• Découverte du travail photographique de Mark Neville... et par effet boomerang autour de la terre, celui de Matthew Hamon !

    #Sérendipité 1 : reconnaître sur une #photo Matthieu Hamon (et Sylvain Girault de dos ?) accentue l’étrange sensation #si-loin-si-proche avec le sujet... et donc sa pertinence.
    https://next.liberation.fr/arts/2019/05/13/lumiere-sur-guingamp_1726126

    Pendant trois ans, de 2017 à 2019, le #photographe anglais Mark Neville a suivi les habitants de #Guingamp, entre fermes porcines, club de foot et fêtes bretonnes. Un #regard où la tendresse se cache dans les #détails, exposé au centre d’art GwinZegal jusqu’au 9 juin.

    #Sérendipité 2 : découvrir au gré d’une recherche (sur le contexte possible de la photo sus-mentionnée) le travail radicalement différent de Matthew Hamon, photographe #portraitiste du #Montana... et une photo si-loin-si-proche de l’univers du sus-mentionné Matthieu Hamon...
    Double claque !!
    http://www.matthamon.com

  • India: BJP backtracks on opposition to retail liberalisation
    https://www.grain.org/bulletin_board/entries/5418-india-bjp-backtracks-on-opposition-to-retail-liberalisation

    The previous central government signed into being legislation allowing FDI in multi brand retailing up to 51%, but through the government route- requires prior approval of the central Government which are considered by the Foreign Investment Promotion Board (FIPB), Department of Economic Affairs, Ministry of Finance- and with some riders. The present central government, led by the Bhartiya Janata Party (BJP), was and, in principle, still is against its predecessor’s decision to allow 51% FDI in multi-brand retail. But the consolidated FDI policy of the present BJP led government has not reversed the earlier decision. Instead, the Indian government is further liberalising the sector. The new Indian government has eased FDI norms and the conditions on minimum capitalisation. Floor area restrictions have also now been removed for the construction of shopping complexes.

    Up to 100% FDI is now allowed in coffee/rubber/cardamom/palm oil and olive oil plantations via the automatic route- without prior approval either of the Central Government or the Reserve Bank of India. Manufacturers can now sell their products through wholesale and/or retail, including through e-commerce without Government Approval.

    #Inde #commerce #détail

    • @touti Salut, j’ai co-designé l’icône de Trufont et me considère comme féministe ou sympathisant féministe selon le point de vue. Je veux donc entendre ce que tu as à dire pour comprendre et corriger le tir si nécessaire. Nous avons réalisé cette icône dans des délais très serrés, il n’est donc pas étonnant s’il y a des choses que l’on n’a pas vues. S’agit-il que ça ressemblerait à un geste masturbatoire ?

    • Hi ! merci jjllnn, je te remercie de prêter attention à ma remarque. J’y suis sensible.

      Le souci est politique, il n’y a que 2% de femmes dans le logiciel libre. On a donc 98% d’hommes, et souvent, par manque d’éducation, et totale inconscience, sont peu enclin à l’inclusivité, cette idée de faciliter l’implication des femmes. Dernièrement je me suis heurtée très violemment pour un simple changement de nom de plugin. C’est très éprouvant mais j’espère que mes remarques serviront à la communauté.

      Bref, dans ce logo, on a un bras au biceps bandé.
      Franchement, sans méchanceté, tu ne vois pas, peux-tu me dire quel est le rapport avec l’informatique ?

      Alors, le grand classique de la frime masculine c’est de faire bander ses muscles pour prouver sa supériorité par la force physique. Un peu comme nos amis les gorilles quand ils se tapent la poitrine et sont alors très contents d’eux.

      C’est tellement un basic de vendre « le plus fort » que c’est récurrent, Mr Propre, Malabar etc …
      Tiens, voici des images à mettre en parallèle

      Voila brièvement ce que je vois dans cette image et que je ne trouve pas du tout inclusif. J’ai le sentiment que si je viens contribuer il faudra moi aussi que je fasse pareil. Et si on pense aux femmes qui subissent la violence masculine, avec une femme qui meurt sous les coups d’un homme tous les 2 jours en france, le logo d’un bras musclé ne va pas vraiment les attirer.

      Donc parce qu’effectivement vous êtes allé un peu trop vite pour dessiner le logo vous êtes ’tombé’ dans le piège.
      Il faut être aux aguets et conscient des symboles qu’on emploie, images/titres etc sinon on peut par facilité user de nos schèmas éducatifs de glorification de l’homme et de l’effacement de la femme, et même tout à fait inconsciemment et sans penser « à mâles ».

      Merci de m’avoir lu

    • @touti Il ne faut pas me remercier, toute critique est bonne à entendre, surtout quand elle est argumentée.

      Pour redonner un contexte à la création de cette icône, ce qui a conduit à dessiné un bras d’haltérophile est la blague qui consiste à dire que les dessinateurs et dessinatrices de caractères « soulèvent de la fonte » quand il dessinent des typos. Une blague qui met en avant l’aspect totalement mental qu’est la typo, bien loin de l’exercice physique.

      Je vois bien qu’un bras musclé est un attribut plutôt masculin, comme les notions de force et de domination. Néanmoins, dans mon combat féministe quotidien, je tends plus au croisement des attributs, signes et figures traditionnellement attribués à tel ou tel genre pour les réinventer de manière croisée plutôt qu’à la suppression de ces signes. Aussi, parmi les femmes qui m’entourent, un certain nombre peut être qualifié de power girls, c’est à dire des femmes figures de pouvoir, qui, dans leur vie, portent des signes traditionnellement liés au genre masculin. Dans le monde du roller derby, que j’ai pratiqué pendant un moment, une majorité des filles avec qui je jouais était plus musclée que moi qui suis un petit gabarit. De mon côté je suis très à l’aise dans le fait de porter des attributs traditionnellement féminins (leggings, tuniques, amour de la danse, fesses rebondies…).

      Dans ma pratique du graphisme je fais donc attention à dégenrer les signes que j’utilise : une personne musclée n’est pas forcément un homme, quelqu’un qui danse et fait la cuisine n’est pas forcément une femme. Mais supprimer tous les signes genrés de mon vocabulaire ne me semble pas être une solution.

      Je ne vais pas mettre de phallus ni de moustache dans une de mes icônes, de même que je ne vais pas mettre de rose quand ma cible est féminine. La force ne devrait-elle pas être un attribut mixte ?

    • Merci pour l’explication de la fonte, je ne la connaissais pas.

      Qu’une femme puisse être musclée est exact, qu’une femme puisse être plus forte qu’un homme est exact, qu’une femme puisse porter la moustache est exact.
      Mais ce n’est pas le commun des femmes. Non plus qu’une caractéristique féminine telles que ces caractéristiques sont édictées par la culture dans laquelle nous baignons depuis des siècles (je suis d’accord ça commence à sentir mauvais), bref, ce n’est pas une norme.
      Et que je fasse 1.90m et sois haltérophile ne change rien à la donne.

      Par contre, que les hommes utilise la force physique pour violer et tuer des femmes est aussi devenu une norme. Et sans aller jusqu’à user de violence, le pouvoir politique (comme d’autres pouvoirs comme celui de représentation) est donné aux hommes parce qu’ils sont les plus forts physiquement. Et que tu pèses 45 kilos et mesure 1,50m, si tu es un homme, tu restes toutefois du côté des dominants, cela ne change rien.

      Concernant la morale, tu peux parfaitement mettre un phallus une vulve ou une rose dans ton logo, mais leur représentation devra être pensé en dehors de tes schémas personnels. Quoi et qui cela affecte-t-il (affect=ressenti) et comment veiller en jouant de ses signes à ce que cela ne dénigre personne, et ne renforce pas les normes.

      J’évite donc de parler de moi ou de morale, ce n’est pas du tout mon propos, je tente d’élargir au politique.
      Si je te dis mon ressenti, l’analyse et te l’explique c’est parce que mon point de vue est celui d’une femme et que toi, en tant qu’homme, tu ne vois pas la même chose que moi. Je suis éduquée à décrypter les signes, notamment ceux de la phallocratie (sors dans la rue et regarde) et parce que j’en ai assez de voir que l’ensemble des signes est utilisé en méconnaissance de ce qu’ils engendrent au détriment des femmes. Et je peux m’énerver, parce que mêmes les mots que j’écris maintenant sont ceux du pouvoir des hommes sur les femmes.

      Si tu veux jouer avec les normes, il faut que tu saches au moins les re·connaitre. Parce qu’elles sont nettement plus fortes que nous. C’est pourtant ce mur normé bien établi qu’il faut démolir pour avancer et je m’y emploi et je te jure que ça demande énormément de force.

    • Néanmoins, dans mon combat féministe quotidien, je tends plus au croisement des attributs, signes et figures traditionnellement attribués à tel ou tel genre pour les réinventer de manière croisée plutôt qu’à la suppression de ces signes.

      Spécifiquement sur cette icône, je ne vois pas de croisement, seulement un attribut masculin.

      Merci d’avoir engagé le dialogue en tout cas, j’espère qu’il sera bénéfique à toutes et tous :)

  • La grande braderie de la #souveraineté_alimentaire : en Asie, les supermarchés affaiblissent le contrôle des populations sur leur nourriture et leur agriculture
    http://www.grain.org/fr/article/entries/5074-la-grande-braderie-de-la-souverainete-alimentaire-en-asie-les-supermarch
    Article déjà publié en anglais

    Il y a environ 25 ans, les autorités de la ville ont proposé de supprimer les étals et de les remplacer par un centre commercial. Nirmal a refusé de s’en aller et a commencé à organiser la résistance. Selon lui, la disparition des étals aurait des répercussions négatives non seulement pour les commerçants, mais aussi pour leurs clients réguliers. « La plupart des clients sont des ouvriers non qualifiés payés à la journée. Dans le supermarché, vous ne pouvez pas demander à acheter de l’huile de cuisson pour seulement 5 roupies (8 cents US) », explique-t-il. « Ces clients à faibles revenus que nous servons tous les jours ne pourront pas se permettre d’acheter quoi que ce soit si ces étals sont remplacés par un centre commercial. »

    Bazaar Street bénéficie d’un emplacement stratégique au cœur de Bangalore, non loin de la gare très animée de Yesvantpur. Ici, vous pouvez acheter différents types de produits frais, de fruits, de légumes, d’épices que les commerçants achètent auprès des agriculteurs des villages environnants par le biais du comité du marché des produits agricoles (APMC). L’APMC a été créé par le gouvernement pour permettre aux agriculteurs de vendre leurs produits à des tarifs raisonnables.

    Le #centre_commercial sera presque certainement occupé par des distributeurs du type du géant international Metro, qui a déjà ouvert un marché de gros quelques centaines de mètres plus loin. Cela s’inscrit dans un changement majeur au niveau de la production, la distribution et la vente des produits alimentaires en Inde et en Asie, qui a un impact considérable sur les petits négociants et transformateurs de la région, ses marchés de produits frais et ses vendeurs de rue.

    #commerce #détail #supermarché #monopole #alimentation

  • #Chine : la #production #industrielle ralentit, les #ventes de #détail résistent

    La production industrielle #chinoise a progressé de 10,0% sur un an en novembre, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS), sensiblement en-deçà de la hausse de 10,3% enregistrée en octobre.

    Autre marqueur d’une transformation profonde de l’économie chinoise, vers un renforcement des leviers du marché intérieur.

    http://www.liberation.fr/economie/2013/12/10/chine-la-production-industrielle-ralentit-les-ventes-de-detail-resistent_

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 09/12/2013

  • Dans la série « Cinéastes de notre temps » le Dinosaure et le bébé Une rencontre mythique pour les cinéphiles entre Fritz Lang et Jean-Luc Godard.

    Réalisé en 1964, quelques mois après le tournage du #Mépris, « le
    Dinosaure et le Bébé » met en scène un dialogue entre #Fritz_Lang et #Jean-Luc-Godard. Cet épisode de la série « Cinéastes de notre temps » n’a pas pris une ride. Salutaire coup de pied dans les conventions et autres centenaires fétichistes.

    http://www.youtube.com/watch?v=XcAZu3GkBwI

    http://www.liberation.fr/medias/0101129629-lang-et-godard-deux-monstres-sacres-du-cinema-confrontent-leur

    Fritz Lang à propos de la #technique : « Je ne veux pas voir comme une #machine, comme un #automate. » Jean-Luc Godard, concernant le #romantisme : « Le #cinéma n’est pas l’#art du #siècle, c’est l’art de la #jeunesse. » Deux phrases parmi d’autres, férocement d’actualité, entendues dans le très #mythique Dinosaure et le Bébé, titre des conversations #Lang-Godard, et l’un des fleurons incontestés de la série « Cinéastes de notre temps » concoctée par #André_S._Labarthe et #Janine Bazin. On ne les remerciera jamais assez...

    Flash-back : nous sommes en 1964, quelques mois auparavant Godard a achevé le tournage du Mépris, avec, dans le rôle d’un #metteur_en_scène qui s’appelle Fritz Lang, un metteur en scène, heureux faux hasard, qui justement s’appelle Fritz Lang. Au dernier #plan du #film, on s’en souvient peut-être, Godard s’autorise une hitchcockienne apparition et interprète le rôle du premier assistant langien. Si l’on veut, c’est là un ultime hommage du bébé à son dinosaure d’aîné. L’émotion (que l’on peut pour le coup vraiment qualifier d’intacte) éprouvée à la vision du Dinosaure et le Bébé tient pour une bonne part à ce respect timide, à cette #admiration pudique de l’ex-critique, déjà devenu à l’époque #trublion du cinéma français, envers le « vieux » Lang et ses 42 films au compteur. « Vous connaissez mieux mes films que moi », dit d’ailleurs ce dernier au début de l’#entretien.

    Pourtant, l’intérêt essentiel du film ne réside paradoxalement pas dans les paroles prononcées par les deux loustics. Pour ne rien dire de la #nostalgie #fétichiste, genre #monstres_sacrés réunis, qui, centenaire aidant, ne demande ces temps-ci en de telles occasions qu’à ressurgir. Non, la beauté du Dinosaure et le Bébé est tout entière sise dans sa construction. Une vraie construction de film exigeant, avec ses extraits (#M le Maudit, le Mépris) pour une fois intelligemment insérés au fil des conversations, sa très savante utilisation du #champ-contrechamp qui ne se contente pas de suivre poussivement le locuteur mais permet d’éprouver de l’intérieur l’alternance de temps morts et de paroles qui disent l’amour (« Vous zavez très bien ze que je pense de vous Jean-Luc »), l’orgueil, et, parfois, l’incompréhension revendiquée. Bref, le Dinosaure et le Bébé repose avant tout sur un authentique travail de mise en scène. Dans l’épilogue, #Howard_Vernon, compagnon langien des dernières années, confirme d’ailleurs que le cinéaste considérait cet entretien avec autant de sérieux qu’un « vrai » film. L’occasion de voir quelques #rushes des #dialogues précédents, où Lang dirige lui-même la manoeuvre. Moment parfaitement poignant, qui dévoile l’obsession persistance du #director dans la gestion de ce qu’il considère visiblement comme étant aussi « sa » création.

    Grand film sur le #langage ­ Lang maîtrise difficilement le français, Godard joue à plein son rôle d’accoucheur de la parole de l’autre ­ le Dinosaure et le Bébé est enfin un document rare sur la pratique concrète, noblement #artisanale, du #cinéma. Quand Lang empoigne le stylo et explique, croquis à l’appui, comment il conçoit l’organisation d’une scène puis son tournage, c’est bien évidemment l’impeccable mécanique de ses films qui apparaît en filigrane. Volonté maniaquement rigoureuse qui est d’ailleurs l’exacte antithèse du geste #godardien. « Vous avez toujours une grande vision », dit Lang. « J’aime mieux l’#ensemble que le #détail », répond Godard. Deux conceptions différentes du cinéma qui répondent pourtant à une seule et unique certitude : celle, partagée par les deux bonshommes, que tout film réussi est aussi (et surtout) un #documentaire sur la #vie. Au-delà des anecdotes qui croustillent (on sait que plusieurs séquences, apparemment de vrais dialogues, ont en fait été conçues de toutes pièces au montage, Godard étant parti badiner ailleurs), le Dinosaure et le Bébé, à l’instar des rares films qui ne vieillissent jamais, mérite d’être vu pour ce qu’il est : un #document exceptionnel sur l’#amour_du_cinéma.

    #Cinéma #Analyse #critique #Cinéphilie #Censure #Méthode #Archives #Artisan #Allemagne #Suisse #Vidéo