nord américains. Le rythme du commerce électronique change et s’accélère. Les nouveaux Alibaba et Amazon s’appellent Jumia dans une partie de l’Afrique, Namshi au Moyen-Orient, Lazada et Zalora en Asie du Sud-Est, Jabong en Inde, ou encore Kaymu dans quelques 33 pays d’Afrique, d’Asie, du Moyen-Orient et d’Europe, ou Rocket Internet en Allemagne. Le capital risque se concentre dans certains marchés à la manière de la ruée vers l’or qu’a connu la (...)

    #Ecommerce #marketing #mondialisation #innovation

  • Le développement #agile... appliqué à sa vie personnelle - HBR
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/111457332976

    Nombreuses sont les entreprises qui adoptent des solutions de développement agiles, favorisant la production rapide et itérative. Dans ce processus d’amélioration continu, elles utilisent des systèmes de visualisation des flux de travail pour avoir sous les yeux ce sur quoi elles doivent travailler, à l’image de grands tableaux d’activité peuplés de post-its. Mais si ces méthodes peuvent aider à rationaliser les tâches, à atteindre des objectifs collectifs plus rapidement, peuvent-ils s’appliquer à d’autres domaines qu’à l’entreprise, s’interroge Dana Rousmaniere pour la Harvard Business Review. Elle a rencontré Frank Saucier, un spécialiste des méthodes Lean, qui tente de les appliquer à sa vie familiale. Un mur de post-it permet donc de visualiser ce qu’il y a “à faire”, “faire” et fait et de regarder (...)

    #famille #management

  • La science du #marketing sensoriel - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/111165797439

    La grande force du marketing a toujours été de suivre les tendances pour les coloniser. Voilà donc qu’il s’intéresse à la “cognition incarnée” (voir "Les métaphores aux sources de la pensée" et "Numérique : la représentation spatiale en question"), c’est-à-dire à comprendre comment notre pensée est conditionnée par notre corporalité, rapporte le dernier numéro de la Harvard Business Review. Nos expériences corporelles ont une influence sur notre processus décisionnel. Une expérience récente a ainsi montré que les gens qui tenaient une boisson chaude avaient plus tendance à trouver un étranger amical que ceux tenant dans leurs mains une boisson froide. Une autre a montré que plus la température ambiante est chaude, plus nous sommes incités à nous conformer au comportement de la foule. Des recherches qui (...)

    #cognition

  • Moins d’idéation, moins d’innovation, plus d’imitation « InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/2014/11/26/moins-dideation-moins-dinnovation-plus-dimitation

    Dans une autre tribune pour la Harvard Business Review, deux responsables de centres médicaux américains, Anna Roth et Thomas Lee, estiment que le secteur de la santé est saturé par l’innovation. Mais “lorsque les organisations exagèrent l’impact de l’innovation, elles peuvent passer à côté de la puissance de l’imitation”. Le PDG d’un autre centre médical américain a même réfléchi à la nomination d’un directeur de l’imitation pour son organisation, “quelqu’un dont la seule tâche serait de regarder à l’extérieur les bonnes idées pour les ramener à la maison”… “Après tout, une idée qui a déjà été travaillée ailleurs est plus susceptible d’être efficace qu’une idée complètement nouvelle et non éprouvée”. Et les auteurs d’en appeler à la création d’un Institut international pour l’imitation, fournissant des compte rendu d’expériences intéressantes pour aider les autres organisations à s’en emparer. Et de proposer un prix de l’imitation pour soutenir la honte de ne pas avoir inventer par soi-même…

    #innovation

  • Les produits connectés que les consommateurs avisés veulent (ou pas) - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/103789698190

    Walter Frick de la Harvard Business Review revient sur une étude de la société de conseil Affinnova sur les produits connectés que recherchent les consommateurs. L’étude s’est intéressée concrètement aux objets connectés dont les utilisateurs souhaiteraient disposer, en en dressant une liste. Visiblement, personne ne veut d’une bouteille de vin connectée à l’internet ou d’une couche pour bébé connectée, quelque soit le type de données qu’elle recueille. Selon le cabinet de conseil, “les consommateurs sont plus intéressés par l’internet des objets quand il les aide à économiser de l’argent ou à contrôler plus facilement leurs appareils ménagers”. Bof. Même Forrester souligne que cette phase de l’efficacité s’annonce temporaire. Pour réaliser son étude, la firme a construit un système d’enquête en ligne demandant (...)

    #Internet_des_objets #iot

  • Pourquoi la #silicon_valley ne devrait pas être le modèle de l’innovation - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/103713093983

    Dan Breznitz, responsable de la chaire d’étude de l’innovation et co-directeur du laboratoire des politiques de l’innovation de l’université de Toronto, explique dans une éclairante tribune pour la Harvard Business Review, que le modèle d’innovation de la Silicon Valley que tout le monde souhaite imiter et égaler n’est plus le modèle de l’innovation d’aujourd’hui et encore moins celui de demain. Tous les pays aspirent à créer leur propre Silicon Valley, oubliant primo qu’un tel éco-système d’innovation est impossible à recréer, mais surtout, qu’il n’est plus le paradigme de l’innovation. Pourquoi ? Parce que la production de bien et de services est désormais globalisée et que la spécialisation régionale de la production est là pour rester. “Les smartphones sont désormais développés, conçus, fabriqués et (...)

    #économie #innovation

  • Comment faire réussir les “équipes virtuelles” ?
    http://www.internetactu.net/2014/11/27/comment-faire-reussir-les-equipes-virtuelles

    Pour le consultant Keith Ferrazzi, dans une tribune pour la Harvard Business Review, les équipes virtuelles, c’est-à-dire des équipes voire des entreprises constituées de personnes travaillant à des endroits physiquement distants sont à la hausse. Selon un sondage de sa société d’étude auprès de 1700 travailleurs du savoir, 79% déclarent travailler toujours ou souvent en équipes dispersées. Reste que ces…

    #coopération #digiwork #intelligence_collective #management

  • Pourquoi la chute de Tesco ne remet pas en cause la #data-driven #économie - Frenchweb.fr
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/103622136437

    Sur Frenchweb, Fabien Baunay et Jean Abadie de Silentale, un cabinet spécialiste de l’analyse de données #marketing, reviennent sur un article de la Harvard Business Review expliquant que la chute de Tesco, la grande chaîne de supermarché britannique, serait du à son utilisation des données. Pionnière dans l’analyse des données, les programmes de fidélité et les promotions ciblées, Tesco n’aurait pas vu venu venir la progression de la concurrence (notamment le développement des supermarchés de hard discount). Certes, concèdent les patrons de Silentale, Tesco a mal anticipé les transformations du marché du à la crise économique et n’a pas vu que la fragmentation des achats mettait fin aux programmes de fidélité, mais est-ce vraiment du à la politique conduite par les données de Tesco ? Les deux auteurs font (...)

    #entreprise #big_data #management

  • Moins d’idéation, moins d’innovation, plus d’imitation
    http://www.internetactu.net/2014/11/26/moins-dideation-moins-dinnovation-plus-dimitation

    Tom Agan, du cabinet de conseil Rivia, fustige dans une tribune pour la Harvard Business Review, l’idéation, cette technique de créativité qui consiste à générer un flot d’idées nouvelles pour imaginer de nouveaux produits ou services. En fait, explique-t-il, “la partie la plus difficile de l’innovation ne vient pas avec une idée, c’est plutôt de choisir la bonne idée à…

    #coopération #créativité #management #open_innovation

    • “Après tout, une idée qui a déjà été travaillée ailleurs est plus susceptible d’être efficace qu’une idée complètement nouvelle et non éprouvée”.

      A la bonne heure... A force de marteler qu’il faut être innovant et se différencier, en France, on fait des trucs différents de ce qui marche.. ben résultat ça marche pas :-)
      (à mettre en rapport avec la mortalité infantile des entreprises...)

      Et de proposer un prix de l’imitation pour soutenir la honte de ne pas avoir inventer par soi-même…

      #psychologie